Qui veut goûter au choco-Sam?

Kaze ouvrit une nouvelle fois les yeux. Cette fois rien ne le dérangeais, il c’était juste réveillé parce qu’il avait recouvré assez de force pour se lever. Son mal de tête avait disparut, et il avait faim ! Syl émergea en même temps que lui, elle allait bien mieux. Elle aussi semblait affamée. Kaze regarda rapidement l’heure, il était 18h23. Sam dormait tranquillement, et il n’avait montré aucune réaction lorsque le beau blond avec quitté leur nid d’amour. Il s’habilla en vitesse trouvant quoi se mettre sur le dos dans le chaos ambiant qu’était devenu le sol. Il enfila un caleçon, un T-shirt ample et c’était bien suffisant. Il sortit de la chambre en trainant des pieds, encore embrumé, quoi que moins que la première fois qu’il s’était éveillé. Il arriva dans la cuisine, saisi quelques trucs comestible dans le frigo (tout ce qu’il trouva en fait) et engloutit le tout, nourrissant Syl par la même occasion. Il bu au moins un litre de jus multi vitaminé, au moins il était sûr de retrouver des forces avec ça. Il rangea rapidement tout ce qu’il avait sortit et se posa sur la chaise, soupirant d’aise d’avoir le ventre bien plein. Du bruit ce fit entendre et Sam apparu, s’excusant de s’être endormi. Pour une fois que c’était lui qui s’excusait pour un truc inutil…

- Tu n’as pas à t’excuser. Tu avais l’air fatigué aussi alors tant mieux si tu à bien dormi.

Puis Sam enchaina un peu péniblement sur une punition qu’il comptait faire subir à Ahélie. Une punition ? Kaze trouvait ça stupide. Déjà parce que si Ahélie était mal ou énerver elle allait le transmettre à Sam, ensuite elle allait sans aucun doute encore plus détester Kaze qu’elle ne le faisait déjà, et pour terminer, trouver une muselière à sa taille risquait de ne pas être très évident. Mais malgré tout, l’idée de punir le fauve était réjouissante. Il regarda Sam droit dans les yeux, il pensait avoir trouvé mieux.

- J’ai une autre proposition. Je pense que Ahélie ne m’aime pas parce qu’elle n’a pas confiance en moi et qu’elle ne me connait ni d’Eve ni d’Adam. Je débarque dans ta vie comme ça et je piétine ses plates bandes… Dans l’immédiat ça ne va pas être possible, mais je pense qu’on pourrait faire ça le week-end prochain. Durant la semaine il faut que tu arrive à la convaincre d’accepter de rester un moment seule avec moi sans me sauter dessus. Et je lui parlerais. Ce sera plus efficace à mon sens. Qu’est ce que tu en pense ?

Quand même ! C’était un homme bien ce Kaze. Il pardonnait, il voulait régler lui-même le mal aise, et il était patient en plus de ça. Sur ce il se leva et apporta des gâteau genres petit beure et une tablette de chocolat qui avait passé la nuit la. Ils les tendis à Sam avec un sourire mignon.

- Tiens, c’est pour le gouter.

Il le fixait avec son sourire. Quoi qu’il en dise il était réellement heureux de se retrouver avec lui comme ça. Et que cette histoire ce soit arrangé surtout. Et puis le rêve qu’il avait fait lui avait plus que démontré les sentiments qu’il avait à l’égard du beau brun. Dans ce monde créé par son esprit il était à deux doigts de lui dire ces mots si doux. Mais arrivé en situation réel, il était encore gêné. Il resta la un moment à regarder Sam grignoter ses gourmandises sucrés. Puis la fatigue le reprit. Après avoir bien mangé, il irait bien digérer en roupillant encore !

- Je suis encore pas mal fatigué alors je vais retourner dormir… Sert toi, n’hésite pas surtout à venir me voir si tu ne trouve pas quelque chose. Et puis quand tu auras fini… viens me rejoindre…

Il tourna les talons, fit un détour par la salle de bain histoire de se passer un peu d’eau sur le visage et de se brosser les dents, puis retourna ses glisser dans le lit. Il ferma les yeux, mais il ne comptait pas s’endormir avant d’avoir Sam contre lui. Il l’attendrait, et pourrait se blottir dans ses bras bien confortablement avant de sombrer de nouveau dans les bras de Morphé. Cette journée de dimanche était passé on ne peut plus vite étant donner qu’il avait dormi la plupart de la journée. Alors au moins pendant la nuit, il voulait avoir le temps de savourer encore son bel amérindien. Sentir sa peau, son souffle, son odeur. Le sentir tout contre son sœur.

Sam n'en croyait pas ses oreilles, était ce vraiment le même Kaze que hier soir qui venait de lui parler? Il était très agréablement surprit, mais finallement il aurait sans doute dût s'en douter, Kaze était un homme bien, et adorable même envers Ahélie. Cette réaction saurait plaire à son daemon sans aucun doute, mais la partie n'était pas fini. A chaque fois que Sam devenait ou très ami oun amoureux d'une personne, Ahélie se sentait en guerre contre celle ci, alors la trève allait être dure à déclaré. Il offrit un magnifique sourire à Kaze, le remerciant du regard. Une musolière lui aurait certainement apprit à ne pas attaqué et à prendre sur elle, mais après tout, il n'avait pas envi de punir son alter ego. Ahélie n'était jamais violente envers lui, mais se qu'elle avait fait, il n'était pas près de lui pardonner aussi facilement que le petit incident de la dernière fois. Puis Kaze lui apporta de quoi manger, Sam le regarda dans les yeux. Il était adorable. Il se servit aussitôt et se mit à grignoter ses sucreries avec délice. Il était heureux, son beau blond allait mieux, il semblait lui avoir pardonné et était même près à parlé à Ahélie. Cependant s'il parvenait à la convaincre, il garderait Sylphil avec lui, pas mesure de sécurité. Il sourit à Kaze lorsqu'il lui annonça qu'il allait dormir.

"Je te rejoins."

Il le regarda partir dans la chambre. Il se sentait léger, comme la veille, bien avec lui tout simplement. Il avait eut tellement peur de ne plus pouvoir être heureux avec lui comme ça qu'il savoura ce sentiment encore plus que les gâteaux. Il mourrait d'envi de se blottir dans les bras de Kaze et de l'embrasser encore et encore, pour profiter au maximum de sa présence. Mais avant, il avait une autre envi très préssente: allez narguer Ahélie en lui annonçant tout se que Kaze venait de lui dire. Elle ne pourra pas contesté que cet homme était parfait, et très gentil, même envers elle alors qu'il n'avait aucune raison de l'être. Il se leva et se dirigea vers le jardin. Ahélie se tenait bien droite avec un air contrariée, son habituel air fier ne l'avait pas quitté.

"Je sais pourquoi tu es venus Sam. J'ai entendu se qu'il a dit.
_Et tu en dis quoi?
_Technique pour t'amadouer. Et d'ailleurs, depuis quand tu couches aussi rapidement? Tu as l'habitude de te faire désirer plus que nécessaire pourtant. Tu adores faire ton petit effet.
_Je sais. Mais outre le fait que ça ne te regardes pas, Kaze est une exception.
_Je vois. En tout cas je refuse de lui parler.
_Ahélie tu le feras, contente ou non. Mais je préfererais que tu acceptes. Après la peur que tu leur a fais il m'a demandé de ne pas te punir."

Il y eut un silence. Sam devina qu'elle aurait préféré qu'il approuve sa punition pour pouvoir continuer à le traîter de tout les noms. Elle allait avoir en horreur de devoir considérer le fait qu'elle avait une dette envers lui. Cependant, elle ne lui devait rien, question de fièrté. Son regard argenté croisa celui identique de Sam et elle haussa le ton:

"Tu voulais me mettre une musolière! A moi! Traître, je ne parlerais pas avec Blondinet!
_Arrêtes de l'appeler comme ça. De toute façon tu vas devoir t'habituer à lui. Alors autant que tu connaisses ses intentions.
_Je vois clair sous son petit jeu...Mais je dois bien avoué que son envi de se retrouvé seul avec moi m'intrigue. Et je suppose que si je ne le fais pas tu vas m'attacher.
_En effet. On est plus dans la réserve ma belle, on est au Japon. Tu ne peux te comporter comme ça, ici on ne chasse pas même pour garder son territoire, et l'intimmidation par la force est très mal vu."

Elle fit une grimace de dégout et explosa:

"Je hais ce pays, je hais les japonais, et je hais ce Blondinet! Néanmoins...Je suis sage et fière, et ma sagesse me pousse à écouter se qu'il a à me dire. Même si je ne pense pas lui donner ma bénédiction.
_Bien. Alors que ta sagesse perdure très chère.
_Moque toi si tu veux. Le rôle d'un daemon est d'être le gardien de son humain, pas son animal de compagnie ni son ami! Le comportement de Sylphil me révolte!
_Je t'interdis de parler de Sylphil après se que tu as fais hier soir Ahélie!"

Elle soupira, et se tut, elle semblait réfléchir. Autant le visage de Kaze faisait rêvé Sam que elle, elle se forçait à en être dégoûté. Mais Sam était amoureux de lui, et par conséquent elle avait de plus en plus de mal à le trouver laid. Et puis elle n'avait jamais voulu tuer cette stupide hermine! Seulement lui faire peur pour que Kaze quitte Sam, mais heureusement pour son alter ego, il ne l'avait pas fait. Puis il poussa un grognement pas très content avant de reprendre:

"Bien! Je parlerais à Blondinet! Vas le rejoindre. Mais je n'ai jamais approuvé ça! Tu mérites mieux.
_Vraiment? Mais si je devais attendre que tu aimes un des hommes que je te présente je resterais seul toute ma vie ma belle.
_Se n'est pas faux. Tu es superieur à tous.
_Pas à Kaze. Tu sais que je suis heureux avec lui, alors approuves.
_Ce pays me rend folle. Je me sens mal ici! Je veux retourner dans la réserve, je hais le Japon! Je n'aurais jamais attaqué qui que se soit dans la réserve!
_Vraiment? Peux tu expliquer la cicatrice dans le dos de mon ex dans ce cas?
_Ce type était pitoyable!
_Peu importe! Tu as de la chance qu'on soit toujours ami. Et je t'interdis de blesser Kaze. Sinon musolière.
_En gros j'ai le choix entre la honte et le rabaissement.
_Exactement.
_Très bien! Je lui parlerai, autant mourir de honte plutôt que se rabaisser."

Sam lui sourit et pausa sa main sur sa tête fièrement levé avant de sortir et de refermer la porte à clef sous le regard noir que lui jettait Ahélie. Elle avait été facile à convaincre, elle avait tenté de se faie mousser alors qu'il savait qu'elle mourrait d'envi de prouver à Kaze qu'elle était superieur à lui, et elle n'aurait manqué un tête à tête avec "Blondinet" pour rien au monde. Il le sentait, elle était contente d'entendre se qu'il avait à lui dire, il doutait néanmoins qu'elle l'apprécie un jour, mais sait on jamais. Souvent le problème venait du comportement du daemon avec elle, puisqu'elle avait la sensation qu'elle était la gardienne de Samaël, comme ses ancêtres avaient protégé leur alter ego. Sam sourit, elle avait beau se le cacher: elle remuait la queue. Il se hâta alors d'aller dans la chambre de Kaze, il avait hâte de le retrouver. Il sourit en voyant qu'il ne dormait pas, et se glissa dans les draps. Il vint se blottir dans ses bras et pausa son visage sur son épaule.

"Tu m'attendais?"

Il esérait bien que oui. Il lui sourit et déposa un doux baiser sur les lèvres qui lui avaient tellement manqué.

Kaze de nouveau confortablement installé dans son lit ce demandait ce que pouvait bien faire son beau brun. Il avait dit qu’il le rejoindrait, alors le professeur luttait contre la force irrésistible qui voulait faire se fermer ses petits yeux. Il ne voulait pas replonger dans le sommeil sans son nouveau doudou. Il l’attendrait aussi longtemps qu’il le pourrait. Il se retourna sous la couette et regarda Sylphil qui semblait aller vraiment beaucoup mieux. Elle avait retrouvé son regard espiègle, son expression vive, et ses mouvements agiles. Elle était assise à coté de lui et le fixait l’air de dire « faut qu’on parle ». Il avait parfaitement saisi le message, c’était partit pour une petite discussion avec l’autre moitié de son âme. Il commença :

" - Alors ? ça va ?
- Hum… ça pourrait aller mieux mais dans l’ensemble, ça va pas mal oui.
- Tu… tu en pense quoi ? De tout ça ?
- J’en pense que tu à pris la bonne décision concernant ton cœur, et concernant ce daemon arrogant et stupide.
- Ne parle pas comme ça…
- Bah quoi ? Je ne fais que dire la vérité. En tout cas si tu va lui parler, ne compte pas sur moi pour faire le traducteur ! Je ne veux plus être à proximité de cette boule de violence. Non mais franchement quel être primitif…
- Bon… Très bien… et alors je fais comment ? Puisque je ne désire pas que Sam nous accompagne.
- Et bien je ne vois plus qu’une seule solution. Te lancer dans un captivant monologue. Tu n’auras pas les réponses de la part de cette… bref, donc choisie bien tes mots et évite de te faire étripé. Je suis trop jeune pour mourir.
- Très bien… Je ferais ça alors, mais tu ne m’aide pas beaucoup…
- Qui aurait envie d’aider un animal aussi dénué de sens franchement… Ce n’est pas que je ne le fait pas pour toi, mais je ne le fait surtout pas pour elle.
- Parfait, ça va j’ai comprit. Je me débrouillerais… "

Mouais… Pas facile quand même comme situation. Il allait se retrouver dans une situation géniale : Parler à un mur. Et comme lui avait suggéré son âme jumelle, il avait intérêt à bien choisir ses mots. S’il disait quelque chose qui ne plaisait pas à Ahélie, il ne le saurait pas. Il devrait être très vigilant sur ce coup la. Mais heureusement il se donnait une semaine pour réfléchir à tout ça. Il aurait au moins un peu le temps de préparé son entretient. Il se sentait comme un gosse préparant son premier entretient d’embauche. C’était plutôt agaçant, mais à ce niveau là il considérait qu’il n’avait plus vraiment d’autre choix. Et puis il avait déjà dit à Sam qu’il le ferait. Il ne pouvait pas se permettre de revenir sur sa parole comme ça. Il assumerait, le ferait et puis voila. En espérant que cela pourrait réellement arranger les choses…

Sam le tira de ses pensées en lui demandant s’il il l’avait attendu. Kaze lui sourit tendrement. Il avait beau avoir un daemon pour le moins détestable, lui était vraiment mignon et gentil dans tout ce qu’il faisait. Notamment dans le ton de sa voix lorsqu’il adressait des phrases au professeur. C’était vraiment agréable et doux. Ses lèvres retrouvèrent naturellement celle du blondinet un court instant. Ce contact aussi était pour le moins délectable.

- Oui je t’attendais. Je n’allais tout de même pas me laisser aller sans te tenir dans mes bras.

Sur ce, il l’attrapa et le serra contre lui. Il l’embrassa langoureusement avant de se blottir confortablement contre son corps. Il respira son odeur, fit frissonner sa peau avec son souffle dans sa nuque et ferma doucement les yeux.

- Je crois que je vais avoir du mal à m’endormir sans toi maintenant. Je me suis habitué trop vite à ton contact… Tu me manqueras…

Oui, il se sentirait bien seul dans son grand lit quand ce bel amérindien repartirait s’occuper de ses élèves au pensionnat. C’était une triste constatation, mais au moins comme ça il penserait à lui tout les soirs en se disant qu’il aimerait être contre lui. C’était en quelque sorte un mal pour un bien.

Sam lui sourit et rit doucement en se blottissant contre lui.

"Mais j'espère bien."

Oui, encore heureux que son beau blond l'ait attendu, il avait bien l'intention de profiter encore un peu de lui avant demain. Leur lèvres se trouvèrent et Kaze se mit à l'embrasser langoureusement. Le jeune homme répondit au baiser, trop heureux de pouvoir sentir son contact de nouveau. Il se lasserait jamais de ses lèvres, douces, chaudes, délicieuses pour résumer. Il se fit envahir par des pensées très désagréables, comme un aperçu de la journée du lendemain, longue, monotone et dépourvu de Kaze: un enfer. Il se demandait à présent comment il allait faire pour tenir sans lui, ça lui semblait quasiment impossible. Il devrait se concentrer sur une pensé agréable comme: je le vois très bientôt. La perspective du lendemain rendit Sam plus câlin, il passa ses bras autour du cou du professeur en mettant le plus d'amour possible dans leur baiser. Le message était très clair: il ne voulait pas le laisser. Puis leur lèvres se séparèrent, le jeune cheyenne caressait la joue de Kaze du bout des doigts, il le regardait en souriant, de petites étoiles dans le regard. Il sourit, il allait lui manquer. Oui, à lui aussi, il se demandait comment il allait faire pour dormir sans lui. Mais il avait une petite idée: la chemise de Kaze qu'il avait porté toute la journée...Il passa sa main dans ses cheveux et les caressa doucement.

« Ne t'inquiètes pas. Tu pourras venir me voir au pensionnat, et si je te manque tant que ça tu pourras resté dormir dans ma chambre. Et de mon côté je m'arrangerais avec mes collègues...Mais tu vas me manquer aussi. »

Il n'avait pas envi de penser à cela, mais c'était inévitable. Il le regarda dans les yeux, Kaze était quand même très beau. Bien plus beau que la première fois qu'il l'avait rencontré d'ailleurs. Il était tombé amoureux entre temps.

« Tu penseras à moi. »

C'était plus une requête qu'une affirmation. Parce que Sam penserait certainement à lui une bonne partie de la journée, même s'il n'allait pas lui dire si facilement. Il viendrait espionner secrètement ses cours, quoiqu'en dise Ahélie. L'amérindien lui sourit et vint l'embrasser de nouveau, plus doucement, sa langue vint caresser tendrement la sienne. Il soupira, quel dommage que Kaze soit fatigué, il aurait adoré le sentir encore une fois. Mais il n'allait pas le forcer, il savait qu'il était à bout de force à cause de sa stupide et précieuse Ahélie. A bouche descendit néanmoins dans son cou pour l'embrasser, comme hypnotisé. Il y déposa beaucoup de petits baisers, le caressant du bout du nez. Il aimait son contact, ses caresses, sa peau, il ne pouvait plus s'en passer. Ils devraient bien apprendre comment faire un jour ou l'autre. Il rouvrit les yeux un instant, à présent il avait peur de plein de chose, qu'il le quitte, pire qu'il le trompe. Il soupira, pour l'instant Kaze était dans ses bras, et il n'avait pas de raisons de s'inquiéter. Il respira profondément, essayant de calmer son envie. Il préférait que Kaze se repose pour être en forme demain. Il sourit, une idée lui passait par la tête. Il regarda le jeune homme dans les yeux avec une petite lueur malicieuse et lui chuchota.

« Gesalat, je sais que tu es fatigué mais...On pourrait se voir demain? »

Oui, Sam était un homme, amoureux certes, mais un homme tout de même. Et rien que de repenser au plaisir qu'ils avaient eut ensemble, et à quel point ça avait été sensuelle et excitant...Il espérait bien que Kaze avait autant apprécier que lui. Quoiqu'il en soit il avait très envi de recommencer. Ils trouveraient bien une heure, ou même deux, où ils pourraient prendre le temps de s'aimer comme il se doit de le faire. Le jeune cheyenne lui sourit et déposa un baiser sur ses lèvres qui lui manquait déjà. Il avait hâte d'entendre la réponse, pourvu que le professeur ait une pause, il en aurait une aussi, les collègues ça servaient parfois...

Le beau brun avait tout à fait résumé la situation : il penserait à lui. Il serait même sans doute pris dans ses pensées toute la semaine. Il essaierait seulement de ne pas paraitre trop étrange en face de ses collègues et de ses élèves. Ça risquait d’être difficile de tenir la distance, mais le professeur n’aimait pas vraiment afficher sa vie privé, notamment concernant ses penchants sexuels, sur son lieu de travail. Il ne connaissait que trop bien les mauvaises langues qui se trouvaient au pensionnat. Et non qu’il est honte de ce qu’il était et ressentait, il n’avait pas envie de se faire licencié pour une raison stupide qui camouflerait celle de l’homophobie ou de la protection de la réputation de l’établissement. Seulement, avoué quelque chose comme ça n’était pas évident, surtout qu’il y avait un risque non négligeable que Sam le prenne mal en pensant qu’il avait honte de lui. Ce ne serait pas la première fois que ça arriverait après tout. Et puis il ne connaissait pas suffisamment le bel amérindien pour parfaitement appréhender ses potentielles réactions. Il préférait ne pas prendre de risque. Donc lorsqu’il lui demanda s’il pourrait se voir demain, la réponse fut un peu modifier par rapport à la réalité.

- Hum… demain je ne pense pas que ce soit possible. Je travail toute la journée, et durant la pause déjeuner et les récréations je suis avec les autres profs alors… Désolé.

Il lui sourit sur ce dernier mot comme pour lui dire « je m’excuse mais ce n’est pas vraiment ma faute. ». La vérité c’est qu’il avait une pause en début de journée d’une heure ou deux mais pour les raisons cité plus haut, il ne préférait pas rencontrer Sam. Il savait que si il le voyait, il n’aurait qu’une seule envie : Le tenir contre lui, l’embrasser, le toucher… Il avait peur de se laisser aller dans un endroit qui ne soit pas vraiment approprié. Lorsqu’il était avec lui, il n’avait plus le contrôle. Le regard de Sam lui fit plus que comprendre qu’il était déçut par cette réponse, et cela fit un petit pincement au cœur de notre jeune professeur. Ce n’était pas facile pour lui non plus, et si Sam voulait le faire culpabiliser avec ce regard triste, il avait tout à fait réussi. Il réfléchit un moment, et espéra avoir trouvé une solution qui leur remonterait le moral à tout les deux.

- Par contre mardi matin, je n’ai pas cour du tout, alors on peut se voir sans problème. Je te rejoins ou tu veux à l’heure que tu veux ça ne me posera aucun soucis.

Il lui sourit très joyeusement. Oui, c’était un bon compromis. Il pourrait se voir tout la matinée, aller déjeuner quelque part avant de retourner travailler, c’était parfait. Il espérait que le beau brun serait content lui aussi et qu’il ne lui tienne pas rigueur du fait qu’il ne se verrait pas pendant un jour. Et puis un jour, ce n’était rien du tout. Ils étaient au début d’une relation et se laissait facilement emporter par la passion comme dans tout début. Mais d’un autre coté, il fallait aussi qu’ils gardent un peu de distance pour ne pas s’étouffer. Chacun avait droit à son intimité, son petit jardin secret. Enfin, si les amérindien pensait comme ça eux aussi, sinon, Kaze s’efforcerait de s’adapter, même si pour lui garder une part de totale intimité était une chose importante.
Il se tourna et ouvrit le tiroir de sa table de nuit pour en sortir le collier que Sam lui avait confié quelques jours avant. Il tendit son bras et le laissa tournoyer au bout de ses doigts un moment. Il l’avait rangé la parce que c’était une chose précieuse, et qu’il ne voulait surtout pas le perdre, mais le temps était venu de prendre se risque et de le garder avec lui. Ce serait comme avoir un morceau de Sam avec lui.

- La flèche du destin hein ?... Je la garderais sur moi jusqu'à ce qu’on se revoit, comme ça je n’aurais pas d’autre choix que de toujours penser à toi. Et puis elle est sensé me porter chance comme tu me l’as dit, c’est donc un double avantage de la garder à mes coté.

Il l’accrocha autour de son cou et le laissa retomber sur sa poitrine. Le contact était froid, mais il se réchaufferait contre sa peau, de la même manière que son cœur c’était réchauffer au contact du bel amérindien. Il reporta son regard sur ce dernier. Il était magnifique. Kaze pensa qu’il avait vraiment eut de la chance de le rencontrer ce jour la, même s’il le rendait complètement dingue. C’était un vrai bonheur d’être a ses cotés, quoi qu’il arrive.
Il se blotti contre lui et ferma les yeux. Le rythme de la respiration du beau brun l’apaisait, son odeur le réconfortait, ses bras le rassurait. Il était réellement à son aise et n’aurait troqué sa place contre rien au monde. Cet instant était trop agréable et trop précieux pour le laisser s’échapper. Il s’en enivrait complètement pour ne pas en perdre une miette.

Sam se forçait à présent à conserver son habituel petit sourire. C'était idiot il le savait, mais il avait à présent une certaine appréhension, pour ne pas dire une crainte. Peut être Kaze disait il la vérité et qu'il ne pouvait vraiment pas le voir demain, ou peut être n'avait il plus envi de le revoir. Il avait confiance en lui pourtant, mais la perspective de ne pas le voir de la journée ne lui plaisait pas. Il se sentait si bien dans ses bras. Il réfléchit un instant, peut être que cela leur permettraient d'avoir encore plus envi de se voir, et cela dissiperait totalement le problème de la veille. Le jeune homme lui sourit, voulant lui faire comprendre qu'il ne lui en voulait pas. Kaze tenait surement à conserver quelques distances au début, comme lui d'ailleurs. Après tout, ils ne se connaissaient que peu. Et ils auraient tout le temps de faire connaissance à présent. Il suffisait de se montrer patient, comme il avait prévu de l'être avec Kaze depuis le début. Il le savait fragile derrière les apparences...Mais... Peut être ne voulait il pas montrer sa sexualité au grand jour, peut être qu'il ne voulait pas s'afficher avec lui? Certes il ne lui avait pas dit je t'aime, mais il le lui avait suffisamment montrer et prouver pour effacer ses doutes de ce côté là. Pour le reste, ne pas vouloir montrer sa sexualité dans la nouvelle école pour laquelle il commençait à enseigner était normal, les élèves étaient parfois bizarre. Sam lui ne c'était jamais pausé la question, il se fichait du regard des autres. Sans doute pas Kaze. Mais tout les cas il devait respecter ses choix. Il ne voulait pas le brusquer, alors pour être réellement ensemble, il saurait attendre...Sam caressa son beau visage en soupirant, ne pas le voir demain allait être plus difficile que prévu, mais surtout...Quand est ce qu'ils pourraient se voir? Mais Kaze trouva de nouveau le moyen de dissiper ses peurs, et Sam lui offrit son plus beau sourire. Il était ravi, voilà un compromit qui lui faisait plaisir. Il embrassa soudainement son beau plus puis rit.

« Mardi alors. Si tu ne veux pas qu'on te voit avec moi, se que je comprends totalement, tu peux me rejoindre dans mon petit appartement. Tu vas dans le couloir dans le couloir interdit du rez-de-chaussé, c'est la chambre quatre. Comme ça tu verras mon tout petit chez moi. »

Il lui sourit, fier de lui montrer sa décoration personnalisée, et ses lèvres vinrent déposer un baiser sur les siennes. Il ne cesserait pas de penser à lui tout le lundi et de stresser légèrement de lui montrer son appartement en passant, mais puisqu'il pourrait le serrer dans ses bras toute la matinée du mardi, il s'en accoutumerait. Il irait espionner un de ses cours discrètement en étant juste assez discret pour que lui seul aperçoive de sa présence. Sam se blottit contre Kaze, son visage contre son torse, il caressait doucement tout se qui lui passait sous la main, les bras de Kaze, son visage, ses épaules, son torse, et même les draps. Il respirait son odeur, il la trouvait apaisante, et elle avait quelque chose de très agréable. Il sourit en pensant à se que les gens disaient: qu'une relation est toujours plus agréable au début. Il espérait que la leur passerait le cap des discordes et qu'elle continuerait mieux qu'elle avait commencé. Il avait bon espoir, ils s'entendaient bien, moralement comme physiquement, et ils s'aimaient. S'il parvenait à calmer Ahélie et les craintes de son amant, il savait que tout se passerait à merveille entre eux. Alors il se refusait de stresser, il devait profiter de lui au maximum avant demain.

Il fut assez étonné lorsqu'il le vit ouvrir le tiroir de sa table de nuit pour en sortir le collier qu'il lui avait offert. Il eut un petit pincement au cœur. Tout d'abord parce que ce collier était très important pour lui, et qu'il avait accordé une grande confiance en Kaze en le lui donnant. Ensuite parce qu'il s'en voulait d'avoir put penser qu'il l'avait déjà oublié. Ce collier était le dernier cadeau que lui avait fait sa mère. Il sourit, très heureux qu'il ait enfin une plus belle utilité que de lui rappeler la dernière vision qu'il avait eut de sa mère. Il aiderait Kaze à se souvenir de lui, alors c'était parfait. Il le regarda le mettre autour de son cou et enfouit son visage dans son cou pour se retenir de pleurer. Il était heureux, c'était idiot. Il déposa un baiser dans son cou en passant ses bras autour de celui ci.

« Prend en bien soin. Il est très important pour moi. Comme toi. »

Il le regarda dans les yeux et lui sourit. Oui, il lui allait très bien ce collier. Il était content de lui avoir offert. Il se demanda un instant pourquoi est ce qu'il lui avait offert si vite, sans même apprendre à mieux le connaître. Peut être était il déjà amoureux à l'époque sans s'en être réellement rendu compte, et puis Kaze dégageait de la douceur de lui, lorsqu'il n'essayait pas de l'étrangler bien sur. Il n'allait pas lui avouer d'où venait ce collier bien entendu, Kaze lui aurait immédiatement rendu le connaissant, et l'ignorance était parfois une vertu. Il sentit le respiration du beau blond se calmer, il avait sûrement envi de dormir. Sam soupira, il aurait tellement aimé sentir Kaze encore une fois, mais il devrait attendre. Il n'oserait jamais laisser son pauvre amour partir en cour fatigué par sa faute. Il déposa un baiser sur ses lèvres, il le fut durer un petit moment, profitant de chaque contact de leur lèvres. Puis il pausa son visage sur son torse et ferma les yeux.

« Je suppose que tu as sommeil. Bonne nuit. »

Un dernier petit baiser sur ses lèvres, un joli sourire et il reposa son visage sur son torse. Il garda les yeux ouvert, juste au cas ou Kaze n'aurait pas sommeil. Il caressa du bout des doigts le collier, en souriant paisiblement.

Les mots sortaient de la bouche de Sam comme une accusation. « Si tu ne veux pas qu'on te voit avec moi, se que je comprends totalement… » Le ton de sa voix ne se voulait pourtant pas irritant ou agressif, mais cela fit inévitablement culpabilisé Kaze. Comment faire autrement quand votre amant pense que vous ne voulez pas être vu en sa compagnie. Ce n’était pas vraiment agréable comme conversation mais tant pis, il s’en tiendrait à ce qu’il avait dit plus tôt. Revenir sur ce qu’il avait décrété aurait été encore plus gênant. Alors il ne dit rien et se contenta de regarder sourire son beau brun, de sentir sa main caresser sa peau. Le bel amérindien pouvait complètement l’apaiser comme l’affoler au possible, c’était du tout ou rien avec lui. Et ça pouvait être très bien comme horrible à vivre. La en l’occurrence, c’était très bien. Sam évoqua ensuite l’importance qu’avait le collier qu’il lui avait confié. Quoi que représente ce pendentif pour lui, le professeur en prendrait le plus grand soin. Après tout c’était le premier et pour le moment l’unique cadeau matériel que lui avait offert son beau brun, alors il avait plus de valeur que n’importe quoi. Il le garderait absolument sur lui, même si ce n’était pas forcément accrocher à son cou. Sam lui sourit, déposa un léger baisé sur ses lèvres et se posa tout contre lui. Kaze leva une de ses mains et la passa dans ses cheveux, s’amusant à les entortiller entre ses doigts. Il adorait faire ça, il adorait ses cheveux noir ébène, c’était devenu sa nouvelle passion.

Sa respiration était lente, ses yeux fermés, mais il ne dormait pas pour autant. Il se disait que s’il se laissait aller et qu’il s’endormait, le matin serait la en un clin d’œil et ce moment serait terminé. Il aurait voulu allonger le temps, mais ce n’était pas possible. Il aurait également voulu serrer Sam dans ses bras comme la nuit précédente, mais il ne se sentait pas la force suffisante pour ça. Il ne pouvait rien faire d’autre que de rester la, à caresser ses cheveux, et de veiller le plus possible pour en profiter au maximum. Mais comme c’est bien souvent le cas, c’est quand on essaye le plus de résister qu’on se laisse aller, et s’en qu’il vienne rien venir, il était parti au pays des songes… Lorsqu’il ouvrit les yeux, le jour se levait. Sam était toujours contre lui et dormait tranquillement. Kaze tourna la tête vers son réveil, il indiquait cinq heures trente quatre. Il c’était réveillé spontanément, cela signifiait donc qu’il avait entièrement récupéré. C’était une bonne chose. Il s’extirpa tant bien que mal de l’étreinte de son amant, en faisant tout pour ne pas le réveiller et heureusement ce fut une réussite. Il se leva, enfila rapidement une chemise accompagner d’un jean et sortit sans bruit de la chambre. Arriver dans le salon, il jeta un coup d’œil dehors, Ahélie dormait elle aussi. Syl quand à elle était déjà en train de fouiner dans les placards de la cuisine pour se trouver un petit quelque chose à grignoter. Le jeune professeur quand à lui n’avait pas encore faim, et il préférait attendre que la belle au bois dormant se réveil pour prendre un petit déjeuner en sa charmante compagnie.

Alors en attendant que se réveil arrive, il s’installa sur son ordinateur. Il consulta sa messagerie, traina un peu sur quelques sites qu’il avait l’habitude de fréquenter puis il fini par l’éteindre. A peine une demi heure c’était écoulé. Que faire ?... Il alla dans la salle de bain et pris une douche, il en avait bien besoin. Il se sécha, se coiffa plus ou moins et ressorti tout beau tout frais. Mais ça ne lui avait pris qu’une quinzaine de minutes. Il retourna dans la chambre. Son beau brun dormait toujours. Cette vision le fit sourire, et il déposa un très doux baisé sur la joue de l’endormit. Il était vraiment beau lorsqu’il était comme ça, et il semblait véritablement apaisé. Kaze ressortit de la chambre, et il aperçut le piano. Il lui tendait les bras. Il fut pris d’une envie irrésistible de jouer, mais il ne voulait pas réveiller Sam… L’envie était vraiment trop forte, ça faisait deux jours qu’il ne l’avait pas touché, ça faisait donc déjà beaucoup trop longtemps. Il s’efforcerait de jouer le plus doucement possible, ça devrait aller. Il s’installa donc devant les touches blanches et noires du clavier et chercha quelque chose de doux à jouer. Il regarda rapidement dans les partitions qu’il avait à porter de mains. Dans celles-ci, il y en avait d’un artiste français que lui avait envoyé sa mère, dont une qui semblait parfaite pour ne pas le réveiller, ou en tout cas le réveiller très calmement. Comme à chaque fois, avant de poser ses doigts sur les touches, il accomplit son petit rituel. Il ferma un instant les yeux, pris une grande inspiration, et commença. Les notes s’élevèrent doucement dans l’appartement, gracieuses et douces, portées par l’air. Une très belle mélodie…

Sam eut un peu de mal à s'endormir, il avait néanmoins fait plus ou moins semblant, parce qu'il adorait voir Kaze le regarder dormir et caresser amoureusement ses cheveux. Il veillait sur son sommeil comme il avait veillé sur le siens la veille. Il espérait seulement qu'il ne suivrait pas son exemple et qu'il dormirait. La respiration de Samaël se calma, et il sourit paisiblement. Il était si bien dans ses bras qu'il aurait put rester ainsi pendant des jours. Il finit par s'endormir. Pour une fois il n'eut pas de cauchemart de la nuit, il dormit paisiblement dans son cocon bien protéger par les bras de Kaze. Lorsqu'il ouvrit les yeux painiblement le matin, il était seul dans le lit. Il soupira, pas ravi de devoir se lever. Il tata à côté de lui, pas de Kaze. Il frissona, sa présence lui avait tenu chaud toute la nuit et voilà qu'il avait froid. Sam s'assit, encore à moitié endormit, puis sourit, en entendant la musique qui provenait du salon. Cela l'avait probablement réveillé tout en douceur. A part en venant l'embrasser tendrement on ne pouvait rêver meilleur réveil. D'ailleurs il comptait bien avoir son baiser. Il rit doucement en repensant que Kaze se levait souvent du mauvais pied d'après le peu qu'il avait vu. Mais il lui convenait très bien comme il était. Il finit par se décidr à sortir du lit et alla dans le salon.

Il eut une très belle vision, Kaze jouant du piano comme la première fois qu'ils c'étaient rencontrés dans la salle de musique. Il s'approcha doucement et pausa sa main sur son épaule pour lui signaler sa présence. Puis il lui sourit amoureusement et écouta le morceau, se laissant bercer. C'était agréable comme réveil. Si seulement il pouvait dormir tout les jours chez Kaze, mais jamais il n'accepterait, et lui non plus d'ailleurs. Une fois le morceau terminé Sam caressa la joue de son amant et se pencha vers lui pour déposer un baiser sur les lèvres en guise de bonjours.

"Bien dormis?"

Il ne put résister à la tentation de ses lèvres une nouvelle fois. Il lui sourit. Oui se réveiller auprès de cet homme rendait le réveil beaucoup moins painible étrangement. Il alla dans la cuisine et fiut exactement se qu'il lui avait demandé lors de sa première visite, à savoir faire comme chez lui. Il vit Sylphil en train de fouiller dans tous les placards pour trouver quelque chose à manger. Sam lui sourit en se disant que Kaze allait devoir ranger sa cuisine vut le bazarre que son daemon y avait mit. Il prit un paquet de gâteaux et se mit à les grignoter, histoire d'avoir quelque chose dans le ventre. Il lui sourit et fit quelque chose qu'il n'avait encore jamais fait: il caressa doucement Sylphil. Preuve qu'il considérait Kaze comme très proche de lui, sinon il n'aurait jamais osé.

"Salut Syl...T'as mis un sacré bazzare."

Il lui sourit et rangea rapidement deux ou trois paquet de gâteaux et mit des papiers à la poubelle. Il rit doucement et pausa son doigt sur sa bouche pour la taquiner, l'air de dire: ne t'inquiètes pas je ne dirais rien à Kaze. Il retourna dans la chambre pour prendre ses affaires et retourna dans le salon. Il s'approcha de son cher et tendre et déposa un baiser sur sa joue.

"Je vais prendre une douche."

Mmh...Non, vraiment pas le temps ce matin. Sam se fit une raison en soupirant, et se dépêcha de prendre une bonne douche chaude, mais rapide, il ne voulait pas ruiner Kaze en eau. Surtout depuis leur douche, très intéressante, de la veille. Il se sécha, s'habilla et jeta un coup d'oeil sur le sèche cheveux. Non, vraiment pas, il n'aimait pas recevoir de l'air chaud dans le visage, ses cheveux sécheraient d'eux même. Il emprunta une brosse à dent et fit sa toilette. Il hésita à jeter la brosse à dent mais...Finalement il la laissa à côté de celle de son beau blond, l'air de dire je marque mon territoire, juste au cas ou l'idée débile de le tromper lui venait. Kaze serait assez tordu pour paniquer encore à cause de son amour et se prouver sa virilitée. Il fronca les sourcils et chassa ses pensées horribles avant de sortir de la salle de bain. Il alla vers Kaze et le prit dans ses bras, calant son visage sur son épaule. Il respira profondément son odeur délicieuse, et le regarda avec un air triste.

"Je veux pas y aller..."

Il se forca à faire une petite moue adorable, pour faire rire Kaze, mais en vérité il était triste de devoir le quitter...Il espérait au passage qu'il accepterait de l'emmener en voiture, que ça plaise ou non à Ahélie.

Il ne s’y attendait pas, mais ne sursauta néanmoins pas en sentant le contact de Sam sur lui alors que le morceau prenait fin peu à peu. En fait, il fut extrêmement heureux de le voir enfin le rejoindre et lui offrit un magnifique sourire avant que le brun dépose un doux baisé sur ses lèvres. Baisé qui fut accepté avec joie. Le bel amérindien lui demanda s’il avait bien dormit…

- A merveille oui, merci.

Oui, il avait eut un sommeil calme, un réveil agréable, c’était une journée qui s’annonçait bien. Puis Sam se détourna et partit tout naturellement dans la cuisine. C’était amusant de voir à quelle vitesse il c’était acclimaté aux lieux. Et le voir si à l’aise ne pouvait que faire encore plus plaisir au blondinet. Soudain se dernier ressentit un frisson, assez agréable d’ailleurs, lui parcourir l’échine. Ça restait étrange comme sensation mais pas dérangeant. Il savait de quoi ça venait. Son beau brun avait touché son daemon, et cela ne le dérangea pas vraiment. Syl non plus d’ailleurs, elle qui adorait les caresses se frotta contre la main de l’amérindien sans pudeur. Bien qu’elle trouvait Ahélie détestable, elle ne pouvait s’empêcher d’apprécié le brun qu’elle trouvait non seulement gentil, mais intelligent et tout à fait particulier par rapport aux autre humain qu’elle avait put rencontrer avec son alter égo.

Le professeur restait assis devant son piano observant ce qu’il se passait dans on petit appartement. Il vit Sam passer et repasser devant lui, comme s’il était chez lui avant d’aller prendre sa douche. Et l’espace d’un instant, l’idée qu’un jour cet appartement deviendrais le « chez lui » de son beau brun effleura l’esprit de Kaze. Mais il chassa vite sa pensé, il n’aimait pas aller trop vite en besogne et pensé à ce genre de chose était beaucoup trop prématuré. Il fallait laisser faire les choses, laissé faire le temps. Le temps passa plus vite qu’il ne l’avait prévu et Sam ressortit tout beau, tout propre de la salle d’eau. Il vint se coller au professeur et lui dit qu’il ne voulait pas partir avec un air enfantin plus qu’adorable. Lui ne voulait pas partir et Kaze ne voulait pas le laisser s’en aller. Il le serra dans ses bras, un petit sourire triste sur les lèvres. Ils n’avaient pas le choix après tout, c’était la dure mais néanmoins incontournable réalité. Et le blondinet se sentait maintenant tout troubler après avoir vu cette adorable expression sur le visage de son amant.

- Ne me regarde pas comme ça, sinon c’est sûr que je ne te laisserais pas…

On sentait de la tristesse dans sa voix, mais surtout une pointe de désire. Si le beau brun continuait comme ça il allait finir par le mettre dans un état pas très correct pour aller faire cour à des ados pré-pubères. Il se décolla de lui pour mieux lui offrir un long baisé langoureux. Ce qu’il pouvait aimer le contact de sa langue caressant la sienne… un délice. Tiens, mais il y pensait, il pourrait aller au lycée ensemble. Kaze arriverait certes un peu tôt, mais ça lui permettrait de mettre un peu d’ordre dans ses cours, et le moment de quitter Sam se retarderait un peu. C’était donc une bonne idée à ne pas laisser filer.

- On y va ensemble ?

La phrase sonna plus comme une affirmation que comme une question, mais le sourire de son amant lui apprit qu’il approuvait totalement. Il déposa un dernier petit baisé sur ses lèvres avant d’aller rassembler les affaires dont il avait besoin, son sac plein de document divers et d’autres trucs de profs. Pendant ce temps le beau brun récupérait aussi quelques trucs à lui. Syl rejoint son âme sœur, le sentant sur le départ, et lui grimpa dessus avant de reprendre sa place habituelle d’écharpe vivante. Sam fit rentrée Ahélie, puis ils sortirent tout les quatre de l’appartement et de l’immeuble. Ils rejoignirent la voiture du professeur, et se dirigèrent vers leur lieu commun de travail.

Ne pas le laisser? Oh si seulement il avait put. Sam approcha ses lèvres des siennes, des idées farfeulues remplissaient son esprit. Il rit doucement et exposa ses plans étrange à son beau blond.

"Oui? Tu me kidnapperais et retournerais se coucher toute la journée...Le rêve."

Oui. Mais sans compter le fait que se faire porter pâles à deux étaient assez étrange, seséparer le temps qu'une journée pourrait malgré tout être bénéfique. Sam soupira et sourit d'un air désolé à Kaze. Le ton de sa voix avait eut une pointe de désire, se qui n'allait pas aider le jeune cheyenne à sortir de cet appartement à à s'arracher aux bras de Kaze. D'autant plus que le professeur venait de l'embrasser d'une façon si sensuelle...Sam répondit au baiser, caressant sa langue avec la sienne, profitant pleinement du plaisir qu'il prenait à l'embrasser. Il avait l'impression de retourner à l'époque de ses premiers amours avec lui, il se sentait presque euphorique à chaque fois qu'il l'embrassait. Comme quoi l'expérience ne payait pas toujours, et remarque, se n'était pas plus mal. Kaze finit par rompre leur baiser et Sam émit un grognement adorable, signe qu'il n'était pas content d'être coupé dans son élan de tendresse. Il lui proposa d'y aller ensemble. Oh que oui il venait avec lui, il voulait repousser l'échéance de la séparation. C'était étrange, et stupide, ils allaient se revoir le lendemain, et pourtant il avait la nette impression de devoir le quitter pendant deux semaines. Il lui sourit, un peu tristement, et fit oui de la tête.


Il laissa Kaze préparer ses affaires et ne put s'empêcher de sourire en voyant Sylphil s'enrouler de nouveau autour de son cou, il les trouvaient adorable lorsqu'elle faisait ça. Il alla ouvrir la porte du jardin et lança un regard plein d'avertissement à Ahélie, qui leva les yeux au ciel et sortit. Elle lui fit comprendre du regard qu'elle n'avait rien l'intention de faire ni de dire quoique se soit à Kaze ou à Syl. Rassuré Sam sourit à son amant et ils sortirent de l'appartement ensemble. Ahélie se dépêcha de sortir, sauta chaque partie d'escalier d'un seul bond. Etrangement la voisine de palier de Kaze, que Sam rencontrait à chaque fois était là et elle lui offrit un joli sourire. Amusé Sam lui fit un clin d'oeil qui la fit rougir jusqu'aux oreilles. Le bel amérindien rit doucement et approcha sa bouche de l'oreille de Kaze.

"Je crois qu'elle m'aime plus que toi."

Il pouffa à nouveau de rire en la voyant se pencher pour le regarder partir. Ahélie revint, étrangement dans le hall, et jeta à la pauvre voisine un regard plein de haine, elle finit par montrer les crocs, se qui lui vallut une tappe sur la tête, et la voisine finit par rentrer dans son appartement cette fois ci plus pâle que rougissante.

"Ahélie, elle se contente de regarder c'est tout.
_Elle se rince l'oeil, femelle stupide et indigne!
_Laisses la faire. Je m'en fiche moi. J'aime bien qu'on me regarde.
_Ca je sais! Un peu trop à mon goût d'ailleurs. Si elle refait ça encore une fois je la tue!
_Mais oui, ma belle, mais oui. Allez viens."

Elle se montrait méfiance et insista pour fermer la marche. Une fois qu'elle comprit qu'ils allaient vers le parking et non vers le métro elle tenta de partir en courant. Sa moitié l'ayant comprit, il eut le temps de l'aggriper par la peau du cou et, aux prit d'efforts assez fatiguant, réussit à la faire monter sur la banquette arrière. Sam prit place à côté de Kaze, pas forcément ravi de faire le trajet en voiture, mais ravi d'être à ses côtés. Sam hésita un instant, il avait envi de dire quelque chose à Kaze. Il se pencha vers lui et déposa un baiser sur sa joue.

"Merci pour hier. Excepté...l'incident, j'ai passé une merveilleuse journée."

Il lui sourit, il avait tellement hâte de le revoir...Il passèrent le trajet entre silence, et discutions amusantes à se remémorer les exloits en cuisine de Kaze, et ceux de Sam avec les baguettes asiatiques. Ils arrivèrent bien trop vite à leur goût à l'université. Mais juste à temps pour aller travailler. Le jeune cheyenne serra une dernière fois Kaze contre lui et il déposa un baiser sur ses lèvres. Il fallait qu'il le laisse, maintenant, sinon il ne pourrait pas.

"A mardi. Tu vas me manquer..."

Il tourna les talons et se mit au défit de pas jeter un regard en arrière, il échoua, deux fois, échangeant un sourire et un regard avec son amant. Ahélie et lui pénétrèrent enfin dans le batîment, et le jeune cheyenne soupira profondément. Son daemon, légèrement dégoûté de tant de "niaiseries" soupira également. Puis, le boulot revint dans leur esprits. Sam sortit son téléphone et regarda le logiciel de surveillant qu'il avait acheté.

"Dis moi Ahélie, qu'avons nous aujourd'hui?
_Ton idée de dire aux élèves plus que nécessaire que tu n'étais pas là hier soir à payer. Une vingtaine de retenus à distribuer!
_Ah, une bonne journée commance ma belle. Est ce que ce crétin de Jay Minami à fauter?
_Oui. Il a dut rejoindre Emi dans la nuit, quel imbécile.
_N'est ce pas ma belle? Allons lui mettre quatre heures de colle, parce qu'on l'avait déjà prévenu une fois.
_Avec grand plaisir. Tu sais Sam, des fois, j'aime bien notre métier.
_Oh que oui."

Ils s'éloignèrent alors dans le couloir, un carnet rose déjà sortie dans la main de Samaël.