Qui veut goûter au choco-Sam?

Il était vingt-deux heures passées et Samaël sortait à peine de la bouche de métro. Lui qui c'était promit de ne plus jamais être en retard à un rendez-vous avec Kaze dorénavent allait avoir un petit quart d'heure de retard malgré tout. Il sourit en se disant qu'il allait le payer cher, déjà que Kaze comptait lui faire payer sa dette de trois heures de retard, il serait certainement partant pour trois heures et quart. Ceci dit, cette fois ci se n'était pas sa faute. Les élèves du pensionnat avaient eut du mal à laisser Sam s'en aller, certain soupçonnait une trahison: un petit ami. Sam les avait rassuré en prétextant qu'il allait faire la fête, comme si c'était son genre. Et une fois ses chers têtes blondes rassurés (ou plutôt brunes pour la plupart, non comprit ceux qui se prennent pour des yakuzas) il avait put faire enfin son job et s'occuper de trier les vrais autorisation de sortis le week-end, des fausses. Il avait également convenu un petit compromit avec Ahélie qui devrait plaire à Kaze, elle devait passer la soirée dans le jardin avec le portable de Sam. Il avait branché une sorte d'alarme qui bippait lorsque une porte s'ouvrait, alors le numéro de la chambre en prime. Il pouffa de rire en pensant à la tête qu'ils allaient faire, ses crétins changeaint toujours de chambre vers une heure du matin. Il entra dans le hall, ravit d'avance de l'effet quil faire le lundi matin avec toutes ses merveilleuses colles à distribuer. <333

Rien que d'y penser il en rêvait. Il avait réussit à s'occuper de ses choses puériles qui servaient d'espoir d'avenir au pays ce soir (Bonne chance en passant) et il allait pouvoir rester avec Kaze tout le week-end. Passer dix minutes dans ses bras était déjà très agréable, alors deux jours...Ce week-end s'annonçait très prometteur. Il gravit les escaliers, salua une des voisines avec un sourire charmeur et pouffa de rire en voyant la tête qu'elle faisait. Le monde était décidément un terrain de jeu pour Samaël. D'ailleurs, en passant, pour taquiner Kaze et le ranger à son bord, il lui avait apporter du chocolat, il avait été outré d'apprendre que le beau blond n'aimait pas ça, il lui avait alors proposer une façon différente de le savourer. Il sourit en apercevant la porte d'entrée de Kaze. Qui aurait crut qu'être séparé deux heures serait si long? Il n'avait pensé qu'à une chose: le week-end, se qui ne l'avait pas empêché de regarder sa montre toutes les deux minutes. Il frappa enfin à la porte.

"Kaze, c'est moi. Planques tes amants et ouvres moi!"

Non il n'avait pas honte, il riait, et se fichait totalement des voisins. Il n'y avait aucune honte à plaisanter après tout. La porte s'ouvrit enfin et Sam se dépêcha d'entrer. Une fois à l'intérieur, il offrit son plus beau sourire à Kaze. Il s'approcha de lui, pausa sa main sur sa joue et déposa un baiser sur ses lèvres. C'était clair, ça voulait dire: "tu m'as manqué!". Puis il recula un peu et tendit trois tablettes de chocolat à Kaze en souriant.

"Tiens, cadeau! Pour le dessert. Désolé je suis un peu en retard. Tes élèves ne voulaient pas me laisser partir."

Il espérait qu'un petit quart d'heure de retard ne l'avait pas gêné, même si connaissant Kaze il avait dut passer son quart d'heure à paniquer à l'idée que Sam ne vienne pas. Ahélie, pas franchement ravie d'être là, pour ne pas dire pas du tout, alla immédiatement dans le jardin, comme convenu, avec le téléphone entre ses dents. Elle allait passé une bonne soirée à éviter d'entendre les mamours de Sam et de ce type stupide! D'autant plus qu'elle n'avait pas réussit à contacter Youhana, quelle poisse! Sam sentit alors une bonne odeur qui venait de la cuisine, il jeta un coup d'oeil à Kaze qui avait soudainement l'air un peu gêné, puis il éclatat de rire. Certe, Kaze devait se demander pourquoi, et même être très gêné, mais l'idée que le beau blond soit en train de faire de la cuisine pour lui l'avait fait rire, sans que même lui sache réellement pourquoi. Disons plutôt qu'il se doutait du massacre. Il alla dans la cuisine et pouffa de rire en voyant l'état des lieux. Des tonnes de couverts étaient sortit: preuve que Kaze avait goûter plusieurs fois son plat, deux ou trois casseroles, plusieurs torchons, et une vrai pagaille sur le sol. Sam se retourna vers Kaze, amusé, et déposa un baiser sur sa joue, il fallait encourager les efforts.

"Je te remercies c'est adorable. Mais...Laisses moi t'aider."

Il se contenta de dire ça, il n'allait tout de même pas rire de nouveau, pauvre Kaze. C'était adorable de voir qu'il avait galéré pendant deux heures pour lui faire à manger, mais il fallait avouer que son plat sentait bon malgré tout. Il ne regarda pas se que c'était, il préferait garder la surprise. Il se contenta de se mettre à ranger les couverts dans le lave vaisselle, amusé. Il jeta un coup d'oeil au beau blond en se disant "heureusement que c'est moi qui t'ai apporté le dessert."

Il avait couru dans tout les sens, et il ne c’était jamais imaginé que deux heures puisse être si courtes… Après avoir désespérément parcouru un bon tiers de la ville, il réussi enfin à trouver une épicerie plus ou moins louche encore ouverte. Là il acheta de quoi faire un bon sukiyaki, de la viande de bœuf, des nouilles, du choux chinois, des œufs, la sauce, des carottes… Bref, tout pour faire quelque chose de comestible et de bon si possible. Et bien entendu, il en profita pour acheter des choses qui ne lui avaient jamais parues nécessaires avant. Des bols, des couverts, des baguettes, des assiettes… de la vaisselle entre autre, bien sûr, mais assez pour deux, alors qu’il avait jusqu'à présent le minimum pour une personne, donc en un seul exemplaire. Pour beaucoup cela pouvait paraitre anodin, mais pour Kaze, c’était un acte qui signifiait beaucoup. Cela voulait dire qu’il était prêt à abandonner sa vie de célibataire, et de se consacré à quelque chose de plus sérieux, de plus grand et plus intense et sans doute de plus fatiguant. Une vie de couple, s’il allait en avoir une, était remplit de compromit difficile à faire et à tenir…

Bref, après toutes ses petites emplettes et déjà une bonne heure de perdu, le jeune professeur se décida enfin à rentré chez lui afin de mettre à l’épreuve ses talents de cuisinier encore jamais testé. Il rentra dans son appartement, déposa son sac de course dans la cuisine et se précipita sur son ordinateur pour trouver une recette simple et bien expliquer. Parce que bien entendu il n’avait jamais trouvé utile de regarder sa mère faire à manger lorsqu’il était enfant. Après une recherche d’une dizaine de minutes, il fini par trouver, imprima tout ça sur une joli feuille blanche et entreprit de se mettre au travail, Sylphil l’aidant au mieux. Bien qu’en réalité elle ne serve pas à grand-chose… Kaze était tellement concentré sur son travail qu’il ne se préoccupait même plus de l’heure. Et soudain, alors qu’il avait les mains dans le cambouis si l’on peut dire, la sonnette retentit suivit d’une voix taquine qui lui intima de cacher ses amants. La remarque ne le fit pas rire, au contraire, il était plutôt très angoisser à l’idée de se dire que rien n’était encore prêt. Mais lorsqu’il ouvrit la porte et que Sam déposa un doux baisé sur ses lèvres, il se sentit tout de suite plus détendu.


Il accepta les tablettes de chocolat avec un sourire non dissimulé en se demandant ce qu’il allait bien manger au dessert, non sans une petite idée délicieuse derrière la tête. Mais sans attendre il se remit au fourneau. Il termina les découpes des aliments tant bien que mal, et les plongea dans le ragout bouillonnant. Il disposa le réchaud et la « casserole » au milieu de la table basse du salon, et ajouta des verres, des bols dans lesquels il cassa un œuf, et des baguettes. Le repas s’annonçait plutôt copieux, il n’avait pas pris d’aliment pour quatre personnes non plus, mais c’était en général quelque chose que l’on mangeait à 4 ou plus, en famille ou entre amis. Mais Kaze n’avait pas vraiment réfléchit, et c’était à peu prêt le seul plat qui lui était passé par l’esprit deux heures avant. Et puis il fallait avouer que son attention était mignonne, et qu’il c’était donné du mal pour préparer tout ça. D’ailleurs Sam avait l’air plutôt amusé par tout ça, et cela mettait un peu mal à l’aise le pauvre professeur qui faisait de son mieux. Il ne connaissait rien aux relations ou encore à l’amour. Il ne savait pas quoi faire pour faire plaisir et il pensait bien faire. Mais sait on jamais, quelque chose allait peut être de travers sans qu’il s’en rende compte…

Il sorti différentes boisson qu’il amena dans la pièce principal et invita Sam à le rejoindre. Ils étaient maintenant face à face, devant cette casserole qui dégageait une odeur alléchante. Le beau brun semblait avoir retrouvé son sérieux, et décocha un magnifique sourire. Il fallait encore attendre quelques minutes avant que tout soit cuit, et un silence pesant régnait dans la pièce. Sam ne parlait pas et Kaze ne savait pas quoi dire. En fait, cette fois si, ils étaient vraiment seul tout les deux. Ahélie était dans le jardin, les rideaux était tiré cachant l’extérieur, et la petite hermine était parti se réfugié dans la chambre, sentant qu’elle était de trop. C’était une première pour ces deux garçons. Et si Samaël paraissait confiant, Kaze, lui, ne le l’était pas du tout. Son cœur battait plus vite, il déglutissait avec difficulté, il était tendu pour une raison qui lui échappait. Le silence perdura, et la nourriture était prête. Le professeur fini par briser le silence, tout ça pour lancer un…

- Et bien… Mangeons !

Suivit d’un rire un peu forcé. Baguette en main, il attendait le coup d’envoie de Sam, espérant que la situation s’arrangerait au cour du repas.

Samaël aida comme il put le pauvre Kaze qui semblait totalement dépassé par les évènements. Il sauva la sauce à temps, en jetant un petit coup d'œil amusé sur son hôte. Voyant qu'il commençait à s'en sortir, Sam alla s'assoir sur la table de la cuisine, plus original qu'une chaise n'est ce pas?; pour rester avec lui. Il n'avait pas envi de se retrouver seul dans le salon pour entendre encore les plaintes d'Ahélie sur Kaze et l'endroit où il vivait. A lui il lui plaisait cette endroit, il lui rappelait déjà de très bons souvenirs. Mais rien qu'en regardant autour de lui il put constater que, hormis la cuisine, tout était beaucoup mieux rangé et en ordre. Il avait même fait la cuisine. Pour lui. C'était adorable. Mais une sorte d'atmosphère lourde pesait, Kaze ne semblait pas très à l'aise, et Sam se demanda s'il n'avait pas regretté par la suite de l'avoir invité, s'il était prêt. Mais il ne s'agissait que d'un dîner après tout, seulement un dîner en tête à tête semblait lui suffire pour paniquer. Le jeune cheyenne se dit qu'il devrait certainement tenter de le détendre un peu. Il sourit en pensant qu'il aurait prit un grand plaisir à lui faire bénéficier de ses dons pour le message...

Il suivit Kaze dans le salon, sans un mot, il ne savait pas quoi dire, puisqu'il avait peur que chaque mot le fasse paniquer. D'un autre côté, ne rien dire devait sans doute être pire. De son côté ne pas parler pendant quelques minutes ne le gênait, ça lui permettait de penser, et lui fournissait une très bonne excuse pour regarder Kaze, au passage. Il respira l'odeur du plat, qui sentait très bon, malgré l'apparence de la cuisine. Les efforts de son beau blond avaient été récompensé, il avait même hâte de goûter. Et pour tout dire, il était vingt-deux heures, et il avait très faim. Premier mot de Kaze Hissori: et bien, mangeons. Sam sourit, il trouvait sa gêne adorable. Il laissa le jeune homme le servir, et saisit les baguettes un peu de travers, il rit.

« Je commence à m'en sortir avec ces choses, tu ne trouves pas? »

Une petite plaisanterie ironique pour essayer de détendre son hôte, puis il réussit à les tenir à peu prêt droites, et goûta au plat, bien conscient que le regard de Kaze était braqué sur lui, mais il ne fit cependant mine de rien. Il ouvrit grand les yeux, il ne connaissait pas ce talent ci au professeur. Il avala goulument et sourit au jeune homme.

« C'est délicieux! Il va falloir que tu m'apprennes, je ne sais cuisiner que du sucré...Je te remercies d'avoir fait tous ses efforts pour moi. La prochaine fois, si tu es d'accord, je t'emmènerais chez moi. C'est petit mais c'est assez joli à présent, tu me diras se que tu en penses. Une chose qui est formidable chez vous: les lits, c'est la seule chose que j'ai adoré tout de suite, ça prend de la place mais c'est beaucoup pour dormir, ou aussi pour faire l'amour. »

Il lança un regard amusé à Kaze, histoire de voir sa réaction. Lui ne voyait évidemment aucun problème à se qu'il venait de dire, et ne faisait quer taquiner Kaze avec un regard. Il poursuivit:

«J'essayerais aussi de te cuisiner quelque chose de salé, et de bon surtout. »

Il lui sourit, en effet Sam était très doué en pâtisserie, puisqu'il en faisait souvent, mais pour se qui était plats salés, il avait plus de mal, car moins d'enthousiasme. Le jeune cheyenne avait des goûts sucrés plus que salé, ceci dit, il avait passé la première semaine de son existence au Japon à manger des chips à la crevette, comme quoi. Son regard argenté s'arrêta sur Kaze, il l'observa avec une certaine inquiétude, il avait peur qu'il panique, qu'il se sente mal à cause de lui. Même s'il faisait tout pour le mettre à l'aise, il ne parvenait pas à savoir s'il réussissait ou non. Mais heureusement pour Kaze, quand Sam se sentait à l'aise, il avait toujours des choses à dire. D'ailleurs, cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas taquiné.

« Après le dîner je te ferais un massage, tu es bien trop tendu. C'est moi qui te fais peur? Je ne savais pas que j'étais terrifiant en tout cas! »

Il se mit à rire avec entrain, et en général on ne résistait pas au beau sourire de Samaël. Il entendit un grognement venir du jardin, apparemment Ahélie ne voyait vraiment pas se qu'il y avait de drôle, puisque c'était elle qui faisait peur aux gens et pas lui, et l'informait d'une bonne nouvelle: un imbécile de la chambre 105 était sortit rejoindre ses copains de la 101. Mais quelle excellente idée ils avaient eut! Ce logiciel en valait la peine finalement, pour un truc de visages pâles. Ça lui permettrait la satisfaction de coller ses idiots, et aussi celle d'espérer toucher une jolie prime à la fin du mois. C'est ravi et très content de lui qu'il reporta son attention sur le beau Hissori sensei, il sourit en se rappelant qu'il lui avait dit plus tôt qu'il le trouvait beau et que de son avis personne ne pourrait démentir, ça lui avait fait très plaisir, et flatté son égo déjà bien important au passage. Alors lui proposer un petit massage n'était pas une mauvaise idée, d'autant plus que Kaze était très beau, voilà qui pourrait être intéressant pour poursuivre la soirée en beauté. Pour continuer sur sa lancée taquine il lança:

« Dis moi, tu fais du sukiyaki à toutes tes aventures, ooou c'est que tu m'aimes bien? »

Taquiner Kaze: la passion nouvelle et prometteuse de Sam, ainsi qu'un moyen détourné d'entendre des choses agréables de la part du beau blond. Accompagné d'un regard charmeur bien entendu. Le jeune cheyenne profitait de sa compagnie avec plaisir, il espérait que Kaze passait également un bon moment, il avait toujours la crainte que celui ci n'ait peur, mais puisqu'il était là, il n'avait plus l'intention de partir. Plus il le regardait plus il se disait qu'il ressentait vraiment quelque chose pour lui, puisqu'il arrivait à se contenter de sa présence seule, mais il ne fit aucun commentaire là dessus, du moins il le jugeait préférable pour le moment. Sam échappa ses baguettes une fois de plus, et soupira, mis agacé, mis amusé. Puis, jugeant la situation idéale pour tenter une approche, il avança son visage vers Kaze avec un sourire malicieux. Il avança sa bouche vers le jeune homme, faisant mine d'un rapprochement, mais contre toute attente, il mangea la bouché du plat de Kaze qui se trouvait sur ses baguettes et sourit avant de se trouver une excuse:

« J'arrive pas à faire des grosses bouchée comme toi. »

Un petit regard innocent et adorable, comment lui vouloir? Pauvre petit Sam, vraiment.

La remarque amusante du beau brun et le simple fait qu’il se mette à parler détendit un peu Kaze. Puis le fait qu’il lui dise qu’il aimait sa cuisine lui fit extrêmement plaisir. Ses efforts étaient récompensés par un magnifique sourire et un compliment fabuleux à attendre. Il avait réussi ! Il était presque prêt à répondre modestement un « c’est rien… » lorsque la fin de la phrase l’en empêcha, le faisant simplement un peu rougir. Sam était très cru et direct dans ses propos, et le jeune professeur n’en avait pas l’habitude. Mais il sentait qu’il allait rapidement falloir s’y accommodé car le beau brun ne risquait pas de changer soudainement d’élocution. Le repas se poursuivait sur une petite note touchante et amusante. Vu de l’extérieur il n’y aucun doute à ce qu’on les associe à un couple, bien que les choses ne soient encore pas dites explicitement. Bref, toujours était-il que Kaze avait hâte de se retrouver après manger pour profiter du massage promis par le beau Samaël.

- Heu… « peur » ne serait pas vraiment le mot… Je dirais juste que je suis un peu… nerveux, mais ça va passer…

Il se remit à manger, s’empêchant de rire en voyant Sam galérer avec ses baguettes. Ca lui semblait tellement naturel qu’il ne comprenait pas ce qu’il y avait de difficile la dedans. Il ne fallait pas oublier qu’il était étranger après tout. Comment l’oublier d’ailleurs quand il posait des questions du genre de celle qu’il venait de lui posé la tout de suite et qui fit immédiatement se raidir le blondinet. Son malaise était revenu au galop, cette fois surmonter d’une pointe de timidité. Il ne voulait pas lui avoué que c’était la première fois qu’il cuisinait pour quelqu’un, encore moins qu’il avait acheté toutes ses affaires exprès pour lui en pensant qu’ils allaient sans doute rester en couple un moment… Dans ses divagations il s’était même imaginé leurs vies à deux, habitant ensemble au quotidien… Non, il ne pouvait décemment pas lui avouer une telle chose ! C’était trop gênant…

- Heu… en fait… non… enfin oui, c’est parce que je t’aime… bien…

Le « bien » était venu se rajouter en vitesse. Il n’avait assimilé le fait qu’il était tombé amoureux il y avait de ça à peine quelques heures. Il n’arriverait sans doute pas encore à le dire de si tôt. Pour lui ça avait beaucoup de sens, c’était des mots forts, qu’il voudrait être certain de prononcer à la bonne personne et pas à la légère. Et pour comme pour le faire rougir encore plus, voila que Sam se rapprochait dangereusement de lui, ses lèvres venaient plus près, encore plus près… et il goba le morceau de viande qu’il tenait entre ses baguettes. Kaze eut tout d’abord l’air surpris, mais il ne put, par la suite, s’empêché de rire. Bizarrement ça avait détendu l’atmosphère et en riant le professeur c’était vidé de sa nervosité.

- Tu n’y arrive vraiment pas hein… et désolé de n’ai pas de couvert européen. Tiens, ouvre la bouche.

Il prit toutes sortes d’aliments sur ses baguettes et les tendit en direction du beau brun qui les avala avec un air ravi. Kaze s’amusait de cette situation et le fit manger un petit moment de cette manière, avant de lui montré, surement une nouvelle fois, comme bien les prendre en main et avoir une meilleur dextérité. Sam semblait avoir comprit et se débrouilla un peu mieux… le temps passa et le repas fut terminer. Le professeur avait le ventre bien plein, et il soupira d’aise en ce laissant tomber à plat dos sur le sol, une main sur le ventre.

- Et ben, pour une première c’était pas trop mal réussi je trouve !

Oups ! Il venait de se trahir… Maintenant que c’était dit, tant pis. Il ne pouvait plus y faire grand-chose, et finalement ça ne l’avait pas tant déranger que ça de l’avouer. Il avait un sourire gravé sur les lèvres. Il se retourna comme une crêpe et souleva son T-shirt, cachant la rougeur de ses joues entre le sol et ses bras.

- Maintenant, massage !

Il rit un peu en espérant que le beau Sam se mette à l’œuvre. Rien que d’imaginer ses mains sur sa peau le faisait frémir…

Sam c'était stoppé net lorsque Kaze avait répondu à sa petite provocation. Il l'aimait...bien? Il sourit, un peu gêné d'avoir eut cette réaction, il avait crut pendant un instant que Kaze avait changé littéralement en l'espace de quelques secondes. Mais il se contentait volontier du compliment, il se doutait que pour lui c'était un énorme compliment. Il sourit au jeune homme, ravi, se qu'il venait de lui dire lui avait fait très plaisir. S'il avait été pâle comme les japonais il aurait certainement rougit légèrement, une chance qu'il soit amérindien, parce que même s'il était à l'aise avec et homme, il le touchait particulièrement. Sa petite fierté qu'on disait parfois mal placée aurait mal supporté de rougir, il n'y avait plus qu'à espéré que Kaze ait comprit que sa réponce l'avait touché. Il rit intérieurement en se remémorant la vitesse avec laquelle le beau blond avait ajouté "bien", en pleine panique, mais il garda ses commentaires pour lui. Il était ravi de se que venait de lui avouer Kaze, et s'en contentait, il ne voulait pas le brusquer plus, surtout qu'il semblait déjà bien troublé, encore plus que lui ne l'était d'ailleurs.

Il fut ensuite ravi de la réaction de Kaze, une nouvelle fois, il semblait à présent plus détendu et il en était ravi. Le jeune cheyenne sourit et se laissa nouri avec plaisir, regardant le jeune homme dans les yeux, se disant qu'il lui plaisait, qu'il lui plaisait même beaucoup. En plus un homme qui sait faire la cuisine, il avait de la chance. Mais ne voulant de même pas manger le plat de Kaze en entier, bien que sa petite attention lui avait fait plaisir, il immita sa façon de tenir ses baguettes et finalement réussit à attraper petit morceau par petit morceau. Il fallait dire qu'il n'avait jamais fait de réel effort pour apprendre comment s'en servir, il avait prit l'habitude de manger avec une cuillère à soupe tout se qui lui passait sous la main, mauvaise habitude mais il appréciait. Il repensa à la tête qu'avait fait Kaze lorsqu'il c'était approché de lui en faisant mine de vouloir l'embrasser, et en effet, il en avait envi à présent, mais ils auraient tout le temps pour ça après avoir dégusté ce bon repas. Kaze avait fini bien avant lui et Sam lui jeta un regard penaud.

"Te moques pas!"

Il rit néanmoins lui même, conscient que Kaze devait le trouver drôle avec ses manies. Mais ils venaient de deux mondes très différents, même dans la façon de manger. Sam arriva enfin à terminé son repas, ravi d'avoir réussit à finir, et content d'avoir bien manger également. Il jeta un regard tout content à Kaze l'air de dire "tas vu j'ai réussis". Pour illustrer son regard il lui tira la langue. Alors Kaze réclama son massage et souleva son tee-shirt. Sam haussa les sourcils avec un air assez ravi et se leva.

"Bien. Tu m'en diras des nouvelles c'est les indiens qui m'ont apprit. Et il se trouve que j'ai un talent caché pour ça. Mais, ma dette sera payé dis?"

Il vint se mettre à califourchon sur le dos de Kaze en prenant soin de ne pas lui faire mal. Il s'apperçut qu'il portait un tatouage, le ying et le yang. Mmh mmh, les deux contraires, l'homme et la femme en autre. Mais ça lui allait bien, ça lui donnait un petit genre agréable. Quoiqu'il n'avait pas vraiment besoin de ça pour trouver que Kaze était beau. Il se chauffa les mains en les frôtant l'une contre l'autre.

"J'ai besoin de tes épaules."

Il aida le jeune homme à retirer son tee-shirt. Ceci bien sur était professionnel. Mais permettait néanmoins de se rinser l'oeil. Il sourit à cette pensée et une fois que ses mains furent assez chaudes, il les pausa avec préccotion sur ses épaules. Qui étaient durs comme du fer, il sourit de nouveau, il s'en doutait bizarrement. Il chauffa ses muscles doucement, le massage était presque comme une caresse. Une fois son dos prèt, il descendit ses mains et trouva le point douloureux dans le millieux du dos. Il paussa ses doigts dessus et le massa sans trop appuyer parce que c'était un point douloureux. Une fois ce point débloqué, il remonta ses mains dans sa nuque et fit la même chose à deux autres endroits, ainsi il était complètement détendu et le resterait encore un peu. Quoiqu'avec cette boule de nerf, il était impossible de prévoir. Il se mit alors à le masser simplement pour lui faire plaisir, ses épaules, son dos, le caressant du bout des doigts. Il se pencha à son oreille et murmura:

"Ton centre des émotions était anormalement bloqué Kaze."

Il rit doucement, et ne put résister à la tentation de déposer un tendre baiser sur sa joue. Il soupira, à ce moment il ressentait vraiment ses sentiments et son attirance pour lui.

"Ca c'était aussi pour te détendre bien sur. Tu aimes?"

Il tata son dos pour en être sur, ses muscles étaient totalement détendu à présent. Il avait réussit, se n'était pas peu dire. En tout cas il espérait qu'en plus de le détendre, il avait apprécier ce moment. Surtout si ça lui permettait d'être confiant par la suite.

Après avoir retiré complètement son T-shirt, Kaze se laissa aller aux mains expertes de son beau brun. Ce qu’il lui faisait était très agréable et relaxant. Ses mains glissait sur son dos, le faisant par moment frissonner, mais surtout le faisait se sentir bien, il se calmait, s’apaisait, se détendait. Il sentait bien tout simplement, et même la réflexion de Sam ne fit rien à se bien être. Son centre des émotions était tendu hein ? Rien d’étonnant à cela. Et le baisé qu’il déposa sur sa joue le ravie. Si il aimait, ça oui alors. Il soupira d’aise et força sur ses bras pour se retourner, Sam se retrouvant toujours à califourchon sur lui, mais de l’autre coté. Il plongea ses yeux dans le regard argenté.

- J’ai plutôt apprécié oui… Mais ta dette n’est pas encore tout à fait payée !

Il se redressa, faisant mine d’aller embrasser les lèvres pourtant plus que tentante de l’amérindien, mais lui joua le même tour qu’il lui avait fait précédemment. Il ne l’embrassa pas mais se contenta juste de le pousser afin de se relever et de lui lancer un regard plein de sous entendu.

- Pour qu’elle soit tout à fait réglée, il va falloir que tu me dises…

Il partit un moment dans la cuisine et revint les tablettes de chocolat à la main. Il les posa sur la table basse avant de reprendre…

- Ce que tu compte faire avec ça ? Si c’est pour le dessert alors… Il faut ranger tout ça.

Il mit ses paroles en action en empilant les bols, ramassant les baguettes pour les amener jusque dans l’évier de la cuisine. Il avait hâte de manger le dessert, mais pour être tranquille, il fallait en passer par ses petites corvées du quotidien. Il commença sans plus tarder à faire la vaisselle, n’étant pas équiper d’un de ses appareils modernes et pratiques appelés communément « lave-vaisselle ». Mais en tant que célibataire endurci il avait l’habitude de faire ce genre de chose et cela ne le dérangeais plus. Sam lui amena gentiment tout ce qui restait sur la table (à part le chocolat bien sûr), et Kaze lui dit d’aller l’attendre quelques minutes, le temps qu’il en finisse avec ça. Une dizaine de minutes suffire à ce que tout les plats soit éclatant de propreté. Il pouvait retourner se consacré totalement au beau brun qui était confortablement assis sur le canapé de son salon. Le professeur alla s’assoir sur le fauteuil et se tourna vers Sam.

- Bon alors… Est-ce que je vais avoir l’immense privilège de gouter à ses fameux « choco-Sam » qui m’avait parut très alléchant ?

Le ton de sa voix était taquin, son regard joueur. Il agissait normalement, sans nervosité ou autre qui pourrait l’handicapé dans ses dires ou ses réactions. Il se sentait juste bien. En même temps, il ne pouvait en être autrement en si charmante compagnie. Il fixait le beau Sam qui avait la même lueur joueuse dans les yeux. Et Kaze ne put s’empêcher de penser « vivement la suite… ».

Samaël regarda Kaze se retourner, il ne bougeait plus, son regard plongé dans celui de Kaze, ses doigts reposant sur son torse. Il lui sourit lorsqu'il entendit que son massage lui avait plut...Mais que sa dette n'était pas encore tout à fait payé, il rit doucement, se demandant bien se qu'il allait encore lui demander. Mais après tout, ses requêtes étaient loins d'être désagréable, et si sa prochaine façon de se repentir était aussi agréable que de le masser, il allait souvent embêter Kaze. D'ailleurs il rit et le lui fit remarquer:

"Attention, me faire pardonner est si agréable que je risque bien d'arriver en retard à tout nos rendez vous."

Il plaisantait bien entendu, il s'en était voulu de tester Kaze à ce point, et ne comptait pas recommencer. Il lui faisait confiance à présent, il ne doutait plus de lui, il n'en revenait d'ailleurs toujours pas qu'il est put l'attendre aussi longtemps. Rien que d'y repenser il avait très envi de l'embrasser. D'ailleurs, le jeune homme se redressa au même moment, approchant ses lèvres dangeureusement des siennes, mais il se contenta de le repousser gentiment pour se redresser. Sam lui accorda un regard noir, pas très content, lui qui avait tellement envie de goûter une nouvelle fois ses lèvres après un moment aussi plaisant. Il venait certe de lui faire le même coup à table, mais se n'était pas une raison. Sam prit un coussin et le jeta sur Kaze. Une fois son petit sourire retrouvé il s'assit, serrant ses jambes contre son torse.

"J'ai au moins apprit une chose: tu es rancunié."

Il rit, puis écouta Kaze. Etrangement il ne finit pas sa phrase et disparut dans la cuisine...pour revenir avec les tablettes de chocolat qu'il lui avait offerte pour le "dessert". Après tout ne pas aimer le chocolat était un crime, et il comptait bien remettre Kaze sur le droit chemin. D'ailleurs celui ci semblait en avoir également l'intention. Il ne lui laissa même pas le temps de répondre à la question qu'est ce qu'il voulait faire de ses tablettes, et commença à ranger. Sam se serait bien lever pour l'aider mais Kaze était déjà partit rapidement dans la cuisine et semblait faire la vaiselle. Le jeune cheyenne prit les tablettes de chocolat sur la table et sourit: chocolat noisettes, parfait, de quoi faire changé l'avis du beau Kaze. Et puis quelle question se qu'il comptait en faire? Un choco-Sam, il le lui avait dit. Il sourit malicieusement, comme il en avait parfois l'habitude, et attendit que le jeune homme revienne dans le salon.

Celui ci lui demanda alors s'il pouvait avoir le grand privillège de goûter au chocoSam. L'intéressé sourit et prit la main de Kaze dans la sienne pour l'attirer vers lui. Il le fit s'asseoir à côté de lui et approcha son visage du siens, le dévorant du regard.

"Il n'y a pas de ses, le choco-sam est unique...Mais, je crois que t'as gagné le droit d'y goûter."

Il lui sourit avec un air charmeur, et se dit qu'il passait décidément une très bonne soirée. Il approcha doucement ses lèvres des siennes, jusqu'à qu'il les frôlent et déposa un baiser voluptueux sur celles ci. Celui qu'il n'avait pas put lui voler juste avant. Ravi de sentir de nouveau leur tendresse, le jeune homme eut un léger frisson, et sa main vint caresser la joue de Kaze avec douceur. S'il trouvait ça alléchant de nom, Sam se demandait comment il le trouverait en vrai. Il prit une des tablettes et l'ouvrit, sans pour autant que ses lèvres quittent celles de Kaze. Il avait bien envie de l'embrasser plus franchement, mais il se retira tout d'abord. Il craca un carré et le mit entre ses dents avec un petit air malicieu l'air de dire: viens me cherché. Il se serra contre Kaze, le sentir si près était enivrant, il était doux, chaud, il retrouvait la sensation qu'il avait déjà épprouvé la veille. Il enlaça le jeune homme, basculant sur le dos, l'entraînant doucement dans sa chute...

« Rancunier » n’était pas vraiment le mot. Disons simplement que Kaze n’aimait pas qu’on lui donne envie sans le satisfaire, et il voulait montrer la sensation qu’il avait eut lorsque Sam l’avait esquivé la première fois. Et vue sa réaction, il avait réussi. Il souriait confortablement assis, en pensant à l’hypothétique suite des évènements. Mais il fut rapidement tiré de sa rêverie par le beau brun qui l’attira à ses cotés. Le seul et unique Choco-Sam allait être bientôt rien qu’à lui. Sam lui offrit enfin baisé que le professeur apprécia grandement. Puis il se colla carrément contre lui et l’emmena basculer avec lui. Le blondinet se retrouva au dessus de sa « proie », ravi et plein d’envie. Il se pencha doucement sur lui et caressa ses lèvre du bout des sienne, venant agripper et casser en deux le carré de chocolat pour en manger la moitié.

- Tu me ferais presque aimer le chocolat pour un peu… Mais c’est pas encore gagné…

Sous entendu bien sûr, fais en plus que je puisse dévorer le choco-Sam. Il le laisserait en faire plus oui, mais un peu plus tard peut être. Parce que la il lui avait vraiment donné envie et il comptait bien savourer se moment. Il se pencha de nouveau et attrapa les lèvres du beau brun, appréciant le gout sucré et chocolaté qu’il avait prit. Il alla taquiner sa langue avec la sienne dans un long baisé passionné. Il dura encore et encore, il n’avait pas envie de le lâcher. Il sentait son souffle devenir de plus en plus chaud et court. Et le désir montait en lui se traduisant par… Enfin vous connaissez les hommes…

- J’aime le choco-Sam…

Kaze passa ses mains sous le haut de Sam, caressant son torse parfaitement dessiné, s’arrêtant parfois sur ses petits bouts roses pour les taquiner. Mais le tissu était gênant, alors tout simplement, il décida de s’en débarrasser, tirant le T-shirt vers le haut. Le bel amérindien ne sembla pas du tout contrarié par le fait l’enlever, au contraire. Le professeur le sentait frissonner sous ses caresses. Il se décolla ensuite de ses lèvres et partit dévorer son coup, le mitraillant de baiser, de petit suçon et de mordillage alléchant. Il descendit doucement sur son torse, répétant les mouvements. Puis il remonta pour dévorer encore ses lèvres appétissantes, ses mains continuant leurs découvertes.

- Et toi… tu aimes le… Kaze nature ?

Bah oui, il n’était pas au chocolat lui mais ça ne voulait pas dire pour autant qu’il n’était pas bon. Il le fixait, un sourire taquin aux lèvres. Il attendrait qu’il prenne un peu les choses en main. Déjà la dernière fois, c’était plus Kaze qui avait pris les initiatives. Cette fois il ne voulait pas que ça ce passe de cette manière. Il laisserait le beau Sam exprimer sa passion sauvage par lui-même. C’est pour ça qu’il se forçait à arrêter. C’était un difficile exercice de contrôle mais il pouvait y arriver, il avait l’habitude de toujours se contrôler. Mais il ressentait l’envie de lui exprimer ses pensées, d’un coté pour essayer de le rendre un peu mal à l’aise mais plus entreprenant, et de l’autre simplement pour lui faire comprendre ce qu’il voulait.

- Viens me chercher… et… Je ta dette sera totalement effacé…

Franchement, quelle bonne idée il avait eut avec cette « dette ». Ca lui rendait encore plus service qu’il n’aurait put l’imaginer. C’était une excellente excuse pour assouvir ses envie et laisser parler son cœur et son corps.

Sam haussa les sourcils, une lueur amusé dans son regard argenté.

« Quoi, seulement presque? »

Il lui sourit avec l'air de dire « tu vas voir ». Sur ce, il s'employa aussitôt à faire adorer le chocolat à Kaze, sa bouche rejoint la sienne pour l'embrasser passionnément, sa langue venant savourer la saveur de sa jumelle. Il allait lui faire aimer le chocolat, et adorer le choco-Sam encore plus. Il avait presque complètement arrêté de pensé, tous ses sens étaient éveillés au moindre mouvement que faisait le beau blond. Il ne pensait en réalité plus qu'à une chose: il le désirait. Il avait une folle envi de continuer à l'embrasser ainsi pendant des heures, mais également à le caresser, presque autant qu'il avait envi de sentir ses mains sur lui. Kaze avait le don de le mettre en émoi, c'était un fait acqui. Il fallait dire qu'il était très beau, amusant, et ses manières étaient adorables, sans compté qu'il pouvait parfois être très...sexy, il fallait l'avouer. Parfois le désir faisait penser à de ses choses. Il se demandait même comment il avait put faire pour le faire attendre trois heures alors qu'à présent qu'il le sentait sur lui il ne pouvait plus le laisser partir. Emporté par leur baiser, Sam passa sa main dans les cheveux doux de Kaze, puis la descendit dans sa nuque. Le sentir si près de lui, se sentir à sa merci, c'était enivrant.

Le jeune cheyenne sourit lorsque le jeune lui avoua qu'il aimait le choco-Sam. Ça, c'était une très bonne nouvelle, parce que pour cet homme il y en aurait toujours, et qui sait, peut être même à volonté. Si seulement il avait put aimer Sam tout court ça aurait été très bien aussi, mais ils avaient tout le temps pour penser à ça plus tard, pour l'instant ils étaient très bien occupé. Sam eut un petit sursaut lorsqu'il sentit les mains froides de Kaze sur lui, il ferma les yeux, depuis le temps qu'il en rêvait...Il se laissa allé, complètement à sa merci. Il imagina un moment qu'il caressait le jeune homme de la même façon et frissonna. Il sentit que Kaze voulait lui retirer son tee-shirt et l'aida pour le jeter au sol. Son regard parcouru chaudement le torse du professeur encore couvert, mais ses pectoraux se devinaient, de quoi combler le jeune amérindien. Kaze le comblait d'autant plus avec ses caresses sur son torse, ses mains le parcourait avec délice, le faisant frissonner de plaisir. Sa bouche quitta ses lèvres et vint se nicher dans son cou, le faisant frémir d'autant plus, il laissa une petite marque, Sam sourit, que Kaze laissa une marque sur lui lui plaisait, il marquait en quelque sorte son territoire, les visages pâles faisaient souvent ça. Ses lèvres qui embrassaient et suçotaient sa peau, c'était si agréable, il en oubliait tout le reste, seul lui comptait à ce moment...

Il lui demanda alors, la respiration saccadée entre deux baisers, s'il appréciait le Kaze nature. Cette fois Sam ne put pas résister, il avait trop envi de caresser son sublime corps, d'autant plus qu'il l'avait vu de très près la veille, pour son plus grand bonheur. Il lui sourit et le repoussa doucement jusqu'à se que la situation s'inverse: Kaze allongé sur le dos, et lui...Sam se mordit la lèvre et vint s'asseoir comme précédemment pour le massage: à califourchon sur lui. Il se doutait bien que la vu de lui même torse nu sur son bassin plairait bien au jeune homme, mais la vue de lui en dessous de son corps était également très agréable. Il passa ses mains sur son torse, enfin...Ne pouvant résister plus longtemps, il l'aida à le retirer et du se remordre la lèvre d'une façon plutôt coquine. Kaze était...vraiment très beau et il fallait l'avouer dans un moment pareil, terriblement sexy. Sam se baissa, son torse tout proche de celui de Kaze, sa bouche proche de la sienne.

« Mmh, je sais pas. Laisses moi goûter, je te dirais ça. »

Excellente excuse pour pouvoir caresser et embrasser le corps de Kaze à sa guise, depuis le temps qu'il attendait ça. Il soupira rien que d'y penser et enfouit son visage dans le cou du jeune homme. Il y déposa un petit baiser, puis un autre plus sensuelle, ses mains commencèrent à explorer son torse avec plaisir, caressant ses muscles finement dessinés, jusqu'à ses pectoraux si désirés. Ne comprenant pas exactement la signification d'un suçon, mais prenant du plaisir à en faire, il suçota doucement sa délicieuse peau de Kaze pour lui en appliqué un, se demandant si cela signifiait qu'il était à lui. Il avait encore beaucoup à apprendre. Mais ils avaient tout le leur temps pour ça, et pour finir se qu'ils venaient de commencer également. Rien que d'y penser...Sa bouche descendit lentement, rejoignant ses mains, elle vint suçoter ses tétons de Kaze, mordillant l'un d'entre eux gentiment. Il soupira, rien que de le toucher était délicieux...

« Mmh...Ta peau est...tellement douce. J'adore le Kaze nature. »

Il déposa un baiser sur son ventre, et releva son regard, pour voir son visage. Il en avait la chair de poule, de voir que se qu'il lui faisait lui plaisait. Il avait envi de tellement de choses, rien qu'en le voyant ainsi...Il lui sourit et craqua un carré de chocolat de la tablette pour le pauser sur son ventre. Il s'amusa alors à le lécher, autant le carré que le torse de Kaze en vérité, appliquant de petits coups de langues. Il rit doucement.

« Le Kaze au chocolat est également très bon... »

Il continua se qu'il avait commencé, ses cheveux un peu long caressant son ventre. Une fois le carré mangé, il ne restait qu'une petite trace de chocolat qu'il se dépêcha de laper goulument. Sam adorait le chocolat, mais le goût de Kaze était encore meilleur. Il lui sourit et se redressa pour venir l'embrassé. Sa bouche lui avait manqué. Il appuya légèrement son bassin contre celui du jeune homme et put constaté que son petit traitement était loin de l'avoir laissé indifférent. Il sourit entre deux baisers, et donna un léger coup de bassin, qui eut pour effet de finir d'achever son désir. Il regarda Kaze dans les yeux, c'était clair: il avait envi de lui. Ses mains descendirent sur son torse et vinrent s'attarder sur le pantalon du jeune homme, qu'il défit lentement, comme pour demander la permission.

« Je peux venir te chercher? Une dette ça n'attend pas, n'est ce pas? »

Oui il se demandait bien se que son beau blond en pensait...

La peau douce hein ? Ça il n’en savait rien. Il n’avait pas pour habitude de se toucher lui-même, donc il ne pouvait pas vraiment en juger. Mais il avait souvenir qu’un de ses précédents amant le lui avait dit un jour. Et puis ça semblait vraiment apprécié alors il n’y avait pas lieux de se poser des questions. Tant que ça lui plaisait, c’était tout ce qui comptait. Les mots qu’il lui offrait lui faisaient vraiment plaisir, et ses caresses le faisaient frissonner. Son corps devenait de plus en plus chaud et Sam ne cessait de faire monter la température. Sa langue, ses mains qui le touchait… Kaze se crispa un peu lorsque le beau bond pris son téton entre ses dents, mais c’était une crispation de bien être. Il fut parcourut par un petit choc électrique. Il se laissait totalement faire, il adorait qu’on prenne « soin » de lui de cette façon. Il s’agrippait parfois aux bords du canapé lorsque l’amérindien touchait malgré lui des point très sensibles du professeur. C’était si bon… Il y avait beaucoup pensé pendant la journée, et ses trois heures qu’il avait passé seul à l’attendre. Mais la sensation qu’il ressentait était encore mieux que tout ce qu’il avait put imaginer. Encore mieux que ce qu’il avait vécu la vieille, plus tendre, plus intense à la fois.

Si le Kaze au chocolat-était bon, il ne saurait pas comment décrire le choco-Sam. Il l’aurait bien plongé entièrement dans une marre de chocolat fondue, juste pour avoir le plaisir de le « nettoyer » de la tête au pied. Il avait envie de le dévoré. Mais il se retenait et se laissait aller au bon vouloir de son compagnon, comme il l’avait décidé. Mais c’était dur de résisté, surtout devant un corps pareil. Et quand Sam se frotta à son entre jambe déjà très à l’étroit dans ce pantalon, Kaze ne put réprimer un soupire. Il fallait vite qu’il le libère de sa prison de tissu, car il sentait qu’il n’allait pas pouvoir tenir encore bien longtemps. Et si il se laissait aller a ses pulsions, il allait sauter sur le beau brun et n’en faire qu’une bouché. Et comme s’il lisait dans ses pensés, l’amérindien s’afféra à le libéré, très lentement. S’il pouvait venir le chercher ? Ça oui, et tout de suite même. Mais Kaze n’était pas du genre à forcer les choses ni à imposer réellement ses choix. Il n’allait pas lui répondre « oui tu as raison, dépêche toi », non, ce n’était pas lui ça. Il se redressa, cola son torse contre celui de Sam, il l’enlaça tendrement et captura ses lèvres.

- Ce n’est peut être pas vraiment… le bon endroit…

D’habitude les hommes ne faisaient pas vraiment attention à ce genre de détail, mais le professeur lui n’était pas comme tout le monde. Faire un acte comme celui qu’ils s’apprêtaient à faire tout deux voulait dire quelque chose. Surtout avec Sam, c’était bien plus fort et il voulait être à l’aise pour ça. Là, dans le salon, mal installer sur un canapé pas assez large, ce n’était pas le pied. Il embrassa de nouveau le beau brun, repartant couvrir son torse de baisé avant de le pousser doucement. Il l’attira avec lui jusqu'à sa chambre ou ils seraient bien mieux. Il attrapa au passage une tablette de chocolat qu’il posa sur sa table de chevet. On ne sait jamais, ça pourrait servir un peu plus tard. La pénombre régnait dans la pièce, mais les volets étaient ouvert, et laissait pénétrer les lumières artificiel de la ville, donnant une ambiance feutré. On voyait sans voir, les traits des corps étaient soulignés d’une lueur orangée, et les surfaces plaines prenaient la couleur de la nuit. C’était envoutant et érotique.

Kaze s’allongea tranquillement, laissant Sam revenir se placer sur lui. Il caressait son torse de ses mains, et leurs regards étaient plongés l’un dans l’autre, sans pouvoir se décrocher. Ils restèrent un moment comme ça. Mais le blondinet n’en pouvait plus d’attendre. Il retira doucement ses mains du corps du beau brun. Son regard était intense et remplie d’un désir ardent. Il se consumait de l’intérieur, et il voulait que Sam s’occupe de le consommer. Il voulait se faire manger autant qu’il voulait manger l’amérindien. Il parla d’une voix suave, dans un souffle bouillant.

- Maintenant… tu peux étancher ta dette…

Ou plutôt étanché sa soif de plaisir charnelle. La nuit s’annonçait vraiment intense…

Alors que Kaze se sentait si bien tout contre son amant, un bruit se fit entendre et résonna bizarrement dans la pièce. Quelqu’un grattait à la porte, Sam réagit, se devait être Ahélie qui lui voulait quelque chose. D’un seul coup l’amérindien ce leva et fonça sur la porte, alors que le cœur du professeur se mis à exploser dans sa cage thoracique. Il battait trop vite, trop fort, il ressentait de la peur, de l’angoisse, de l’effroi. Il sentait Syl en danger mais il était tellement terrifié qu’il ne pouvait plus bouger. L’air se mit à tourbillonner dangereusement dans la salle faisant tomber tout les petits objets au passage alors que Sam était dans le salon. Mais la petite hermine sentant que son alter égo perdait le contrôle ce dépêcha de le rassurer du mieux qu’elle put afin qu’il ne s’épuise pas complètement, alors qu’elle était encore plus terrifié que lui.

- Kaze calme toi ! Calme toi tout va bien ! Je suis en sécurité ! Ca va ! Et Sam est là je ne crains plus rien ! Reprend toi !

Le beau blond réussi à ce calmé tant bien que mal. Il s’était presque vidé de son énergie, et il était toujours prostré sur le sol. Il ne comprenait absolument pas ce qu’il venait de ce passer. Tout ce qu’il savait c’est qu’il venait de frôler la mort de près. De très, très près. Il recouvrait doucement ses esprits et vit Sam lui faire un signe. Tant mieux s’il le laissait seul, il lui faudrait un peu de temps pour s’en remettre. Il se releva péniblement et resta un moment sous le jet d’eau, appuyé contre le mur. Syl le rejoignit en courant et sauta dans ses bras une fois le fauve enfermé dehors. Kaze la serra fort contre lui, il avait envie de pleurer de voir qu’elle était saine et sauve. Elle se blotti tout contre lui, elle n’aimait pas l’eau mais la, peu lui importait.

- J’ai failli te perdre… Sylphil, ma Sylphil je suis tellement désolé…
- Ce n’est pas ta faute… Et puis je vais bien c’est le plus important.

Kaze ne put retenir une larme qui roula sur sa joue mêlé à l’eau chaude qui lui coulait dessus. Même dans les pires moments elle était toujours en train de le rassurer, de le réconforter.

- Bien sûr que c’est ma faute ! Si j’avais su je… Je ne l’aurais jamais fait entrée ici ! Je n’aurais jamais…
- Tu ne pouvais pas savoir. Personne n’aurais put savoir, ne te torture pas pour ça. Et puis c’est aussi de ma faute, j’aurais dut te prévenir…
- Me… prévenir ?

Comment ça le prévenir ? Le prévenir de quoi ? Quelque chose comme ça c’était déjà passer à son insu ? Et elle ne lui aurait rien dit ? Impossible…

- Quelque chose c’est produit avant ?
- Oui… enfin rien de grave. Je prenais ça pour des paroles en l’air venu d’une idiote mais… j’aurais dut être plus prudente…
- Mais pourquoi tu ne m’as rien dit ?!
- Parce que je ne me sentais pas si menacer que ça ! Et puis… tu semblais si heureux avec lui…
- Tu veux dire que… que tu t’es sacrifié pour moi ? Au point de prendre un tel risque ?! Et si elle t’avait tué hein ?! Tu y as pensé à ça ?! Tu crois vraiment que je laisserais quelqu’un te faire du mal ?!
- Mais tu l’aime !
- Et alors ?! Tu es bien plus importante à mes yeux !
- Alors c’est toi qui va te sacrifier pour moi !
- Pour nous ! Tu crois que j’ai envie de mourir ?!
- Ce n’est pas ce que j’ai dit…
- Et puis… ce ne sont que des sentiments naissant. Je me suis juste emballer trop vite voila… Je ne peux pas prendre ce risque…

Une nouvelle larme. L’idée de perdre Sam était presque aussi douloureuse que celle de perdre sa chère et tendre Sylphill. Il était complètement tirailler, son cœur se déchirait. Il ne pouvait pas prendre de décision, ça faisait trop mal. Il comprenait maintenant pourquoi les gens avait peur d’aimé. C’est vrai que ça pouvait être beau, mais ça faisait tellement mal… Il sentait ses larmes couler toutes seules, il n’arrivait plus à les arrêter. Il était en colère, triste et terriblement seul face à la situation. Il tapa du point sur le mur. Geste inutile mais qui fut presque un réflex. Il fallu quelques minutes pour se calmer. Il fini enfin par éteindre le jet d’eau, il attrapa une serviette et ce sécha rapidement avec Syl avant ce l’enrouler autour de sa taille, et d’en attraper une autre pour Sam qui devait toujours avoir les cheveux mouillé. Il le rejoint dans la chambre. Le brun s’excusa rapidement, essaya de lui expliquer vite fait en ne dramatisant pas les choses, il lui demanda s’il était fâché. Kaze était trop blasé pour répondre à ça. Son amant l’enlaça l’embrassa. Le professeur se laissa faire, il était trop épuisé pour se battre maintenant. Mais la proposition que son amant lui fit pour se faire pardonner fut la cerise sur le gâteau. Là il s’énerva. Il le repoussa violement le faisant tomber sur le lit et lui jeta un regard méchant, limite méprisant.

- Laisse-moi !

Sam ne prenait pas du tout ça au sérieux. Il ne semblait pas se rendre bien compte de ce qui venait de se produire. Kaze n’en pouvait plus. Il n’était pas habituer à ce genre de débordement, et psychologiquement, c’était dur. Comment son amant pouvait prendre ça autant à la légère alors qu’une partie de lui avait presque réussi à le tuer ? Comment il pouvait si bien le vivre ? Il lui avait dit qu’il l’aimait un peu plus tôt, mais là Kaze doutait fortement de la véracité de la chose. Il avait envie de hurler, d’exprimer sa rage, sa colère, son incompréhension. Mais le regard désarmant de Sam l’en empêcha. Il semblait choqué, et ne pas comprendre la réaction du professeur. Le blondinet venait presque à s’en vouloir de l’avoir repoussé de la sorte.

- Enfin je veux dire… je suis fatigué…

Il était même plus qu’épuisé, autant moralement que physiquement, et ça se lisait sur son visage. Il jeta la serviette qu’il avait prise sur la tête de Sam et fit le tour du lit sans en mot et sans un regard. Il se glissa dans les bras et tourna le dos à Sam. Il voulait juste dormir, se reposer. Il pourrait parler de ça tranquilement le lendemain, une fois que Kaze ne serait plus sous le coup des émotions. Mais il avait beau fermer les yeux, une pensé le hantait et l’empêchait de s’endormir… « Il à voulu te tuer… » Cette phrase se répétait en boucle dans sa tête sans qu’il réussisse à la chasser. Il serra fort Syl contre lui. Il n’en pouvait plus…

Sam le regarda faire, il resta de marbre, le foudroyant du regard. Il était en colère, contre Ahélie surtout, mais également contre Kaze, parce qu'il trouvait cette histoire injuste. Lui n'avait rien fait, il avait aidé Sylphil, tout était la faute de cette idiote! Cette injustice lui fit terriblement mal, moralement et physiquement, une horrible douleur lui oppressa la poitrine. Et lorsqu'il le vit s'allongé sur le lit, il sentit qu'il avait besoin de changé d'air et se leva d'un bond. Il enfila son boxer qui traînait sur le sol et s'apprétat à sortir de la pièce, lorsqu'il se retourna. Il n'avait pas de raisons de se justifier, pourtant quelque chose l'y poussait. Il était amoureux de lui. C'était là. En fait se n'était pas des sentiments il était tombé amoureux du seul homme capable de lui résister de la sorte. Un comble.

"Je suis désolé. A aucun moment elle n'a voulu la tuer, seulement lui faire peur, alors je n'ai pas paniqué mais...Mais tu sais que je n'y suis pour rien pas vrai?...Je ne laisserais personne se mettre entre nous, pas même elle. Et pourtant elle est aussi importante pour moi que Sylphil pour toi. Tout à l'heure je t'ai dis que je t'aimais, tu te souviens? J'étais sincère, ne l'oublies pas."

Sur ces mots il sortit, et se dirigea vers le jardin. Il rouvrit la porte et sortit. Ahélie le regarda avec un air désolé. Elle ne ressentait aucun remord pour avoir attaqué Sylphil, puisqu'elle avait voulu lui faire peur, simplement, jamais elle n'aurait tué cette hermine. Si elle était triste c'était pour Sam, elle ressentait sa tristesse, sa douleur. Et le pire fut de voir ses larmes dans ses yeux, une horrible douleur l'envahie. Le rendre malheureux était la dernière chose qu'elle désirait. Elle tenait à lui plus que tout, elle avait eut peur que Kaze lui vole, alors oui elle avait voulu les séparer. Et la seule façon d'y parvenir avait été d'attaquer son daemon. C'était peut être stupide, mais elle avait bon espoir que Sam quitte l'appartement pour ne plus jamais y revenir. Seulement il lui parut tellement triste et dégoûté qu'elle ne put même pas faire une tentative pour le convaincre. Elle baissa les yeux, voir une larme couler sur sa joue lui suffisait pour toute une vie...

"Ahélie mais qu'est se qui t'a prit?!
_Tu allais l'aimer autant que moi, je l'ai sentit. J'ai eus peur.
_Que je sois heureux peut être? Tu sais que je l'aime pourtant non? Tu l'as ressentis.
_Oui. J'ai vu que tu ne le quitterais pas quoique je fasse, alors j'ai attaqué le daemon pour qu'il te quitte.
_Tu me dégoûtes tu sais.
_Je sais.
_Tu réalises à quel point tu es égoïste?
_Non, je l'ai fais pour toi aussi.
_Menteuse. Je ne vais pas le quitter. Tout se que tu as à espérer c'est qu'il ne me quitte pas.
_Je ne l'aurai pas tué!
_Je le sais très bien! Mais pas lui idiote! Comment veux tu qu'il le sache? A partir de maintenant tu ne m'adresses plus la parole. Et tu vas rester enfermé. Demain tu iras leur faire tes excuses.
_Sam!
_Tais toi, laisses moi!"

Il mourrait d'ennvi de la frapper, il en mourrait d'envi lorsqu'il repensait à la réaction de Kaze. Il n'avait pas pu s'en prendre à Ahélie, alors il l'avait rejeté lui, à cause d'elle. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas pleurer pour quelqu'un, longtemps qu'il n'avait pas pleurer tout court. Il était littérallement dégoûté de cette injustice, mais au fond il ne lui en voulait pas. Il savait que sa réaction était naturelle, il avait eut peur de perdre sa daemon. Sam ne l'avait pas sentit en danger à aucun moment, parce qu'il avait sentit les intentions de Ahélie. Kaze lui ne c'était rendu compte de rien. Il devait penser des choses horribles et fausses sur lui. Et cette sale égoïste, il aurait voulu ne plus la voir mais comment faire lorsqu'il ressentait sa présence à chaque instant? Il avait dut croire qu'il se fichait totalement de se qui venait de se passer. Mais qu'aurait il pu lui dire? Est ce qu'il l'aurait crut? Il regarda Ahélie une dernière fois, mais se retint de la frapper. Il repartit dans le salon en prenant soin de l'enfermer. Elle ne parvenait pas à s'adapter à la vie au Japon, elle ne comprenait pas les gens et cet environnement la rendait folle. Seulement lui était heureux ici. Elle allait devoir le comprendre parce qu'il ne repartirait pas là bas. Il n'y avait aucun avenir dans les réserves. Et surtout il avait Kaze à présent ici...S'il l'avait encore bien entendu. Il reprit le chemin de la chambre et s'arrêta sur le pas. Il avait cessé de pleurer, il avait simplement envi de le prendre dans ses bras. Après tout, Kaze ne lui avait pas demandé de partir. Il le ferait certainement s'il ne parvenait pas à le raisonner.

En se demandant s'il en avait encore le droit Sam se faufila dans le lit, mais il ne parvenait à trouver le sommeil. Il écouta la respiration de Kaze, il ne dormait pas. Ne resistant plus Sam colla son front contre son dos, une dernière larme coula sur la peau du jeune homme. Il soupira.

"Je t'aime tu sais..."

C'était idiot, cette idiote de Ahélie. Sa jalousie, qu'y pouvait il? Elle l'avait séparer de chaque homme qui avait compté, à chaque fois il l'avait écouté. Sauf que cette fois il ne voulait pas s'en aller. Ses sentiments qu'ils avaient l'un pour l'autre, il le la laisserait pas les gâcher. Il tenait trop à lui à présent. Il espérait seulement qu'il l'avait comprit, et qu'il allait lui pardonner. Ahélie n'aurait pas cette chance, si Kaze le quittait jamais il ne lui pardonnerais. C'était tellement injuste.

"Elle m'appelle maître mais finalement c'est elle qui a le dessus sur moi. Elle m'a séparé de tout les hommes qui ont compté. Je ne la laisserait pas faire pour toi. Mais crois moi, je ne resterais pas avec toi si je pensais qu'elle te faisait courir un danger."

Il déposa un baiser sur son dos, et se blottit contre lui. Il n'avait pas l'intention de le laisser. Il n'avait plus qu'à prier pour qu'il lui pardonne.

Ah oui elle n’avait pas vraiment voulu la tuer ? Juste lui faire peur ? Ça lui faisait une belle jambe tout ça. Au moins il s’excusait pour de vrai cette fois, et le fait qu’il soutienne le fait qu’il l’aime le rassurait un peu quelque part. Quoi que ce n’était pas vraiment ça qui allait changer la donne. C’était de belles paroles, et puis après ?... Kaze ne bougea pas, ne répondit pas. Il entendit Sam se lever et partir de la chambre. Il se demandait s’il allait partir pour de bon cette fois. Ça l’angoissait, mais le rassurait en même temps. Au moins il serait sûr qu’il ne craindrait plus rien s’il n’était plus la. Les minutes passèrent. Kaze n’avait pas entendu la porte d’entré alors son amant était sans doute encore la. Ah, d’ailleurs il revenait. Peut être pour prendre ses affaires ? Apparemment non. Il avança et entra même sous les draps. Il ne bougea pas, et pendant un moment Kaze pensa qu’ils pourraient tout deux s’endormirent calmement, et ouvrir les yeux le lendemain, comme si de rien était. Mais il sentit le contact de Sam contre son dos. Il ne semblait pas vouloir en rester simplement la. Il lui dit encore une fois qu’il l’aimait. Sans intérêt. Puis il se lança dans une explication hasardeuse sur leur rapport de force avec Ahélie. Son attitude en général et ce qu’elle avait déjà fait par le passé. Qu’il ne laisserait pas faire cette fois, et qu’elle n’était un danger.

Mais alors ça, c’était la meilleure ! Kaze venait d’avoir la plus grande peur de sa vie, il avait ressentit la peur de mourir, il était épuisé, il était saturé d’émotions toutes plus malsaine et mauvaises les unes que les autres et quoi ? Sam se posait en victime de son propre daemon ? C’était lui qu’il fallait plaindre et réconforter maintenant ? C’était à Kaze d’essayer de comprendre la situation. Ah non ! A surement pas non ! Là s’en était vraiment trop ! Faire la bonne poire ça allait bien cinq minutes mais il ne fallait pas trop abuser tout de même ! Soit Sam ne comprenait vraiment rien soit il le faisait exprès ! Ce n’était pas possible autrement ! La victime dans l’histoire c’était quand même lui ! C’est lui qui avait crut qu’il allait mourir ! C’était lui qu’il fallait réconforter ! Il sentait une violence incommensurable monter en lui. Sam le rendait dingue, ça oui, et à tous les niveaux. Complètement éreinté, il n’était définitivement plus en mesure de réfléchir. En bref, il était en train de péter un plomb. Il se redressa doucement et se retourna vers Sam. Le regard sombre, le visage fermé.

Tu veux savoir ?... chuchota-t-il. Tu veux savoir… ce que ça fait hein ? dit-il plus fort. Tu veux savoir ?!!! là il criait carrément.

Il se jeta sur Sam, se mit à califourchon sur lui, bloquant ses bras sous ses jambes pour qu’il ne soit plus en mesure de le repoussé. Il attrapa son cou entre ses mains et se mit à serrer.

- Tu veux savoir ce que ça fait ?! D’avoir l’impression de mourir hein ?!

Il resserra sa prise. L’ai se mit à tournoyer dans la pièce, plus violement que précédemment, soulevant les vêtements, faisan se reverser les objets. Tout tournais dans emporté par une vague de violence incroyable !

Et puis… il lâcha prise. Le courant ce stoppa, tout retomba soudain au sol. Kaze posa son front contre celui de Sam, les larmes, de rages sans doute, de fatigue, de peine ou les trois mélanger coulait sur ses joues, tombant sur le visage du beau brun, et son visage était figé dans un rictus sauvage. Finalement il n’avait pas si serrer que ça. Ses mains n’avait laissé aucune traces sur la peau de l’amérindien. Comme il avait défendu Ahélie avant, il ne voulait pas le tuer, juste lui faire peur. Son pouvoir c’était déclenché pris par cette colère insoutenable, vidant le peu d’énergie qui restait en lui. Il s’écroula lamentablement sur à coté de Sam. Il s’était évanoui à cause de son don, mais au moins il réussirait à dormir. Ses traits c’étaient complètement détendu et il paraissait vraiment paisible à cet instant. Il ressemblait à un enfant endormi. Un enfant fragile, pur et innocent. Et si serein.

Ce qu’allait faire Sam, il ne pouvait pas le savoir. Et il n’avait pas du tout réfléchit aux conséquences éventuels de son acte avant de le commettre. Il avait juste perdu prise… Son corps bougea une dernière fois. C’était une geste vraiment fébrile. Sa main alla rejoindre celle du beau brun et la serra tant bien que mal. Sa bouche s’ouvrit et prononça son nom une dernière fois, dans un souffle, avant de s’éteindre totalement.

Sam se doutait qu'il allait réagir violemment, il se doutait qu'il serait peut être même violent physiquement envers lui, mais il ne s'attendait pas à ce type de réaction néanmoins. Il avait eut peur de mourir? Ca il le savait déjà. Même si se n'était pas de son fait, il comprenait qu'il ait eut très peur à ce moment là. Ahélie pouvait être très violente elle aussi. Et elle avait apparemment tout gagné: Kaze était mort de peur. A un tel point que Sam sentit qu'il l'aggripait, ses poignets, ses jambes et qu'il venait se placer à califourchon sur lui. Il n'essaya pas un instant de se défendre. Il était tellement triste que Kaze l'accuse autant que son daemon qu'il se fichait de se qu'il pourrait faire. Il le laissa serré ses mains autours de son cou sans même une tentative pour se dégager. Il le fixait, plongeant son regard troublant dans le siens. Il avait crut l'avoir rassuré en lui disant qu'il l'aimait et qu'il ne le laisserait pas. Il c'était trompé. Il semblait s'en ficher totalement, voilà la vérité, il s'en fichait. Sam ne pensait pas que Kaze irait jusqu'au bout, mais l'espace d'un instant il espéra qu'il le fasse. Il vit les objets se mettre à tournoyer autour de lui, son don se réveillait. Cette fois il eut peur, mais pour Kaze. Il tenta de se dégager et lui demanda d'arrêter calmement, une voix paniquée n'aurait servi à rien de plus qu'à le faire continuer de rage. Son regard n'était pas le siens, il était plus fou que le regard habituellement dou de Kaze. Enfin celui ci se stoppa. Sam lui lança un regard froid.

"je n'ai plus peur de la mort depuis bien longtemps tu sais. C'est pas ça qui me fais peur."

Non, se qui lui faisait peur c'était de perdre les gens qu'il aimait, Kaze, Ahélie, son grand-père. Ca se résumait à cela, mais c'était déjà énorme pour lui. Kaze savait il se que ça faisait de retrouver sa mère morte dans un caniveau le visage à moitié défiguré? Non, apparement pas, sinon il n'aurait pas réagit de la sorte. Sam n'était surement pas le mieux placé pour le consoler après une peur pareille. Tout se qu'il voulait, il le lui disait assez souvent, c'était de rester avec là. Sam se redressa et le regarda. Il c'était évanouit de fatigue. Il tatta son cou, son poug était normal, se n'était pas grave, ainsi il pourrait dormir. Peut être qu'il lui avait fallut évaquer toute la peur qu'il avait eut pour pouvoir se calmer. Il espérait que demain matin il le prendrait dans ses bras comme si de rien n'était. Il sentit la main de Kaze venir prendre la sienne et il sourit. Il portaa sa main à sa bouche et l'embrassa tendrement. Il semblait tellement innoncent ainsi, après se qu'il venait de faire. Kaze ressemblait à un enfant quand il dormait, il trouvait ça adorable.

Sam se pencha et déposa un baiser sur sa joue avant de venir se blottir contre lui, front contre front. Il serra sa main fort dans la sienne.

"J'ai peur de te perdre."

C'était comme une réponse à sa première phrase. Il sentit la pression de la main de Kaze se relâcher, il venait de s'endormir. Il en fut heureux pour lui. Avec son accès de violence et une bonne nuit il irait mieux demain avec un peu de chance. Sam resta éveillé à le regarder. Il n'en voulait pas à Kaze, pas du tout. Le mot mort avait seulement été bannit de son vocabulaire depuis six ans. Et se mot le faisait toujours pensé à sa mère. Lorsqu'on vous annonce que votre seule famille est morte de cette façon, on a une impression pire que la mort, pire que la peur. On est seul, seul avec l'idée que la dernière chose qu'elle est vu, la dernière chose qu'elle avait ressentit...Il ferma les yeux, en se disant qu'il aurait aimé lui présenter Kaze. La colère qu'il avait eut il la connaissait aussi que trop bien, les deux hommes qui avaient tués si bêttement sa mère qui essayait de les aider, ils étaient confortablement en prison, ils n'étaient pas morts, pas comme elle.

*Tu penses à ta mère.*

C'était Ahélie, il ne répondit pas. Il voulait tout sauf lui parler. Il voulait seulement penser en regardant Kaze, en espérant qu'il ne lui en voudrait plus au matin.

*Sam j'ai sentis que tu étais en danger. Tu avais peur. Réponds moi s'il te plais.
_Peur de quoi que je rigole?
_Tu te rappelle de la réaction de grand-père lorsqu'il a sut pour ce type de la tribut d'à côté?
_Et alors?
_Tu as peur que le perdre. S'il apprend, tu as peur de le dégoûté et qu'il te laisse.
_Non, pas du tout. Tu racontes n'importe quoi. Il ne me laisserait jamais, pour n'importe quelle raison il ne me laisserait pas. Il est tout se que j'ai, et je suis tout se qu'il a.
_Et si jamais il apprennait? Si jamais il te laissais? Tu serais seul au monde.
_Tais toi!
_Je veille sur toi. Je ne laisserais pas grand-père te quitter.
_Tu racontes n'importe quoi! Il ne me laisserai jamais, jamais! Je tiens à Kaze, je ne le perdrais pas lui non plus.
_Tu préfères lui ou ta seule famille? Il se fiche de toi Sam! Et le collier que tu lui as donné, c'est...?
_Oui c'est le collier que m'a donné ma mère! Mais il l'a surement oublié. Et ca ne te regardes pas! Laisses moi je te dis.
_Je ne tenterais plus rien contre vous deux. Mais toi réfléchis.
_C'est déjà fais. Même si je quittais Kaze, se que je ne ferais pas, je serais toujours comme je suis. Et ça même si ça ne plais pas à Adriel, je n'y peux rien.
_Moi je ne te quitterais jamais.
_Ahélie tu ne comprends rien ou tu le fais exprès? J'ai besoin d'eux aussi. Laisses moi maintenant s'il te plais.*

Il tendit l'oreille, elle ne répondait plus. Bien lui en faisait. Elle racontait n'importe quoi! C'était stupide. Il n'avait même jamais pensé à ça, jamais la pensé que son grand-père l'abandonne pour ça ne lui avait ne serait ce que effleuré l'esprit. Alors s'il n'y avait jamais pensé il n'avait pas peur. Jamais il ne le quitterait. Elle racontait n'importe quoi pour justifier son acte, elle pensait qu'il goberait ses idioties et qu'il lui pardonnerait peut être?! Etre seul était si terrifiant. Il repporta son intention sur le beau visage endormit de Kaze, et sa main vint caresser doucement sa joue. Il lui était si précieux lui et sa bouille adorable lorsqu'il dormait...

Sam ne dormit qu'une petite heure en tout, mais il finit par se réveillé, secoué de cauchemar. Il rouvrit les yeux et constata que l'aube était là, le jour se levait lentement. Son coeur loupa un battement, mais il se rassura rapidement, Kaze était toujours là, il dormait comme un bébé. Sam regarda la réveil: 5 heures. Il ne voulait pas laisser Kaze, mais à près tout il avait veillé sur son sommeil toute la nuie. Il se dépêcha de se lever et d'aller prendre dans son sac le petit déjeuner d'Ahélie qu'il avait apporté, puisqu'elle refusait toujours catégoriquement de manger la nourriture de chez kaze. Il alla ouvrir la porte du jardin et le lui déposa sur le pas de la porte qu'il prit grand soin de refermer derrière lui. Que pouvait il faire à présent? Il n'était pas certain que Kaze apprécirait s'il lui préparait le petit déjeuner. Mais il tenta tout de même. Sans faire le moindre bruit il sortit se qu'il fallait pour manger sur la table, on ne sait jamais. Et puis s'il restait au lit il risquait de se rendormir et de refaire des cauchemars. Le temps de tout préparer il parvenu à se calmer et décida néanmoins de retourner au lit. Il s'allongea et constata avec un sourire que Kaze n'avait pas bougé d'un pouce. Il continua de le regarder dormir, perdu dans ses pensés...

Kaze dormais… enfin il pouvait se reposé, enfin son cerveau c’était déconnecter de cette réalité, enfin il pourrait se ressourcer… En apparence, il semblait vraiment calme. Son corps, tout aussi épuisé que son esprit n’avait plus la force de bouger. Mais alors que la moitié de son cerveau s’éteignait, l’autre moitié se réveillait doucement, prenant le contrôle, comme toutes les nuits, l’emmenant dans un pays bien étrange entièrement créé par son subconscient. Pays qui pouvait être merveilleux comme… effroyable…

~~

Une salle sans mur, entièrement noir. Une chaise au centre sous un halo de lumière. Un enfant assis sur la chaise avec un air perdu. Devant lui, un écran de cinéma poussiéreux. Un projecteur s’allume dans le lointain. L’image crépite. Elle n’a pas de couleur. On voit apparaitre une femme vêtu d’une longue robe blanche. Elle sourit et tend ses bras vers le petit garçon.

- Kaze, mon chéri.
- Maman ?

Les voix résonnent. La femme à l’air gentille et tendre. Le garçon lui sourit et à l’air heureux. Elle se penche un peu en avant, toujours souriante.

- Je t’aime mon chéri.
- Je t’aime aussi maman.

L’image saute et redevient crépitante. Elle s’éclairci de nouveau. On distingue une silhouette féminine. Le garçon à grandi, c’est un adolescent. Il fixe la jeune femme d’un air indifférent. Elle à le regard larmoyant.

- Je t’aime Kaze !
- …

Pas de réponse. La jeune femme s’efface. L’image se déforme, vacille puis se remet en place. On y voit un homme d’une vingtaine d’année. Le garçon à encore grandi, c’est un jeune homme à présent.

- Tu sais je t’aime Kaze…
- Tant mieux pour toi.

Bruit de porte qui claque. Pleures lointains. Le projecteur s’éteint. Le garçon est un homme. L’expression de son visage est fermée, dure, froide et légèrement mélancolique. L’écran de cinéma recule et fini par disparaitre dans le néant. Un nouveau halo de lumière apparait en face du garçon. Au centre, un homme, brun aux yeux clairs.

- Kaze…
- Sam…
- Je t’aime.
- Oui, comme tout le monde.
- Non. Je t’aime.
- Vraiment ?
- Vraiment.

Le halo de lumière au dessus du garçon disparait. Celui ou se tient le brun s’agrandit. Le garçon rejoint le brun, ils se tiennent tout près l’un de l’autre, face à face, les yeux dans les yeux. Le garçon prend la parole.

- Tu m’aime ?
- Oui.
- Pourquoi ?
- Pourquoi pas ?
- …
- Et toi ?
- Moi ?
- Tu m’aime ?
- Je t’ai…

Tout s’éteint. Il n’y à plus que le vide et le noir… ~~

La lumière lui piquait les yeux. Il était encore très fébrile et parvenait à peine à bouger. Ses yeux embués lui faisaient mal, agresser par la lumière du soleil qui traversait la fenêtre. Il parvint à tourné la tête. Heureusement que les chiffres sur son réveil était très gros. Il voyait flou mais il parvint à les lires. Déjà 14 heures. Il était seul dans la chambre. Sam avait dut partir. Il se redressa dans son lit. Les évènements de la vieille lui revinrent en mémoire. D’abord les bons puis…
Il se frotta les yeux essayant d’émerger. Pas facile. Après s’être entièrement vidé de son énergie, une nuit de sommeil était bien peu pour qu’il se sente de nouveau en forme. Syl dormais toujours, coucher à coté de lui. Un bruit se fit entendre dans l’appartement. Finalement il était peut être encore là.

- Sam ?...

Sa voix était rauque, un peu faible mais tout de même audible.

Sam avait attendu le réveil de Kaze jusqu'à sept heures, puis avait finit par se lever. Ahélie avait gratté à la porte furieusement mais il ne l'avait pas ouverte, il ne voulait plus lui parlé il avait pourtant été clair. Il avait dut faire un choix: est ce qu'il devait partir? Mais après les évènement de la veille il avait bien trop peur de le perdre, et puis il en avait assez de fuir dès que quelque chose n'allait pas entre eux. Il préferait affronter son réveil, même s'il le rejetait. Sam déprimait sur le canapé, vêtu de la chemise trop grande pour lui de Kaze, attendant qu'il finisse par sortir miraculeusement de sa chambre. Il se levait de temps en temps et allait le regarder, pour le plaisir, et aussi parce qu'il était inquiet depuis la veille, il espérait que Kaze allait bien. Mais le bon dans toute cette histoire c'est que seul à l'attendre Sam avait eut largement le temps de réfléchir. Depuis qu'il c'était rendu compte du fait qu'il était réellement amoureux de Kaze il se demandait se qu'il devait faire de plus, de moins. Enfermé Ahélie, ça oui, mais comment devait il faire pour qu'ils puissent de nouveau s'entendre? Il avait tellement voulu que Kaze lui pardonne...Il n'avait qu'à se préocuper de lui, tout simplement, comme il était en train de le faire d'ailleurs. S'occuper de lui quelque part. Il soupira, il ne c'était presque jamais préocuper de personne. Mais s'il voulait garder Kaze, il devrait faire des efforts. Il avait tellement peur qu'il lui demande de partir qu'il était près à faire tout se qu'il lui demandait. Pourvu qu'il accepte le garder bien sur. Le jeune cheyenne demandait pour la centième fois de la journée à Ahélie de se taire lorsqu'il crut entendre son prénom.

Il dressa l'oreille, c'était la voix de Kaze, ou alors il rêvait. Il soupira, à moitié sur de l'avoir entendu. Puis il entendit bougé et sourit, il était bien réveillé. Il se hâta de retourner dans la chambre. Son beau blond venait d'émmerger. Il s'assit sur le lit, Kaze avait une petite mine, se qui renforça son inquiétude. A trop forcé sur son don il l'avait certainement beaucoup affaibli. Le bel amérindien caressa la joue du jeune homme en lui offrant un sourire rassurant. A voir son visage il venait surement de faire un cauchemar. Sam déposa un petit baiser sur sa joue.

"Salut toi."

Il l'observa un instant, il semblait complètement à bout de force, et sa voix était faible. Sam fronça les sourcils de plus en plus soucieux. Il prit se main dans la sienne, comme pour se rassurer.

"Kaze, tu es tout pâle. Est ce que sa va?"

Il se faisait déjà mille scènes dans sa tête, si ça se trouvait Kaze était malade, par la faute de Ahélie, donc par extention un peu par sa faute. Il se mordit la lèvre, ça se voyait qu'il n'aimait pas le voir ainsi. Sam monta sur le lit pour s'y asseoir et pausa délicatement sa main sur son front, au moins il n'avait pas de fièvre. Sa main descendit sur sa joue et la caressa. Il ne lui en voulait pas du tout d'avoir été violent envers lui hier soir. Au contraire il espérait qu'il avait pu en quelque sorte vider son sac. Il s'en voulait également de ne pas avoir perçu la réaction de Ahélie, il était bien entendu trop occupé pour ça, mais s'en voulait tout de même. Il soupira en le regardant. Il l'avait observé pratiquement toute la nuit mais il ne s'en lassait pas. Il vint coller son front au siens et murmura:

"Gesalat..."

Le ton sur lequel il avait dit ce mot était si doux que Kaze devait avoir comprit sans pour autant parler sa langue. Il aimait bien l'appeler ainsi, s'il le lui permettait bien entendu, "mon amour". Mais il n'était pas forcément nécessaire de lui traduir tout de suite. Il regarda Sylphil, elle dormait encore. Il regarda Kaze, toujours inquiet.

"Elle va bien?"

Des bruits de pas se firent entendre et Sam apparu sur le pas de la porte. Il avait l’air… normal. Tout à fait normal. Il lui dit bonjour, Kaze ne répliqua pas. Le beau brun prit un air inquiet et lui demanda si ça allait. Pour qu’il est une telle expression, le professeur se dit qu’il devait vraiment tiré une tête d’enterrement. Ça ne l’étonnait pas vraiment. Lorsque ça lui arrivait quand il était enfant, sa mère restait toujours près de lui jusqu'à ce qu’il soit remit totalement. On sentait qu’elle avait peur qu’il ne s’en remette pas. Il devait donner la même impression maintenant.

- Ouais… ça va… je suis juste crevé et j’ai un horrible mal de crâne…

Il se recroquevilla un peu sur lui-même, ramenant ses genoux contre sa poitrine et passa péniblement ses mains sur son visage, reprenant celle que tenait Sam. S’il restait avec ce bel amérindien, la vie ne risquait pas d’être facile tout les jours. Il soupira. Il avait vraiment l’impression d’avoir un marteau piqueur dans la tête qui cherchait absolument à forcer les parois pour en sortir. Le beau brun était très doux avec lui, il ne le brusquait pas, lui parlait doucement. Il vint coller son front contre le sien, lui murmurant quelque chose dans sa langue natale. Sans aucun doute des mots d’amour, car il les avait prononcé avec une telle tendresse qu’il ne pouvait en être autrement. Puis il s’inquiéta de l’état de Sylphil. C’est vrai qu’elle ne bougeait pas du tout, et c’était à peine si on la voyait respirer. Mais elle allait bien, Kaze le ressentait parfaitement.

- Elle va bien… Elle est juste épuisée…

Du repos, c’était juste ce qu’ils leurs fallait pour se remettre. Du repos et de la nourriture aussi, pour se redonner de l’énergie. Kaze tenta de bouger un peu dans l’intention de ce lever pour aller prendre quelques trucs comme à grignoter et un cachet anti douleur pour sa tête. Mais il ne parvint pas à faire grand-chose, il avait l’impression que chacun de ses membres pesait plus d’une tonne. Ces muscles étaient absents à l’appel. Il regarda Sam, encore embrumer de sommeil.

- Tu pourrais m’apporter… un cachet… pour le mal de tête… Ils sont dans la salle de bain, le meuble à coté des serviettes… s’il te plait…

Sam s’exécuta et quitta la pièce. Kaze espérait qu’il allait trouver parce que son explication de l’emplacement était un peu hasardeuse. En attendant qu’il revienne, il jeta un coup d’œil autour de lui. Un vrai carnage. Il y avait pas mal de truc par terre, des vêtements, des livres ouverts, des bibelots… Il c’était vraiment emporter hier soir, sans compter que la salle de bain devait être plus ou moins dans le même état. Il soupira de nouveau, il aurait du rangement à faire, rien de plus chiant. C’était aussi pour ça qu’il détestait son pouvoir. En plus de le mettre dans un état lamentable il faisait n’importe quoi dans la pièce ou il se trouvait… Sam revint, un cachet dans la main accompagné d’un verre d’eau. Kaze pris tout ça et l’avala sans plus attendre. Plus tôt il se sentirait mieux, plus tôt il recouvrirait ses forces.

- Merci…

Lança t-il à l’intention de Samaël qui se tenait à ses coté, assis sur le lit. Le professeur remarqua qu’il avait des cernes, il n’avait pas dut dormir beaucoup. Il l’observa un moment, vérifiant qu’il ne l’avait pas blessé pendant sa crise de rage. Non, ça semblait aller, les seuls marques qu’il voyait sur son cou était des marques de morsures et de suçon. Ça le fit sourire. Quand il pensait à la magnifique soirée qu’ils avaient commencés, il se demanda comment ça avait put déraper comme ça. Comment ils en étaient arrivés là. Tout ça à cause d’Ahélie qui aimait juste un peu trop son alter égo. Une raison si bête. Il faudrait qu’il aille lui parler à celle la. Histoire de mettre les choses au clair avec elle, parce qu’au fond, il sentait que s’il ne faisait rien, la situation ne s’arrangerais jamais, et que ce genre de débordement se reproduirait à coup sûr. Il n’y manquerait pas une fois rétablit. Pour le moment, il se rendormirait bien un peu, aux coté de son amant. Il attrapa sa main et le tira tant bien que mal contre lui.

- Viens là…

Sam ne ce fit pas prier et se blottit contre lui. Kaze l’entoura de ses bras et nicha sa tête dans son cou. Quoi qu’il se soit passé, ce contact lui avait manqué. Il se délecta de sentir son odeur, et d’avoir sa peau contre la sienne. Il le repoussa pour planter son regard dans ses yeux argentés.

- Ne me refais plus jamais peur comme ça… et ne prend pas mes vêtement sans mon autorisation…

Il lui sourit, il voulait juste effacer tout ça et repartir du bon pied avec lui. Il souleva la couverture et tapota la place à coté de lui. Sam s’y glissa et ils s’enlacèrent amoureusement. Kaze se sentait rassurer dans ses bras, et calmer aussi. Il ferma les yeux et se rendormit presque aussi tôt…

Sam sentit une boule se former dans sa gorge, Kaze avait beau avoir dormi toute la nuit et toute la matinée, il était encore fatigué au point d'en avoir mal à la tête. Il le couvait du regard, inquiet, il avait soudainement peur qu'il soit très malade, se qui était totalement stupide. Cela venait certainement d'un fait simple: on s'inquiéte toujours trop quand on aime. Il vit le jeune homme se recroqueviller sur lui même et eut malgré son inquiétude envi de sourire. Il aurait aimé lui dire que la nuit lorsqu'il dort il ressemble à un enfant tant il beau, mais cela revenait presque à avoué qu'il n'avait put fermer l'oeil de la nuit à cause de leur violente altercation de la veille. Et il aurait voulu ne plus jamais en reparler si possible. Il se rassurait en se disant qu'au moins il avait ouvert son coeur à son beau blond. Sam restait doux avec lui, dans sa voix comme dans ses gestes, comme s'il avait peur qu'il disparaisse d'un instant à l'autre. Sa peur d'être seul le terrifiait toujours autant depuis la veille où ses angoisses avaient été réveillés par Ahélie. Sam sourit à Kaze, Sylphil allait bien. Le jeune homme tenta alors de se lever, le cheyenne pausa aussitôt sa main sur son épaule pour l'en empêcher.

"Non, ne te leves pas encore. D'abord je m'occupe de toi. Tu as besoin de quelque chose?"

Kaze lui répondit qu'il aurait besoin d'un cacher, Sam fit oui de la tête et bondit aussitôt sur ses pieds. Il alla comme il lui avait indiqué dans la salle de bain et...Finalement la chasse au médicament allait se révélé plus difficile que prévu, Kaze avait mit un bazarre pas possible dans la salle d'eau, encore une fois à cause de cette idiote de Ahélie! Celle la...Il respira profondément pour ne pas encore s'énerver: Kaze était réveillé, il allait plutôt bien et ne l'avait pas repoussé. Il se mit à la rechercher des cachets. Il soupira en les trouvant, jonchenant entre le lavabo et la baignoire.

"Oh...Great spirit."

Il était soulagé, il avait bien crut ne pas les retrouvé. Il alla aussitôt cherché un verre d'eau dans la cuisine et prit également quelques gâteaux, il aurait bien voulu que Kaze mange quelque chose également. Il rapporta le tout dans la chambre et tandis au jeune homme le cacher et le verre d'eau, il pausa les gâteaux sur la table de nuit avant de regrimper sur le lit, assit en tailleur. Puis il attendit, cherchant quoi dire. Un petit regard, un geste, un indice qu'il puisse interprêter. Enfin, il n'en crut pas ses oreilles. Kaze venait de lui sourire en lui demandant de venir près de lui. Sam lui offrit un magnifique sourire, il aurait voulu lui sauté dessus mais étant inquiet de la pâleur de son visage, il se contenta de venir se blottir dans ses bras. Trop heureux, il laissa échappé un petit rire de plaisir. Comme sa peau et son odeur lui avait manqué...Il respira à plein poumon sa délicieuse odeur, enfouit dans son cou. Une main sur son épaule, l'autre sur son torse, il caressa légèrement sa peau du bout des doigts. Kaze le serra fort contre lui, Sam ferme les yeux pour mieux sentir sa présence. Il lui avait manqué...

Il lui demanda alors de ne plus lui faire une peur pareille. Sam ne dit rien, il n'avait jamais voulu ça, jamais il n'aurait fait du mal à Kaze, ni à Sylphil, pour n'importe quelle raison. Il se tut néanmoins, il ne voulait plus en reparler. Puis il lui fit remarqué que Sam lui avait piqué sa chemise. Le bel amérindien se mit à rire, heureux qu'il plaisante. Il avait eut tellement peur de ne plus vivre ça avec lui...Sam releva son regard vers celui de Kaze.

"Mais tu me manquais."

Excelente excuse et pure vérité. Kaze et lui s'allongèrent et s'enlacèrent amoureusement. Sam s'endormit aussitôt, il pouvait à présent rattraper ses heures de sommeil perdu à veillé sur le sommeil de Kaze. Il se sentait appaisé, et n'en revenait pas d'avoir retrouvé son Gesalat. Sa respiration était calme, pas de mauvais rêve en vu cette fois...

Lorsque le jeune cheyenne ouvrit péniblement les yeux, il eut un sursaut qui eut pour effet de ne le faire se réveillé aussitôt. Kaze n'était plus dans la lit. Il tendit l'oreille et se calma, il entendait du bruit dans l'appartement. Il tourna le regard vers le réveil qui indiquait dix-neuf heures. En effet, il avait rattrapé sa nuit, et d'ailleurs il s'en voulait: lui il voulait veillé sur Kaze! Furieux contre lui même il se leva et trouva le beau blond dans la cuisine. La bouille encore à moitié endormi, Samaël lui sourit et s'approcha de lui un peu timidement, se qui était bien une première pour lui. Il le regarda dans les yeux, appremment encore très inquiet.

"Désolé je me suis endormi, j'ai, j'ai mal dormi cette nuit. Est se que tu as mangé?"

Oui, il l'espérait. A présent il comptait s'occuper de Kaze, se blottir dans ses bras et profiter au maximum de leur bonheur naissant. Et en passant il s'arrangerait pour que Ahélie fasse ses excuses de derrière la porte, et il avai trouvé une excelente punition par ailleurs, une punition qui allait la rendre folle: une laisse accompagné d'une charmande musolière! Mais, pour la raison simple qu'il adorait son Ahélie, bien qu'il air légèrement envi de la frapper depuis peu, il culpabilisait. Il alla s'asseoir sur une chaise, un peu gêné, et décida d'en parler à Kaze, pour avoir son avis.

"Kaze, je pense savoir déjà ton avis mais...Tu penses qu'une laisse et une musolière se n'est pas trop cruelle comme punition pour Ahélie? Elle va être folle de rage, et ça pourrait lui faire apprendre la leçon mais..."

Kaze devait connaître la suite, Sam aimait beaucoup Ahélie. Malgré tout il aimait aussi Kaze et en voulait énormement à son daemon. Il suivrait donc l'avis du jeune homme.