L'attente puis... Samaël ou la délivrance [PV]

Le jeune professeur semblait ravi. Assez rare chez un type qui paraissait d’habitude si froid. Mais aujourd’hui il devait être de bonne humeur. Les étudiants l’avait vu sourire, être gentil, et même faire une blague ! Etrange tout cela, mais pourquoi donc était il de si bon poil en cette belle journée ? Et bien la réponse était toute simple : Il allait voir quelqu’un qu’il appréciait beaucoup et cela le mettait en joie. Mais qui était cette fameuse personne ? Et un jeune homme, brun, beau comme un dieu, étranger et qui travaillait tout prêt de lui en plus. Samaël. Bien que le matin même il se soit quitter très vite et sur une petit incompréhension (du coté de Kaze seulement), ce dernier avait réussi à corriger le tir et à prendre contact avec ce bel amérindien.

Faute de l’appeler, parce qu’il était un peu gêné, il lui avait envoyé un sms qui disait ceci : « Désolé pour mon attitude de ce matin, je ne suis pas un lève tôt comme on dit. Je voudrais me faire pardonner, je t’attendrais à 17 heures dans la cour, sous cette espèce d’arbre énorme. A bientôt ». Et bien qu’il n’est pas reçut de réponse de la part de Sam, il était tout de même heureux. Il avait passé toute sa journée à rêvasser et à imaginer leur retrouvaille et ce qu’il pourrait faire tout les deux. Il avait hâte de le revoir, parce que depuis qu’il c’était quitter, il ne pensait qu’a ça. Et cette fois il comptait bien ne plus se laisser distraire comme la veille, il garderait le contrôle ! Enfin il espérait…

Puis les heures passèrent. A chaque heure de pause, Kaze l’avait cherché du regard dans l’établissement mais ne l’avait pas du tout vu malheureusement. Mais ne pas l’avoir vu ne voulait pas dire qu’il n’était pas présent. Bien sûr que nan, l’établissement était grand après tout ils n’étaient pas forcer de ce croisé, d’ailleurs il ne l’avait vu avant la soirée merveilleuse qu’il avait vécu. Il se rassurait donc ainsi depuis le début de la journée, ce disant qu’il le verrait quoi qu’il arrive. Puis la sonnerie de fin des cours retentit pour lui. Il avait fini pour la journée, il pouvait souffler et surtout aller l’attendre. Il descendit les marches à toutes vitesse, traversa la coure d’un bond et se retrouva devant l’énorme arbre dont il avait parlé dans son message. On ne pouvait pas se tromper, il était tellement énorme… Et il était souvent utiliser comme lieux de rendez-vous, de par sa facilité à être trouvé. D’ailleurs, il y avait une jeune fille qui attendait la, alors Kaze se mit de l’autre coté du tronc pour ne pas la dérangé. Et quelques minutes plus tard une scène courante ce passa, elle déclara ses sentiment à un jeune homme qui l’a rejeta sans pitié. Et la jeune fille partie en pleurant. Kaze se sentait étrangement un peu comme cette jeune fille, il attendait l’homme qu’il… appréciait beaucoup, en espérant que celui-ci accepte de sortir avec lui aujourd’hui.

Il regarda sa montre, il était déjà 18 heures passé. Kaze soupira. Il était assis sur le sol, contre le tronc, et s’amusait depuis un petit moment à faire bouger les feuilles des arbres avec son pouvoir. Mais cela devenait lassant. Déjà une heure de retard. Il avait dut avoir un imprévu, sans doute, oui surement, ça devait être ça. Ou bien il avait éteint son portable, ou bien… il pouvait y avoir des montagnes de raison à ce retard, pas de quoi en faire un drame. Mais les heures continuèrent à défiler ainsi, et toujours pas de Sam en vu. Aucune réponse non plus à son message. Sylphil lui dit de laisser tomber et de rentré bien tranquillement, mais Kaze ne voulait pas partir. Il s’obstinait à vouloir l’attendre en continuant à se raconter des histoires et à inventer miles excuses…

20 heures, toujours aucun signes de vie. Syl avait peut être raison, il fallait peut être laissé tomber après tout et le considéré comme tout les autres. Un parmi d’autres qu’il ne reverrait sans doute jamais. Il soupira, et se leva. Il avait l’intention de partir mais… Non, il ne pouvait pas croire cela. Il ne pouvait pas croire que ça allait ce terminé de cette manière, il ne voulait pas. Il fallait bien ce l’avoué, ce Sam avait quelque chose de particulier, quelque chose qui faisait qu’il était spécial, quelque chose qui faisait que Kaze était prêt à l’attendre là pendant des jours s’il le fallait. Alors il s’adossa de nouveau à l’arbre, en regardant le ciel changer de teinte lentement. Tant pis, même s’il devait rester là toute la nuit il le ferait. Le regard figer sur l’horizon, il y avait une seule pensée qui ne cessait de tournoyer dans sa tête : Vient s’il te plait…

Samaël était en train de pouffer de rire avec Ahélie, ils venaient de rembarer sa dixième personne de la journée avec talent et son élegance naturel. Le seul moyen qu'il ait trouvé pour passer une journée suportable avec tous ses élèves puérils. Il avait finallement craqué et tout pardonné à sa chère Ahélie, juste après avoir reçu un sms de Kaze évidemment. Lui faire la tête était trop difficile, leur relation était fusionnel et excelente, bien que les hommes soient un sujet de discorde. Il marchait élegamment dans les couloirs, son petit sourire aux lèvres, profitant des regards posé sur lui, s'amusant parfois à lancer des regards chameurs qui faisaient pâlir les pauvres élèves. Ahélie, toujours la tête haute, fière, suivait le beau cheyenne, s'occupant de menacer les daemons des garçons trop entreprenant dès avis de Sam. Elle avait été soulagé que Kaze lui envoie ce sms de ranquart, car, bien qu'elle considère Kaze comme un idiot de première classe, sa relation avec Sam dépendant de lui. Il lui avait de nouveau filé un raquart celui là, c'était à en douté, de son noble avis, il ne méritait pas son Samaël. Mais il avait l'air tellement de bonne humeur aujourd'hui. Il avait réussit à humilier en publique un adolescent prépubère qui le draguait depuis des mois avec un panache rare, du moins plus accentué que d'habitude, et ses insultes avaient été encore plus polie et excquises que d'ordinaire. De plus, il souriait, mais différent, un sourire plutôt joyeux, pas le sourire qu'il abordait pour la façade d'habitude. Mais à ce moment, elle lisait sur son visage un certain agacement.

"Qu'y a-t-il Sam?
_Cet idiot nous a mit en retard.
_Ne t'inquiètes pas. Avec la façon dont tu l'as rembaré l'autre jours, arrivé en retard est une bonne chose à faire.
_Mmh, mmh, je sais. Mais je comptais arrivé avec dix minutes de retard, pas vingt.
_Je me disais aussi."

Oui, Sam avait en effet prévu d'arriver légèrement en retard, pour bien enfoncé le clou, certes. il avait le vice d'être un peu trop paradeur, mais il adorait faire son effet, même devant Kaze...Surtout devant Kaze, parce qu'il l'amusait, et aussi parce qu'il lui plaisait. Il arriva enfin près de la cour, Kaze attendait à l'endroit indiqué. Sam sourit, il était décidément très beau, cet homme...Et bien dévoué, il l'attendait depuis vingt minutes. Sam le regardait avec insistance, le détaillant du regard. Certes, il n'avait pas apprécier sa réaction l'autre jour, mais, en venant ici il avait considéré qu'il avait mérité une seconde chance, de plus c'est lui qui lui avait demander de lui téléphoné...Oui, il méritait sa chance. Mais une pensée étrange vint lui traverser l'esprit. Que ressentait il pour lui? S'il l'avait appelé pour finir se qu'ils avaient commencé il le prendrait extrêmement mal, surtout qu'il l'avait estimé digne de ses sentiments, se qui chez lui était assez rare. Il resta alors là à le contempler, tapis dans l'autre d'un pilier. Il le regardait avec un plaisir non dissimulé, et une idée qui permettrait de tirer ses sentiments au clair lui vint. Il pouvait rester là, tout simplement.

"Je me demande...Combien de temps tu es capable de m'attendre. Je ne me lasserais pas de te regarder c'est plutôt agréable, alors voyons maintenant, j'ai tout mon temps...
_Tu es un cas Sam.
_Je veux être sur.
_Tu n'as pas besoin de te cacher pour ça. Regardes toi dans une glace ça suffira.
_Je ne te parle pas de mon pouvoir iné de séduction ma belle. Seulement de lui, et de moi."

Elle soupira, considérant tout de même qu'il s'agissait là d'une perte de temps totale. Mais Samaël au contraire, estimait ce temps très important, il lui permettrait de savoir s'il voulait réellement revoir Kaze ou non. Alors il attendit, se doutant que Kaze partirait une heure plus tard conscient que ça ne servirait à rien de rester, mais non, il resta tout de même. Il avait l'air triste et acablé, et plus il le regardait plus Sam mourrait d'envie d'aller le voir pour le serrer dans ses bras. Mais son doute l'emporta, et il resta là, tapis dans l'ombre, et Ahélie commençait à en avoir assez, elle avait faim, mais ne bougeait cependant pas. Sam avait réussit à lui faire la tête à cause de Kaze, il pourrait très bien recommencer. Elle soupira...

"Tu vas rester longtemps sans bouger comme ça? Tu as l'air d'une statue grec d'Apolon, ou d'une affiche de parfum pour adolescente!
_Je sais.
_Alors si tu le sais qu'est ce que tu attends?! In ne peut pas te résister, et toi tu me fais attendre pour rien!
_Tais toi. C'est la dernière fois que je te le dis. Admires la beauté des lieux, dors, ou vas te promener discrêtement, mais tais toi. Laisses moi.
_La beautée des lieux, elle est bien bonne!"

Il pouffa de rire. Sam sourit, oui, ils étaient très bien ses lieux. Il attendit encore, sans bronché, entendant parfois Ahélie grogner de lassitude. Puis, au bout de trois heures, ses yeux s'agrandirent de surprise en voyant l'heure. Sam se redressa, Ahélie bondit sur ses pâtes. Sans un bruit, il s'avança lentement vers Kaze, celui ci était de dos face à lui, mais en s'approchant ainsi, il avait une irésistible envie de le serrer dans ses bras. Il ferma les yeux et pausa son front doucement sur son dos. Il n'avait pas put résister plus longtemps à l'envie de le voir, de lui parler, même s'il ne savait pas tellement quoi dire. Sam passa ses bras autours de Kaze et l'enlaça, le serrant légèrement contre lui, son front toujours appuyé contre son dos. Il sourit, puis soupira d'aisance.

"Je pensais que tu partirais...Tu pensais que je ne viendras pas...Pourtant, on est là, non?"

Il avait prononcé ses mots autant pour lui que pour Kaze. Il aurait pu rester longtemps dans cette position, serrant le jeune homme contre lui, mais, ils avaient déjà trop attendut. Sam ne s'attendait pas à ça, Kaze avait dépassé toutes ses espérances, et à présent il s'en voulait de ne pas avoir eut totalement confiance en lui dès le début. Il espérait seulement qu'il ne lui en voudrait pas, parce que lui n'avait pas l'intention de partir à présent...

La patience est une vertu, mais elle a ses limites. Et Kaze, très vertueux jusqu’alors, commençait peu à peu à perdre véritablement espoir. Il ne se racontait plus d’histoire et les excuses qu’il s’efforçait de trouver à Sam pour ce retard avaient cessé d’afflué dans sa tête. Il allait se résigner, après trois longues heures d’attente. Il s’était décoller du tronc et c’était tourner dans la direction qui l’emmènerais chez lui, au calme, ou il pourrait avoir tout le loisir de se consoler en jouant du piano. Il soupira, encore. Mais il n’arrivait pas encore à bouger, il pensait vouloir s’en aller mais son corps ne répondait pas.

Et puis, il sentit ce contact contre son dos le faisant sursauter. Des bras vinrent l’entourer et la voix suave de Sam glissa dans l’air. Dans un premier temps son cerveau cessa de fonctionner. Lorsqu’il se réactiva il envoya une impulsion pour qu’il repousse celui qui le serrait, mais lorsqu’il posa une main sur celles du beau brun, cette impulsion s’évanouie. Il avait faillit avoir ce reflex de peur d’être découvert, mais il se rappela qu’a cette heure là, il n’y avait plus personne dans cette cour. Les enseignants étaient rentrés chez eux, les étudiants étaient dans les dortoirs. Ils avaient cet espace rien que pour eux.

Kaze sourit, il ne pouvait pas s’en empêcher car il était heureux. Il était finalement venu, cette attente n’avait donc pas été vaine. Il serra la main qu’il tenait dans la sienne, et se dégagea doucement de l’étreinte pour se tourner face à cet homme mystérieux. Il fut absorbé un moment par son regard d’argent. Ce qu’il avait put penser à ses yeux pendant son attente, comme il avait espérer pouvoir plonger encore dans ceux-ci. Et maintenant ils étaient là à le fixer. C’était étrangement très rassurant. Son sourire s’agrandi.

- Tu es en retard… Mais tu es là c’est le principal.

Il fut un peu hésitant sur la suite, car il comptait lui poser la question fatidique, qui pouvait s’avéré indiscrète. Mais il voulait savoir, parce qu’il s’était inquiété. Il avait imaginé tout et n’importe quoi, dans ce monde « sauvage » il aurait put lui arriver dieu sait quoi.

- Qu’est ce qui… t’as prit autant de temps ?

Il ne dévoila rien des états d’esprit qui l’avaient habité durant ce temps. Une habitude qu’il avait de son coté froid et distant. Il ne voulait pas montrer ses faiblesses, alors avoué qu’il c’était fait du souci n’était même pas envisageable. Surtout à un homme qu’il connaissait depuis à peine deux jours mais qui l’avait pourtant déjà presque mis à nue sentimentalement. Il avait ouvert une brèche dans une carapace qui était en place depuis plus de 20 ans. Il avait réveillé des sentiments enfouis depuis des années, par de simples paroles, regards et gestes. Ce qui avait pour conséquence de rendre le jeune professeur confus presque à chaque fois qu’il était en présence de Samaël. Il arrivait à mieux gérer ses drôles de sentiments, mais la confusion était bien là, elle persistait et bouillonnait dans son esprit.

C’était imperceptible, mais Sylphil en lien direct avec la psyché de son alter égo le ressentait parfaitement. Elle était perchée sur son épaule et observait elle aussi l’homme qui leur faisait face, ainsi que le gros félin qui le suivait, et ne savait que penser. C’est vrai qu’au départ elle avait trouvé bénéfique le fait que quelqu’un puisse réussir à faire s’ouvrir, ne serait ce qu’un peu, Kaze. Mais après réflexion elle n’en était plus vraiment certaine. De par sa condition et son passé, Kaze avait toujours été imperméable aux attaque extérieur de ce monde. Mais maintenant que la coquille était fendu, il pouvait être blessé, et surement plus durement et facilement que les autres. Elle savait que ce qu’elle était en train de pensé était mal, mais elle se disait que si les choses commencer à mal tourné, elle allait tout faire pour tourner court à cette relation. Elle voulait protéger l’être qui lui était le plus chère. Et pour ça elle était prête à tout. Elle resterait donc en position d’observatrice, jusqu'à ce le fait d’intervenir devienne nécessaire.

Samaël lui sourit, heureux qu'il ne lui en veuille pas. Il était encore surprit de la part de Kaze, sans le savoir il l'avait étonné. Chez lui il avait pu constater qu'il n'avait apparemment jamais aimé personne, il vivait centré sur lui même, sans monde extérieur, à part bien sur ses quelques aventures par ci par la. Et Sam qui était d'ordinaire si sur de tout, ne l'avait plus été pendant un instant. Il se demandait si Kaze était sérieux, ou s'il ne demandait qu'une nouvelle aventure, si ses réactions qu'il avait trouvé sincères et amusantes étaient vraies ou fausses. Il avait osé l'observer de loins, sans rien dire, il s'en était voulu pendant ses trois heures de le laisser planter à deséspéré, mais sa réaction de l'autre matin l'avait mit dans le doute. Quoiqu'il en soit à présent, il était plus que d'accord avec Kaze, l'essentiel c'est qu'ils étaient là tout les deux. Bien entendu, Kaze pausa la question qu'il redoutait, qu'est ce qui lui avait prit autant de temps. Sam sourit et s'assit sur un banc qui se trouvait non loins d'eux.

"C'est toi. Toi qui m'a prit autant de temps. Je ne savais pas si je devais venir ou non. Alors j'ai attendu. Mais je n'arrive pas à croire...Que tu m'ais attendu aussi longtemps. Je pensais que tu partirais au bout d'une demi heure, ou une heure, et là je t'aurai peut être courru après, ou pas. Mais tu es resté...Et je t'en remercies."

Samaël releva son regard et le plongea dans celui de Kaze, il lui sourit gentiment, encore étonné, troublé serait le therme plus exacte. Après la soirée, ses sentiments c'étaient mêlés au doute, mais à présent, ils les sentaient grandir.
Il soupira tout de même, encore un peu gêné, se qui était très rare chez lui.

"Désolé. C'était peut être idiot, mais, je suis d'accord avec toi, l'essentiel c'est qu'on soit là tout les deux. Et puis, compte sur moi, je saurais me racheter, demandes moi se que tu veux.."

Il lui sourit, heureux d'être finalement venu, il avait bien fait, Kaze méritait son attention. Ahélie les fixaient, elle lisait les sentiments de Sam pour cet homme comme dans un livre ouvert, et les siens se voyaient encore plus facilement sous son faux air froid, c'était d'ailleurs se qui plaisait tant au jeune cheyenne, cet air glacé et ténébreux ponctué de saute d'humeur qui le rendait mignon. Ce type avait toute ses armes, elle ne pouvait pas raisonner Sam. Elle, son propre daemon, elle était le côté sauvage de Sam, elle n'y arrivait pas. D'ordinaire, il ne passait que peu de temps avec un homme lorsque son regard était à peine plus tendre que la normale, mais lorsqu'il avait ce regard, celui qui pétille, ça pouvait durer de longs mois, même si c'était rare. Ahélie repensa à se que disait Adriel, le grand-père de Samaël, que l'on avait plusieurs amours dans une vie, mais que seul un saura nous apporter l'équilibre. A chaque fois elle tremblait que se soit lui. Alors, elle ne laisserait jamais ce type prendre Sam. Ce type, elle ne l'aimait pas, elle était parfois si différente de Samaël...

Sam lui était à cent lieux des problèmes de Ahélie et de ses raisonnements de son daemon. Il observait Kaze, et le couché de soleil par dessus son épaule par la même occasion, c'est vrai, avec ses bêtises il était vingt heures. Sam sortit une tablette de chocolat de son sac et se mit à la grignoter, il avait faim à présent, c'était idiot. Sans plus le regarder, Sam tapota la place à côté de la sienne sur le banc, faisant signe à Kaze de venir à côté de lui.

"Viens s'il te plais. J'ai envie de discuter...Mais pour commencer, j'ai une question. Pourquoi est ce que tu m'as demander de venir?"

C'était peut être idiot, mais le bel idien, carré de chocolat entre les dents et son air taquin affiché sur son visage n'avait pas l'air décider à lâcher l'affaire.

Kaze fixait toujours le centre de son attention avec un air mi-apeuré mi-surpris. Il avait peur de ne pas bien saisir, ou plutôt non, de trop bien comprendre le pourquoi du comment de l’explication qu’on venait de lui débiter. Alors il avait attendu trois heures juste parce que monsieur était indécis ? Il se dit que c’était une blague, mais devant le visage sérieux qu’arborait Samaël, cette supposition s’effaça. Et la suite vint bien confirmer ce qu’il avait saisit. Il était presque choqué sur le coup, un peu outré même, mais il laissa filer cela en entendant le beau brun lui dire qu’il se rachèterait. C’est vrai que cette révélation fut assez surprenant, mais si ce beau jeune homme tenais sa paroles, cela pourrait s’avéré intéressant et tout à l’avantage du professeur.

Il le rejoint un peu plus tard et s’assit à ses coté sur les planches de bois teinté. Il voulait discuter, très bien ils étaient deux. Pourquoi lui avait il demander de venir ? Et bien tout d’abord parce qu’il voulait s’excuser de son comportement du matin même, mais surtout parce qu’il avait ressentit une énorme et irrésistible envie de le revoir, de le serrer de nouveau dans ses bras, de l’embrasser… Mais il ne pouvait pas lui dire ça comme ça alors il choisi une version soft et allégé de tout ça.

- Et bien… tout d’abord pour m’excuser pour ce matin. J’ai pas du être très chaleureux et je ne savais pas vraiment si tu m’en voulait. Mais après le coup que tu viens de me faire je dirais qu’on est quitte.

Mais il ne voulait pas perdre l’avantage de ce qu’il avait gagné en disant juste qu’ils étaient maintenant revenus à égalité.

- Mais… trois heures c’est très long quand même. Surtout quand on est tout seul…

La phrase avait tout son sens. Je t’ai à moitié pardonner mais j’attends tout de même quelque chose de ta part. C’est vrai, Kaze lui, avait des circonstances atténuantes pour justifier ses actes. Alors que les motifs de Sam restaient pour encore obscure. Et puis cette fois, le professeur avait envie de mener le dance en quelque sorte, et la fameuse lueur joueuse avait réapparut dans ses yeux. Il prit délicatement une main de Sam dans la sienne, et la porta à sa bouche pour y déposé un baisé.

- Alors… Je compte sur toi pour te faire pardonner comme il se doit.

Un sourire malicieux était apparut sur son visage. Mais son cœur c’était mit à battre plus vite et plus fort. Malgré les apparences, il était nerveux. Ce n’était pas dans ses habitudes de dire ou faire ce genre de chose. Surtout qu’il n’était pas du tout sûr de lui, avec cette sorte de peur toujours présente d’aller trop loin et de vexé Sam. Mais ce sentiment d’incertitude rendait les choses plus intéressante et plus intense. De plus, cela lui apporterait sans doute la notion de « limite » qu’il n’avait pas encore vraiment trouvée chez cet homme, et lui permettrait sans doute d’en apprendre plus sur lui, sur ses réactions, sa personnalité. Finalement c’était une attitude plus bénéfique que dangereuse.

Et pour rajouter un peu d’intensité, Kaze décida de faire part des ses sentiments. En les faisant apparaitre dans le jeu, ils seraient plus facile à dévoilé, et cela ne le gênerais pas ouvertement. Il préférait être sincère plutôt que de taire des choses qu’il jugeait importantes. Alors il se pencha sur Sam, se rapprochant de son oreille pour lui susurrer quelques mots…

- Je voulais aussi te voir, parce que j’en avais très envie. J'ai pensé à toi toute la journée. Tu m’as… manqué…

Sam grignotait ses chocolats, faisant mine d'avoir le regard perdu à l'horizon, alors qu'en fait il ne pouvait s'empêcher de jeter un regard toutes les cinq secondes. Il avait tout d'abord parut vraiment énervé, puis c'était radoucie par la suite. Heureusement. Bizarrement, Sam l'intouchable se demandait s'il n'avait pas eut peur d'être blessé soudainement. Mais Kaze lui avoua qu'il avait eut envie de le revoir, et qu'il voulait s'excuser, en lui rappelant bien le coup qu'il venait de lui faire. Sam ne regrettait rien, il pouvait parfois se montrer excentrique, mais son avis ne regardait que lui. Il eut un petit sourire d'excuse, bien conscient néanmoins de l'avoir fait attendre très longtemps, mais comme il l'avait dit, il trouverait un moyen de se racheter. Et apparemment le beau et innocent Kaze ne l'avait pas oublier, il lui rappela gentiment sa longue agonie des trois dernière heures pour insister sur sa récompense. Sam pouffa de rire et pausa sa tête sur son épaule.

« Comme il se doit hein? Je me doutais bien que tu n'oublierais pas ma dette. Mais j'assumerais les conséquences de mes actes. Dis moi, tu comptes te venger? »

Il lança un regard plein de malice à Kaze, espérant bien qu'il ne ferait rien de tel. Il ne pensait pas, mais sait on jamais? « Comme il se doit », Sam sourit, Kaze pouvait parfois se montrer aussi taquin que lui, et même un adversaire de taille. Il soupira, un petit soupire d'aisance. Il était bien comme ça avec lui, sa tête pausé sur son épaule. Sa présence était très agréable, et avait même un petit côté rassurant. Si tu es avec moi, c'est que tu as envies d'y être. Sam repensa à se qui lui avait traversé l'esprit tout à l'heure, lorsqu'il avait eut peur que Kaze lui en veuille, il avait, l'espace d'un instant, eut peur d'être blessé. Lui qui n'avait pas peur, jamais, de rien, lui qui se fichait des idées des autres. Lui qui considérait que l'amour n'était qu'un bonheur et non un tracas ou un malheur. Il chassa ses pensées, elles étaient absurdes, il n'avait aucun intérêt à les creuser, puisqu'elles ne pouvaient qu'être négatives. Il était bien ainsi avec Kaze, et comptait ne tirer que des points positifs de lui. Il avait tout pour lui apporter se qu'il cherchait: un certain équilibre, un certain bonheur, alors il n'avait qu'à faire comme à son habitude et se laisser porter.

Il sentit la bouche de Kaze venir effleurer son oreille et lui murmurer ses sentiments, il ferma les yeux, prenant plaisir à entendre sa voix lui dire de telles choses. Il sourit et releva les yeux vers lui. Sa tête étant toujours pausé sur son épaule, leurs bouches ne se trouvaient plus très loin l'une de l'autre.

« J'ai pensé à toi aussi. J'ai eus du mal à me concentrer sur autre chose aujourd'hui. Tu m'as même fait battre mon record de vent donner en une journée. »

Il rit doucement. Sa main s'aventura sur celle de Kaze et la caressa doucement du bout des doigts.

« Tu m'as aussi manqué. Mais il faut plus que ça pour faire tomber Samaël visage pâle. »

Il se mit à rire de bon coeur, il ne se lasserait jamais de taquiner Kaze, ses réactions étaient assez exquises, ou il rougissait et s'excusait, ou rentrait directement dans son petit jeu. Les deux lui convenait, il le trouvait à la fois adorable et son petit côté sexy lui plaisait également beaucoup. En faite, Kaze ne le savait peut être pas, mais il était exactement son type d'homme, physiquement il avait toujours eut une tendance pour les blonds aux yeux clairs, bleus de préférence, et côté morale, il adorait les hommes distant en apparences et tendres au fond d'eux. Les joueurs, il adoraient aussi. D'ordinaire, les hommes qu'ils fréquentait devaient avoir au moins une de ses qualités, lui les avaient toutes. Il venait de lui dire qu'il n'était pas tomber, allez savoir, ses sentiments pouvaient l'emporter parfois, même lui.

A cette pensée il sourit et ferma les yeux. Sa caresse sur sa main cessa, et ses doigts vinrent se glisser dans celle ci. Il rapprocha son visage du siens, jusqu'à se que ses lèvres viennent caresser les siennes. Il soupira de plaisir de les toucher à nouveau. Il avait très envie de l'embrasser encore, très envie de ne plus le laisser partir. Il murmura:

« Oui, tu m'as beaucoup manqué. »

Comme pour illustrer son propos, il ne se contenta pas de laisser ses lèvres sur les siennes, il y déposa un léger baiser, qui suffit à le faire frissonner légèrement. Certes, elles sentaient un peu le tabac, mais son odeur était exquise malgré tout, elles étaient même légèrement sucrées. Il cessa de bouger, attendant sa réaction. Il ne pensait qu'à une chose: il était très heureux d'être ici avec lui, très heureux qu'il l'ait appelé. Seulement maintenant, il ne voulait plus le laisser partir. Sa théorie de « Sam ne sera jamais à personne » s'ébranlait à chaque fois qu'il le regardait, ou pire, à chaque fois qu'il l'embrassait, encore pire, lorsqu'il l'avait touché. Kaze était décidément un visage pâle très étrange...Et très plaisant...

Se venger ? Non ce n’était pas son style, il avait répondu négativement d’un simple hochement de tête. Certains sentiments humain comme la vengeance ou encore la jalousie lui paraissait tellement inutile qu’il les avait carrément annihilé de sa personne. Pour lui, ça ne pouvait qu’être une bonne chose. Lorsqu’il avait constaté ce que ce genre de ressentit pouvait engendrer, ça avait été automatique. Et puis il était profondément une bonne personne, et blesser volontairement les gens dans le seul but de faire du mal n’était pas quelque chose qui pouvait lui venir à l’esprit. Alors une vengeance, même « gentille » était totalement proscrite.

Le beau Sam le faisait fondre avec ses paroles. Il était en train de lui dire qu’il avait pensé à lui toute cette journée, et qu’en plus cela lui avait fait refouler tout les prétendant potentiel qu’il aurait put avoir. Kaze ne pouvait s’empêcher de se sentir flatter. Il avait l’impression de se creusé petit à petit une place dans la vie du jeune amérindien. Et c’était agréable comme sensation. Il avait de l’importance dans la vie de quelqu’un. Qu’y avait il de plus gratifiant que cela ? Bien que comme le lui rappela Sam, cette place qu’il commençait à se faire n’était pas encore acquise. Et s’il en fallait plus pour l’avoir, alors il n’y avait aucun doute sur le fait qu’il en ferait plus.

Il en ferait plus pour garder se contact, cette main qu’il tenait, ses lèvres posé contre les siennes. C’était si doux et si agréable qu’il était prêt à faire énormément de chose pour les conserver. Les yeux fermés, il pencha légèrement la tête et répondit doucement à se baisé. Il n’alla cependant pas plus loin que ce simple touché. Il ne voulait pas vraiment prendre les initiatives, parce que Sam devait être bien conscient maintenant que Kaze était très « intéressé », et également parce que c’était au beau brun de ce faire pardonner. Alors si ce dernier en voulait plus, il allait être obligé de venir le chercher par lui-même.

Après cet échange bien agréable au gout chocolaté, Kaze se recula légèrement, mais ne lâcha pas la main de Sam. Il tourna la tête vers l’horizon et le fixa, un sourire aux lèvres. Son cœur battait un peu plus vite qu’a la normale, mais il se sentait bien. Maintenant en bonne compagnie il se sentait d’attaque pour rester encore là trois bonnes heures. Mais pas à rien faire bien sûr. Un peu plus tôt Sam lui avait dit qu’il avait envie de discuter, très bien, alors pourquoi ne pas commencer ? Parler de quoi… il ne savait pas vraiment, mais les sujet viendraient probablement d’eux même de fil en aiguille.

- Alors… de quoi veux tu qu’on parle ? Maintenant qu’on est là, autant en profiter pour se découvrir un peu plus que la dernière fois.

C’était vrai que la dernière fois ils avaient un peu parlé, passant rapidement leur vie en revu, passant sur les détails, ne conservant que les moments clés. Mais s’ils voulaient aller plus loin, si c’était bien leur désir à tout les deux, alors en connaitre plus sur l’autre allait devenir nécessaire. Et puis Sam avait piqué la curiosité du professeur.

- Tiens, d’ailleurs j’ai une idée pour rendre ça plus intéressant. On se pose les questions trois par trois, ça peut être sur n’importe quoi, n’importe quel domaine, et on y répond avec franchise cela va de soi. Mais on s’accorde deux jokers si vraiment c’est trop embarrassant.

Et oui, derrière cet homme sérieux persistait encore une part de son âme d’enfant. Il aimait les jeux, il aimait jouer, et il aimait faire ça avec ceux qui qu’il appréciait. Surtout quand il savait que cela pouvait s’avéré très intéressant.

- Alors je te laisse commencer. Je t’écoute et je te promets de te répondre en toute sincérité !

Son sourire n’avait pas disparut, il n’avait plus qu’a attendre la suite.

Sam lui sourit, il prenait cet intérrogatoire comme une sorte de jeu, donc une sorte de défi. Se qui allait le motiver au plus haut point, puisqu'il était très joueur, mais ça Kaze avait dût le comprendre depuis bien longtemps. Trois questions à la fois. Il en avait tellement que trouver lesquelles poser allait lui poser problème. Cependant un petit détail le gênait, il ne pouvait demander à Kaze d'y renoncer, mais il pouvait, disons, l'y insiter. Il lança sur le beau blond un regard charmeur, plein de défi et dit d'une voix amusée:

"D'accord. Mais pas de joker pour moi, pauses moi les questions que tu veux, j'y répondrais."

Tout d'abord, il comprenait pas la gêne que pouvait avoir les visages pâles parfois, alors qu'ils en étaient totallement dépourvu, au point de mettre des affiches de nus sur les affiches dans les villes à la vu de tout le monde. Et ensuite, il n'avait pas très envie de mentir à Kaze, il détestait le mensong, et ne pas répondre à une question équivalait pour lui à mentir. Sans compté qu'il espérait bien que Kaze n'utiliserait pas son jocker pour ses questions. Sam commençait à comprendre les choses qu'ils ne fallaient pas demander, les thèmes à ne pas aborder dans ce pays, mais parfois il arrivait que ça lui échappe. Et aujourd'hui, ça allait lui échapper. Le beau Kaze était bien trop troublant. Il lui avait avoué à l'instant indirectement ses sentiments pour lui, et avait été clair lors de la petite soirée très sympathique passé chez lui. Il avait été heureux de voir que Kaze avait l'air très heureux, d'ailleurs. Il se mit alors en quête de questions intéressantes à pauser. Il savait déjà des choses sur ses petits secrets, ce don qu'il prenait pour un fléau, ses parents. Il lui aurait bien demander des choses plus...personnels. Sur ses exs par exemple. Il eut la vision horrible de Kaze embrassant une femme et fit une grimace de dégoût. Ahélie était la femelle valable, elle avait un caractère exqui! (Il était d'ailleurs en passant bien le seul à penser ça de la belle Ahélie.) Mais s'il lui pausait des questions sur ses exs il risquait de devoir parler des siens. Il entendit Ahélie rire dans sa tête, il la regarda, l'interrogeant du regard. En comprenant qu'il avait pausé son intention sur elle, la deamon prit un air amusé, elle tenait sa manière de faire fuir Kaze!

*Les a tu seulement compter un jour?
_J'avoues que non.
_Tu vas lui en parler? Et de ta vision de l'amour bien à toi également?
_Mmmh...Evitons le sujet pour l'instant.
_Pff, j'ai hâte qu'il pause la question.
_Parfois, tu es vicieuse ma belle.
_Je te retournes le compliment Don juan.
_Ou pas, les femmes ne m'ont jamais intéressé.
_Tu devrais un jour avouer à ton grand-père que c'est toi qui a volé les poupées de Amirahi quand tu étais petit.
_Vicieuse!*

Il interrompit là la conversation, ce genre de souvenir le faisait toujours sourire, mais l'heure était grave, il devait se concentrer sur des questions intéressantes à pauser. L'art était dans la façon de les dire. Il entendit Ahélie rire et lui jetta un regard disuasif, elle le déconcentrait avec ses souvenirs dattant d'y il a TRES longtemps. Et puis il n'avait fait que de les emprunter, ses poupées. Il n'avait pas aimé les voitures qu'il avait eut pour Noël, voilà tout. Tiens, voilà une bonne idée. Il allait se lancer, après tout, même s'il n'avait pas réellement d'idées, elles allaient certainement venir toutes seules, comme à chaque fois qu'il discutait avec Kaze. Il lui sourit et se lança:

"Alors, as tu déjà été attiré par une femme? Comment étaient tes exs et...Quelle place tiens le chocolat dans ta vie?"

Il rit, en effet, il n'avait pas trouver de troisième idée. Mais après tout, elle n'était pas si mal, cette question. Il se justifa tout de même:

"Je demande ça parce que le chocolat prend 80% de mon existence."

Il rit de nouveau, Ahélie leva les yeux au ciel, desespérée. S'il jouait de son humour en plus de son charme, elle était perdue, ce type ne voudrait jamais le lâcher! Elle pouvait toujours essayer de...Demander à l'hermine! Oui, elles pouvaient communiquer sans que eux le sache. Ahélie releva fièrement sa tête, parler avec cet être était dégradant pour elle, qui était si intelligente et si belle, comme son Sam adoré, mais justement, si c'était pour la bien de Sam, elle se sacrifirait! Persuadée de son courage et de ses "bonnes intentions" Ahélie commença à ramper vers Kaze, ou plutôt vers sa capuche où se trouvait la chose en question. Elle se concentra sur elle, fermant son esprit pour que Sam n'entende rien.

"Hey toi, l'hermine! Je ne veux pas te manger ne t'inquiètes pas, j'en tiens pour preuve que tu serais certainement immonde! Mais j'ai de bonnes questions que ton Kaze devrait pauser à Sam! Comme ça on y trouverait chacune notre compte! Je ne veux que le bonheur de Sam, je t'avourais que je me foues de Kaze, mais si tu veux que ton blond le laisse tranquile, tu m'écouteras!"

Sam jeta un coup d'oeil à Ahélie et soupira, elle avait encore les yeux braqués sur l'hermine, et Kaze allait encore mal le prendre! Celle la...

Le jeu avait commencé, et Kaze eu un petit pincement au cœur quand le beau brun aborda le thème des jokers. Lorsqu’il y avait déjà joué dans sa jeunesse avec des connaissances à lui, ses jokers avait souvent été salvateurs, autant pour lui que pour les autres. Jusqu’alors il n’avait conversé qu’avec des personnes japonaises, alors il pouvait comprendre que le bel étranger n’en fasse pas usage, mais lui hésitait à y renoncer. Il préféra ne rien dire. Si vraiment il en avait besoin alors tant pis, mais il ferait de son mieux pour se forcer à ne pas en faire usage et réellement joué franc jeu.

La suite ne tarda pas à arriver et les questions étaient tout à fait abordables. Kaze n’était pas dérangé par le fait de parler de ses penchant ni de ses anciennes conquêtes. Bien qu’il risquait de dévoiler un des cotés « sombre » de sa personnalité. Pour ce qui était du chocolat en revanche, c’était une autre histoire. Sam adorait ça et ça ce voyait, mais le professeur lui n’était pas attiré plus que ça par les mets sucrés. Surtout le chocolat qui avait tendance à vite l’écœuré. Mais bon, il n’allait pas ce laissé mettre à l’écart pour une sucrerie tout de même !

- Bon alors… hum… Voyons voir… J’ai déjà été attiré par une femme oui, je suis même sortie avec quelques unes dans ma jeunesse. Mais je n’en garde pas vraiment un bon souvenir. En ce qui concerne mes exs… En général ils étaient des hommes, presque toujours plus jeune que moi, toujours bien physiquement mais complètement inintéressant en ce qui concerne le reste. En même temps je dois bien avouer que je n’ai jamais vraiment cherché à m’intéresser à eux alors je ne peux pas les blâmer… Le chocolat par contre prend très peu de place dans ma vie, j’aime bien en manger de temps en temps mais avec modération. C’est pas trop mon truc contrairement à toi apparemment.

Il sourit après sa tirade. Il c’était un peu plus dévoilé mais ça ne le dérangeait pas, au contraire. Ce qui était étonnant d’ailleurs, étant donner que toutes les personnes avant Sam qui lui avait posé des questions un peu « intimes » avait soudainement été rayé purement et définitivement de sa vie. Mais avec lui c’était différent, s’ouvrir lui faisait moins peur, mais surtout s’attaché à quelqu’un était devenu une possibilité jusque là prohibé. Et un petit détail n’échappa pas à ses oreilles. Un petit détail qui pouvait en devenir un gros pour lui, et qu’il décida de faire remarquer au beau brun sans se posé de question.

- Mais si il te prend 80% de ta vie… ça veut dire qu’il ne me reste que 20%, et encore…

Il rit doucement, légèrement nerveux. Il venait de faire une révélation risqué. Il se rabroua la gorge faisant mine de chercher les questions qu’il pourrait bien lui posé afin de reprendre contenance…

De son coté, Sylphil avait été déranger par l’énorme bête noir. Après l’avoir consciemment terrorisé le jour d’avant, elle osait lui demander un service. C’était la meilleure de l’année ! Nan mais elle avait du toupet celle la. La petite hermine de bougea pas d’un pouce. Elle faisait semblant de dormir et ne comptais pas se bouger de quelque manière pour la panthère. Elle n’envisageait même pas de lui répondre. Ses arguments ne l’intéressaient pas. Bien sûr elle surveillait d’une oreille attentive la conversation et les sentiments de Kaze, mais en rien elle ne voulait accéder à la requête d’un être qu’elle jugeait indigne du moindre intérêt. Si son alter égo était heureux avec l’étranger alors elle n’allait rien faire pour briser cela. Mais l’ignorance n’était peut être pas la solution optimal à utiliser avec le fauve. Elle daigna enfin communiquer avec elle.

* Moi je veux le bonheur de Kaze, alors s’il est heureux avec Sam grand bien lui fasse. Ce que tu me dis n’est pas mon problème, débrouille toi toute seule si tu es si forte que ça.*

Elle avait beau être plus petite et plus fragile que l’énorme quadrupède, son caractère n’en était pas pour autant moins grand. Et elle ne comptait pas laisser Ahélie marcher sur ses plates bandes. Si elle voulait agir contre le petit couple grand bien lui fasse, mais qu’elle ne l’implique pas la dedans.

En parallèle, le professeur avait un prit le temps réfléchir et était fin prêt à dévoiler ses questions au beau Sam.

- Alors… Quel est la personne que tu aimes le plus au monde hormis Ahelie bien sur… hum… Combien de temps à duré ta plus longue relation amoureuse et à quoi ressemblait l’ex de cette plus longue relation mentalement et physiquement.

Il avait hâte d’entendre les réponses. Cela lui en apprendrait surement plus sur le genre d’homme qu’il aimait.

Ahélie poussa un grognement, elle était indignée, humiliée, comment se pouvait il que cette chose ose lui parler sur ce ton, à elle, qui avait l'étophe qu'une reine? Elle releva dignement la tête, et se mit en position de chasse, elle comptait bien sauter sur l'hermine, mais le regard plein de tendresse de Sam sur Kaze l'en empêcha. Le siens s'emplie de tristesse, elle aurait voulu passer sa vie avec Samaël sans personne pour les déranger, mais c'était apparemment impossible. Si l'hermine avait décider de faire l'observatrice, c'est qu'elle était stupide, bien lui en fasse, elle ne serait pas un fardeau pour elle. Pour se qui était de Kaze, elle le prenait désormais comme un défi, non, mieux un ennemi à vaincre, et elle n'avait encore jamais perdu. Elle n'était certes qu'un daemon, mais elle était Ahélie, se qui était déjà très supérieur, n'est ce pas? Elle lâcha encore un mot à l'hermine avant de retourner s'allonger sur le sol en faisant semblant de dormir sagement.

*Je ne te permets pas de me tutoyer! Mais tu l'auras voulu! Mais je ne laisserais pas ton blond me voler mon Samaël! Dis le lui bien. Ceci est une déclaration de guerre, que je ne perdrais pas!*

De son côté Samaël était encore une fois à cent lieux des problèmes d'Ahélie, parce que les problèmes étaient une question de point de vu, et qu'il n'en avait par conséquent presque jamais. Surtout dans le cas présent. Sa main toujours dans celle de Kaze, il écoutait sa réponse sagement, ou presque. Lorsque Kaze lui avoua qu'il était déjà sortit avec des femmes, il pouffa de rire et fit une grimace, il ne critiquait pas, il plaisantait. Mais tout de même. Il apprécia la suite, Kaze était du même avis que lui, il respectait tous les hommes de sa vie, et reconnaissait leur valeur. Il ne comprenait pas comment on pouvait détester un homme qui avait partager une partie de sa vie, même si c'était fini, à moins bien sur qu'il ne l'ait mérité. Pour se qui était du chocolat, Sam prit un faux air indigné, Kaze n'aimait donc pas le sucré, quel crime que voilà. Mais la petite remarque sur le pourcentage lui fit plaisir au plus haut point. Il sourit au beau blond.

"Mmh, disons alors 20% de ma vie. A toi de prendre le reste."

Il lui fit un clin d'oeil, amusé à la pensée que Kaze changerait d'avis un jour ou l'autre, il suffisait de savoir s'y prendre. Il rit intérieurement, puis écouta les questions, une lueur amusé dans le regard. Les questions lui plurent assez modérement, mais c'était le jeu, il devait s'y résoudre. Il regarda Ahélie, paisiblement endormie...ou pas. Il espérait qu'elle n'avait rien manigancé avec Sylphil, mais si elle lui avait parlé, Kaze en sera forcément influencé, qu'elle lui ait transmit le message ou non. Il souriait toujours néanmoins. Un visage lui revint à l'esprit, et sonr egard se perdit.

"Adriel, mon grand-père. C'est l'homme le plus sage et le plus respectable que je connaisse. C'est lui qui m'a apprit toutes ses pensées si vraies. Je lui dois beaucoup. J'aimerais le revoir mais il ne supporterait pas le Japon. Ca non."

Il rit en imaginant très bien Adriel, fils du ciel comme on l'appelait, dans un mcdo en plein Tokyo. la vision était très amusante. Certes son grand-père ne portait ni plumes ni flèches, mais tout de même, il haïrait ce pays qui n'avait presque plus rien de naturel en lui. Ensuite vint la question des exs, oui, il devait s'y attendre. il répondit comme à son habitude, franchement.

"Six mois à peu près...Se que je vais te dire n'est pas très professionnel mais, il est élève ici. J'ai vu son dossier en arrivant, il a détesté me voir, j'ai adoré voir sa tête lorsqu'il m'a vut!"

Sam éclatat de rire en repensant à la tête qu'il avait fait lorsqu'il l'avait dérangé dans les bras de ce crétin de "petit copain" comme il l'avait surnommé, plusieurs fois. C'était trop drôle. Il perdait lui aussi son naturel, son âme, à cause de ce type pitoyable. Pour une fois en question d'homme, Ahélie et lui avaient été d'accord tout de suite.

"Physiquement il est très beau. Blond, les yeux bleus clair. Son daemon est...Comment le qualifier? Le plus grand crétin que je n'ai jamais rencontré suffirais je pense, et encore. Lui est très différent, il est froid, distant, il a un caractère épouvantable, il ne s'occupe que de lui la plupart du temps, et fait tout pour éloigner les gens qu'il aime, par peur. Mais, c'était fascinant, ce genre de comportement ténébreux est irrésistible. Je l'ai rencontré, et il m'a plut tout de suite, je lui ais dis que je l'aimais au bout de cinq minutes où il n'avait fait que m'insulter, parce que justement il avait été le premier. On c'est quitté, parce qu'on était trop pareil. Non, en faite c'est moi, je l'ai poussé à partir. Il ne voulait pas avouer qu'il m'aimait, et moi j'avais compris qu'il n'était pas celui qu'il me fallait. Mais on c'est aimé malgré tout...Aujourd'hui je passe pas mal de temps à lui pourir la vie, parce qu'il c'est trouver un mec pitoyable qui lui fait perdre tout se qui est beau chez lui, d'ailleurs, ça fait longtemps!"

Samaël sortit son portable avec une lueur pleine de malice dans le regard et envoya le message suivant: "Toujours avec ce pitoyable type, mon cher et tendre?". Réponse immédiate: "Vas tu me laissez en paix un jour, crétin?! Retournes dans blède paumé et foues moi la paix! ps: et arrêtes de lui mettre des colles!" Sam éclatat de rire. Emi était toujours aussi hilarant! De son avis, même si lui de son côté était loins de trouver ça drôle. Il rangea son téléphone en pouffant de rire, très content de lui, comme d'habitude. Il lança un regard plein d'innoncence à Kaze.

"Je te jure que je l'ai collé parce qu'il était en infraction au réglèment. Le directeur a bien insisé sur le respect des règles, alors je ne fais que mon humble travail...Et puis faire chier Emi est trop marrant. Je te le présenterais un jour, il sera ra-vi!"

Il rit de nouveau, se doutant que Emi se ficherait complètement de Kaze et ne ferait que l'insulter, non vraiment, exqui! C'est se qui lui avait plut, et lui plaisait toujours, bien qu'il n'aime plus Emi, et qu'il ne ressentait pour lui que de l'amitié, non partagé d'ailleurs. Puis il regarda Kaze, toujours avec cette lueur joueuse dans son regard argenté, l'air de dire: c'est mon tour! Il se tourna vers lui, cherchant rapidement des questions à lui poser.

"Alors...Est ce que je suis ton type d'homme?. physiquement et moralement, bien sur. Qu'à tu pensé lorsque tu m'as vu la première fois? Et...Tu n'aimes pas le chocolat, mais si je te préparais ma specialité, le choco-Sam ,tu aimerais?"

Il se mit à rire. Non, en effet, il n'avait presque aucune gêne. Surtout qu'il ne s'agissait là que d'une plaisanterie pour taquiner Kaze. Quoiqu'il en soit il avait hâte d'avoir les réponces...Ahélie aussi...

Sam parla de son grand père. Il semblait tenir une place véritablement importante dans sa vie. Ca devait être un homme bien, et Kaze aurait bien eu envie de le rencontrer. Il aurait surement appris beaucoup au contact de quelqu’un de sage et noble d’esprit. Mais il était né au Japon et il n’allait sans doute pas le quitté de si tôt. Puis Sam enchaina sur les autres questions, et sembla répondre en toute franchise. Une relation de six mois tout de même… si le professeur en avait eu une d’une semaine c’était le bout du monde. Quelqu’un de plus jeune que lui, ça ne posait pas vraiment problème. Un élève d’ici par contre… Quoiqu’apparemment ils se sont retrouvés par hasard, il n’ont donc pas eu de relation au sein même de l’établissement.

Jusque la aucun problème. Kaze était même plutôt content des réponses qu’il recevait. Mais c’était sans compter sur ce qui venait après. En écoutant parler Sam, il se raidit. Plus les paroles sortaient de sa bouche, plus il avait l’impression que le beau brun était en train de dresser son portrait. Blond aux yeux bleus il l’était. Froid et distant aussi. Il s’occupe de lui-même, oui Kaze ne se préoccupait, en général, pas vraiment des autres. Il éloignait les gens qu’il aimait par peur d’être blessé, tout à fait ça… Il ne savait plus quoi pensé. Et l’attachement visible que Sam portait encore à l’égard de son ex avait pour effet de véritablement agacé le professeur. Sam ne devait pas ce rendre compte du trouble qu’il venait de causer, et continuer sur sa lancer, comme un gamin insouciant en train de jouer.

Soudain, une sensation étrange s’insinua en lui, elle passa sous sa peau, parcouru ses veines, monta jusqu'à son cerveau et redescendit pour venir se fiché en plein dans son cœur. Le doute. Et ça faisait mal, très mal. Son sourire s’effaça. Il restait figé sur l’horizon, en se demandant si tout ça n’avait été qu’une comédie. Tout était surement faux. Sa main qui tenait celle de Sam se desserra. Il ne comprenait plus, il était totalement perdu, il ne savait plus quoi pensé de tout ça. Ils étaient en plein « jeu » et il n’allait pas tout arrêter maintenant. D’ailleurs les trois prochaines questions lui permettraient d’éclaircir la situation. Il essaya du mieux qu’il put de paraitre naturel, et se força d’arrêter de penser à tout ça, le temps de répondre.

- Heu… je n’ai pas vraiment de « type ». Je dirais que physiquement, incontestablement n’importe qui te trouverais à son gout, et moralement, je ne te connais sans doute pas encore assez pour en juger.

En effet, il pensait l’avoir cerné mais à présent il n’était plus sûr de rien.

- Lorsque je t’ai vu la première fois, je n’ai pensé à rien j’étais trop surpris par ton apparition et...

Il n’arrivait plus à parler. Ces pensées n’arrêtait pas de déferler dans sa tête, lui répétant sans cesse « tu à été trompé ; il c’est moquer de toi ; tu t’es fait avoir… » Il ne pouvait pas ce concentré. Il retira sa main de la sienne. Il posa sa tête dans ses mains, accoudé sur ses genoux et soupira. Il ne comprenait pas cette douleur lancinante qui le tenait, il ne comprenait pas pourquoi cette situation l’affectait autant. En temps normal il serait partit sans se retourner en lançant comme phrase d’adieu quelque chose de vexant. Mais là, il fallait bien l’avoué, ça le faisait chier. Il n’osa pas regarder Sam, il avait peur de tomber dans son regard et de ce laisser emporter par la vague d’argent, comme à chaque fois qu’il fixait ses yeux. Le sol était un adversaire beaucoup moins dangereux.

- Et ce que… tu à été attiré par moi parce que je lui ressemble ? Tu veux te servir de moi pour l’emmerder ? Ou peut être que je vais servir de substitue ?

Le vent avait soufflé, les glaçant tout les deux. Il avait prononcé ses mots avec un désintérêt effrayant. Pas un mot plus haut que l’autre, aucun sentiment ne perçait dans sa voix. La coquille c’était refermer, laissant une blessure à vif en dessous. Il ne souriait pas, il ne tremblait pas, il était trop calme, et il se protégeait. Il commençait à regretter de s’être laisser mis un peu à nu. Il avait toujours repoussé ses sentiments à cause de la peur, et il comprenait pourquoi toute ses années il avait eut raison de le faire. L’homme ne peut que tromper l’homme. Car l’homme est faible, c’est dans sa nature. Il ne bougeait pas, il attendait ce qu’allait rétorquer Sam, et quelque part au fond de lui il priait pour réussir à croire ce qu’il allait lui dire.

De son coté, Sylphil qui avait sentit son cœur se serrer autant que Kaze se demandait si elle avait fait le bon choix et envoyant balader la panthère. Parce que la situation qu’elle redoutait le plus était en train d’arriver, et bien que Kaze soit de nouveau rentré dans sa carapace, la blessure était déjà faite, et elle saignait. Elle allait encore un peu patienter mais si ça empirait, elle agirait sans plus attendre.

Sam vit le regard de Kaze changer brusquement, on aurait dit qu'il doutait, ou bien qu'il était soudainement devenu triste. Ou peut être même les deux. Le jeune cheyenne ne comprenant absolument pas pourquoi se contenta de faire comme s'il n'avait rien remarqué du tout, et se forca plus ou moins à garder son sourire sans pauser de question. C'était déjà arriver au jeune homme de douter soudainement en sa présence, il savait qu'il lui arrivait parfois d'avoir des sautes d'humeur sans raison apparante. Il écouta se que Kaze répondait, mais toujours que d'une oreille car il était préoccupé. Il se demandait si ce changement de comportement était de son fait, qu'avait il bien put dire? Il avait parlé de son ex, comme Kaze le lui avait demandé, mais il avait bien parlé de leur relation au passé. Quoique le peu qu'il le connaissait...Et ses craintes se concrétisèrent, Kaze se mit à lui dire qu'il ne le connaissait pas assez pour pouvoir le juger, le regard de Sam s'assombri, il mentait, il devait forcément commencer à le cerné à présent. Il se demandait s'il s'agissait encore du truc de visage pâle intitulé "jesuisjalouxdetesexsetnonjenesaispaspourquoi". Peut être bien...Les visages pâles! Mais c'était en vérité à peine se qu'il s'imaginait, Kaze était décidément très fort pour se monter des scénarios tout seul. Sam soupira, et eut ensuite un sourire totalement blasé.

"Se que tu racontes est totalement stupide! Pourquoi est ce qu'on se méfit toujours de moi? Franchement, tu me prends pour qui?"

Ahélie se releva d'un bond, ravie. Ou plutôt, elle l'avait été l'espace d'un instant, parce que à présent elle sentait le coeur de Sam se serrer, cet imbécile, ce crétin, ce sale type avait réussi à lui faire de la peine! Sam ne supportait pas ça, il avait une trop grande fierté, il allait le fuir à présent, comme il partait toujours. Il détestait les problèmes, surtout les problèmes stupides. Ahélie savait que Kaze lui avait plus pour des raisons différentes que celles qui l'avait poussé à rester l'autre abrutit d'Emi. Elle avait plus ou moins vu juste, à son grand étonnement Sam ne partit pas accompagner d'une remarque blessante et blasante, mais il resta, agacé tout de même. Ahélie croisa son regard, il était triste, bien qu'il essayait de paraître normal, il ne pouvait lui cacher ça à elle. Elle avait envie de tuer ce sale type! Mais elle ne fit rien, elle attendait que Sam s'en aille. C'est vrai, il avait raison, les gens se méfiaient toujours d'eux, c'était sans doute leur côté sauvage qui restait malgré tout en eux. A son grand étonnement, Sam fit une chose qu'il ne faisait jamais: il se justifia.

"Premièrement tu m'as plus pour tes raisons très différente de celles que j'ai eus pour lui. Toi tu amusé, on a rit ensemble, c'est toi qui m'a invité, tes sautes d'humeur m'ont fait rire, et je ne t'ai jamais trouvé froid et distant, pas avec moi. Lui est totalement barré, il m'a plut parce qu'il me repoussait sans cesse, il m'a insulté de tout les noms, et le jour où tu le verras rire fait moi signe! Je suis toujours en contact avec lui parce que ça m'amuse, il était le seul que je connaissais ici, alors je voulais juste m'amuser à le taquiner. Je m'ennuies tellement ici...Donc de un tu ne lui ressembles pas, pas même physiquement au fait, quand on est blond aux yeux bleus on ressemble à tout les autres peut être? Ensuite, je sais très bien qu'il se ficherait totalement que je sois avec quelqu'un ou pas, et je n'ai absolument pas besoin de toi pour l'emmerder, pas vrai Ahélie? Et le substitut, merci bien! Tu sais combien de fois par jour je me fais draguer? Je t'ai suivis parce que tu me plaisais toi, je n'ai vu en toi qu'un homme et pas un substitut ou même Emi."

Sam avait la respiration courte, il détestait s'énerver. Pour lui la vie était un jeu. Certes, il s'amusait parfois avec ses pions, mais il ne se serait jamais servit de Kaze. Oui, il était très attiré par les blonds, surtout aux yeux bleus, mais ça ne voulait rien dire! Il ne lui avait pas dit mais en plus Emi était un fils de bourge drogué et blasé. C'était son côté intouchable qui lui avait plus, Kaze lui était très différent. Il leva les yeux aux ciel, n'arrivant pas à se calmer. Il haïssait les problèmes, lui il aimait les éviter, comme il l'avait fait dans l'appartement de Kaze, il lui avait balancé une bonne remarque, et il était partit...Samaël se releva, Ahélie commença à ronronner, ravie.

"Ecoutes, je peux partir si tu ne me crois pas. Mais j'espère que t'as bien noté mon numéro, parce que tu vas encore me rappeler demain pour t'excuser. Sauf que moi cette fois j'ai pas envies de partir. Alors décides toi."

Il resta planté devant Kaze, à attendre. Oui se qu'il venait de dire était très vexant, et complètement stupide. Mais il trouvait malgré la force de lui pardonner. Il aurait put rire et partir, s'il avait voulu il aurait pu trouver n'importe qui d'autre ce soir. Seulement voilà il n'en voulait pas d'autre. Oui, il avait jeté son dévolu sur Kaze, et ne comptait pas le lâcher. En vérité il avait autant envie de le frapper que de l'embrasser. Il n'attendait qu'un signe. A la moindre remarque il pouvait partir, ou le prendre dans ses bras. C'était au choix. Mais s'il devait partir pour des idiots, se serait dommage, très dommage. Surtout qu'il s'en voulait à présent d'avoir eut des sentiments aussi rapidement. C'était le piano, un vrai tombeur celui la...

Sam était… énervé. Et très vif dans sa réaction. Il parlait vite, sans pause et l’expression que prenait son visage était vraiment attirante. Kaze avait enfin osé lever les yeux vers lui mais malgré la colère qui était en train de se déverser sur lui, ce qu’il redoutait était encore arrivé. Il c’était fait aspirer par ce regard, et la chose à laquelle il pensait c’était que dans cet état, Sam était à croquer. Il réussi à ce recentré sur le problème une fois la tirade du beau brun terminer. Bien qu’un peu déconcentré il avait tout de même écouté son explication et cela l’avait rassuré. La réaction du bel amérindien était tout à fait justifier. Kaze avait agit de manière excessive, sur quelque chose dont il ne savait presque rien en plus. Il c’était permis de faire quelque chose qu’il détestait. Il avait jugé trop vite, sans prendre la peine de réfléchir à la situation avant de faire une chose aussi stupide.

Lorsque Sam ce leva, le professeur commença à paniqué. Il ne voulait pas qu’il parte non, mais il ne savait pas quoi dire pour le retenir. Et puis merde à la fin, il avait beau chercher quelque chose à reprocher à Samaël il ne trouvait pas. En fait tout ça n’était dut qu’a la perte de contrôle qu’il vivait à chaque fois qu’il était en sa présence. Mais il avait l’impression que s’il s’excusait encore, il allait vraiment passé pour un débile profond ou un schizophrène au choix. Que ce soit l’un ou l’autre ce n’était pas vraiment gratifiant et cela témoignait de son instabilité intérieur. Il comptait assumer ses conneries. Il se leva à son tour faisant face aux yeux d’argent. Il voulait sortir un truc du genre « t’as raison on ferait mieux de partir chacun de notre coté ça marchera jamais de toute façon ». Mais il fut une fois de plus envouter, et la seule chose qu’il réussi à faire fut de l’attraper et de l’embrasser fougueusement.

Ce fut un baisé intense, profond, presque violent, mais terriblement bon. Kaze c’était agrippé à lui, et lorsque leurs lèvres se séparèrent, il l’attira contre lui et le serra contre son cœur. Il posa sa tête sur son épaule et cessa de bouger. Il se sentait bien mais il avait l’impression de se consumer. C’était si agréable, mais si douloureux. Son esprit devait ressembler à un véritable champ de bataille. Totalement désorganisé, sans aucune cohérence, le chaos total. Il avait envie de rester avec lui mais il avait aussi envie de se retrouver seul pour essayer de remettre un peu d’ordre dans tout ça. C’était trop brusque, trop bouleversant, il ne savait pas quoi faire. Il avait tellement de mal à prendre une décision qu’il avait envie de pleurer pour la première fois depuis au moins vingt ans !

Sylphil était complètement paniqué. Elle Sentait que ce cocktail Molotov de sentiment allait finir par exploser et anéantir son alter égo. Si ça arrivait, ça allait causer des dégâts irréparables. Elle savait que Kaze était bien trop fragile pour supporter une telle chose. Il allait se détruire. Elle cherchait comment agir, elle n’était pas sûre de pouvoir le résonner vu l’état mental dans lequel il était. Elle grimpa sur son épaule, et attira l’attention de Sam. Elle le regarda avec un air plutôt triste et secoua sa tête de droite à gauche, pour essayer de lui faire comprendre de laisser tomber pour l’instant. Elle refusait de passer par l’intermédiaire d’Ahélie pour délivrer un message clair. Mais de ce qu’elle avait put en voir, cet humain était assez sensible et futé pour la comprendre. Elle l’espérait, elle voulait à tout prit sauver Kaze avant qu’il ne s’effondre pour de bon.

*-Kaze écoute moi, il faut qu’on s’en aille.
- …
- Allez ! Si tu reste là tu va faire n’importe quoi, regarde dans quel état tu te met ! Je ressens tout ce que tu ressens, soit un peu réaliste ! Reprend toi ! Tu vas finir par perdre complètement le contrôle et t’évanouir comme un abrutit ! Allez bouge toi le train et sort toi de cette situation !
- Mais… je ne veux pas qu’il parte… il va m’en vouloir, il va…
- Mais ressaisi toi bon sang ! T’as besoin de te mettre au calme et de réfléchir ! Et si il ne comprend pas c’est que ce n’est qu’un abrutit qui n’en vaut pas la peine !*

Elle avait peut être raison. Mais il n’arrivait pas à se résoudre à le lâcher. Il soupira, sa tête toujours enfouie dans le cou du beau brun. Il ne comprendrait surement pas si après l’avoir attraper de la sorte il lui disait qu’il préférait partir. Ca n’avait pas de sens, et il allait encore se faire passer pour un fou. Mais son mental était en miette, bien que sa façade n’en montre rien. Il avait besoin de se retrouver seul pour ranger ses pensées et ses émotions nouvelles qui n’arrêtaient pas de le torturer. Pourtant il ne pouvait pas le laisser partir… encore un dilemme pesant qui venait s’ajouter au chaos ambiant qui régnait dans les profondeurs de son esprit…

Sam avait tout d'abord sursauté lorsque Kaze lui avait sauté dessus, il n'avait pas comprit tout de suite. Puis il avait sentit la chaleur de sa bouche sur la sienne, et avait fermé les yeux, se laissant faire. Kaze avait le don de l'envouter parfois, il avait de ses réactions...Mais Samaël le remerciait déjà de tout son coeur de ne pas être partit. C'était stupide, Sam voulait qu'il reste, Kaze le voulait aussi, alors pourquoi le sentait il si mal? Pourquoi son baiser était il si violent? Il cessa de penser l'espace d'un instant, il entoura Kaze de ses bras et répondit au baiser, il était si intense, il ressentait tellement de chose lorsqu'il l'embrassait. Mais surtout ce baiser, il avait quelque chose de désespéré, peut être avait il eut peur qu'il parte de nouveau, même s'il n'en avait jamais eut l'intention. Kaze sépara leur lèvres, alors que Samaël aurait put rester à l'embrasser encore pendant des heures. Il rendait toujours les choses plus intense, et plus belles, c'est se qu'il c'était dit lors de leur première rencontre en le voyant joué du piano, à présent il ne pensait qu'à rester contre lui. Etre avec lui était si agréable, ses baisers avaient un petit quelque chose de magique. Mais lorsqu'il sentit la tête de Kaze sur son épaule, Sam sentit son coeur se cesser. Devait il?...Pour être certain, il décida de demander à Ahélie, son instinct de félin était très dévelopé.

*Ahélie, qu'est ce que tu sens?
_J'entends son coeur. Il bat très vite. Celui de l'hermine encore plus vite. Il panique, et elle aussi. C'est la peur que je sens.
_C'est se que je pensais. Merci.*

Sam se serra un peu contre Kaze, il savait se qu'il devait faire, même s'il n'en avait pas envie. Il respira profondément son odeur, puis le repoussa à contre coeur. Il releva son regard vers celui de Kaze, et sa main vint caresser sa joue pour le rassurer. Il s'écarta un peu, mais il eut du mal, parce que Kaze tenait fermement son emprise. Il était paniqué, c'est se qu'avait sentit Ahélie. Il savait pourquoi. Il devait juste le rassurer, lui parler. Il respectait son état d'esprit. La question à présent était est se que Sam voulait de lui? Oui. Alors il savait se qu'il devait faire. Il prit la main de Kaze dans la sienne, et pausa l'autre sur son toese pour le repousser encore un peu. Ahélie avait raison, il sentait son coeur battre la chamade.

"Ca fait mal d'aimer, ça fait peur d'abord. Mais si tu prends le temps, ça peut devenir quelque chose de magnifique. Il faut juste savoir prendre le temps de passer la première étape douloureuse."

Samaël regardait Kaze dans les yeux, son regard était doux, aussi doux que sa voix. Il caressa de nouveau sa joue et vint déposer un baiser sur ses lèvres.

"Il faut que tu rentres maintenant. Détends toi un peu. Et appelles moi quand tu seras prêt. J'attendrais. Je n'ai pas l'intention de te faire du mal, je veux juste continuer à te taquiner et à t'embrasser encore quelque temps. Tu me manqueras."

Ses belles lèvres s'étirèrent pour former un magnifique sourire. Il n'en voulait pas à Kaze, il n'avait jamais aimé personne, toutes les premières fois sont douloureuses, c'était connu. Il savait ses sentiments pour lui, il savait ceux de Kaze pour lui, ça lui suffisait. Il ne put résister à la tentation et vint déposer un dernier baiser sur ses lèvres, délicieux. Il recula sans cesser de sourire. Ses yeux se baissèrent sur Sylphil.

"Veilles bien sur lui en attendant. Kaze, ne tarde pas trop à me téléphoner."

Oui, il allait lui manquer, ses bras, sa bouche, son odeur. Mais ils venaient juste de se rencontrer, et même si leur relation avait été immédiatement fusionnel, il savait qu'il fallait lui laisser le temps de faire le point. Ahélie était blasée, certes, mais résignée, Sam c'était entiché de lui. Et dire qu'il pouvait avoir qui il voulait, alors pourquoi lui? L'amour était un grand mystère pour elle, à part bien sur celui infini qu'elle vouait à Sam. Très bien, si il tenait vraiment à attendre ce type, elle enterrerait la hache de guerre, mais seulement le temps qu'il devienne un adversaire à sa taille. Samaël n'arrivait toujours pas à partir, il voulait l'avis de Kaze, mais surtout il avait du mal à le quitter si vite. Même si c'était mieux pour lui. Cependant son beau regard argenté avait une lueur triste, et refusait de quitter celui de Kaze...Mais il espérait, à très bientôt...

Kaze était totalement désarmé devant la douceur dont Sam faisait preuve à son égard. Il avait bien fait de le repousser, car le professeur n’aurait pas été capable de le faire seul. Et ses paroles le mirent véritablement en mode Off. Déconnection du système, redémarrage de l’ordinateur central, solution trouvé, cerveau en mode On. Alors c’était donc ça. Expliquer de cette manière par Sam ça paraissait complètement évident et plus que clair. Aimer. Depuis quand il savait faire ça ? Il ne connaissait pas tout ça, il ne savait pas ce qu’était l’amour à part familiale. C’était pour ça qu’il découvrait toutes ses sensations étranges. C’était puissant comme sentiment, tellement brut. C’était ça qui l’avait fait agir bizarrement, qui l’avait troublé, qui l’avait complètement déstabilisé. Il comprenait mieux à présent.

Il était resté sous le choc de la nouvelle deux bonnes minutes, mais il s’était calmé à présent. Le rythme de son cœur s’apaisait. Sa peur panique soudaine s’était envolé, Sylphil s’était elle aussi détendu en sentant que Kaze reprenait pied. Il regardait Sam s’éloigner petit à petit. Il sentait dans sa démarche qu’il n’avait pas vraiment envie de le laisser, et le jeune professeur savait maintenant pourquoi il voulait tant le faire rester. Et ses pensées étaient limpides. Après les avoir mises en miettes, le beau brun les avaient reconstruites et mises en ordre en un instant. Il avait l’impression que Sam lisait dans ses pensées, et qu’il le comprenait mieux que lui-même. Ca pouvait paraitre bizarre, mais quelque part c’était rassurant. Il sourit. Il était toujours plonger dans le regard de argenté, mais la chose qu’il avait le plus envie de lui dire maintenant était…

- Merci.

Sam fini par ce retourné, lui offrant un magnifique sourire. Kaze soupira de soulagement et de bien être. Il avait retrouvé sa paix intérieure, c’était une vraie libération, une douce délivrance. Une conclusion étonnante mais pas désagréable. Il allait découvrir quelque chose de tout nouveau désormais. Il allait pouvoir se laisser un peu aller sans avoir peur. Si tout ça continuait sur le bon chemin, il allait trouver quelqu’un sur qui se reposer, avec qui partager des choses, en qui il pourrait avoir confiance. La confiance… Il n’avait jamais accordé la sienne à part à sa famille et à Sylphil. Encore quelque chose de nouveau. De dangereux surement aussi. Mais si il fallait prendre des risques pour trouver le bonheur, il ne fallait pas hésité à tenter sa chance.

Sylphil à présent rassurer de retrouver un Kaze normal fit rapidement le point sur la situation.

* - Bon, maintenant que ça va mieux, on rentre ?
- Oui si tu veux.
- Vraiment ?! Attend, tu vas me dire que tu vas le laisser partir comme ça ?
- C’est mal ?
- Nan mais profite en ! Maintenant que tu à retrouver tes esprit et que tu t’es enfin avoué le plus important… tu vas le laisser filer ? Je dis ça pour toi, parce que personnellement, je me passerais bien de sa panthère…
- Vraiment ? Tu crois que je devrais le rattraper ?
- Je pense oui.
- Alors je m'en remet à toi ma chère ! *

Kaze n’allait pas lui courir après et l’attraper comme ça. Il avait une meilleure idée. Il sortit son téléphone de sa poche et appela le numéro de Sam qu’il avait enregistré le matin même. Après deux sonnerie, il vit Sam de dos prendre son téléphone et décrocher…

- Salut… tu crois… qu’on pourrait se voir ?

Kaze avait un grand sourire plaqué sur le visage. Il était serein, un peu ému, et surtout heureux.

Sam attendit encore un peu, puis lorsqu'il sentit Kaze se détendre, reprendre pied, et qu'il lui murmura un merci si sincère, il eut le courage de s'en aller, après un dernier sourire. Il lâcha sa main et s'éloigna rapidement. Il ne regrettait pas d'être venu, ca avait été certainement très bénéfique pour Kaze, et s'il pouvait ensuite prendre le temps de rélféchir, c'était une très bonne chose. En se qui le concernait il se motivait en se disant qu'ils se reverraient très bientôt. Et même si Kaze prenait bien son temps, le croiser lui suffirait jusqu'à un certain point. Il n'avait plus qu'à attendre. En attendant il allait passer un coup de téléphone qui allait durer cinq minutes et lui couter vingt euros, histoire de se changer les idées. Adriel aux yeux d'argent était toujours là pour aider son petit fils lorsqu'il en avait besoin. En attendant, Samaël prenait bien son temps pour faire le tour de la cour afin de jeter encore et encore des coups d'oeil vers la silhouette de Kaze. Il aurait adorer courir vers lui, mais il c'était raisonner, se serait non. S'il faisait ça il risquait de le faire partir pour de bon. Il soupira et prit alors la direction de sa chambre, lorsqu'il sentit son téléphone vibrer. Ahélie grogna, elle détestait ce son, c'était inhumain! Sam aussi le détestait, ça voulait dire père fait encore des siennes. Mais il décrocha néanmoins le téléphone, et n'en crus pas ses oreilles. Il resta immobile un moment, tellement surprit qu'il n'en revenait pas. Il se retourna et vit Kaze, son portable à la main. Sam sourit et raccrocha, pour se dépêcher de retourner dans la cour, il y parvint presque en courant. Il fit face à Kaze, un grand sourire aux lèvres. Autant lui répondre en direct. Il était tellement content qu'il avait du mal à réaliser. Finalement les sautes d'humeur de cet homme était également son point fort.

"Oui on peut se voir. Maintenant!"

Comment avait il put croire qu'il pourrait attendre plus de une journée? Même s'il feignait de se ficher de ses sentiments constamment, il ne pouvait les ignorer à présent qu'il connaissait ceux de Kaze également. Il ne put résister plus longtemps et se mit sur la pointe des pieds pour passer ses bras autours du cou du beau blond et de l'embrasser. Son grand-père pouvait bien attendre, et tout le rester aussi d'ailleurs. Il ne savait pas exactement comment allait se dérouler la soirée, mais une chose était sur, il s'en fichait tant qu'il pouvait rester avec Kaze. Ca lui rappela la soirée qu'ils avaient passé ensemble, lorsqu'il avait dit à Kaze qu'il voulait seulement rester avec lui, il ressentait la même chose à présent. Il se serra dans ses bras, souriant. Et lui redit encore une fois.

"Je veux seulement rester avec toi. Tu me gardes?"

Il se mit à rire, il avait envie de plaisanter de nouveau, signe qu'il était heureux. Kaze était un homme bien, étrange certes, mais qui le l'était pas? En tout cas Samaël l'était certainement. Il pausa sa tête contre le torse de Kaze. Et lui qui avait pour principe de faire courir les hommes, par de leur courire après, on dirait qu'il allait devoir faire une drôle d'exeption. Ahélie était blasée, elle qui se faisait une joie de partir, qui se disait qu'elle allait pouvoir essayer de le convaincre, elle était dégoûtée. Son regard triste s'arrêta sur les yeux argentés de Sam, puis elle baissa la tête et murmura d'une voix pleine de larme:

"Kami..."

Son Kami, son Sam n'allait plus lui appartenir, et elle ne pouvait rien contre ça, sinon il lui en voudrait. Elle jeta un coup d'oeil à l'hermine, elle paraissait heureuse pour eux...Certains daemons auraient put prendre exemple et être heureux pour le bonheur de leur humain, mais pas Ahélie. Son regard plein de haine se pausa sur Kaze, celui qui allait lui voler Sam, cet étranger corrompu qui osait pauser ses mains et ses regards sur lui. Elle ne s'inquiétait que de son bonheur, mais le bonheur de "nous" pas de "eux". Elle n'avait pas le choix, elle devait entrer en conexion avec Youhahna, le seul daemon digne de confiance, le chacal, le daemon de Adriel, le grand-père de Sam...

"Sam je vais faire un tour. Il me donne envie de vomir.
_Mmh, mmh!"

Elle s'en alla rapidement, Samaël était tellement focalisé sur ce type qu'il n'avait même pas remarqué ses intentions. Elle elle rejoindre le toit, et avertir Youhana avec son esprit. Il saurait quoi faire. La vengance est un plat qui se mange froid, blondinet! Sam la regarda partir, un sourire malicieux aux lèvres. Hélas pour elle il savait se qu'elle allait tenté de faire. Elle était parfois stupide dans ses ecxès de jalousie. Il se fichait de se qu'elle pourrait faire, en partant elle n'importunait plus Sylphil, et il pourrait passer une soirée tranquile avec Kaze...

Pour son plus grand plaisir, Kaze vit revenir Sam qui lui décocha un magnifique sourire, et un merveilleux baisé. Ses paroles le ravirent également. Il passa une main dans les cheveux de Sam et le garda collé tout contre lui.

- Je serais ravi que tu reste à mes cotés.

Ravi était un faible mot. Il serait aux anges de pouvoir passer du temps en sa compagnie. Un grand sourire était réapparut sur ses lèvres. Ils se décollèrent un peu pour mieux se retrouver dans un baisé langoureux, plein de tendresse. Enfin, disons plutôt une multitude de baisé qui s’enchainaient avec douceur. Ils allaient sans doute rester un moment dans cette phase de début de relation. Celle ou on passe son temps à ce monter dessus et à ce montrer son affection de toutes les manières corporel possible.

Une question passa par l’esprit du professeur. Ils considéraient sans doute tout les deux qu’ils venaient de commencer une relation. Mais qu’est ce que ça voulait dire au juste ? Qu’ils étaient amant ? Qu’il sortait ensemble peut être ? C’était intéressant de ce demandé cela, surtout de ce demandé comment Sam percevait alors tout ça. Il cessa doucement ses baisé et se décolla légèrement du beau brun. Il plongea tout naturellement dans son beau regard.

- Je me demandais… du coup… est ce que… qu’on… enfin c’est quoi notre relation ? Si tu considère bien sûr qu’on peut commencer une relation…

Une petite rougeur sur les joues, un air gêné, le Kaze de la veille refaisait son apparition. Il y avait des thèmes qui le faisaient resurgir de temps à autres. Mais Sam semblait amusé de le retrouver comme ça. Cela faisait plaisir au beau blond. Ils avaient retrouvé cette complicité qu’ils avaient eu dés le départ, c’était très agréable. Il pouvait rire de nouveau ensemble insouciamment. Mais jusqu'à quand ? Car Kaze n’en avait évidement pas conscience mais cette chère Ahélie ne donnait pas cher de sa peau…

- Au fait, si tu m’en offre… je veux bien gouter les choco-Sam, ça m’as l’air plutôt intéressant.

Il rit en cœur avec le beau brun avant de le serrer de nouveau contre lui. Il était bien comme ça, juste contre lui. Un contact qu’il aimait, qu’il voulait préserver le plus longtemps possible. Il aurait bien ralentit le temps si ça avait été possible… Mais au fait il y pensait, demain c’était le week-end ! Alors ça voulait dire que ce soir, ils auraient toutes la nuit pour eux, pas d’heure pour se coucher, ni pour ce lever. Ils pourraient même passer ces deux jours ensemble sans ce quitter. C’était une très bonne idée, et rien que d’y penser Kaze avait un sourire radieux. Il était vraiment de très très bonnes humeurs ! Mais comme Sam travaillais dans l’établissement scolaire, peut être qu’il n’avait pas ses week-end et qu’il devrait s’occuper de ses gamins fatiguant…

- Au fait, tu es de repos demain ? Vu que tu bosse dans le pensionnat… Parce que si c’est pas le cas on peut faire plein de truc et profiter pleinement de la soirée ! Qu’est ce que tu en dis ?

Il priait intérieurement pour qu’il lui réponde positivement. Et Sylphil les regardaient, heureuse pour Kaze, et contente d’avoir fait les bons choix.

Sam se sentait bien dans ses bras, il ne pensait qu'à ça, et aussi au fait qu'il était très heureux que Kaze l'ait arrêté dans son élan, lorsqu'il voulait partir. Il sourit lorsqu'il lui dit qu'il était ravi qu'il soit à ses côtés, avec la même lueur brillante qui se trouvait dans les yeux de Sam. Ils s'embrassèrent, le jeune cheyenne profita encore une fois au maximum de ce baiser, sa langue qui caressait doucement la sienne, la douceur de ses lèvres, leur chaleur. Les baisers de Kaze étaient toujours aussi enivrant et avait le don de le mettre dans une sorte d'état second. Il se demanda alors si...? Non, il ne lui poserait pas la question, pas encore. Vu la réaction que le jeune homme avait eut précédemment, il préférait ne pas le brusquer pour le moment. Se n'était pas si grave, la seule chose qui comptait c'était qu'il était dans ses bras. Mais finalement, c'est Kaze qui en parla. Il rompit le baiser, faisant redescendre Samaël sur terre, et lui demanda s'il était près à commencer une relation. Sam fut un peu surprit, mais finalement, lui offrit son plus beau sourire, il sentait son coeur battre plus rapidement que d'ordinaire. Kaze avait un effet assez inattendu sur lui, se qui ne lui déplaisait pas. Il préféra cependant ne pas s'emballer, de peur de faire paniquer le jeune homme.

« C'est à toi de savoir si tu es près...Mais, moi j'ai envi d'être avec toi. Tu connais mes sentiments. Je te l'ai dis: si tu veux que je sois à toi viens me cherché. ; il rit; A toi de me dire se que tu veux. »

Non, il le brusquerait pas, même s'il était heureux, très heureux qu'il lui en ait parlé de lui même. Il lança un regard plein de tendresse sur le jeune homme, conscient qu'il avait un sacré remue ménage dans sa tête, mais, ça avait l'air d'en valoir la peine, n'est ce pas? Puis Kaze et lui rirent ensemble lorsqu'il lui parla du choco-Sam, le jeune cheyenne décida de s'amuser comme il avait l'habitude de le faire, avec sa bonne humeur et son air malicieux. Il lança un regard charmeur sur Kaze. Intéressant hein?

« Bien sur que je vais t'en offrir. J'espère que tu aimeras, parce qu'il y en aura toujours pour toi. »

Ils rirent de nouveau de bon coeur, parler de lui comme d'un gâteau appétissant était pile le genre de chose qui amusait Sam. Ses lèvres vinrent retrouver celle de Kaze. Ils avaient la soirée pour rire encore comme ça, pour se taquiner, pour discuter, ou même plus, et si Kaze le stoppait une nouvelle fois, se ne serait pas grave, comme pour la première. Ils avaient tout leur temps après tout, et comme il le lui avait déjà dit: pour lui se qui comptait c'était d'être avec lui, et le reste comptait, mais peu en comparaison. Kaze rompit leur baiser pour lui demander s'il avait son samedi. Sam soupira profondément. Le pauvre, il avait déjà dût s'imaginer qu'il pouvait avoir le beau cheyenne dans ses bras pendant toute la soirée, et aussi pendant deux délicieux jours, mais, Samaël était surveillant en internat, plus que dans un lycée. Mais, il y avait peut être une solution.

« Non, malheureusement mais...Passer un week-end entier dans tes bras...Ca vaut le coup de faire des heures sup je crois. Écoutes, je vais m'occuper des papiers pour les sorties et les briffer ce soir, et je te rejoins après. Si tu m'attends bien sur! Et là je te promets que je payerais ma dette. »

Il rit de nouveau et déposa un baiser sur ses lèvres. S'il devait rejoindre Kaze après il devait partir maintenant, mais c'était pour une cause plutôt très alléchante. La petite promesse qu'il venait de faire à Kaze devrait lui permettre de survivre sans lui pendant deux heures, oui deux heures, pas plus. Le directeur avait dit qu'il se fichait de savoir comment il organisait ses heures le samedi, pourvut que tout soit réglé, alors tout le sera. Et il passerait voir si tout le monde était là Samedi soir, voilà, ça s'annonçait très bien.

« Je dois partir maintenant si je veux les trouver en train de fumer dans les dortoires. Je serais chez toi à 22 heures, ça te va? »

Oui, très bien, mais se séparer de Kaze n'était pas si simple, et Sam était toujours en train de l'embrassé. Il dut se faire violence pour se séparer de lui à contre coeur, se disant qu'il aurait tout un week-end pour le faire...Merveilleux week end en perspective...

Si il était prêt à avoir une relation… En fait il n’en savait rien. Il n’en avait jamais eu à proprement parler, alors comment savoir si on est prêt pour un truc qu’on a encore jamais fait ? Il y penserait et lui donnerait une réponse claire quand il serait lui-même sûr de savoir ce qu’il voudrait faire. Ils avaient tout le temps à présent. Et puis le plus important était de connaitre les sentiments de l’autre, après l’appellation de la relation… il s’en fichait un peu. Tant qu’il pouvait être ensemble, cela suffisait à Kaze pour être heureux.

Malheureusement notre jeune professeur déchanta plus vite qu’il ne l’aurait cru. Sam travaillait le lendemain… quelle poisse. Mais heureusement pour le plus grand bonheur de ces deux la, il trouva vite une solution à ce petit problème. Il faudrait l’attendre un peu certes, mais il aurait ensuite tout le loisir de se donner l’un à l’autre. Pendant des heures, et des heures… et des heures… Kaze en baverait presque rien qu’a cette pensée. Il sentit de nouveau les lèvres chaudes et irrésistibles de Sam ce collé aux siennes. Un délice pour le corps et l’esprit.

- Je t’attendrais… Tu en à eu la preuve tout à l’heure, je sais faire preuve d’une grande patience quand il le faut.

Hum, et la pensé qu’il se ferait pardonner… il attendait ça avec impatience. Forcément, quand vous avez quelqu’un comme ça dans vos bras, ya des choses quelques peu… disons… sexuel sui vous vienne malgré vous à l’esprit. C’était plaisant à imaginer, surtout que Kaze avait déjà vu ce sublime corps dénudé. Rien que le souvenir le faisait frémir.

Le temps était venu de ce quitté à présent… Oui mais pour mieux se retrouver un peu plus tard ! Il allait avoir la chance de passé deux jours entier dans les bras de Sam… Vivement que ces deux heures passent… Avant de ce quitté il le serra fort dans ses bras, et lui offrit un long baisé, tendre, doux et passionné. Ca n’arrangeait pas les choses… Maintenant il avait envie de recommencer encore et encore, de ne plus s’arrêter alors que Sam devait partir.

- 22h ça sera parfait. Je suis déjà impatient.

Il lui sourit et le regarda s’éloigner jusqu'à ce qu’il disparaisse, engloutit par l’énorme bâtiment. Il soupira, ses deux heures risquait de lui paraitre une éternité. Il rejoint sa voiture. Il n’avait pas grand-chose à manger, il fallait donc qu’il passe faire quelques courses. Mais un détail lui avait échappé… Il ne savait pas su tout cuisiner et avait pris l’habitude de s’acheté des plats tout préparer. Il devrait faire un effort sur ce coup là et se mettre aux fourneaux. Ce n’était pas gagner mais avec internet et de la volonté, on pouvait tout faire ! Oui il allait faire des efforts, il voulait que tout soit parfait cette fois. Mais deux heures finalement ça lui paraissait court.

Il mit le contact et fonça droit dans une zone commerciale. Sauf qu’a 20h passé, les magasins avaient fermés leurs portes. Il fallait qu’il cherche une épicerie de quartier encore ouverte, il n’était pas au bout de ses peines…