Première visite... [PV Sam]

Kaze fini par sortir de sa paralysie et sortie à son tour de la voiture, rassuré de ne pas avoir commis une énorme boulette en ramenant Sam chez lui. Il retrouva doucement son calme, et se remémora rapidement le passage de sa vie qu’il venait de vivre. Le baisé le plus… bizarre qu’il avait vécu jusqu'à maintenant. Il ne trouvait pas d’autre mot pour le qualifier, parce qu’une fois encore, les sensations qu’il avait ressentie étaient toutes nouvelles pour lui. Et ce, pour une raison inconnu. Mais tant que ce n’était pas désagréable, il ne voyait pas pourquoi il devrait s’en inquiété, du moins pas dans l’immédiat. Ce qui le préoccupait pour l’instant c’était de ce souvenir dans quel état il avait laissé son appartement avant de partir au travail le matin même. Il ne s’attendait pas à recevoir quelqu’un, et bien qu’il soit d’un naturel ordonner, parfois il se laissait un peu aller. Il se dit que ça devrais tout de même aller et il s’avança vers la porte d’entré du grand bâtiment.

- Bon et bien, suis moi c’est par là.

Kaze habitait le premier appartement sur la gauche en entrant dans le hall. C’était un petit appartement d’environs soixante mètre carré, suffisant pour une seule personne, et muni d’un petit jardin tout à fait accueillant, plutôt spacieux et fleuri. C’était l’avantage d’habiter au pied de la tour bien que le loyer était un peu plus cher que les appartements du dessus et que l’espace intérieur soit plus restreint. Il ouvrit la porte, rentra, retira ses chaussures par habitude et fonça voir si l’état des pièces étaient acceptable. Il ramassa une tasse vide sur la petite table, le cendrier lui remplie de mégots, une serviette qui trainait sur une chaise. Il mit la tasse dans l’évier de sa petite cuisine, vida le cendrier dans la poubelle et jeta la serviette dans un panier plein à ras bord de linge salle dans la salle de bain. Tout ça en deux secondes chrono puis il retourna dans l’entré voir Sam.

- Entre je t’en prie fait comme chez toi. Tu veux boire quelque chose ? Je dois avoir des jus de fruit et de l’eau, du soda peut être… enfin la cuisine est par la sert toi dans le frigo. Pareil fouille un peu dans les placards si tu veux donner à boire à Ahélie il doit y avoir des bassine ou des trucs dans le genre. Je reviens dans une seconde.

En fait il fonça tout droit dans sa chambre qui était une pièce en permanence chaotique. Il n’y allait que pour dormir et ne faisait que très rarement attention à la rangé. Et quand il entra il trouva sans grande surprise le sol recouvert de caleçons, chaussettes, divers vêtements tous sales évidements, des emballages de préservatif usagé éparpillé un peu n’importe où ainsi que pas mal de mouchoir froissé. La vie de célibataire… Et à vrai dire tout dans son appartement témoignait de son mode de vie. Sa chambre témoignant du passage de personnes mais qui ne restait jamais bien longtemps, dans les placards de sa cuisine il n’avait dans de la nourriture en boite, une seule assiette, un seul bol… tout étaient en unique exemplaire puisque personne à part lui ne restait. Les seules choses qu’il avait en double étaient les tasses et les verres. Rien d’autre. Il n’avait pas de télé mais une bibliothèque bien remplie, et bien entendu il y avait un piano électrique dans un coin du salon, et un ordinateur presque toujours allumé.

L’appartement était frais. Kaze aimait l’aéré, normal pour lui dont l’élément était l’air, et de loin celui qu’il préférait. Il y avait malgré tout une légère odeur de tabac froid dans la pièce principal. Lui ne la remarquait plus depuis longtemps et en général ses amants d’une nuit ne s’en souciait pas plus que cela… Après avoir fait un brin de ménage dans sa chambre et avoir retiré tout ce qui pouvait être sale ou compromettant, il rejoint Sam l’air de rien.

- Bon et bien… je vais aller prendre une douche, je n’en ai pas pour longtemps… Désolé d’y aller en premier mais à vrai dire je commence un peu à fatigué… c’est bien dans ses moments la qu’on sent le poids des années… en attendant, fais ce que tu veux ne te gène pas… bien… à tout à l’heure alors. Oh et je te prépare une serviette et tout ce qu’il faut pour toi en même temps.

Sur ce, il déposa Sylphil qui n’aimait pas franchement l’eau, la laissant en compagnie de l'étranger et de la panthère, et il entra dans la pièce d’eau, sans veiller à fermer la porte à clé, encore par habitude de célibataire. Il mit dans un coin une serviette destiné à Sam, en sortit une pour lui qu’il lança négligemment sur le lavabo et se déshabilla. Il avait une douche à l’italienne, c'est-à-dire à l’air libre, sans cloison, le jet d’eau directement fixer au mur et la douche totalement ouverte sur le reste de la pièce. Il fit couler l’eau un moment avant que celle-ci ne soit à bonne température puis se mit sous le jet, se demandant ce que pouvait bien faire Sam en attendant.

Sam suivit Kaze, son sens de l'observation à l'affut. Il semblait à présent assez agité, il marchait vite, les clefs de l'appartement déjà en main. Sam sourit malicieusement, il avait quelque chose à caché. Et bien qu'il le cache. Comme il lui avait dit au préalable il avait simplement envie d'être avec lui, et de voir son appartement. Pour le connaître mieux, et également parce qu'il avait l'étrange envie de rester avec lui encore, ne serait ce qu'un peu. Il entra dans un appartement pas si petit que ça pour quelqu'un qui vivait seul. Sam sourit, un vrai petit célibataire. Il inala profondément, une légère odeur de tabac se mêlait à celle ce Kaze. Se n'était pas si désagréable comme odeur. Il remarqua avec surprise, se caractérisant chez lui par un haussement de sourcil amusé, que le jeune homme n'avait pas de télé. Il sourit, sans le savoir Kaze venait encore de gagner un point, Sam avait horreur de ses choses. Il remarqua par contre une bibliothèque raisonnablement remplie, ainsi qu'un ordinateur. Cette chose passait, parce qu'on pouvait considérer ça comme une bibliothèque également. Il rit discrètement en se demandant si Kaze était du genre adepte à cette chose répugnante qu'était le porno. Il l'observa de bas en haut, le suivant jusqu'à sa cuisine. Un visage pâle célibataire l'est toujours un minimum, mais il n'avait pas l'air d'un homme vulgaire. Il souriait toujours, gardant un visage paisible, pour ne pas effrayer Kaze qu'il savait déjà un peu sujet au stress, pour ne pas dire beaucoup. Il lui proposa tout naturellement à boire, au moment où il allait lui demander. Il avait également remarquer que le jeune prof c'était démené pour rendre son appartement "visitable", surtout dans la chambre, dans laquelle il venait apparemment de courir. Il lui sourit.

*inutile de cacher, tu viens de tout me montrer. Rien que part ta réaction. Tu es amusant Kaze.

_Tu es bien trop intelligent pour ce type. Je sens l'odeur de plusieurs personnes dans cet appartement. Apparemment il aime bien la compagnie.
_Merci pour l'info Ahélie. Et merci de t'insinuer dans mes pensés également. Et au passage je te rappel que j'aime aussi la compagnie. Tu as soif?
_Oui. Mais je ne veux pas de son eau!
_Dans ce cas désydrathe toi à ta guise ma belle.*

La panthère grogna et retourna dans le salon. Cet idiot avait oublier son hermine, grossière erreur, il allait le regretter, regretter de tenter de lui prendre son Sam.

"Ahélie! N'y pense même pas!"

Celle ci se stoppa net, son regard de prédateur encore fixé sur cet animal. Puis, elle redressa fièrement la tête, affichant bien haut sa beauté, et sauta d'un bond sur le canapé, en prenant bien garde de renverser le contenu de la table basse. Elle se prélassa sur le sofa et attendit le retours de Sam. Pas gêné le moins du monde, comme aurait put l'être une autre personne dans sa situation, Sam fit se que Kaze lui avait dit et servi comme chez lui. Il prit un verre qu'il rempli de jus d'orange et rejoingnit Ahélie, qui fixait toujours Sylphil d'un air mauvais et supérieur. Il s'assit à côté d'elle, la poussant doucement et se mit à siroter le contenu de son verre, attendant le retours de Kaze. En le voyant arriver, une petite flamme taquine s'alluma dans son regard.

"Et bien, ta chambre devait être drôlement en désordre, ou essayais tu de jeter un amant par la fenêtre?"

Il rit, le dévorant des yeux sans se priver, comme à chaque fois. Il l'aimait pas se cacher, il détestait ça presque autant que de mentir. Kaze lui annonça qu'il allait prendre sa douche en premier. Il fit oui de la tête, ça ne lui posait pas de problème.

"Mmh, mmh. J'aimerais en prendre une aussi, si ça ne te dérange pas."

Il le regarda s'éloigner, et eut une légère vision de la douche en question, avec Kaze naturellement. Une fois la porte fermée, il regarda avec attention autours de lui. Il finit son jus d'orange, et posa le verre sur la table. Son regard intelligent fit le tour des choses contenus dans l'appartement, intéressant. Il lisait beaucoup, et passait pas mal de temps sur son ordinateur. Pas de vie extérieur, mise à part le travail. Vie sentimentale en désordre. Sam s'étonna même qu'il l'est inviter pour boire un verre. Il s'en réjouit finallement. Il fixa l'ordinateur avidemment, il avait comme une drôle d'envie d'aller y faire un tour...Il se leva finallement et alla s'asseoir. Il prit la souris et fronça les sourcils, galérant pour la mettre là où il le désirait. Il réussit à voir le fond d'écran, Syphil, il fallait s'y attendre. Sam sourit et alla voir la bibliothèque. Il scruta les livres lentement, et s'adressa au daemon:

"Tu as de la chance. Kaze t'aime beaucoup. Comme moi je t'aime Ahélie."

Celle ci ne répondit pas, encore véxée, se sentant trahie de surcroit. Sam pouffa de rire en voyant son comportement, il ne la connaissait que trop bien. Soudain, les oreilles de la panthère se tendirent.

"Sam, ton portable.
_Oh non..."

Il avait été obligé d'en acheter un, faute de pouvoir être contacté pour avoir du travail. Il retourna dans l'entré et ramassa son petit sac, il ouvrit la pochette et prit son portable. Message de: père "Versement mentuel effectué. Vérifies." Il soupira et laissa tomber cet appareil par terre, celui ci s'éteignit sur le coup. Il retourna dans le salon, agacé. Il n'avait demander cet argent que par curiosité, il voulait savoir si son père le ferait, s'il se sentait assez coupable pour se déffaire de son argent chéri. Quel idiot, Sam n'utilisait pas cet argent...Il retourna s'asseoir, en songeant à envoyer un peu d'argent à son grand-père, mais celui ci le refuserait surement. Il sourit en revoyant son visage dans sa mémoire. Tout ça lui manquait tellement, parfois. Surtout quand il touchait à la technologie, bizzaremment. Kaze sortit enfin de la douche, et Sam se leva, heureux de pouvoir de nouveau penser à quelque chose d'agréable. Il lui sourit.

"Je me dépêche, promis."

Il passa à côté de lui, tout près en vérité. Il songea au baiser qu'ils avaient échangés dans la voiture, et son regard argenté croisa intensément celui de Kaze. Il se résigna néanmoins à aller sous la douche. Il hôta ses vêtements, et fit couler l'eau, chaude sur son corps. Il sourit, ça lui faisait du bien. Il se savonna en vitesse, se rinça, pensant à Kaze, à leur baiser. Il éteignit l'eau quelques minutes plus tard, et se retourna. Kaze lui avait laissé une serviette. Il alla la chercher et l'enroula autours de sa taille, avant de se rendre compte que cette douche était une douche à l'italienne et qu'il avait laissé ses vêtements par terre, par habitude...Il soupira, et alla ouvrir la porte. kaze était dans le salon. Il ne songea pas un instant que la vision de son torse nu pouvait le gêner. Ses cheveux étaient encore plus noirs qu'auparavent, et plus long également, des goutelettes d'eau tombaient sur le sol de la salle de bain.

"Je pourrais t'empreinter quelque chose à mettre s'il te plais? J'ai laissé mes vêtements par terre."

Un peu gêné de lui demander ainsi des vêtements, Sam ne put s'empêcher de rougir légèrement. Mais bon, il ne s'agissait surement que d'un tee-shirt et d'un boxer. Il s'en contenterait. Il fixa Ahélie, elle était avachie plus que nécessaire sur le sofa, empêchant Kaze de s'y asseoir, celle la...Quant à Kaze, lui aussi les cheveux mouillés lui allaient bien. Sam sourit, une petite lueur amusé dans le regard.

Lorsque Kaze se retrouva seul avec la panthère, quelques petites images « amusantes » lui passèrent par la tête. Il se vit : lui mort étripé et complètements vidée de l’intérieur par les crocs et les griffes de l’animal ; lui mort étendu raide par terre, Ahélie tenant Sylphil broyer entre ses dents ; lui mort la tête a deux mètres de son corps, résultat d’un seul coup de patte du fauve… et bien plus encore. Oui c’était sûr qu’il n’était pas rassuré. Et même si l’idée de jeter un rapide regard, de simple curiosité bien entendu, par le trou de la serrure de la salle de bain, il ne s’y serait risquer pour rien au monde par peur de perdre un membre ou deux. Mais comme par miracle quelques minutes plus tard, une vision de rêve s’offrit tout à lui. Sam, les cheveux mouillé tombant sur son visage, l’air plus sauvage que jamais, lui dévoilant un corps tout à fait parfait. Enfin juste le haut mais c’était déjà bien amplement suffisant. Ebloui par tant de beauté, Kaze mis un temps à réagir à la demande formuler par Sam. Oui, un temps à réagir à la demande parce que la réaction naturel d’un homme fasse à quelque chose de si merveilleux et de si tentant ne c’était pas fait attendre. Il sauta en direction de sa chambre, tout d’abord rassurer en ce disant qu’avec l’angle de vue il n’avait pas put voir, puis tout d’un coup déconcerter en ce disant qu’Ahélie elle avait surement tout vu…

- Je dois avoir quelque truc à te préter, je te ramène ça tout de suite !

Sylphil s’élança à sa poursuite et réussi à passer le pas de la porte avant que celle-ci de ce referme dans la précipitation. Kaze était plaqué contre la porte, une rougeur bien prononcer au niveau des joues, son cœur battant comme si il venait de courir le cent mètre à pleine vitesse. Et avant même de songé à chercher n’importe quelle fringue à donner à cette œuvre d’art de la nature, il se mit à prier silencieusement pour que son anatomie, qui ne lui obéissait pas très bien il faut l’avoué, se calme au plus vite. Malheureusement ce n’était pas chose facile, surtout quand il pensait qu’il allait falloir de nouveau ce confronté à ce torse dénudé très bientôt. C’est la que Sylphil trouva bon d’intervenir par une remarque plutôt… inutile.

*- Et bah, tu réagis plutôt vite dis donc. Ce mec te fait donc tant d’effet que ça ? En même temps je te comprends, il est plus que bien foutue.
- Je te remercie de la remarque mais la tu ne m’aide pas beaucoup… je ne peux pas retourner devant lui dans cet état la…
- Hum… Bah, pas de glaçon en vue, ni d’eau… je peux mordre dedans si tu veux ? Peut être que ça fera effet. Non ?
- Non merci, t’es bien une fille pour dire un truc comme ça…
- Bah je sais pas moi… hum… pense à une truc qui te dégoute.
- Ouai je vais essayer ça…*

C’est ce qu’il fit. L’effet ne fut pas immédiatement flagrant étant donner que tout ce à quoi il arrivait à penser était à Sam dévêtu, mais avec un peu de concentration il parvint enfin à ce calmé un peu. Il ouvrit donc son armoire, prit un T-shirt simple noir, un caleçon et un pantalon de survêtement, et pris une grande inspiration avant de rouvrir la porte. Cette fois il réussi à ce contrôler, en prenant bien garde bien entendu à posé son regard partout, sauf sur le corps de Sam évidement. Il lui tendit les vêtements l’air de rien.

- Tient voila, j’espère que ça t’iras… Je ferais sécher tes affaires quand tu te seras changé…

Sam le remercia et disparut une nouvelle fois dans la salle de bain. Kaze soupira, heureux que la « torture » soit terminer. Du moins pour le moment. Et comme par hasard c’est à peut près à ce moment qu’il croisa le regard noir et assassin de la panthère, braqué sur lui. Il ne pouvait pas l’entendre mais il comprenait tout à fait à quoi il pensait et de toute évidence, elle ne l’aimait pas du tout. Seulement, ça, il ne pouvait rien y faire, et il espérait juste qu’avec le temps elle finirait par l’apprécier ne serait ce qu’un peut… Avec le temps ? Cela voulait donc dire que Kaze ce projetait dans le temps avec cette homme ? Etrange, ça aussi c’était la première fois que ça lui arrivait… Il s’assit sur son unique fauteuil espérant éclaircir ce nouveau mystère, lorsqu’il vit Sam ressortir un sourire aux lèvres. Et sa tête ce vida. Il n’était plus capable de penser, il avait juste envie de regarder encore et encore ce merveilleux visage…
Mais il se réveilla, passa à coté de Sam en le frôlant légèrement puis ramassa ses affaire trempé sur le sol. Il alla les étendre dehors sur un fil à linge qui était tendu dans son jardin, les fixa avec des pinces à linges et rentra.

- Voila, tes affaires vont séchées plus rapidement dehors. En attendant…

Il ne fini pas sa phrase. Il aurait bien proposé quelques chose mais rien d’intéressant ne lui traversa l’esprit à part… enfin vous voyer quoi. Il regarda autour de lui l’air un peu désemparé.

- En fait ya pas grand-chose à faire ici, je ne suis pas vraiment quelqu’un qui s’occupe à plusieurs en général… désolé.

Encore des excuses mais peut importe, il laissait Sam décider de la suite des événements.

Sam attendit que Kaze parte dans sa chambre, les joues en feu, pour rire doucement. Il s'adossa au mur, et son regard argenté croisa celui de Ahélie. Celle ci leva les yeux aux ciel et reposa sa tête sur les coussins. Il avait bien sentit l'effet qu'avait fait son apparition à Kaze. Lui qui c'était juré de ne plus le mettre mal à l'aise...Il allait vraiment devoir apprendre encore pas mal de choses sur les visages pâles. Il s'imagina alors la situation contraire, et si c'était le beau Kaze qui était sortit de la salle de bain torse nu, dégoulinant d'eau...Sam sourit en imaginant plus que bien cette vision...Kaze mit plus de temps qu'il ne lui en aurait fallut pour rapporter au jeune cheyenne de quoi s'habiller. Il lui sourit, un petit sourire amusé, un peu charmeur également, bien qu'il n'eut pas besoin de plus de charme. Il le remercia, et repartit dans salle de bain. Il enfila le boxer, le tee-shirt et le pantalon rapidement, puis revint dans le salon. Kaze lui dit que ses vêtements seront certainement bientôt sec. Oh, il avait le temps, peu importait, ces vêtements ci lui convenaient parfaitement. D'autant plus que Sam avait la salle manie de marcher pied nu, autant qu'il le pouvait, habitude gardé de son enfance.

Sam alla s'asseoir sur la fauteuil dans lequel se trouvait Kaze précédemment, il le regarda et l'écouta attentivement. Il ne put retenir un petit sourire en voyant sa gêne. Que faire? Il devait faire quoi, lui sauter dessus? Non, un Samaël a plus de classe que ça. Il savait se contenir. Mais surtout, se faire désirer plus que nécessaire, il adorait se sentir, disons, aimé. Parader, comme lui repprochait souvent un vieil ami. Il lui sourit, se releva, et alla chercher son petit sac. Il le pausa contre la table basse et avança vers Kaze. Il lui sourit et pausa ses mains sur ses épaules, ses doigts frôlant son cou, caressant presque. Son regard s'arrêta un instant sur ses lèvres, bien trop tentantes, puis il le poussa avec un sourire amusé vers le fauteuil. Il le fit s'asseoir et sortit de son sac un carnet et un crayon, qu'il pausa sur la table basse avant de revenir vers Kaze. Il souriait toujours, mais son regard se faisait plus intense. Il approcha son visage tout près de celui du jeune homme, si près qu'ils pouvaient presque se toucher.

"J'ai envie de te dessiner, pour garder un souvenir de toi, de cette soirée. Si tu me laisses faire je te promets de...t'embrasser comme tout à l'heure par exemple. Tu as eus l'air d'apprécier."

Il lui sourit, s'il n'avait pas été aussi joueur il l'aurait bien embrasser maintenant, l'envie ne lui en manquait pas. Mais il n'était pas le style d'homme qui est rapide, il aimait s'amusé, se faire attendre. Et puis chaque moment passé avec Kaze était unique, il l'amusait, le trouvait attachant, gentil, et étrangement intéressant. Il espérait qu'ils se reverraient. C'était sans doute la peur d'avoir tellement gêné le jeune homme qui l'avait poussé à l'attendre dans la rue tout à l'heure, il avait eut peur que Kaze parte sans le revoir. Il ne put s'empêcher de constater, se trouvant si près de son visage, que Kaze avait un très beau visage, de très beaux yeux également. Et il était même certain qu'il devait être très beau ailleurs...La douche de tout à l'heure l'avait égaré on dirait. Il se recula presque à contre coeur, car après tout, c'était son idée, et alla s'asseoir en face de Kaze, sur le sol. Il lui sourit, et se mit à dessiner. Sam était doué, en tout, depuis qu'il était née. Il était de ses rares personnes détestables qui frôlent la perfection dans tout se qu'ils touchent. Il avait touché au dessin, depuis petit. Il commença par son visage, Kaze avait un beau visage, le gâcher aurait été un sacrillège. Ses yeux, grands, bleus ciel, les petits reflets à l'intérieur. Puis son nez, sa magnifique bouche, ses cheveux. Il continua ainsi pendant quelque minute. Le détailla de son regard argenté, que les gens trouvaient troublant. Il lui sourit.

"Ne crois surtout pas que je te déshabille du regard par perversité. C'est seulement pour le dessin."

Il rit sans se priver, amusé. Oui, il le détaillait tellement, et avec tant de plaisir qu'il s'imaginait très bien en train de regarder par le trou de la serrure lorsqu'il e douchait...Mais peut être n'aurait il pas besoin d'attendre jusque là, qui sait? En quelques minutes seulement, il avait terminé. Il regarda successivement le dessin, puis Kaze, et constata que la ressemblance était quasiment parfaite. Content de lui, il se releva, le sourire aux lèvres et vint s'asseoir au pied du fauteuil. Il tandis le carnet à Kaze pour qu'il puisse constater de ses yeux, il attendait sa réaction mais...Surtout le dut qu'il lui devait. Il se releva sur ses genoux, plongeant son regard dans le sien. Il ne souriait plus à présent. Il rapprocha son visage de celui de Kaze, lentement, comme il l'avait fait précedément, mais cette fois, il y avait plus du désir que de la malice dans son regard.

"Je crois que je te dois un merci."

Il se rapprocha encore, légèrement, et ses lèvres vinrent caresser celles de Kaze. Ce touché était unique. Doux, tendre, chaud, ses lèvres étaient magnifique, ses baisers également. Il aurait voulu qu'il l'embrasse comme tout à l'heure dans la voiture, avec la petite pointe de folie qu'il avait eut à ce moment là. Mais pour le moment, ne sachant sa réaction, il se contenta de ce contact, de ses lèvres contre les siennes. Qu'il finit par embrasser,il n'avait pas put résister, avant de ne plus bouger...C'était son tour à présent.

Kaze n’en revenait pas. Le dessin était vraiment très fidèle, léger, avec tant de détail en si peu de temps. Il c’était efforcer de ne pas bouger pendant que Sam l’observait, malgré les remarques de ce dernier. Mais il était vraiment étonner du résultat, il ne s’attendait pas du tout à ça. Lui-même n’étant pas très bon dans cet art. Et puis il vit Sam se rapprocher de lui, de plus en plus. Le cœur de Kaze reprit son rythme rapide et il ferma doucement les yeux lorsque leurs lèvres se touchèrent. Kaze passa machinalement une main dernière la nuque encore humide du beau brun et l’embrassa aussi tendrement qu’il ne l’avait jamais fait. Le désire montait en lui, il avait de plus en plus chaud, il ressentait cette envie irrésistible de le toucher, et de ne surtout pas quitter ses lèvres. Leurs langues vinrent ce mêlées encore, mais cette fois ce fut encore plus profond, plus intense, plus long, jusqu'à ce que l’un et l’autre n’arrive plus à retrouver leur souffle. D’ailleurs Kaze avait le souffle court, chaud, et il se sentait immanquablement durcir. Leurs bouches se détachèrent doucement, il rouvrit les yeux péniblement, et lui lança un magnifique regard enfiévré.

- Tu veux… rester cette nuit ?

Sa voix à ce moment fut plus attirante que jamais. Il avait toujours la main dans sa nuque, leurs visages étaient encore tout proche, et ces mots avaient glissés sur ses lèvres sans qu’il s’en rende compte. Et justement, quand il en prit conscience il ne savait plus ou se mettre. Il devint de nouveau rouge et ça lui coupa d’un trait son envie naissante. Il n’en revenait pas lui-même d’avoir dit ça et il avait surtout une trouille bleu qu’il le prenne mal ou encore qu’il pense que c’était une de ses « technique de drague ». Sa main quitta brusquement son cou. Il tenta de ce rattrapé sans réfléchir, maladroitement.

- Enfin par rester je veux dire… enfin dormir ici ! Enfin non pas dans ce sens la ! Fin’ si justement dans ce sens la ! Parce que je suis fatigué hein, enfin je veux dire par la que je ne me vois pas conduire et puis je ne vais tout de même pas te laisser rentrer tout seul dans la nuit hein. Pas que je te compare avec une fille surtout pas hein, mais c’est pas très prudent, la nuit les rues sont pas sûr et… et… heu… voila…

Comment faire après ça pour paraitre ne serai ce qu’un minimum sérieux franchement. Kaze ce traita encore une fois intérieurement de « plus gros débile de la planète » et Sylphil approuva en acquiesçant mentalement. Surtout qu’il se rendit compte de la stupidité de ses arguments en croisant le regard haineux de l’énorme panthère. Nan mais qui oserait essayer de ce dresser devant lui avec un animal pareil a ses coté ! Il faudrait être fou… Du coup il restait la pétrifié sans savoir quoi faire face à ce regard argenté qui ne le lâchait pas, et de ce silence plus pesant. Kaze était complètement perdu et ne savait plus quoi faire avec cette absence de réaction de la part du beau brun. Mais soudain, quelque chose lui revint en mémoire, comme pour le sauvé de cette impasse délicate. Avec ça il parviendrait peut être a changer de sujet et à faire redescendre un peu cette drôle d’atmosphère. Les joues toujours rosées, il détourna son regard bleu ciel pour le fixé sur le sol et demanda un peu timidement…

- Au fait… tu ne m’as toujours pas dis… ça voulait dire quoi ? Le mot… celui que j’ai retrouvé dans ma poche…

C’est vrai que plus qu’une échappatoire à la situation, c’était un mystère pour lui. Il ne savait toujours pas ce que ce mot signifiait et cela l’intriguait. En plus si ça pouvait le sauver, c’était tout bénef pour lui.

Lorsque Kaze passa doucement sa main dans la nuque de Sam, les rapprochant encore un peu plus, il sut que c'était sa manière de lui faire comprendre qu'il avait bien fait de l'embrassé. Alors le jeune homme ne se contenta plus de ce contact, et entrouvrit ses lèvres. Il ne tarda pas à sentir la langue de Kaze venir caresser la sienne tendrement, mais à la fois avec une certaine passion. Sam ne put réprimer un frisson qui vint secouer tout son corps. Il avait une irrésistible envie de l'embrasser encore et encore. Doucement, sa main vint caresser la joue de Kaze. Il sentait son cœur qui battait fort dans sa poitrine, et toutes ses sensations qui l'envahissaient en même temps, c'était enivrant. Ce baiser était même mieux que celui que Kaze lui avait donné dans sa voiture, il était plus long, plus intense, plus passionné. Étrangement, il dut se rendre à l'évidence, un simple baiser le mettait en émoi. Peut être était ce Kaze qui lui faisait cet effet. Oui, c'était lui. Il avait à présent envie de le prendre dans ses bras, il passa ses bras autours du cou du beau blond et l'attira contre lui. Ils étaient peut être assit sur le sol, mais il s'en fichait. Doucement, Kaze sépara leur lèvres. Il le laissa faire, bien décidé à recommencer cette expérience plus tard. Sam rouvrit les yeux, et vit son regard fiévreux posé sur lui. Lorsqu'il lui demanda s'il voulait rester la nuit, le jeune cheyenne fut un peu prit de cour par une question aussi direct, qui ne ressemblait pas à Kaze. Certes, il avait envie de rester cette nuit, de rester avec lui, il le lui avait dit mais ce comportement était certainement dût à toutes les sensations que leur avaient procurer leur baiser. Mais Kaze redevint Kaze, arrachant un sourire à Sam. Il se lança dans un monologue maladroit et amusant, les joues en feu. Le jeune homme l'écoutait, sans rien dire, il avait retirer ses bras du cou de Kaze, laissant ses mains sur ses épaules. Lorsqu'il eut terminé, il décida de répondre simplement, pour ne pas le troubler plus.

« Si les rues sont si dangereuses oui. Je veux bien rester dormir, avec plaisir. Et puis...J'ai pas envie que tu me laisses partir. »

Il avait accompagner la fin de sa phrase d'un regard perçant qui en disait long. Oui il voulait squatter chez Kaze, mais juste pour une nuit, ou, pour plusieurs, s'il l'invitait. Quoiqu'il en soit il comptait revenir. Mais pour ce soir, il se voyait très bien dormir dans les bras du beau Kaze. Il espérait l'avoir rassuré, mais il voyait bien que le jeune homme était encore un peu, voir beaucoup gêné. Son regard se baissa pour admirer le plancher, Sam décida alors de se reculer, pour le laisser reprendre ses esprits. Il lui demanda alors se que voulait dire le mot qu'il avait écrit sur le petit mot, glissé dans sa poche juste après le restaurant. Le cheyenne se mit à rire doucement. Sacré Kaze, il se mettait toujours dans des situations gênantes au mauvais moment.

« Je ne suis pas certain que se soit le bon moment... »

Il caressa ses joues rouges du bout des doigts en lui souriant.

« Mais puisque tu veux savoir. Ca veut dire je t'aime, au sens tu me plais, avec plus de tendresse que dans votre langue. Vous vous avez peur de l'amour, vous cherchez tout le temps les aventures, mais pas l'amour. Pourtant l'un ne va pas sans l'autre. Vous êtes étrange... »

Il regarda un instant par la fenêtre. Il y avait encore tellement de choses chez ces gens qu'il ne comprenait pas. Ils avaient peur de l'amour, tellement peur qu'ils ne pensaient qu'au sexe, pour l'oublier, ils l'enfouissaient. C'est idiot de leur part, l'amour est le sentiment le plus vieux et le plus beau du monde. Qu'il soit amical, fraternel, ou amoureux. Il venait de rencontrer Kaze, mais il avait conscience de ses sentiments, il l'appréciait beaucoup, pour traduire dans leur langue, il l'appréciait beaucoup avec plus de tendresse, moins de doute. Alors, pourquoi avoir honte de ce mot? Il était beau ce mot après tout. Sam tourna son regard vers celui de Kaze. Il n'était gêné le moins du monde, il espérait que lui non plus ne l'était pas. Il n'y avait pas de quoi.

« Dis moi, je me suis toujours demandé, pourquoi est se que vous avez peur, ou honte de l'amour? »

Il se rapprocha de Kaze, un beau sourire aux lèvres, il approcha ses lèvres des siennes.

« Kaze, tu as aimé m'embrassé? »

L’amour… effectivement, c’était quelque chose que Kaze ne connaissait pas. En tout cas, pas jusqu'à maintenant, et même si ces drôle de sentiments qu’il ressentait depuis qu’il était avec Sam était de « l’amour » alors il ne saurait ni le dire, ni le reconnaitre. Comment être sûr d’une telle chose quand on ne l’a encore jamais vécu. Kaze, étant professeur et aussi à cause de son don, était bien trop sérieux pour risqué de ce lancer dans ce genre d’hypothèse, par peur de ce fourvoyer. D’ailleurs la question qui lui posa Sam ouvrait sur un sujet bien difficile à traité pour quelqu’un comme lui, qui s’était toujours restreint au niveau sentimental. Bien sûr, il pensait aimer des personnes comme ses parents, mais cela restait de l’amour familial et pas vraiment intime. Personne n’avait véritablement touché son cœur, bien qu’il soit conscient d’avoir déjà touché le cœur de certaines personnes. Alors il essaya de ce demander pourquoi il s’était toujours refuser à aimé, en excluant l’emprise de son don sur sa vie. Ce n’était pas par honte non c’était certain.

- Je pense… je pense que les gens ont peur… peur d’être blesser au plus profond d’eux même, peur de souffrir, peur de perdre le contrôle et peur d’être heureux. L’être humain est fragile, et le fait de trouver le bonheur induit tout de suite après la peur de perdre un jour ce bonheur. Alors les gens préfèrent rester malheureux, comme ça au moins, ils ne risquent rien et n’on rien à perdre…

L’expression de son visage avait changé. Il avait l’air songeur, il était partit dans une longue réflexion sur le sujet. D’ailleurs, lui aussi, était ce par peur de perdre une chose aussi précieuse que le bonheur qu’il ne s’était jamais allé à de vraies relations ? Il ne trouvait pas vraiment la réponse. Mais il devait tout de même y avoir de ça… Il fut interrompu par une autres question qui arriva subitement jusqu'à ses oreilles, celle la induisant beaucoup moins de réflexion. Et pris par surprise, il retrouva la rougeur de ses joues ne sachant pas trop quoi dire. Est-ce qu’il avait aimé l’embrasser ? Ça oui, sans nul doute il avait adoré et si ça ne tenait qu’a lui il était prêt à reprendre. Il se laissait désarçonner beaucoup trop vite par ce beau brun, et quelque part cela l’énervait. Après tout, ils c’étaient embrassés déjà plusieurs fois, il avait accepté de rester pour la nuit alors… Pourquoi est ce qu’il avait aussi peur, et pourquoi réfléchissait il autant avant de faire le moindre mouvement. De toute évidence Sam l’appréciait, alors il prit sur lui pour faire disparaitre cette gène si encombrante, et devenir enfin libre de ses mouvement et de ses paroles. Les lèvres de Sam étaient de nouveau toutes proches des siennes. Il prit une voix langoureuse afin de lui donner sa réponse.

- J’ai… beaucoup apprécié oui…

Et il posa doucement sa bouche contre la sienne. Il n’alla pas plus loin cette fois, il se décolla juste comme avant et planta son regard dans celui du bel étranger. Un regard plein d’envie, surmonter par une légère touche de défit, un peu comme lorsqu’ils avaient « joué » dans le restaurant.

- Et toi ? … Non attend, si jamais la réponse s’avère positive, ne le dit pas. Fais le moi comprendre… d’une autre manière…

Oui c’était exactement ça, il était retourné dans le même état d’esprit qu’avant. Bien sûr intérieurement il n’était pas vraiment sur de ce qu’il faisait et il ce sentait toujours gêné. Sauf qu’il faisait tout pour le camoufler derrière cette apparente provocation. De plus n’y avait rien d’obscène ou de choquant sous cette phrase. Il voulait juste dire « embrasse moi si tu aime ça », mais c’est vrai que vu de l’extérieur l’interprétation pouvait variée. D’ailleurs Sylphil ne put s’empêcher d’éclater de rire mentalement, en attendant impatiemment la suite des évènements. Mais bien sûr elle espérait qu’il le voit du bon sens parce que si Sam venait ç mal le prendre, elle avait peur de finir entre les pattes du félin, comme une pauvre sourie prisonnière d’un chat diabolique… Kaze tentait tant bien que mal de garder son calme en attendant une réaction. Il ne voulait pas encore une fois s’aplatir en excuse comme il n’arrêtait pas de le faire depuis un moment. Il fallait juste un peu de patience. Juste un peu…

Sam écouta attentivement se que lui dit Kaze. Finallement il n'avait pas tord. Il avait vécut suffisamment au Japon pour savoir que les gens étaient plutôt étrange dès avis de leur sentiments. Oui, avoir peur d'être blessé, ça peut se comprendre. Lui n'avait pas peur de l'amour, peur d'être blessé, peut être un peu. Au fond en y réfléchissant il ne c'était que rarement attaché. Mais il avait une sorte de devise: toujours gardé des bons souvenirs, ne jamais rien regretté. C'est certainement de cette façon qu'il n'avait jamais été blessé. Une fois ou deux il avait eut un pincement au coeur de partir, oui. Il regarda Kaze, lui souriant en guise de merci pour l'avoir éclairé. Mais il avait raconté sa théorie trop bien, c'était du vécut. Il se demanda si le jeune homme avait lui aussi peur d'être blessé, trahit de la sorte. Le bonheur l'effrayait, le malheur le rassurait. Sam le regarda intensément.

"Tu sais il y a toujours un juste millieu, dans tout. L'enfer n'existerait pas sans le paradis et le paradis n'existerait pas sans l'enfer. Ne pas rester malheureux veut dire chercher un équilibre. Mais tu peux avoir des moments de bonheur, parfois, quand tu sais où cherché."

Il le regarda dans les yeux. A lui il avait eut envie de parler, de lui dire ça, de tenter d'expliquer. Pourtant il avait laissé tombé avec les visages pâles. Pas de doute, lui était différent. Sans doute plus intelligent. Sans compter qu'il lui plaisait beaucoup, évidemment. Sans le vouloir, Sam avait avec sa curiosité éveillé une sorte de secret peu agréable chez Kaze. Il aurait bien voulu que Kaze vienne cherché un petit moment de bonheur supplémentaire avec. Sam rit intérieurement, décidemment, ce Kaze le mettait dans tout ses états. Il faut dire qu'avec le temps qu'il avait mit tout à l'heure à se doucher, le beau Samaël avait eut le temps de s'imaginer le contenu de la douche. Et puis ce baiser qu'il était venu cherché, l'invitation maladroite de Kaze. Il le trouvait attachant, se qui n'était pas donné à tout le monde. Puis, il posa sa question au jeune prof, qui lui répondit avec une voix grave et...Il en aurait presque frissonné. Kaze déposa un léger baiser sur ses lèvres, se qui fit sourire le jeune cheyenne. L'atmosphère avait changé, Kaze redevenait tendre, et même taquin comme il avait sut l'être au restaurant. Sa question suivit de sa condition lui plus au plus haut point. Sam était joueur, il adorait les défis, les petits jeux. Il se lança alors avec plaisir dans l'invitation du beau blond. Il se rapprocha encore un peu de lui, le regardant avec insistance dans les yeux. Il resta un moment à le regarder, puis ferma les yeux, juste avant de venir frôler ses lèvres avec les siennes. Il frissonna, découvrant à nouveau cette sensation. Sam déposa un petit baiser sur les lèvres de Kaze, oh que oui, il avait apprécié. Puis, il l'embrassa de nouveau, un peu plus fort. Ses bras passèrent lentement derrière le cou du jeune homme. Il le sentait proche, très proche. il adorait l'embrasser, le prendre dans ses bras. Il attira doucement Kaze contre lui, rendant leur baiser plus intense. Il pouvait presque sentir son torse contre le sien à présent, le frôlant parfois. Leurs langues se retrouvèrent avec plaisir et se caressèrent pendant un petit instant, puis Sam se recula soudainement, histoire de taquiner Kaze.

"Cette réponse te suffit elle?"

Il était en train de se dire qu'à lui elle ne lui suffisait pas, pas tout à fait. Il avait encore envie de l'embrasser. Sa main descendit sur son épaule, puis légèrement plus bas, au niveau de sa clavicule. Il le regardait de nouveau dans les yeux. Le désirait il? Peut être bien. Comme pour le savoir il déposa un nouveau baiser sur les lèvres de Kaze, mais cette fois fut incapable de le rompre. Il se rapprocha de lui, le prenant dans ses bras cette fois ci. Puis, ses lèvres embrassèrent sa joue, plusieurs fois, de petits baisers papillons, puis s'approchèrent de son oreille qu'il embrassa également, avant de descendre lentement dans son cou, l'embrassant gentiment, déposant de petits baisers doux plein d'envie. Sa main se crispa légèrement sur le tee-shirt de Kaze et Sam arrêta ses caresses, un peu gêné.

"Désolé. Est ce que tu trouves que je me suis trop...emporté?"

Au moins sa réponse à la question de Kaze était plus que clair. Mais cette proximité l'avait mit dans un état passionnel. Le regard de Sam brillait légèrement, comme celui de Kaze lorsqu'il l'avait vut sortir de la douche. il sourit, en repensant à la tête qu'avait fait le jeune homme. Il ne put résister à l'envie de lui caresser la joue. Ahélie observait la scène sans rien dire, pas même un grognement, elle n'avait plus aucune chance de raisonner Sam. Elle aurait bien raisonné cet individu mais...Son Samaël était bien trop beau. Restait l'hermine, mais, elle avait plutôt l'air contente. Dégoûtée, Ahélie se leva et alla dans le jardin s'allonger, loin de la scène...

Encore un de ces si merveilleux baisé… Sam avait répondu à sa question, et Kaze était aux anges. C’était tout ce qu’il attendait, tout ce qu’il avait espéré, tout ce qu’il aimait aussi. Ce touché brulant tellement envoutant et irrésistible. Il se laissait totalement guider par les caresses, il aimait se contact, il ne voulait surtout pas que ça s’arrête. Cette fois sa tête ce vidait. Il n’était plus en mesure de réfléchir, il se laissait juste faire. Et c’était tellement bon… Il sentit les lèvres de Sam quitter les sienne pour aller sur sa joue, puis sur son oreille. Kaze frissonna de plaisir, c’était un de ses points les plus sensibles avec son cou qui ne tarda pas à être lui aussi couvert de délicieux baisé. Sa respiration devenait plus chaude, un peu plus courte aussi. Son esprit se dissolvait, il se sentait libéré, en confiance et détendu, un vrai bonheur. Mais qui prit soudainement fin. Il senti Sam s’agripper à lui et s’excusé. Que disait-il ? S’il s’était emporté ? Et quand bien même c’était le cas, c’était pour le plus grand plaisir de Kaze. La tête creuse et maintenant trop remplit de désire, il ne pouvait pas s’arrêter là. Il n’y avait plus de mal aise, plus aucune gène, d’ailleurs il n’y avait plus rien à part eux deux. Kaze le serra doucement contre lui, vint coller sa joue contre la sienne pour lui susurrer quelques mots…

- Ne t’arrête pas…

Il avait chaud, il ne tenait plus et il prit les devant. Ce fut à son tour de venir titiller le lobe du beau brun avec sa langue, de descendre dans son cou, de caresser sa peau du bout des lèvres. Il le serrait maintenant plus fort sans le blesser, l’une de ses mains parcourue doucement la silhouette de son dos, puis arriver en bas, elle passa tout naturellement sous le T-shirt du jeune homme puis remonta pour le caresser, peau contre peau. Son souffle chaud glissai le long de son cou qu’il remontait pour venir de nouveau déposer ses lèvres contre les sienne, lui offrant de nouveau un baisé profond et passionné. Puis, l’entrainant dans sa valse embrasé, il tourna pour emmener Sam en dessous de lui, le dos plaquer au sol, leurs baisé ne cédant pas. Kaze fini par se décollé, à bout de souffle mais ne tarda pas à retourné taquiner le cou de Sam, le mordillant doucement, l’embrassant, le léchant. La main qui parcourait avant son dos c’était retiré lorsqu’il l’avait plaqué au sol, mais elle revint cette fois découvrir son torse.

Kaze était irradié par cette chaleur presque douloureuse qui lui donnait tant de liberté et d’audace. Mais bien que son désire soit ardent, il n’irait tout de même pas forcer le jeune homme. Il se stoppa un instant, se releva légèrement, et plongea ses yeux dans le regard argenté de Sam. En général et surtout dans des moments pareils, ses yeux parlaient pour lui. En revanche, lui ne savait pas encore lire dans les beaux yeux clairs de l’étranger. Il essaya de capter quelque chose mais il laissa rapidement tomber, il n’était vraiment en état de ce concentré. Alors comme il ne pouvait pas deviner, il fit le plus simplement du monde part de ses intentions. Soit il serait rejeté, soit non. Le premier cas l’ennuierais certainement et le laissait frustré, mais il préférait ça plutôt que de risquer d’aller plus loin sans permission. Il parla doucement, chuchotant presque, sans détourné le regard…

- Je te veux… A toi de décider…

Il sentit presque le temps se mettre en suspent. Tout était noir autour de lui, il ne voyait que la leur de ses si beau yeux couleur argent. Il n’avait même pas remarqué qu’Ahélie c’était retiré mais à vrai dire maintenant, il s’en fichait pas mal. Sylphil quand à elle était partie se rouler en boule sur la table de la cuisine pour ne pas déranger et pour être au plus loin du félin. Si la nuit continuait dans se sens la, elle sentait bien que le lendemain matin, elle aurait encore un mal de chien à réveiller son alter égo. Mais bon, si c’était le prix à payer pour lui offrir un peu de chaleur, alors pourquoi pas…

Lorsqu'il lui demanda de ne pas s'arrêter, Sam eut un instant où tout s'arrêta autours de lui. Il n'arrivait plus à penser. Il se laissa alors guider par ses sens, ses sensations, il n'avait plus envie de se poser de question. La voix de Kaze l'avait pour tout dire envouté, elle était grave, sensuelle, et, tellement pleine de désir. Le regard qu'il avait posé sur lui en disant ses mots était aussi pour beaucoup. Il n'avait même pas envie de sourire, pas même envie de lui répondre. Il avait chaud, frissonnait pourtant, et n'avait qu'une envie, l'embrasser, de toucher. Qu'il le touche, lui, qu'il l'embrasse encore. Kaze le prit de nouveau dans ses bras, le serrant plus fort, Samaël pouvait à présent sentir le cœur du jeune homme battre fort et rapidement dans sa poitrine. Lorsqu'il sentit les lèvres de Kaze sur son lobe, il ne put s'empêcher de sourire par réflex, et ferma les yeux, pour mieux sentir ses caresses. Caresses qui descendirent dans son cou, le jeune cheyenne se mordit la lèvre, il adorait ses baisers, surtout lorsqu'il les faisaient dans son cou, qui était chez lui une zone sensible. Il ne out s'empêcher de soupirer en sentant la main de Kaze sur son dos, caressant doucement sa peau. Il se laissa embrassé et y répondit avec plaisir, cette sensation qu'il lui procurait, il ne s'en lassait pas, il avait même l'impression qu'elle grandissait en lui, un peu plus à chaque baiser, à chaque caresse. A cet instant son cerveau sembla reconnecté, il passa ses bras autours du cou de Kaze, enfouissant sa bouche dans celui ci pour recommencer les caresses qu'il avait commencer précédemment avant de s'arrêter. Il sentit Kaze faire une légère pression sur lui, il se laissa allongé, entraîna le jeune homme dans sa chute.

Sam n'était pas forcément un garçon rapide. Il aimait parfois prendre son temps. Tout dépendant de l'homme, de se qu'il ressentait pour lui, des sensations, des évènements. Avec Kaze dès leur premier regard lorsqu'il jouait du piano dans la salle, il avait sut qu'il lui plaisait. Il avait trouvé son regard intense, et il c'était avéré intéressant. Et enivrant aussi. En cet instant plus que jamais. Pour lui rapide ne rimait pas avec non sérieux. Il se sentait bien avec cet homme, bien lorsqu'il l'embrassait, bien lorsqu'il avait sentit sa bouche dans son cou, plus que bien en sentant à présent son corps sur le siens. Mais soudain, Kaze s'arrêta, Sam devina immédiatement se qu'il voulait lui dire. Il n'était pas pressé, loin de là, mais s'arrêter en si bon chemin le frustra légèrement. Il vit le jeune homme se redressé légèrement, lui dire en effet se qu'il avait deviné. Le regard argenté de Sam était rempli de désir et de passion, il aurait suffit pour répondre. Mais pour bien lui faire comprendre son choix, il remonta l'une de ses jambes et celle ci vint enlacé celles de Kaze, rapprochant leur corps au maximum. Il profita néanmoins de cette pause pour l'observer, il le trouvait plus beau que jamais ainsi. Sa main vint caresser son épaule, effleurant sa joue au passage, puis descendit sur son torse, lentement. Arrivé en bas du tee-shirt, il passa sa main dessous, caressant enfin sa peau. Elle était douce, chaude, et il sentit une chair de poule se crée à son passage. Il caressa du bout des doigts ses abdos finement dessinés. Son torse, il l'avait déjà imaginé, et pouvoir le caresser ainsi était si agréable. Il remonta son regard dans celui de Kaze et le regarda encore un petit moment. Il sourit, un Samaël restait un Samaël.

« Si tu me veux viens me cherché... »

Une phrase pleine de sous entendus, pleine de désir aussi. Voilà de quoi être très clair. Sa main resté sur la nuque de Kaze attira sa bouche contre la sienne. Il soupira de bonheur, et se mit à frissonner en se rendant compte de leur proximité. Il sentait tout le corps de Kaze sur le sien. Et sa main sur son torse...Oui il voulait que Kaze vienne le cherché, mais il n'aurait peut être pas le courage d'attendre jusque là. Sam bougea légèrement sous Kaze, remontant son propre tee-shirt sans le faire vraiment exprès, dévoilant le bas de son torse encore humide de l'eau de sa douche. Ils étaient sur le sol, tant pis, il fallait dire aussi que Kaze était du genre...très excitant quand il le voulait. Justement, il le connaissait assez pour savoir qu'il était du genre hésitant, seulement, il n'avait plus envie de le voir hésiter, pas maintenant. Il se redressa doucement, rompant un instant leur baiser, et retira lentement son tee-shirt, dévoilant à Kaze son torse, qui était paraît il aussi beau que son visage. Et qui avait tellement plut au jeune homme un peu plus tôt. Sam revint cherché les lèvres de Kaze, espérant avoir été plus que clair...

Sam caressa la joue de Kaze du bout des doigts en lui souriant. Il n'était pas du genre à se vexer pour ça. Il le lui avait dit, il avait beaucoup d'affection pour lui, et s'il n'avait pas envie d'aller plus loins trop vite il ne lui en voudrait pas du tout. Il avait l'air gêné de lui dire ça. Cela devait changé de ses habitudes, se qui fit plaisir à Samaël. Cela voulait aussi dire qu'il n'avait pas envie qu'il parte trop rapidement, pas comme ses anciens amants. Mais Sam ne dit rien, il garda cette petite victoire pour lui, afin de ne pas gêné plus Kaze, car lui ne l'était pas le moins du monde. Il trouvait cela normal. Il vint se blottir dans les bras du beau blond et pausa son visage contre son torse. Il respira profondément, afin de calmer son envie, puis vint déposer ses lèvres sur les siennes.

"Pas de problème. Mais..."

Il lui offrit son plus beau sourire, une petite lueur moitiéé amusé, moitié malicieuse dans le regard.

"Sa veut dire que pour le coup tu ne veux plus me laisser partir."

Il rit et revint embrasser Kaze, mettant le plus de tendresse et d'amour possible dans son baiser, afin de le rassurer et de le convaincre qu'il n'avait aucun problème, et qu'il ne lui en voulait pas le moins du monde. Au contraire, finalement, comme il venait de lui faire remarquer, ça voulait dire qu'il avait envie de le revoir. Sam reposa son visage sur le torse de Kaze, le caressant doucement du bout des doigts. Il déposa un baiser sur son torse avant de fermer les yeux. Il devait dormir, sinon demain il serait vané, et il risquait de tuer un ou deux de ses crétins. Il avait envie de discuter avec lui encore peu d'un autre côté...Non, il devait vraiment dormir, il discuterait avec lui plus tard, comme ça il aurait plus de chance de le revoir.

"J'aurais bien aimé discuter avec toi encore un peu, mais ne m'en veux pas il faut que je dorme. Sinon demain je vais tuer tes élèves."

Il rit, toujours les yeux fermés, profitant de la chaleur et de la douceur des bras de Kaze.

"Surtout que j'emboche à sept heures moi. Je dois trier les vrais malades des faux, lever les retardatères, y en a même qui se planquent!...Alors m'en veux pas, je serais surement partis quand tu te réveilleras demain du coup, puisque je commence avant toi. J'essairais de ne pas te réveiller promis. Bonne nuit...Et merci pour cette soirée."

Il lui sourit et déposa un baiser sur ses lèvres pour illustrer ses paroles. Il comptait lui laisser un mot demain, pour lui donner son numéro de téléphone et lui demander gentiment de lui redonner rancart. Sam sourit. Oui, ça lui paressait très bien. Après la magnifique soirée qu'ils venaient de passer ensemble, il espérait bien qu'il y en aurait d'autres. Même beaucoup d'autres qui sait? Quoiqu'il en soit il avait passé une des plus agréables soirées de sa vie, ça faisait bien longtemps qu'il ne c'était pas amusé ainsi. De plus il avait beaucoup d'affection pour Kaze, qui appremment en avait aussi pour lui. Que demander de mieux au hasard? Sam finit par s'endormir, porté par ses pensées. Il aurait apprécié de voir Kaze demain matin mais il ne pouvait exigé de lui qu'il se lève une heure à l'avance. Tant pis, il voulait le revoir et il le reverrait. En attendant autant profiter de ses bra,s de sa présence et de son odeur...

- Désolé…

C’était un très léger murmure, il ne lui adressait pas vraiment particulièrement. C’était juste sortit tout naturellement après son brusque arrêt. Mais au fond de lui, il aurait vraiment s’excuser pour de vrai, pour tout ça, pour lui avoir demandé quelque chose qu’il ne réussi même pas à lui donner, pour avoir été si étrange, pour avoir fait des erreurs idiotes et tout le reste… Mais malgré ses événement, Sam restait la, coller contre lui, calme. Il devait vraiment l’apprécié pour avoir accepté tout ça aussi bien, ou alors il était un peu maso. Peut être même les deux allez savoir. Kaze passa doucement sa main dans les cheveux noirs du beau jeune homme qui lui fit savoir qu’il était temps de ce reposé. Oui peut être bien. C’est vrai que le lendemain, une journée de travail les attendaient tout les deux. Une de ses journées routinières, sans intérêt, triste à mourir et plus ennuyeuse que n’importe quoi. Kaze se surprit de cette pensée. Depuis quand enseigner était devenu si monotone, lui qui avait aimé tellement ça pourtant. Depuis quand ne prenait il plus de plaisir à aller travailler ? Et depuis quand sa vie avait prit un tournant aussi lamentable… Finalement il ne préférait pas trop ce porter sur le sujet. C’était devenu comme ça pour une raison inconnue, ça redeviendrait peut être aussi palpitant qu’avant pour une autre raison qui apparaitrait au cour de ses longues journées.

Il sentit le corps de Sam se détendre, sa respiration devenir plus lente et profonde, son cœur ralentir doucement. Il s’endormait. Kaze devrait bien en faire autant, le temps ne s’était pas arrêter pour lui et ses heures de sommeil ne cessais de diminuer. Il avait laissé la lumière du salon et de la cuisine allumer, mais il ne pouvait pas et n’avait pas envie de bouger. Il ne voulait surtout pas déranger celui qui était blottit tout contre lui. Il fit passer le message mental à Sylphil qui s’exécuta sans problème. Mais il sentait un certain mal aise chez elle qu’il avait du mal à interpréter.

* - Que ce passe il Syl ?
- Cette grosse bestiole n’arrête pas de me fixer ! Les chats chassent la nuit t’es au courant !
- Calme-toi.
- Mais comment veux tu que je me calme ! Elle veut le bouffer je te dis !!!
- Alors planque-toi.
- Ah oui et ou ça ?! … J’ai peur…
- Je suppose que tu veux venir ici…
- Oui !
- Bon… D’accord mais ne fait aucun bruit et ne t’avise surtout pas de le déranger parce qu’il à prit ton oreiller.
- Promis je serais gentille ! *

La petite bestiole blanche rentra par l’interstice de la porte sans un bruit. Kaze ne l’entendit même pas arriver. Il la sentit bondir sur le lit et se rouler en boule juste à coté de sa tête. Elle le remercia d’une petite léchouille sur la joue puis ne bougea plus. Pour qu’elle soit aussi sage c’est qu’elle avait dut vraiment avoir peur. Pauvre petite bête. Ce félin paraissait vraiment mauvais, tout le contraire de ce que dégageais Sam et c’était plutôt étrange. Mais il avait décidé de lui faire confiance, il ne reviendrait donc pas sur ces faits. Kaze se remémora un peu la soirée et ne put s’empêcher de sourire en repensant à ses attitudes complètement idiotes. Il se serra un peu plus contre le bel étranger qui semblait s’être laissé emporter dans le pays des rêves.

- Merci de m’avoir supporté. J’essaierais d’être un peu plus normal à l’avenir.

Il parlait dans le vide puisque Sam dormais, mais il se dit que peut être son subconscient allait capté le message et le retranscrire dans ses songes. Il ferma doucement les yeux et ce laissa lui aussi emporter par le marchand de sable. Il était calme et tout a fait à l’aise, au chaud. C’était si agréable. Pur le moment tout allait bien, la nuit était douce, Kaze ne rêvait pas, du moins pas encore, il était en paix et il était heureux. Sa main attrapa inconsciemment celle du beau brun et ses doigts s’entrelacèrent avec les siens. Il tenait cette main dans la sienne et il ne comptait pas la lâcher…

Sam sentit quelque chose le secoué, il ouvrit les yeux péniblement et vit les yeux brillant d'Ahélie. Il lui fallut un peu de temps pour saisir où il se trouvait, il avait du mal à sortir du sommeil. Il avait dormit d'un sommeil de plond, cela faisait longtemps que ça ne lui était pas arrivé. Il sentit alors la peau douce de Kaze, et releva les yeux vers lui. Il dormait toujours paisiblement, Sylphil avait profité de leur sommeils pour venir se blottir dans ses cheveux on dirait. Sam sourit, Kaze était très beau d'ordinaire mais le regarder dormir était agréable. Il regarda le réveil sur la table de chevet, 6 heures. Il soupira, il aurait préféré resté dans les bras de Kaze mais il fallait se rendre à l'évidence, c'était ainsi. Et s'ils se portaient tout les deux malades... Non, mauvaise idée aussi. Sam déposa un petit baiser sur les lèvres du beau blond et se leva sans faire de bruit. Il vit que Ahélie lui avait ramener ses vêtements secs de la veille, il les enfila, sans pour autant quitter Kaze des yeux. Il aurait bien voulu qu'il se réveil, mais il ne fit rien pour.

* Tu vas arrêter de le couver tes yeux oui?!
_Toi tu es frustrer parce que tu n'as pas eus ton hermine au dîner hier soir.
_Non, elle aurait été inmangeable. Je m'amusais simplement à lui faire peur.
_Tu as apparemment réussis ma belle petite et innoncente Ahélie.
_N'est ce pas! Bien, tu lui fais tes adieux et on s'en va!
_Rien ne presse pour les adieux.
_Tu compte le revoir?!
_Précisémment.
_Quoi, il est si bon que ça au lit?*

Sam sortait de la chambre lorsqu'elle avait lancé sa réflexion des plus agréable, il rit doucement et caressa la tête de son daemon, en se disant qu'elle n'avait pas tort. Sacrée Ahélie. Mais outre ses qualités, il avait envie de le revoir pour beaucoup de raisons, parce qu'il l'intriguait, qu'il l'amusait, qu'il le trouvait touchant et attachant. Le moins qu'on puisse dire c'est que la courant était parfaitement passé entre eux.

*Il y a de ça ma belle. Mais il faudra que tu acceptes qu'il me plait beaucoup également.
_Tu m'amuses avec les hommes.
_Seulement avec les idiots. Lui ne l'ait pas.
_Il l'est!
_Non. C'est pour ça que je ne vais pas m'amuser avec lui.
_Mais c'est un...
_Visage pâle ou pas, il mérite le respect.
_Tu plaisantes! Sam ce type puéril se comporte comme une fillette amoureuse dès que tu le regardes! Il bégait et s'excuse stupidement, sans compter qu'il s'exite d'un rien!
_Je vois que tu n'as toujours pas cesser de m'espionner, c'est bon à savoir.
_J'ai des oreilles très bonnes, je n'y peux rien.
_Mmh, mmh...Moi je le trouve amusant et même attachant.
_Sors de cet appartement! Tu as besoin d'une douche glacée! Et moi j'ai faim.
_Je t'acheterais quelque chose sur la route. Avant de...
_De?!
_...
_Je ne montrais pas dans un métro!*

Sam prit la direction de la cuisine ou il chercha un papier et un crayon, Ahélie ne cessa de protester, elle mit un bon nombre d'objet sur le sol, obligeant le jeune cheyenne à ramasser derrière elle. Il ne broncha cependant pas, il savait pertinalement que s'il répliquait se serait bien pire.Il s'assit à la table de la cuisine pour écrire quelques lignes à Kaze, il n'aimait pas partir comme un voleur. Et puis rien que de l'imaginer le lire, bizarrement ça lui faisait plaisir, il avait le coeur léger. Il écrivit: "Kaze, merci pour hier. J'ai passé une exelente soirée, j'espère que toi aussi. Je te laisse mon numéro, en esprérant que tu m'appelles. T" Furieuse qu'il ne lui réponde pas, la panthère sauta sur la table de la cuisine, la renversant et provoquant un racarme étourdissant. Elle se releva, et eut soudainement conscience de sa bétise. Sam se leva très lentement, un regard noir à faire frémir posé sur elle. Elle baissa les yeux, toute penaude soudainement...

"Oh Ahélie, tu viens de gagner la correction de ta vie! Je te jures que tu vas t'en souvenir s'il se rév..."

Sam entendit alors bouger dans la chambre. Il soupira, il ne savait pas comment s'excuser du comportement de cette idiote jalouse!

"S'il ne veut plus me revoir à cause de toi je ne te parlerais même plus."

C'était la pire des punitions pour elle, il le savait, ses grands yeux argentés le regardait d'un air triste et paniqué. Elle alla se tassé dans un coin, soudainement, elle avait bien besoin de Kaze. Sam était toute sa vie, c'était son Sam, son dieu, sans lui elle n'était plus rien. Elle regarda remettre la table en place et mettre le mot dans sa poche, vu que Kaze était réveillé à présent il n'avait plus besoin de lui écrire se qu'il voulait lui dire, juste trouver comment se faire pardonner...

Kaze dormais à point fermé. Tellement bien qu’il n’eu aucunement conscience de la disparition de Sam. Une ou deux minutes après que ce dernier ce soir levé, Kaze se retourna et eu le reflex d’attraper Syl et de la serrer contre lui, mais rien de significatif, il était toujours au pays des rêves. Seulement, lorsque qu’un grand « BAM ! » ce fit entendre dans la cuisine, la petite hermine sursauta et commença à se débattre essayant de s’extraire de l’étreinte du professeur, lui lacérant au passage la moitié de l’avant bras. Ce qui eut pour effet inévitable de réveiller la belle au bois dormant. Mais étant donner qu’il avait eu plus deux heures en moins de sommeil habituel, il était complètement dans le gaz. Il se leva, se frotta les yeux un moment pour essayer d’y voir clair, il attrapa un caleçon propre, l’enfila jetant l’autre par terre et sortit de la chambre, Sylphil sur ses talons. Il entra dans la cuisine et capta la présence de Sam du coin de l’œil, mais le seul signe qui pouvait faire penser qu’il l’avait vu fut un « Bonjour… » plus grogner que parler.

Et oui, chacun avait ses défaut, et le plus grand de Kaze était qu’il n’était pas, mais alors pas du tout du matin. Il prit un verre dans le placard, ouvrit le frigo, ses servi un grand verre de jus d’orange et l’engloutit d’une traite. Il laissa tout en plan avant de repasser devant Sam pour aller dans la salle de bain. Là, il se passa de l’eau sur le visage, sur son bras légèrement sanguinolent à cause des griffes de sa compagne et entreprit de ce lavé les dents. Tout en frottant ses quenottes il repartit dans sa chambre à la recherche d’un pantalon. Une fois trouver, il l’enfila, repartit se rincer la bouche. Il regarda un peu les griffures, elles n’étaient pas vraiment profondes et ne lui faisait pas mal, il avait l’habitude. Il passa juste un peu d’alcool désinfectant dessus histoire de. Arriver à ce moment, il était à peu près conscient de ce qui ce passait autour de lui. Enfin à peu près hein…

Il retourna dans la cuisine. Il c’était bien dit qu’il avait vu quelqu’un en passant tout à l’heure. Et en voyant cette personne, la mémoire lui revint tout doucement. Le nom lui revint, la soirée de veille aussi… Oups, il avait dut passer pour un malpoli tout à l’heure en l’ignorant comme il l’avait fait. Bon ça n’avait pas été forcément volontaire, mais tout de même, il l’avait complètement zappé l’espace d’une dizaine de minutes. Encore un peu au ralentit il réfléchit à la meilleur chose à faire. S’excuser encore, ou faire comme si de rien était ? Mouai bof, les deux n’était pas forcément des idées géniales. Expliquer le pourquoi du comment ? Oui sauf que Sam n’était pas complètement débile et avait comprit par lui-même la situation. Bon alors solution de secoure, celle la marchait en général à tout les coups.

- Tu veux manger ? Boire quelque chose ? Enfin je dois pas vraiment avoir à manger en fait je mange pas le matin… pis à boire bah, sert toi hein, tu sais ou sont les trucs.

Il partit de nouveau dans sa chambre, il enfila cette fois une chemise. Il regarda l’heure, il avait encore largement le temps. Il se posa à son ordi comme tous les matins et regarda rapidement ses e-mails. De la pub, des messages sans intérêt… Rien de rien entre autre. Il se leva, s’étira en baillant, très gracieux je vous l’accorde, et vit Sam habillé qui se tenait près de lui. On aurait dit qu’il attendait quelque chose, mais Kaze ne saisit pas. En plus d’être lent de bon matin, il avait tendance à se préoccuper plus de lui que des autres. Il ne lui serait jamais venu à l’idée de proposer d’emmener Sam au lycée. L’habitude de ses conquêtes passagères qu’il mettait rapidement à la porte. Et puis il n’était pas très doué au niveau « étalage des sentiments », alors il n’avait pas juger utile de prononcer une petite paroles, ou de lui donner un petit baiser. Alors il regardait le beau brun sans bouger, ne comprenant vraiment pas ce qu’il pouvait se passer. Alors il demanda évidement, avec la délicatesse d’un éléphant.

- Heu… Y’a un truc qui va pas ? J’ai quelque chose sur le visage ?

Sylphil était intérieurement morte de rire. Son Kaze était redevenu lui-même au final, il avait retrouvé son air sérieux, froid, et ne cherchait même pas à comprendre ce qu’il pouvait se passer. Et la petite hermine priait intérieurement pour soit qu’il s’en prenne une, soit qu’il ait droit à un regard méprisant, ou à un regard triste qui le ferait culpabiliser. Mais bon, Sam n’était pas un des ses jeunes garçon trop émotif qu’il avait déjà vu défilé dans l’appartement, et sa réaction serait sans doute toute autre. Elle observait, curieuse de la suite des événements. Surtout que le gros chat n’était cette fois pas la pour lui gâcher le spectacle.

Kaze entra dans la cuisine, l'air complètement à l'ouest, voir shooté. Sam le regarda avec une certaine appréhension qu'il ne connaissait que dans de rare cas, et vu qu'il avait horreur de s'imposer chez les gens, ce petit incident le mettait mal à l'aise. Kaze ressortit sans un mot, se dirigeant probablement vers la salle de bain. Le jeune cheyenne s'assit à la table de la cuisine, décidant tout de même d'attendre son retours. Il ne se vexait pas pour si peu, et de plus savait que parfois il était très dur de se lever le matin. Il jeta un regard noir à Ahélie, qui malgré la présence de Sylphil n'avait pas bronché et abordait toujours son petit air penaud. Elle baissa les yeux en croisant le regard de Sam. Elle avait parfois des caprices et des crises de jalousie, mais en réalité elle lui était dévoué et soumise, elle tenait à lui plus que tout au monde.

Kaze revint dans la cuisine, Sam ne lui sourit pas pour une fois, il décida de le laisser agir comme il le voulait. Il avait décidé faute de trouver mieux de lui proposer quelque chose à manger. Sam resta immobile, sans bouger, sans un mot. Il n'avait pas faim. Il attendait. Lui non plus ne mangeait pas le matin. Il voulait simplement savoir si Kaze était disposé ou pas ce matin, s'il ne l'était pas, il aviserait. Lorsque le jeune homme ressortit de la cuisine, Sam se leva et avança très lentement vers Ahélie qui faisait à présent corps avec le mur. La tête basse, elle attendait sa punition plus que probable.

« Tu as tout gagné on dirait Ahélie.
_Je voulais pas.
_Oh si tu le voulais. Et tu as réussis. Félicitation, tu viens de gagner une punition très sympathique.
_Quoi?
_Je dois encore réfléchir, j'aviserais. Je veillerais à se que se soit mémorable. Pour se qui est du pardon, l'ironie c'est que ça dépendra de ta bêtise même, ça dépendra de Kaze et sa réaction. Tu auras finalement besoin de lui on dirait, ma chère Ahélie. »

Elle ne s'avisa même pas de répliqué, non seulement c'était inutile, mais aussi parce qu'elle ne s'avisait pas non plus le luxe d'être en colère. Elle regarda Sam prendre son sac et aller à son tour dans le salon. Kaze était à son ordinateur. Il s'approcha de lui sans un mot et attendit. Lorsque Kaze se retourna et eut sa réaction et sa phrase stupide, Sam eut une réaction bien à lui, bien pire que se que c'était imaginer Sylphil, il éclata de rire, pas un rire joyeux, mais un rire assez méprisant. Pour tout dire, il se fichait de se qu'il venait de dire, il faisait de cette façon également semblant de se ficher de lui, se qui n'était par contre pas le cas. Il pausa ses yeux argentés sur Kaze, avec un air moqueur, tout en pouffant encore de rire. Certes, il n'avait jamais connu ce genre de réaction, c'est se qui le faisait rire. Il n'était pas du genre à se vexer, ni à se sentir triste, tout simplement parce que son principal défaut était d'être trop sur de lui. Il se reconnu cependant un peu déçu. Il sortit le mot qu'il lui avait préparé un peu plus tôt avant la bêtise de sa stupide daemon, et s'approcha de lui. Il le pausa sur le bureau soutenant l'ordinateur et lui dit en souriant.

« Si le coeur t'en dit, appelles moi. Mais de meilleure humeur, s'il te plais. Au fait, t'as rien sur le visage, juste un air vraiment bête, mais je t'en veux pas. A bientôt. »

Il n'allait pas insister, mais plutôt le planter là, une sorte de vengeance assez cruelle, bien à la Samaël. Il n'aimait pas qu'on le prenne de haut, et Kaze avait en quelque sorte une incroyable chance qu'il lui pardonne si vite. Pour la pauvre Ahélie, se serait sûrement encore bien long. Il déposa un rapide baiser sur sa joue, puis, sac à dos en main il ouvrit la porte d'entrée, bien décidé à se rendre au travail en métro finalement. Histoire de la taquiner encore plus il lui envoya un baiser, avant de lui faire un clin d'oeil l'air de dire « sans rancune » et sortit, suivie de près par Ahélie qui couvrit Kaze d'un regard suppliant. En dévalant l'escalier, Sam espérait que ce mal réveillé l'appellerait néanmoins, il lui plaisait, et vu qu'il n'avait pas lâché l'affaire, il était bien décidé à le revoir. Il espérait que s'en était de même pour lui. Il pouffa de rire encore une fois en sortant de l'immeuble, rien qu'en repensant à l'air que Kaze avait eut lorsqu'il était sortit. Parce que même s'il lui plaisait beaucoup, on ne s'en prenait pas à Samaël Alexiel, (sa mère avait hésité) Adriel (le prénom amérindien de son grand-père) Genshii (le prénom de son père) Mickaëlis. Les mains dans les poches, heureux de sa soirée avec le beau Kaze il se dirigea vers le métro, amusé par les regards désireux des visages pâles sur lui, il ne s'en lassait jamais...

« J'espère que...euh, qu'il ta t'appeler Sam.
_J'espère moi aussi. Dans ton intérêt également ma belle. »