Allons boire un verre dans un bar pour visage pâle (pv Kaze)

Une fois la voiture garée, Sam ne perdit pas une seconde et tenta de se lever...Avant de se rappeler que cet engin de malheur le retenait prisonnier. Il tenta de se détacher en tirant dessus, mais rien n'y faisait, évidemment. Le jeune homme qui avait tendance à être un peu claustrophobe commençait à se sentir un peu mal, et sa peau devint pâle. Heureusement pour lui, au lieux de se moquer, Kaze s'en amusa et l'aida à retirer cette chaîne...En appuyant sur un bouton. Sam regarda Kaze dans les yeux, et ils pouffèrent de rire ensemble tant cette histoire de ceinture était ridicule. Il l'appréciait de plus en plus, il aurait détesté se sentir humilié, mais il venait de constater avec un certain ravissement que cet homme n'était pas le genre à se moquer.

Il ouvrit la portière et se mit à léviter pour sortir plus rapidement, il s'assit sur le toit de la voiture. Il soupira profondément, puis échangea un nouveau regard avec Kaze et se remit à rire. Il semblait en effet d'une compagnie agréable. Heureusement en tout cas que Sam ne pesait pas lourd. Il sauta à terre, ravie de pouvoir respirer du bon air à nouveau. Il ouvrit la portière à Ahélie qui sauta d'un bond dehors. Sam lui sourit et la caressa pour la rassurer. Elle vint frotter son visage contre sa hanche tendrement, elle ne lui en voulait déjà plus. Sam se mit à lui gratter derrière les oreilles, elle ronronna aussitôt, sa queux remuant doucement. Ils s'entendaient très bien, lorsque Sam ne la rendait pas jalouse.

« Ahélie, tu me promets d'être correct cette fois ci. Pas comme la dernière fois dans le couloir avec ce Jay.
_Tu avais entendu...
_Oui ma belle, j'avais entendu. Alors tu vas être gentille avec le daemon, et avec Kaze.
_Ka-teh...
_Non ma belle, certainement pas. Fais le pour moi alors.
_Bon, très bien, je serais irréprochable, puisque tu l'aimes bien.
_Merci. »

Sam lui sourit, son daemon lui donna un petit coup de langue affectueux sur la main. La méthode douce et rassurante marchait toujours mieux que lorsqu'il se montrait autoritaire, mais sa jalousie maladive pouvait parfois l'irrité. Ahélie fila dans la rue, la tête haute, comme à son habitude, elle avait retrouver son calme. Sam alla vers Kaze et lui sourit.

« Excuses lui son comportement. On est très proche, mais très différent. En vérité elle est surtout d'une jalousie maladive. Elle n'avait pas l'intention de faire du mal si à toi ni à ton daemon rassures toi. Comment s'appelle-t-elle? »

Il avait poser la question en désignant l'hermine, toujours très active, sur les épaules de Kaze. Pendant qu'ils discutaient, ils avaient atteint le bar en question. Sam eut un regard un peu inquiet, puis constata que, comme lui avait promit Kaze, c'était un endroit tranquille pour discuter, et apparemment, sans alcooliques gênants. Ils entrèrent, et Sam remarqua une table un peu à l'écart près de la vitrine qui était teinté de formes arrondies assez...jolies après tout. Le jeune apache tira gentiment sur la manche de Kaze pour lui montrer la table. Ils s'y dirigèrent, s'assirent. Sam échangea un regard avec Ahélie, qui alla s'allonger sur le petit plan d'herbe en face du bar. Le jeune homme regarda la petite hermine et lui sourit d'un air désolé.

« Se n'est pas vraiment avec elle que tu vas pouvoir discuter, je suis désolé. Je ne sais pas pourquoi mais...Pour résumer, elle n'aime que moi. Et voudrait que je face pareil. Mais c'est impossible, moi, j'aime bien aimer les gens. »

Il se mit à rire doucement, il espérait surtout que Kaze ne l'assimile pas à son daemon. Sam aimait les gens autant qu'ils les détestaient, parce qu'il trouvait la plupart des visages pâles assez pitoyable, mais lorsqu'ils les jugeaient sympathique comme l'était Kaze, il appréciait leur compagnie. Ahélie était d'une nature légèrement agressive, elle avait mal supporter de quitter la réserve, encore aujourd'hui. Mais en ce moment, se que Sam voulait, c'était en savoir plus sur Kaze. Il lui sourit.

« Alors, de quoi parlons nous? De vous? »

Oui, c'est se qu'il aimerait...Et cela s'entendait dans son ton, et aussi se voyait dans son regard et son sourire qui c'était élargie en prononçant ses mots.

Sam lui précisa dans une tirade que lui et son daemon était très différent de caractère. Kaze ne put s’empêcher d’être soulagé en entendant cela. Il était rassurer de voir que c’était une réel sincérité que lui montrait jusqu'à présent le beau jeune homme. Il ne put se retenir de sourire à cette pensée et fut encore plus heureux de voir que son compagnon s’intéressait à sa petite hermine.

- Elle s’appelle Sylphil. Elle à un caractère moins marqué devant les inconnues mais elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. C’est assez drôle d’ailleurs. Si vous pouviez entendre ce qu’elle dit et quand vous voyez la taille qu’elle fait c’est plutôt contrasté. Et Ahelie c’est cela ? Elle à l’air elle aussi d’avoir un sacré caractère elle aussi. Mais si vous me dites qu’elle ne nous fera aucun mal je vous fais confiance.

Oui, c’était exactement cela comme sensation. Il lui faisait confiance alors que cela faisait à peine… une heure qu’il se connaissait ? Tout au plus. Les deux hommes pénétrèrent dans le bar, et Sam désigna une table qu’il semblait préférer aux autres. Elle était un peu à l’écart et donc plus tranquille et intime. Mais le geste qu’il eut de tiré sur sa manche fit sursauter Kaze, non pas que cela le gênait mais il ne s’y était pas attendu tout simplement. Ils s’installèrent l’un en face de l’autre. Ahelie préféra rester dehors mais Sylphil quand à elle préféra rester de son maitre. Au cas où. Pour se faire un peu oublier et eu quand même la présence d’esprit d’aller se rouler en boulle sur les genoux de Kaze, caché sous la table et sous la nappe blanche qui la recouvrait. Et puis comme Sam l’avait dit lui-même, ce n’était pas avec la panthère qu’elle allait trouver agréable compagnie.

Samaël lui proposa par la suite de parler de lui. Cela n’arrangeais pas vraiment le professeur qui aurait plutôt préféré parler de l’amérindien pour découvrir les raisons de sa venue au japon, en apprendre plus sur sa culture, ses origine, les manières de vivre dans son pays… Mais bon, ils y viendraient surement un peu plus tard dans la soirée. Et puis il ne voulait pas risquer de le vexé en le contredisant et en le poussant à parler de lui d’abord. Il réfléchit un moment à ce qu’il pourrait bien raconter sur sa vie, mais avant qu’il puisse prendre la parole un serveur vint leur demander ce qu’ils désiraient boire. Kaze hésita un moment. Il avait très envie d’une bière mais il ne consommait jamais d’alcool pour des raisons évidentes. En plus il ne tenait pas l’alcool du fait de sa très faible consommation au cour de sa vie. Oh et puis finalement il en avait quand même très envie et ce n’était pas une bière qui allait le souler ! Il commanda donc cela, laissant Sam choisir à son tour, puis quand le serveur eu tourné le dos, il décida de commencer son histoire.

- Bien alors… Parler de moi je veux bien… je ne sais pas trop par ou commencer… J’ai grandi dans une famille Japonaise tout ce qu’il y a de plus banale avec des parents aimants et à mon écoute qui sont encore en vie aujourd’hui. Je les aime beaucoup. J’ai eu une jeunesse un peu turbulente comme la plupart des adolescents je pense ; jusqu'à ce que l’envie de devenir professeur me vienne. A partir de la j’ai tout fait pour réaliser ce vœux et j’y suis arrivé. J’ai eu des amours la plupart du temps qui ce sont mal fini ou qui n’était pas sérieux, et puis finalement me voila ici, à 28 ans, dans un bar à parler de ma vie à un homme que je ne connais pas du tout. Ah aussi, je ne porte pas de lentille mes yeux sont vraiment bleu et je ne me suis pas fait décoloré, comme la majorité des gens pense en me voyant, je suis naturellement blond. Il y a des gêne américain du coté de ma mère c’est pour ça. Et voila… je pense que c’est tout.

Bon timing, le serveur apporta les boissons pile au moment où Kaze eut fini de parler. Il avait soigneusement évité le sujet de son « pouvoir » un peu hors norme. Il y avait une bonne raison à ça. A chaque fois qu’il en avait parlé à quelqu’un la personne en question avait soit mal réagit, soit pris ses jambes à son cou, soit commencer soudainement à voir Kaze comme un potentiel future sujet d’étude… Rien de bien plaisant entre autre. Donc dorénavant, à part en cas de force majeur, il évitait de mentionner ce « détail ». Il sirota un peu sa bière puis plongea avec délice son regard dans celui de l’étranger.

- A vous maintenant, je vous écoute.

Un sourire planter sur les lèvres, il espérait enfin obtenir les réponses aux questions qu’il se posait sur ce mystérieux et sauvage personnage qui ce tenait en face de lui.

Lorsque le serveur arriva, Kaze commanda une bière, Sam qui ne buvait jamais d'alcool eut un petit sourire gêné, puis décida de prendre néanmoins se qui lui plaisait. Il avait déjà été plusieurs fois dans ce genre d'endroit, et commanda la même chose que d'habitude: un diabolo menthe. Il appréciait, même si la première fois qu'il en avait bu était parce qu'il avait simplement trouvé la couleur jolie. En attendant les commandes, Kaze lui annonça qu'il acceptait de parler de lui, Sam le remercia de son plus beau sourire et prit sa position préféré pour écouter: coudes sur la table, visage dans ses mains. Il écouta attentivement le récit de Kaze, buvant ses paroles. Il adorait entendre parler de la vie des autres. L'homme paraissait sincère. Sauf que son récit trop parfait cachait les détails gênants de chaque vie. Les yeux intelligents de Sam observaient chaque mouvement, chaque détails. Lorsqu'il avait mentionner qu'il avait tout fait pour que ses voeux se réalise, il avait cillé un peu trop longtemps: problèmes d'adolescence. Comme tout un chacun. Il avait été sincère sur toute la ligne, même sur ses relations. Contrairement à Sam, lui n'avait jamais aimé personne. Se qui le fit sourire, vut que sa vision étrange de l'amour étonnait toujours. Le jeune apache se demanda un instant pourquoi avait il été aussi sincère...Mais se qu'il préfera du récit, se fut la fin. Il rit doucement et répondit:

"Oui, on ne se connait pas. Pourtant vous venez de me raconter votre vie...Se qui ne me déplais pas, au contraire."

Il lui sourit. Le serveur apporta leur boissons, Sam attrapa aussitôt la paille dans sa bouche goûlument. Il avait tendance à trop aimer le sucré, même s'il ne prenait pas de poid. Il réfléchi rapidement, devait il lui raconter sa vie aussi sincèrement? Sam sourit, Kaze en tout cas avait l'air déterminé à savoir. Il sourit de nouveau, plus franchement, soupira mis amusé mis tracassé de devoir raconter ainsi sa vie. Il fit son choix.

"Oui, je suppose que c'est mon tour. Je vais être aussi sincère que vous dans ce cas. Je vous préviens simplement que je suis plutôt étrange, mais vous racontez me permettra de voir votre réaction. Ca m'amusera...Oui. Très bien, je vais commencer par le commencement. Je suis un cheyenne, je suis donc né dans les grandes plaines de l'est, entre les mongtagnes rocheuses et le Mississipi. Ma mère n'avait pas franchement le droit à des études, comme tout les amérindiens, quoiqu'en dise le gouvernement américain, elle a donc rencontré mon père dans l'hôtel où elle travaillait comme femme de ménage. Lui, c'était un japonais qui ne pensait qu'à l'argent. Il est partit et n'est jamais revenu. Bref, neuf mois plus tard le petit miracle qui se trouve devant vous naissait. Je plaisante. La jeunesse là bas, c'est le rêve. J'ai passé mon enfance dans la forêt, les mongtagnes, les ruisseaux, les chevaux sauvages. Ahélie déteste les chevaux, devinez quoi, elle était jalouse que je les adore! Bref, nous avons eut une belle enfance elle et moi, on nous a apprit tout se que vos peuples ne sont plus capable de comprendre à présent, se serait un tout petit peu trop long à expliquer....A la mort de mère, j'avais seize ans, je suis partie au Japon pour faire carrière comme elle le voulait. J'ai retrouvé mon incapable de père, et j'avoue, je lui ais fais du chantage. Ca a marché, pendant trois ans j'ai eu une villa, de l'argent, une école. J'ai eus mon diplôme mention très bien. Et...Disons que mon père a...eut des raisons idiotes de me mettre à la porte. Apparemment il trouvait plus honteux de coucher avec un homme plutôt que de tromper sa femme trois fois par semaine."

Sam éclatat de rire un moment, mais son regard était assez haineux.

"J'ai été obligé de le retrouver...Je suis donc partis encore une fois. Je me suis débrouillé pendant quelques temps par ci par la. Vous êtes très bizarre vous les visages pâles, il suffit d'être beau pour avoir tout se que l'on désire. Etrange...Et ensuite j'ai trouvé le pensionnat, bien payé, et avec un appartement garanti. Comme ça je pourrais mettre de l'argent de côté et continuer mes études. J'hésite encore mais...J'aimerais torturer ses idiots bruyant qui me font souffrir matin et soir pendant quelques années: prof. De...Je sais pas. Philo peut être. Sinon question amitié je dirais que j'en ais de pas à peu, question amour j'ai eus pas mal de relation, toutes très enrichissantes. Voilà, mise à part mon signe astrale vous devez savoir à peu près tout de moi. J'espère avoir répondu à vos interrogations. J'ai fais du mieux j'ai pus."

Il lui sourit, et ne put s'empêcher de lui dire:

"Vous me rappeler vraiment quelqu'un. Une vielle connaissance..."

Il pensait bien entendu à son cher petit Emi. Même s'il trouvait la réserve de Kaze plus reposante que ses reproches constants. Sans compter qu'un homme était plus appréciable qu'un ado. Et que les sautes d'humeur amusante de Kaze lui donnait un genre tout à fait unique qu'il appréciait beaucoup...Sans compter bien entendu que Kaze avait un très beau regard, et Sam était un habitué des yeux, il adorait en regarder, c'est pour dire s'il savait de quoi il en retournait...

Kaze se délecta du discoure du bel apache. Quelle vie ! Il aurait voulu connaitre lui aussi les beautés des paysages sauvages d’Amérique. C’était agréable d’entendre une histoire originale et pleine de beauté. Bien que certains passages de sa vie paraissaient plutôt sombre au vu du regard que lui offrit Sam lorsqu’il parla de son père. Et lorsqu’il aborda ses penchants sexuel Kaze déglutit un peu bruyamment, n’étant pas habitué à aborder un tel sujet aussi facilement. Mais ce fut une information plus qu’intéressante qu’il venait de lui fournir. Il écouta la fin de son histoire sans l’interrompre puis lorsqu’il eu fini il s’autorisa à reprendre la parole.

- Vous avez raison. La plupart des gens ne voit que le « paraitre » sans chercher à voir ce qu’il y a plus loin. C’est pour cela que les belles personnes réussissent plus facilement que les laides, et que comme vous l’avez dit, vous avez obtenue sans peine ce que vous désiriez. D’ailleurs en parlant de belle personne… C’est plutôt dommage pour la gente féminine que vous… enfin… à moins que vous fréquentiez les deux bien entendu. Au quel cas c’est une chance pour m… la gente masculine.

Il prononça ses dernières phrases sur un ton léger et souriant, ce mettant peu à peu à rougir. Il avait failli dire quelque chose qui l’aurait mis plus que mal à l’aise, heureusement qu’il c’était reprit à temps. Dire à un presque inconnu « c’est une chance pour moi que vous soyez gay », Kaze imaginait la scène… et encore heureux que leur table était à l’écart du reste des clients, ce genre de propos n’aurais pas manqué d’attirer l’attention. Il lui fallait un peu de fraicheur pour faire descendre le rouge de ses joues et sans réfléchir il avala sa bière d’une traite, avant d’en commander une deuxième. Très inconscient de sa part, mais à cet instant il ne pensait qu’a oublier sa gaffe. En plus, vu le sourire qu’affichait Sam, il était certain qu’il avait deviné ce qu’il allait dire un peu plus tôt. Quoi qu’il puisse faire, il était certain que celui qui lui faisait face l’avait percé à jour.

D’un autre coté il se disait que ce n’était pas plus mal. Au moins les choses étaient claires, et tout deux savait. Il n’y aurait pas d’ambigüité par la suite et sans doute moins de gêne. Puis Kaze ce demandais pourquoi le bel amérindien lui avait annoncé cela de but en blanc. C’est vrai, lorsqu’on ne connait pas une personne, on peut avoir peur de sa réaction ou autre. Alors soit c’était de l’insouciance et Sam l’avait fait naturellement comme le faisait peut être les étranger, soit il était assez intéresser pour l’annoncer afin de voir si cet intérêt était réciproque. Auquel cas le professeur venait de répondre malgré lui à des avances silencieuses… Pris dans ses pensées et ne sachant plus quoi faire, il descendit la deuxième bière qu’il avait commandé. Par réflex il en commanda une troisième...

Il était temps que quelqu’un l’arrête, quelqu’un comme Sylphil. Sauf que cette dernière dormait paisiblement sous la table… Et Kaze qui n’avait aucune résistance commençait à ressentir les premiers effets de l’alcool qu’il avait ingurgité à toute vitesse. Effet déroutant et fatal qui lui donnait de plus en plus soif, et plus il buvait plus il avait soit. Cercle vicieux, interminable et souvent… fatal. Il bu donc machinalement le contenue du verre et un instant plus tard il fut de nouveau remplie comme par magie. Et c’est seulement après avoir bu entièrement ce dernier verre qu’il eut comme un flash de lucidité lui rappelant pourquoi il ne buvait pas d’habitude. Il regarda Sam l’air gêné.

- Heu… je vais peut être arrêté de boire hein… je ne sais pas pourquoi j’ai bu comme ça… En fait je vais vous dire quelque chose. Vous me troublé vous savez.

Bon, s’il n’était pas ivre, il était au moins pompette au point de déballer tout et n’importe quoi sans réfléchir…

- C’est vrai quoi. Je vous connais pas, je vous rencontre comme ça dans une salle de musique et hop ! Après dix minutes passez avec vous me voila tout chambouler ! Nan mais expliquer moi… vous pratiquer la magie dans votre culture ? Non ?... Bah je comprends pas alors. J’ai l’impression que vous me connaissez, vous savez les mots, vous avez les regards… ça m’intrigue tout de même… Pas vous ?

Au moins ça avait le mérite d’être franc, clair, net et précis ! Kaze ne ressentait plus aucune contrainte à parler librement. Il pouvait même dire des choses choquantes, ou qui pourrait blesser les autres autant que lui-même. Sauf qu’à présent il s’en fichait. Et il trouva bon de faire connaitre une observation qu’il avait faite au cour de cette rencontre.

- On vous a déjà dit que vous êtes très beau ? Moi non en tout cas. Enfin maintenant oui, mais avant nan. Enfin vous voyez ce que je veux dire…

Sam s'amusa de la réaction de Kaze lorsqu'il aborda ses penchants amoureux, il se demandait toujours pourquoi les gens ne pouvaient pas parler d'amour avec naturel, sans être ni gêné, ni vulgaire à la fois. Mais étant habitué aux réactions japonaises à présent, il laissa passé. Mais le plus intéressant fut la suite. La gêne qu'avait éprouvé Kaze plus tôt dans la salle de musique semblait avoir été totalement balayé par l'alcool. Sam sourit, l'écoutant avec amusement. C'était une chance pour lu...la gente masculine hein? Sam eut un petit sourire. Finalement ses boissons étaient très drôles, et même enrichissantes, lorsqu'on ne les consommaient pas soit même. Il se demanda un instant si la rougeur sur les joues de Kaze était dût à l'alcool, ou bien à un moment de conscience après se qu'il venait de dire.

« Rassurez vous. Je ne touche pas aux femmes. J'aime bien trop les hommes pour ça. »

Sam lui sourit, maintenant qu'il était un peu joyeux il pouvait bien s'amuser à le taquiner un peu. Oui, il devait être gêné pour descendre sa bière si rapidement. Sam se contentait de sourire, après tout Kaze était non seulement adulte, mais plus âgé que lui, et il n'avait pas à lui dire d'arrêter de boire. Et puis si l'alcool lui faisait dire des choses aussi agréable, pourquoi le stopper? Personne ne le ferait en tout cas, car il semblait que son daemon c'était endormi. Une troisième? S'il y tenait...C'était très intéressant de voir tout se que l'on pouvait apprendre d'une personne ayant un peu trop bu. Kaze ne devait pas tenir l'alcool.

Oui, en effet, très intéressant. Sam se mit à rire lorsqu'il lui dit qu'il devrait peut être arrêter la boisson. En riant ses cheveux étaient retombé devant ses yeux. Mais cette fois il ne les remit pas en place, vu qu'il n'était plus à l'école, il les préféraient ainsi, il aimait bien le petit côté sauvage que ça lui donnait. La fin de la phrase de Kaze le fit arrêter de rire, mais son sourire s'élargit. Il le troublait? Il s'en doutait, mais l'entendre était bien plus agréable. Cependant, le sachant légèrement sou, il se permit de prendre son verre à moitié vide et de l'écarter légèrement.

« Je vous trouble? Si c'est vrai, disons que je vous remercies. Mais...Vous ne tenez vraiment pas l'alcool senseï. »

Il rit de nouveau, son regard argenté brillant mis flatté, mis amusé. Sam aimait beaucoup les compliments, même s'il en recevait souvent, ceux de Kaze était bien plus agréable. Il n'avait pas de garanti qu'il avait réellement « troublé » cet homme après tout. Mais il écouta néanmoins la suite, et il lui sembla que dans ses discours assez amusant, se trouvait une part de vérité. Chambouler, troubler...Il espérait seulement que Kaze pensait se qu'il disait, il en avait l'air en tout cas, sans compter ses réactions dans la salle de musique. Il lui sourit gentiment, lui même un peu troublé.

« Si, ça m'intrigue aussi...Mais, ça n'a rien de magique vous savez. Ou alors...Se n'est pas la magie au sens où vous l'entendez. »

Oui, ça l'intriguait. Lorsqu'il avait entendu la mélodie, il avait espéré tomber exactement sur cet homme qu'était Kaze, et surtout pas sur le style je joue du piano pour me démarquer des autres. Et puis il avait apprécier ses regards, ses rougissements, ses sautes d'humeur amusante, et à présent lui et ses amis les bières lui faisaient une déclaration.

« Je dois dire que vous êtes bien étrange. Nous nous connaissons depuis un peu plus d'une heure seulement. Et je dois dire que vous aussi, vous êtes troublant. Et si nous sommes étrange tout les deux, je dois dire que j'en serais heureux. »

Puis, Kaze refit des siennes, incapable de se taire, il lui dit qu'il était très beau. Sam sourit de nouveau, rit légèrement et répondit:

« Oui on me l'a déjà dit. Souvent même...Mais venant de vous c'est plaisant à entendre. »

Sam planta ses yeux argentés dans ceux de Kaze un petit moment, ses cheveux noirs tombant élégamment devant son regard. Il avança son visage vers Kaze, comme pour mieux voir. Il l'observa, ses yeux bleus ciel, ses cheveux blonds, son visage harmonieux, ses joues rougies aussi. Il sourit.

« Vous savez, vous aussi vous êtes très beau. Mais... »

Il recula son visage, une lueur amusé dans le regard.

« Je crains que vous ne sachiez plus exactement se que vous dites. »

Au moment où il allait dire à Kaze qu'il espérait se tromper, une voix se fit entendre dans sa tête. Les yeux de Sam devinrent encore plus clair, brillant, presque blanc: des yeux de félin.

* _Il te plait.
_Ahélie, ça faisait longtemps. J'avais oublier que tu entendais à distance, j'aurais dus me méfier.
_Tu n'as pas répondus.
_Et si c'était le cas?
_Réponds.
_S'il ne me plaisais pas, pourquoi est ce que je serais ici à l'écouter?
_Parce que tu adores qu'on te tournes autours et qu'on te complimentes?
_Certes. Mais à vrai dire, il a quelque chose de spécial. Il semble différent.
_Il l'est. Cet individu est stupide et se soule avec de la bière.
_Moi je le trouve amusant.
_Sors d'ici Sam. Écoutes moi, mon totem est l'aigle, tu le connais?
_Mmh, mmh. La sagesse. Le miens aussi vois tu. Merci du conseil. Mais je crois que je vais rester.
_Il ne te mérites pas.
_C'est encore à moi d'en juger.
_Bon, tu l'aides à rentrer et ensuite on s'en va.
_Du calme ma belle, on a tout notre temps. Je ne suis pas pressé de partir, j'aime être avec lui.
_Il le soule avec de la bière!
_Je dirais plutôt qu'il ne tient pas l'alcool.
_C'est la même chose!
_Moui. Mais il m'amuse. Il est assez troublant pour un visage pâle. Il est particulier, intéressant...
_Et il est beau surtout.
_Oui, aussi. Merci pour tes conseils Ahélie. Dors, rêves que tu chasses Kawaï.
_Bonne idée. L'autre est mauvaise.
_Mmh, mmh... *

Les yeux de Sam revinrent à la normal, il soupira, assez amusé. Décidément cette journée lui plaisait. Il s'amusait, cela faisait longtemps. De plus, il avait le cœur léger depuis qu'il savait se que pensait Kaze de lui. Sauf que à présent, avec ses bêtises, il avait une faucheuse avis de le prendre dans ses bras, mais, il savait se retenir, il aimait se faire désirer. Il reprit ses esprits et regarda le verre vide de Kaze.

« Dites moi, j'espère que vous n'avez rien prévu ce soir. Parce que j'ai peur de ne pas pouvoir vous laissez conduire, et aussi parce que j'aimerais bien rester avec vous. Si vous voulez de moi bien sur. Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas amusé comme ça... »

Il lui sourit. Oui, envie de lui prendre la main aussi. Pourquoi les japonais étaient ils si timide, ou si vulgaire? Il y avait aussi un équilibre entre les deux pourtant. Sam attendit sa réponse, déjà content d'entendre se qu'il allait lui dire avec ses trois bières. Mais il décida néanmoins de garder ses distances, du moins pour le moment, justement à cause des trois en question...

- Ah… heu… merci…

Répondit il en rougissait lorsque Sam lui fit savoir qu’il le trouvait apparemment à son gout. Cela lui faisait plaisir, surtout si ça sortait de la bouche de ce bel étranger. Ce n’était pas la première fois qu’on le lui disait, mais en général c’était simplement parce qu’il avait un visage plutôt européen, et qu’au Japon ce n’était pas vraiment fréquent. Mais venant de quelqu’un qui avait voyagé et qui en avait vu des visages dans sa vie, ça lui faisait d’autant plus plaisir. Il lui offrit un merveilleux sourire en guise de remerciement. Puis Sam lui demanda quelque chose de prévu ce soir, étant donner qu’avec l’alcool qu’il avait maintenant dans le sang, il n’était pas prudent de conduire. Kaze eu soudain l’air surprit par cette nouvelle, il avait complètement oublié sa voiture…

- Ah… mince… j’avais oublié ! Oh nan… Je suis un idiot… je suis désolé, je dois paraitre vraiment pitoyable la tout de suite… Mais quel imbécile… je n’y crois pas…

Il se sentait coupable c’était le moins qu’on puisse dire. Coupable de n’avoir pas su résister a la tentation de boire alors qu’il savait pertinemment à quoi ça allait l’amener. Et il se sentait véritablement idiot face à Sam, qui lui, tout à fait sobre, l’observait se couvrir de ridicule depuis un moment. Et comme pour l’inciter le serveur revint à la charge pour demandais s’il désirait boire autre chose. Kaze cette fois lui répondit que non d’un air désolé. Mais bon, maintenant que la bêtise était faite, il allait falloir faire avec parce qu’il ne pouvait pas revenir en arrière. Ce qui est fait, est fait. Tant pis. Mais une chose le rassurait quand même, c’était le fait que Sam lui avait dit vouloir passer un peu plus de temps avec lui. Heureusement il pouvait se dire que ce n’était pas si grave que ça finalement.

- Je suis heureux que vous ne vouliez pas m’abandonner. Si vous aviez voulu le faire ou si par la suite vous en avez envie je vous comprendrais complètement. J’agis bizarrement depuis que nous nous somme rencontrer… Je ne suis pas comme ça d’habitude, mais je ne sais pas pourquoi… je fais n’importe quoi, c’est plus fort que moi… Je crois que c’est parce que… je ne sais pas vraiment comment agir avec vous. A cause du fait qu’on vient de se rencontrer, et que vous êtes étranger, et que vous me faites de l’effet…

Les mots sortaient toujours de sa bouche insouciamment. Il ne pouvait réprimer l’envie de les dire, sauf qu’il se rendait tout de même compte de ce qu’il était en train de raconter. Et du coup, voila notre professeur qui se met à rougir de plus bel en se disant qu’il n’était vraiment pas subtil. Il soupira, car il n’arrivait pas a géré la situation et que ça n’arrivait pas souvent. En plus il n’arrivait pas à mesurer l’impact de ses mots, ce qui était plus problématique.

- Excusez moi… si je vous dis des choses désagréable ou qui vous gêne ou autre… Vous avez peut être raison… je ne sais pas vraiment ce que je dis…

Déclara-t-il avec un sourire un peu forcer. Ce qu’il venait de dire… C’était faux, mais ça pouvait le sauver si par mégarde il blessait sans le vouloir le bel étranger. Ou au contraire cela allait peut être lui faire perdre de la « valeur » à ses yeux. Mais il ne savait pas comment agir et ça l’énervait autant que ça l’attristait. Mélange de sentiment contradictoire mais complémentaire, assez fort pour qu’il laisse échapper malgré lui un sacré courant d’air dans la pièce. Les portes et les fenêtres était fermer et tout le monde ce demandais ce qu’il venait de ce passer. Sauf Kaze qui se maudissait en voyant se concrétiser les conséquences de sa bêtise. Il fut le seul à ne pas être étonner de cet étrange phénomène, et s’efforça de ne pas écouter les murmure qui s’élevait doucement dans l’assistance.

Il se dit que s’il le fallait, il allait être obligé d’écourter cet agréable entretient. Mais c’était pour éviter un quelconque désagrément aux autres personnes présentes. Pour cela, il réveilla son daemon en bougeant légèrement le genou, et lui expliqua silencieusement ce qu’il était en train de ce passé.

* - Arrête-moi si ça tourne mal…
- Promis. Mais tu aurais peut être dut y penser avant…
- Je sais, je suis un idiot, je fais n’importe quoi et j’ai peur de me faire détester si ça continue…
- Mais nan ne t’en fait pas. Et puis si jamais, un de perdu dix de retrouver !
- Merci ça me rassure vachement…
- Je plaisant ne le prend pas comme ça. A partir de maintenant je te surveille ! *

La petite hermine bondit de sous la table et se percha immédiatement sur l’épaule de Kaze, fixant Sam d’un air intéresser. Kaze quand à lui décida de sortir une petite phrase espérant ne pas avoir fait trop « peur » à celui qui ce tenait en face de lui.

- Je suis peut être un peu plus bizarre que vous… Mais bon… entre bizarre on se comprend n’est ce pas ?

C’était un question déguiser bien sur qui voulait dire en réalité « dites vous commencer à ne plus vouloir me fréquenter ou ça va encore jusque la ? ». Il avait beau être pompette, cette question la il n’avait pas réussi à la sortir comme ça de but en blanc. Preuve qu’il n’était pas soul, et qu’il avait encore un minimum de retenue dans ses paroles et ses actions.

Sam lui sourit gentiment pour le rassurer lorsqu'il entendit les excuses gênées et saccadées de Kaze. Il se mit à rire de bon cœur, décidément, il ne s'ennuyait pas avec lui, ses réactions l'amusaient. Il ne lui en voulait absolument pas, au contraire. Sans compter qu'il était drôle lorsqu'il avait un peu but, et aussi qu'il ne lui aurait surement pas dit certaines choses plaisante à entendre sans l'aide de l'alcool. Et puis...

« Ne soyez pas désolé. Au contraire, vous me donnez une bonne excuse pour rester avec vous. Mais...Depuis le peu de temps qu'on se connait ça doit être la troisième fois que vous vous excusez. »

Il se remit à rire doucement. Même s'il se sentait ridicule, Sam le trouvait amusant, et ses manières lui plaisaient, il le trouvait naturel. Et en plus il venait de retarder l'échéance de la torture appeler voiture. Il espérait avoir réussi à rassurer Kaze, il n'avait pas envie qu'il se sente trop gêné avec lui. Il voulait simplement passer un bon moment en sa compagnie. Soudain, une sorte d'énergie se fit sentir dans la pièce, Sam jeta un coup d'œil à Ahélie par la vite, elle c'était relever et fixait attentivement quelque chose d'invisible. Dans le bar, à par eux, personne ne semblaient avoir remarquer quoique se soit...Du moins jusqu'à se que la porte s'ouvre toute seule. Sam haussa les sourcils, surprit. Puis regarda Kaze, il venait de réveillé son hermine avec un air pas franchement ravi. La bouche du jeune cheyenne s'entrouvrit de surprise, et il prit la main de Kaze dans la sienne. Oui, l'énergie venait de là. Il passa délicatement son doigt à l'intérieur de la paume.

« Ca alors, vous êtes un des bah has tkin! Je n'aurais jamais crus qu'un visage pâle en soit capable! »

Ahélie fronça les sourcils et demanda à Sam:

« Lei cha ih yil lknee hi?!
_Ne l'appelle pas comme ça Ahélie! Mais, oui, c'est lui. Ca alors... »

Le jeune homme relâcha doucement la main de Kaze et lui sourit, étonné mais assez admiratif. Ce surcroit de pouvoir était inhabituel, il s'agissait d'une source d'énergie que la personne parvenait à garder en elle au fur et à mesure de ses émotions, plus elles étaient fortes, plus cette force ce manifestait, et si elle n'était pas maîtriser, elle pouvait s'extériorise par erreur, comme venait de le faire Kaze en ouvrant la porte.

« Je pensais que vos peuples ne savait rien de ça...Le bah has tkin est très rare vous savez. C'est un don. Le secret, pour traduire bah has tkin. Si vous aviez fait ça devant mon grand-père il serait à vos genoux en train d'implorer le great spirit. »

Sam se mit à rire, oui ça lui aurait très bien ressembler, son grand-père était très croyant. Lui qui l'était beaucoup moins, ou quasiment pas, considérait juste ce pouvoir comme un don. Car d'après le peu de chose que les indiens savaient là dessus, ça ne s'apprenait pas. Mais il respectait encore plus Kaze que avant, pour avoir ce don, il fallait certainement l'avoir mériter. Il était à présent certain que cet homme était très différent des autres. Sam lui sourit, encore sous l'admiration de se qu'il venait de voir.

« Oui, on se comprend. Et vous n'êtes pas bizarre, vous être...étonnant je dirais. »

Sam le regarda de nouveau dans les yeux, et lui sourit. Oui, spécial. Mais en faisant sa « bêtise » Kaze venait de gagner le respect de Sam. Et certainement celui d'Ahélie, qui malgré tout refusait d'y croire et regardait un à un les clients du bar, priant pour que se soit n'importe qui, sauf lui. Même le gros alcoolique écroulé dehors elle aurait été d'accord, mais ce type tentait de lui voler son Sam. S'il avait gagné la seule chose qui lui manquait pour lui plaire: son respect, c'était fichu pour elle, elle ne parviendrait pas à le dissuader ne plus le voir. Désespérée, elle partit faire le tour du quartier...

Pendant qu'elle se tuait à chercher d'où provenait cette source d'énergie pour rien, Sam se demandait si Kaze...Autant lui demander directement.

«Est ce que je pourrais rester avec vous ce soir. Je suppose qu'il y a des choses à faire dans ce quartier. A vrai dire je ne suis pas sorti de l'école, parce que ça ne m'intéressait pas mais, avec vous, c'est différent. Alors on pourrait faire un marché. »

Sam lui sourit, une lueur de malice dans le regard.

« J'accepte que vous m'invitiez à sortir dans vos quartiers étranges et en échange vous me tutoyez Alors? »

* - Bon bah de toute façon maintenant… c’est trop tard. Il à comprit. Il n’est pas bête cet homme là, je commence à bien l’aimer. Je peux me recoucher ?
- Heu… oui je suppose, plus besoin de me surveiller vu que, comme tu l’as dit, il à comprit… Mais c’est étrange parce que… il n’a pas peur…
- Bah c’est peut être le destin qui vous à rapproché qui sait. Il est le premier à bien réagir face à cela, et il semble encore plus t’aimer maintenant.
- Oui c’est vrai… je ne comprends pas…
- Essaye donc de percer le mystère pendant que je me rendors. Réveil moi au besoin. *

Kaze était plus qu’étonner par la réaction qu’avait eue Sam. Toute les personnes qui avait comprit le « défaut » qu’avait le professeur avait mal réagit, mais lui c’était tout le contraire. Il paraissait tout à fait stupéfait mais dans le bon sens du terme, et joyeux en plus. Il lui parla de quelque chose dans sa langue natal qu’il ne comprit évidement pas sur le coup, mais qu’il saisit après les quelques explication que lui donna l’amérindien. Enfin saisir était un grand mot car il ne voyait pas vraiment ce que signifiait ce « secret » dont essayer de parler le beau brin. Kaze avait toujours considéré son don comme un fardeau qui lui gâchait la vie au quotidien contrairement à sa mère et apparemment à Samaël qui le voyait plutôt comme une bénédiction.

Il laissa parler l’étranger sans évoquer l’incident, attendant la suite et les réactions inattendues de ce dernier. Jusqu'à ce que celui-ci évoque le marché qu’il voulait passer avec le professeur. Kaze était bien plus heureux que surprit par cette proposition. Pensé qu’enfin quelqu’un ne le fuyait pas à cause de ce pouvoir, mais qu’en plus il veule continuer la soirée à ses coté malgré ses façons maladroites d’agir depuis le début… C’était vraiment une chance d’avoir rencontré cet homme, que ce soit dut au hasard ou que ce soit écrit quelque part.

- Je serais très heureux que vous… tu m’accompagne ce soir, donc j’accepte ce marché avec joie. Par contre j’ai une faveur à vou… te demander, si tu utiliser des mots de ta langue d’origine, il faudra me les traduire parce que je risquerais de ne pas comprendre.

Le tutoiement avait décidément du mal à venir mais avec un peu de volonté il allait finir par s’y faire. Il sourit avant de remarquer, seulement, que ça main était toujours entre celle de Samaël. Il ce leva brusquement en retirant cette vivement cette dernière sans oublier de rougir un peu au passage.

- Heu je… je vais payez… attend moi dehors… je te rejoins.

Ce fut le seul prétexte qu’il trouva en urgence. Sur ce il attrapa Syl et la mit sur ses épaules avant de tourner les talons pour aller réglé la note. Il rejoint ensuite plus calmement et sereinement Sam qui l’attendait en compagnie d’Ahélie sur le pas de la porte.

- Bon et bien heu… je ne sais pas vraiment ou on peut aller mais… on peut marcher au hasard, on verra bien ou nos pas nous conduiront. Et en marchant, je peut te parler un peu de ce que tu à ressentit tout à l’heure… c’est… en fait c’est ma mère qui me l’a transmit. Elle à le même handicap que moi. Enfin elle le prend pour un don mais moi pas, et à vrai dire… je déteste ça. Ce… truc, m’a toujours gacher la vie, et je n’ai jamais put faire ce dont j’avais vraiment envie à cause de ça… Tu semble aussi le prendre comme quelque chose de bien mais je t’assure que ce n’est vraiment pas une bénédiction… Et si j’avais put m’en débarrasser je l’aurais fait il y à longtemps…

Ils marchaient tout les deux dans la rue, Kaze avait le regard fixer sur le sol. Il se remémorait toutes les difficultés que lui avait fait subir ce pouvoir, toutes les contraintes, tous les inconvénients… Il n’avait jamais put se considéré comme quelqu’un de normal depuis toutes ses années, et cela le faisait souffrir encore aujourd’hui. Il n’aimait pas vraiment en parler mais comme cela semblait intéresser Sam, il ce forçait pour lui faire plaisir, ayant retrouvé naturellement son visage froid et mélancolique.

Sam sourit, heureux que Kaze accepte son petit marché. Lorsqu'il lui demanda de traduire s'il décidait de parler sa langue, son sourire se crispa avec un air gêné. Il décida néanmoins de lui répondre avec humour, en espérant qu'il ne le prenne pas trop mal.

"Et bien...Dans ce cas je vais te traduire à chaque fois que ma tendre Ahélie t insulteras de, c'était quoi déjà? Ah oui, vieux musicien sinile, ou alors de tête de chien pour ne traduire que littéralement cette expression. Sans parler des fois où elle a parler de vous tuer, gentiment bien entendu. Mais si jamais j'ai un réflex et que je parle la langue, je te traduirais. Promis."

Il se mit à rire gentiment, il ne pensait pas que Kaze le prendrait mal, mais on ne savait jamais. Trop embalé pour se rendre compte qu'il avait laissé sa main dans celle de Kaze sans même le faire exprès, Sam vit le jeune homme bondir pour aller payer. Il resta un instant sans bouger, encore une réaction amusante de Kaze, mais il allait vraiment finir par s'en vouloir de le gêner ainsi. Il se leva, néanmoins content qu'il lui offre son verre, chez les visages pâles c'étaient une façon détourné de faire la cour, d'après son expérience. Il sortit et rejoint sa précieuse Ahélie qui était occuper à ruiner les rideaux qui encadrait la vitrine du bar avec ses griffes avec un air furieux. Sam haussa les sourcils, avec un air glacé, se qui chez lui n'était pas un bon signe. Il poussa sa pâte d'un coup de main précipité et fronça les sourcils.

"Sois jalouse si tu veux, mais ne sois pas violente.
_C'est pour ne pas l'être que j'ai ruiné ce vieu bout de chiffon!
_Mmh, mmh, je vois. Je veux passer la soirée avec Kaze.
_Je reste.
_Comme tu voudras. Mais à la moindre chose de ce genre..."

Il désigna le rideau déchirer du regard.

"Tu rentreras à l'académie.
_Il nous monte l'un contre l'autre.
_Ahélie..."

Sam soupira et se baissa pour frôter tendrement son visage contre le sien, la panthère ronrona gaiement. Kaze sortit au même moment, accompagne de son daemon. Ahélie afficha un petit air supérieur l'air de dire "il m'a câliné pendant ton abscence!". Sam n'y pretta pas attention et décida de suivre Kaze, sans savoir où il allait, il espérait seulement que lui le savait. Alors Kaze se mit à lui parler de son don, Sam haussa les sourcils, un peu surpris qu'il considère ça comme un fardeau. Le jeune homme scruta son visage, il ne paraissait pas franchement ravi d'en parler.

"Ca a t'as rendu triste, tu n'as pas l'air de vouloir en parler... Je suis désolé de te l'avoir fait remarquer tout à l'heure, mais je n'aurais jamais imaginer que ça puisse être une mauvaise chose. Mais bon, puisque tu m'en as parlé, je peux t'expliquer rapidement. Chez nous ce don est sacré, mais parce que les anciens savent le maîtriser. Sans la maîtrise de cette énergie je comprends qu'elle se soit retourner contre toi. Ce "fardeau" comme tu l'appelles est en fait un trop plein d'énergie, notre magie basique est une énergie contrôlé par notre corps, notre esprit fabrique des cellules celon notre caractère et les transmets dans nos veines, nous permettant de nous contrôler. Mais je pense que ça tu le savais déjà, c'est un peu ton job. Cette énergie, la tienne, celle que tu ne contrôle pas, avec plus sauvage, il faut beaucoup d'expérience et de pratique pour la contrôler, parce qu'elle est à par en tier de toi. Plus tu la rejeteras, plus elle se rebelera contre toi. Si tu l'accepte, et que tu apprends à la contrôler, tes pouvoirs deviendront très puissant. Prends confiance en toi."

Sam lui sourit, il espérait avoir été le plus clair possible. Ahélie le regarda à son tour. Et étrangement, surement par respect pour ce don sacré, elle s'adressa à Kaze par l'intermédiaire de son hermine.

"Demandes à ton daemon, c'est un animal, elle a plus d'instinct que toi, et l'a forcément mieux cerné. Elle t'aidera à contrôler ce pouvoir.
_Finalement c'est comme d'essayer de te contrôler toi ma belle."

Sam caressa la tête de la belle panthère qui lui lança un regard plein d'amour. C'était son dieu à elle, à elle toute seule. Mais le jeune homme, de plus en plus intrigué par Kaze, preféra se concentrer sur lui. Il lui offrit son plus joli sourire et lui donna une petite tappe amicale, qui ressemblait plus à une caresse, sur le bras. Après un regard, il baissa les yeux, un peu gêné.

"N'en parlons plus à présent. Mais si jamais ça te tracasses, et que les autres visages pâles le prennent mal, tu peux venir m'en parler. Oh, tiens, regardes."

Il venait de s'arrêter devant un petit restaurant qui ressemblait à une creperie. Mais les vitrines étaient de toutes les couleurs. Amusé Sam s'approcha du panneau et vit que les plats salés portaient les noms de stars du rock, et que les desserts eux étaient des noms de peintres. Il regarda à l'intérieur et vit que, apparemment, on pouvait manger dans une salle de bain, un salon, une cuisine, une chambre. Il sourit, c'était sympathique comme projet, pour une fois. Il se tourna vers Kaze.

"Tu as faim? Qu'est ce que tu penses de ça?...Attends."

Il se demandait si son air froid et mélancolique était normal, si c'était de sa faute...Il trouvait que cet air froid le rendait beau, seulement, il le trouvait encore plus beau lorsqu'il souriait, mais si c'était de sa faute...Il s'approcha de Kaze, détacha quelque chose autours de son cou. Une fois devant lui, il passa ses bras autours de son cou pour accrocher son pendentif. Il recula et lui sourit.

"Je ne voudrais pas que tu sois triste à cause de...cette histoire. Alors tiens, prends le. C'est la flèche du destin, elle te protègera. Enfin, c'est se qu'on m'a dit. J'espère qu'elle le fera."

Il lui sourit. Peut être trouvait il ses trucs d'indiens stupides, mais il n'epérait pas...

Kaze écouta Samaël parler d’un aspect de sa culture qu’il ne connaissait pas, de certaine croyance, de ce que représentait ce don dans son pays. Il comprenait ou il voulait en venir, seulement il se disait que c’était plus facile à dire qu’a faire. Comment accepter cette chose qui lui pourrissait l’existence depuis sa naissance ? La maitriser… ça oui, il savait. Mais cela lui apportait tellement de souffrance au quotidien. Obliger de rester inerte, enfouir ses sentiments, caché ses réaction, resté de marbre même face aux choses les plus atroce. Il n’avait pas d’autre choix pour la contenir. Et dés qu’il se laissait un peut aller en pensant qu’il pourrait avoir une vie normal, un incident comme celui du bar se produisait. Et encore, ce n’était qu’un incident minime, heureusement. Mais les conséquences de cette puissance pouvaient s’avérées bien plus dangereuses, et douloureux pour le corps de Kaze qui ce retrouvait vide, sans plus aucune énergie.

Perdu dans ses pensées, il ne remarqua même pas que lui est Sam s’était arrêter devant une boutique. Il ne reprit conscience de la situation que lorsque le bel étranger passa ses bras autour de lui. Kaze reporta par reflexe son regard sur ce dernier, s’apercevant que la distance entre eux c’était soudainement réduite. Mais malheureusement pour lui cela ne dura qu’un instant. Et Kaze ce retrouva avec un singulier pendentif accrocher autour du cou, et qui était sensé le protégé. Il se mit à espéré lui aussi que ce petit objet jouerais son rôle, mais c’était selon lui sans grand espoir. Il remercia tout de même l’étranger d’un sourire, sans conviction.

- Merci… Ce n’est pas que j’étais triste… c’est juste que… Je ne voudrais pas te blesser mais je pensais juste que celui qui n’a pas cette énergie en lui ne peut pas vraiment comprendre… Ce qu’on ressent c’est… Ma mère lui a consacré sa vie, mais moi je n’ai rien demandé, je n’en voulais pas, on me la imposé et je n’ai pas envie de lui consacré tout mon temps. J’ai envie de vivre normalement, comme tout le monde. Pouvoir me laisser aller, m’amuser, vivre des expériences des sensations, des sentiments que je pourrais exprimer comme bon me semble. Comme tout le monde…

C’est toujours quand on est différent qu’on rêve d’être banal. On veut toujours ce que l’on n’a pas, et ce que l’on ne peut pas avoir. Kaze ne faisait pas exception à cette règle. Il rêvait d’une vie banale et sans encombre, une vie qu’il ne pourrait jamais avoir. Il fallait qu’il s’en accommode et qu’il fasse avec mais il n’arrivait pas, même au bout de 28 ans d’existence, à accepter cette situation. A force de parler de ses problème il se dit que c’était un peu dépassé, il avait l’impression de ce plaindre et il détestait ça. Il soupira et fini par sourire de nouveau.

- Bref ! Passons, ce n’est pas important. En plus si je continue à parler de me mère tu vas me prendre pour un gamin. Mais tu as raison cette endroit à l’air sympathique, et c’est vrai que je commence à avoir un petit creux, entrons !

Sur ce il allia le geste à la parole et poussa la porte du restaurant, Sylphil entouré autour de son cou à la manière d’une écharpe. Très élégant mais pas vraiment de saison. Une hôtesse à l’accueil les accueillie avec un magnifique sourire, et en leur souhaitant la bienvenue dans l’établissement. Elle leur expliqua rapidement le concept de l’endroit et leur signala qu’aujourd’hui il y avait pas mal de monde et que les seules salles encore disponible était la chambre ou la salle de bain. Kaze ce mit à rire doucement en imaginant comment pouvait ce passer un repas dans des conditions pareil mais il était prêt à tenté l’expérience en compagnie de Sam qui semblait lui aussi très amuser par la situation.

L’hôtesse très attentionner et ayant capté l’hésitation des deux jeunes hommes à choisir une pièce ce permis de les conseiller, en même temps c’était son travail. Elle leur dit que la chambre était plus tranquille pour un climat d’intimité et que la salle de bain était plus conseiller pour vivre une expérience un peu inédite. Kaze ne voulait pas décider seul de cela et lança donc un regard demandeur d’aide au beau brun à l’air sauvage. Il remarqua au passage que la jeune femme de l’accueil n’arrêter pas de le lorgner avec envie. Et avec ça elle n’était même pas discrète. Devant l’indécision des garçons elle partie un instant et revint avec la carte des plats. Elle leurs proposa de s’installer un moment à la table posé dans un coin de la pièce et de l’appeler lorsqu’ils auraient décidé des plats et des lieux voulu. Kaze s’exécuta suivit de Sam et s’assit sur la petite chaise en bois.

- Alors ? Qu’est ce qui te dit le plus ? La chambre doit être plus confortable mais la salle de bain ça doit être marrant aussi. Je ne sais pas trop, je te laisse choisir.

Il lança a Sam un regard malicieux et curieux l’air de dire « je ne sais pas ce que tu va choisir mais choisi bien ». Cette nuit s’annonçait de plus en plus riche en expériences et en découverte. De plus, en si charmante compagnie elle ne risquait pas d’être désagréable ou de mal tourné.

Sam haussa les épaules en souriant à Kaze. Il n'avait en effet aucune certitude que ce pendentif était réellement un porte bonheur, mais ça vallait le coup d'essayer, non? En tout, s'il s'avérait être un vrai porte bonheur, Kaze en aurait certainement plus besoin que lui. Il lui fit un clin d'oeil.

"Comme ça en tout cas tu penseras à moi."

Il rit de sa voix critaline une nouvelle fois, et plongea son regard dans le siens quelques instants, avant de se diriger vers le restaurant. A l'intérieur se trouvait tout sauf se qu'on pourrait attendre d'un restaurant classique, à savoir un roking-chair rose flashy, des étagères vertes pommes: parfait. Sam trouva ça divertissant, ça le changeait un peu de l'air japonais, le temps d'un dîner en tête à tête avec le beau Kaze. La soirée s'annonçait plutôt très bonne. Il ne restait plus qu'à espérer qu'elle le soit encore mieux que se qu'il imaginait pour l'instant. Il regarda le blond et se mit à rire en voyant Syphil enrouler autours du cou de Kaze. Il le taquina.

"Joli coupe vent."

Une hôtesse ne tarda pas à se présenter, un peu trop heureuse de voir des clients à son goût. Elle avait l'air décider à leur réciter la carte, et à finir par s'incruster durant leur dîner. Sam lança un regard à Kaze, avant de pouffer de rire discrêtement. Il voyait bien qu'elle le regardait sous tout les angles. Il entendit un léger grognement derrière lui, c'était Ahélie. Il sourit malicieusement, le rendant encore plus sauvage. Il se mit à faire les yeux doux à l'hôtesse, non sans un certain dégoût, mais il avait sa petite idée derière la tête, comme toujours. Il alla s'asseoir en face de Kaze à la petite table, histoire de réfléchir à quelle salle ils allaient choisir. Il sourit à Kaze, puis regarda à Ahélie, et tout deux eurent un petit rire malicieux. Très vite, la serveuse revint avec deux verres et les posa sur la table, les joues roses et un sourire euphorique aux lèvres.

"Euh...Cadeau de la maison.
_Oh, merci jeune fille."

Elle semblait au coeur de la félicitée lorsqu'elle s'éloigna. Sam se mit à rire discrètement et leva les yeux aux ciel en portant le verre à ses lèvres.

"Les visages pâles...Tellement prévisible. Je ne parle pas de toi bien sur rassures toi. Tu sais quoi? Des fois je me dis que ce genre de choses n'est pas bien, mais une fois de temps en temps, c'est amusant. Je ne dois presque jamais d'alcool non plus mais, aujourd'hui est un jour spécial. En tout cas, s'il te plais, ne pense pas de mal de moi pour ça."

Il leva son verre, toujours sa petite lueur malicieuse dans le regard, et trinqua son verre contre celui de Kaze.

"A...notre rencontre."

Il lui sourit, et but une gorgée, il aimait bien ce cocktail, les agrumes en général. Et pour une fois qu'il n'y avait pas beaucoup d'alcool. Il espérait du moins que ça conviendrait à Kaze, qui, il le savait ne tenait pas beaucoup l'alcool. Il en profita pour regarder les prospectus qui se trouvait sur la table et haussa les sourcils d'un air amusé.

"Regardes, c'est dommage, le jardin avait l'air sympa, j'aime bien les fleurs géantes...Mmh, mais si tu es d'accord, j'ai toujours rêvé de manger dans un lit à baldaquin. J'espère que ça te plairas, je n'ais pas le droit à l'erreur hein?"

Il se mit à rire en faisant signe à la serveuse qui revint pratiquement en courant. Il lui fit part de leur choix, et elle les conduit au premier étage où ils se retrouvèrent dans une grande chambre, version restaurant bien sur. Ils s'installèrent dans une sorte de lit-table avec des baldaquins de chaque côté, se qui était plutôt amusant. La serveur recommança à leur faire un topo sur le restaurant, lorsque Sam lui sourit, avec un air parfaitement sincère. Alors que Ahélie vit très bien l'hypocrisie en lui et émit un petit rire moqueur. Il lui demanda le plus poliment du monde de les laisser seuls, et elle partit sans en être gênée. C'était tout un art d'être un Samaël parfois...Il soupira, heureux qu'elle soit partit.

"Je pense qu'on devrait être tranquile...Dis moi. Je me posais une question. Se que tu as dis au bar tout à l'heure, tu le pensais, ooou, je te commandes trois autre bières peut être?"

Il rit gentiment, se n'était pas moqueur, juste histoire de le taquiner un peu, et de savoir aussi. Il plongea de nouveau son regard dans le sien, afin d'être sur qu'il dise bien la vérité...

Kaze approcha son verre de celui de Sam et les deux s’entrechoquèrent dans un léger tintement clair. Il porta le breuvage à ses lèvres. Il était délicieux, un savent mélange de fruit exotique avec un très doux arrière gout de rhum. Doux et parfumé, un régal et gratuit en plus de cela grâce à l’hôtesse. Ou plutôt grâce au charme naturel de Samaël. Ce dernier fit son choix sur la pièce à investir pour le diner, la chambre à coucher. Kaze fut ravis par ce choix, pour une raison évidente. La jeune fille les conduit à la chambre. Une pièce spacieuse ç l’éclairage feutré dans les tons rouge sang, violet et noir. De la moquette au sol, des murs molletonnés, et un grand lit à baldaquin qui servait de table. Elle était très spacieuse, la taille d’un bon lit deux place, malgré cela il y avait tout de même une proximité entre les deux hommes de part et d’autre de la nappe de satin noir. Kaze s’apprêtait à dire que l’endroit était tout à fait étonnant, mais Sam prit la parole le premier lui demandant si ces dires de tout à l’heure étaient vrais. Le professeur fut quelque peu étonner de cette question mais il ne voyait aucun inconvénient à y répondre.

- J’ai rarement pour habitude de mentir, et puis pour être franc, l’alcool agis sur moi un peu comme un sérum de vérité. Si on veut me faire avouer quelque chose la meilleure façon c’est de me faire boire ! Mais tu me demande ça pour quelle information ? Pour le fait que j’ai dit que je te trouvais très beau, que tu me troublais ou que tu me faisais de l’effet ? Parce que les trois sont vrais.

Il lança à Sam un sourire plein de sincérité et d’amusement. Il était aussi franc car malgré cette petite marche et son reste de lucidité, l’alcool ça ne s’évapore pas comme ça. Heureusement car Kaze se lâchait dans ses paroles sans en être gêné. Il observa le visage du jeune homme en face de lui et ce dit que c’était dommage que ses cheveux soit si long, il cachait ses beaux yeux. Kaze voulu les écarter un peu avec se main mais il réprima son envie, en se disant que ça ne ce faisait tout de même pas de dragué si ouvertement un homme qu’il venait de rencontré. Toutefois il décida de lui faire la remarque.

- Tes yeux. On ne les voit pas ils sont caché par tes cheveux. C’est dommage parce qu’ils sont vraiment beaux eux aussi… D’ailleurs je crois que la serveuse n’en pense pas moins. Dommage pour elle n’est ce pas ?

Il eut un léger rire mais sa dernière phrase était pleine de sous entendu. Dommage pour elle qu’il soit gay certes, mais peut être aussi dommage pour elle qu’il s’intéresse à quelqu’un d’autre. Du moins il l’espérait, sinon il se serait fait de belles illusions. Sans penser à aller trop vite non plus, il ne voulait faire passer personne pour le « garçon facile », il avait envie que cette soirée se termine sur une note de tendresse, un baiser ou même moins que ça, une petite marque d’affection peu importe. La encore il commença à rougir. Mais ce n’était pas à cause de ses pensé, c’était Sylphil qui commençait à lui tenir vraiment chaud accrocher à son cou comme ça. Il la prit, la roula en boule sans qu’elle puisse se défendre et la jeta sur une des piles des coussins qui se trouvaient aux quatre coins de la salle. Puis une pensé lui revint soudain en tête.

- Mais au fait, on est dans un restaurant. On devrait peut être choisir ce qu’on veut manger.

Il attrapa une carte du menu qui se trouvait posé sur les sets de table et vit avec étonnement que tout d’abord, les plats portaient des nom des plus grandes star du rock et que deuxièmement, il n’était pas préciser ce qu’il y avait dans les plat ! Pas de problème pour lui qui n’avait pas d’allergie alimentaire. Il parcouru donc un peu la liste des artiste histoire de choisir au feeling, et après étude il se trouva devant un sacré dilemme.

- Mince… Je n’arrive pas à me décider si je prends un « Slash » ou un « Jim Morison ». Si on savait ce qu’il y a dans les plats ça m’aiderais mais la… pas facile… Tu vas prendre quoi toi ?

Bon, si Sam donnait le nom d’un artiste qu’il aimait vraiment, ce serait un Jim, et si c’était le contraire, ce serait un Slash. Tout en priant pour que ce qui serait servi soit à son gout.

Sam fut très heureux de se qu'il entendit, il n'aurait put espérer une meilleure réponce, il se contenta de lui sourire, mais il ne put réellement caché que cette réponce lui avait fait très plaisir. Il le trouvait très beau, le troublait, et lui faisait de l'effet? Sam ne s'empêcher de rougir légèrement, un peu de gêne, surtout de plaisir. De plus, il appréciait le fait que Kaze et lui puissent discuter librement, tout en plaisantant. Il l'appréciait vraiment, alors qu'ils venaient tout juste de se rencontrer, c'est vrai. Il ne fallait pas qu'il l'oubli, ni qu'il s'embale d'ailleurs. Ne sachant quoi répondre, il se contenta de lui sourire gentiment, pour lui faire comprendre qu'il était flatté. Puis, Kaze lui fit remarquer que ses yeux n'avaient pas laissé la serveuse indifférente, et les siens non plus. Sam se mit à rire de bon coeur. La pauvre...Mais lui, n'allait pas se pleindre. Il crut voir un geste de la main du blond, mais il c'était apparemment ravisé.

"S'ils te plaisent, alors, libre à toi de les regarder."

D'un geste de la main il remit sa mèche en place, laissant libre cour pour Kaze de regarder ses yeux autant qu'il lui plairait. Mais il nota un petit détaille qui l'amusa, il rit et lui fit remarquer.

"Mais tes beaux yeux à toi aussi sont cachés, je te ferais dire."

N'ayant pas réellement saisit la retenue de ce peuple Sam avança sa main remit les mèches de cheveux de Kaze qui le gênait pour regarder ses yeux en ordre. S'il avait fait quelque chose de déplacé, il n'en avait absolument pas consience, c'était un geste parfaitement normal pour lui. Lorsque l'on appréciait une personne, un geste de tendresse n'était pas déplacé, que se soit en amitié ou en amour. Il n'avait pas très bien saisit non plus pourquoi les amis trouvaient déplacés de s'embrasser sur la bouche, pour lui il ne s'agissait que d'un baiser, une marque de tendresse. Dans ce pays, c'étaient les extrêmes qui dominaient, aucun juste millieu. Tout était ou frigide, ou vulgaire. Sam lui se comportait comme il le sentait, comme il en avait envie, sans pour autant avoir des arrières pensées. Il fut interrompu dans son observation intensif des yeux du blond, lorsqu'il lui dit qu'ils devraient choisir à manger. Il lui sourit, oui, en effet.

Il regardait la carte en prenant son temps, s'amusant des motifs de celle ci, et lisant tout les titres des plats. Il pouffa de rire en entendant Kaze. Il se pencha vers lui, faisant mine de vouloir lui dire un secret.

"Tu devrais regarder la page de droite aussi. J'aime bien la Freddy Mercury, une de plus belle voix du rock. Mais j'aime aussi beaucoup Jim Morrison. Malheureusement pour Jim, je vais lui faire des infidélités je crois, je préfère les crêpes à la viande."

Il observa Kaze, cherchant quelque chose à lui dire. Il avait envie de savoir plus de chose sur lui. Ils se connaissaient depuis peu, mais il savait déjà beaucoup de chose, sa famille, son don, ses hobies...Mais, comme ça ne lui suffisait pas, il décida d'assouvir sa curiosité.

"Alors dis moi, à part pour la piano et la magie, tu as d'autre talent caché?"

La serveuse arriva, elle prit leur commande, mais au lieux de partir, elle resta figé, à regarder Sam, qui lui avait l'air bien plus intéressé par Kaze. Mais sa présence devenant gênante, il tourna lentement son regard vers elle, un regard interrogateur.

"Oui?
_Euh, c'est juste que...Vous, vous êtes du coin?
_Non, pas vraiment non.
_Ah. Alors, si vous voulez, je pourrais peut être vous conseillez deux trois endroits sympa. On, enfin je veux dire, comme c'est un peu loin, on pourrait y aller ensemble, euh, un de ses jours, peut être."

Sam chercha une excuse pour ne pas grimacer, il ne voulait pas non plus la blesser, elle avait l'air toute mignonne cette petite mais...Son regard se porta sur Kaze et il sourit, le même sourire que précédemment, malicieux.

"Désolé. On est ensemble.
_Oh! Pardon! Je, je suis désolée.
_C'est pas grave.
_Je...Je reviens, avec les plats je veux dire.
_Mmh, mmh."

Rougissante, elle partie. Il avait réussi, elle n'avait pas l'air triste ni déçu, juste un peu gêné. il regarda Kaze avec un regard désolé. Et haussa les épaules, lui par contre, un peu gêné pour le coup.

"Désolé si je t'ai gêné. J'avais pas envie de lui faire de la peine."

Oui, et aussi il avait eut envie de voir la réaction de Kaze...Sacré Sam.

Lorsque Sam remit en place les cheveux blond de Kaze, se dernier ne bougea pas et le laissa faire ce que lui n’avait pas osé. Il ne se sentit même pas géné par cela étant donner qu’il avait eu la même envie quelques minutes plus tôt. Il lui offrit un nouveau sourire comme pour lui montrer qu’il appréciait le geste. Ah et Sam venait de délibéré, le professeur adorait Freddy Mercury, sa voix et son air décalé, il opterait donc pour un Jim Morison. D’ailleurs voila la serveuse qui arrivait pour prendre leur commande, ça tombait bien vu qu’il venait de ce décider. Après avoir prit les commande elle resta planter la à donner un rancard à Sam, comme ça, ouvertement, et Kaze ne put s’empêcher de lui lancer un regard mauvais. Mais le beau brun ne se retint pas de l’envoyer gentiment balader en prétextant… que les deux hommes était tout bonnement ensemble. Le blondinet faillit s’étouffer avec… de l’air tellement il fut surprit de cette réponse. La serveuse n’y prêta pas attention et s’empressa de détaler. Puis Sam s’excusa, tien pour une fois c’était son tour, et Kaze trouva du coup la situation plus amusante que gênante.

- Et bien les rôles s’inverse c’est toi qui te mets à t’excuser maintenant !

Il rit gentiment en voyant pour la première fois depuis leur rencontre l’amérindien en position délicate. Il fit mine de ne pas relever plus que cela la remarque, mais après une minute de silence Kaze ne put se retenir de taquiner un peu son interlocuteur.

- Au fait… ça fait combien de temps qu’on est ensemble ? On ne sait jamais hein si elle pose la question à tout hasard.

Il dit cela avec un air totalement innocent, mais derrière ce visage d’ange, le diable commençait à prendre forme. Il fixait de ses yeux bleu ciel le regard clair de Samaël, cherchant la faille, un point sur lequels il pourrait s’amuser à l’embêter un peu, et une idée lui vint, ça n’allait peut être pas marché mais ça valait le coup d’essayer. Il se pencha vers lui de la même manière que Sam l’avait fait précédemment, comme pour lui dire un secret.

- Tu sais pour ce qui est des talents, j’en ai peut être d’autres dans certain domaines, mais ceux là il faut venir les découvrir.

Il se recula ensuite et observa la réaction du beau jeune homme. Bien sûr sa phrase était encore une fois riche de sens, et pour pousser le jeu il décida de passer outre ses habitudes et de devenir un peu plus avenant. Comme pour appuyez sa phrase il prit la main de l’étranger dans la sienne et la porta jusqu'à ses lèvres pour y déposer un doux baiser, tout en le fixant intensément droit dans les yeux. Il passa ensuite insouciamment sa langue sur ses lèvres de manière à provoquer le bel étranger, et un sourire taquin et malicieux ce grava sur ses lèvres.

- C’est une invitation.

Déclara t-il finalement. La il n’y avait plus de sous entendu, il était devenu très clair dans ses intentions, espérant troubler un peu son beau brun. Il avait gardé sa main dans la sienne et la tenait délicatement mais fermement toujours proche de son visage. C’est à ce moment que la serveuse décida de refaire son apparition. En voyant la scène elle devint aussi rouge qu’une tomate, déposa rapidement les plats et une cruche d’eau sur la table et tourna le plus rapidement possible les talons. Kaze fini par laisser glisser doucement la paume de Sam sur la sienne et lui rendit sa main. Deux mains pour manger n’était pas de trop.

Kaze découvrit enfin le contenu de son assiette. Il faisait maintenant face à une omelette qui avait l’air tout à fait appétissante. Sans ajouter quoique ce soit, il commença à manger, jetant de temps à autre un regard à Sam. Si ce qu’il avait fait l’avait trop gêné ou qu’il n’avait pas apprécié, il pourrait toujours mettre ça sur le compte de l’alcool, comme quoi parfois boire pouvait avoir des avantages. Il commença à manger, tout sourire, en espérant que son petit numéro avait fonctionné. Mais histoire d’être sûr il en rajouta une dernière couche.

Dis-moi Samaël… Est-ce que… je suis ton type d’homme ?

Sam pouffa de rire lorsque Kaze lui fit sa remarque pour le taquiner. Les rôles s'inversaient hein? C'est vrai qu'il n'était pas du style à s'excuser d'ordinaire, mais il ne voulait que Kaze se sente mal à l'aise. Il en profita pour observer le blond, il souriait, semblait bien plus détendu à présent. Il avait bien fait d'essayer de le mettre à l'aise, il avait apparemment réussit. Et à présent il se moquait de lui gentiment, se qui lui faisait plaisir, ça prouvait qu'il avait envie de l'amuser, de le provoquer. Sam fit non de la tête en riant, en guise de réponce. Puis, Kaze continua sur sa lancée, et lui demanda depuis combien de temps ils étaient ensemble. Ca l'étonnerait beaucoup que la serveuse ose demander, alors s'il avait pauser la question, c'était que, apparemment, Kaze le cherchait gentiment. Il décida d'entrer dans le jeu, amusé.

"Mmh, on aura qu'à improviser. Je te fais confiance chéri."

Il lui fit un clin d'oeil. Il avait bien entendu employé le petit surnom pour rire, mais, il était plein de sous entendus malgré tout. Son petit air totallement innoncent ne l'avait pas trompé, mais l'amusait. Il avait l'air d'un petit ange, se qui ne lui allait pas. Mais c'est vrai qu'avec son beau visage il pourrait réussir à duper aussi facilement que Samaël, il faudrait qu'il pense à lui apprendre comment faire un jour, il devrait être un bon élève, puisqu'il semblait joueur. Il le vit se pencher vers lui, il fit mine de rester de marbre, pour le moment du moins, se contentant de sourire comme à son habitude. Des talents cachés? Large de sens. Kaze semblait bien partit dans son petit jeu, il allait le suivre. Ce jeu, il adorait. Le sourire malicieux de Sam s'élargie. Il se pencha à son tour en avant vers Kaze et chuchota à son oreille.

"C'est une invitation?"

Puis, il sentit la main de Kaze venir prendre la sienne, il se laissa faire, il le regarda l'embrasser. Mignon. Son baiser était agréable. Sam ne put s'empêcher de le dévorer du regard, le beau blond en faisait autant, c'était...troublant, assez enivrant. Il lui confirma qu'il s'agissait d'une invitation. Mmh, il ne pensait pas que Kaze soit un homme aussi rentre dedans, vu son comportement gêné plus tôt dans la journée, mais son petit côté provocateur avait tout pour plaire au beau Samaël. Il lui sourit et lui répondit.

"Et bien...j'y réfléchirais avec plaisir."

Il gardait un peu de retenu histoire de taquiner Kaze, et de ne pas passer pour un mec trop facile, mais son regard couvait le beau blond du regard, et en disait long. Il lui plaisait décidément beaucoup, il trouvait ses manières adorables, provocatrices à souhait sans être vulgaire. Il aurait bien prit à son tour la main de Kaze, mais celui ci relâcha la sienne...Cette serveuse, encore. Il se retint de rire le temps qu'elle dépose sa crêpe, le plat de Kaze et une cruche d'eau sur la table. Puis il regarda le jeune homme et se mit à rire, ils pensaient surement à la même chose,: la tête que la pauvre avait fait. Il commença à manger, plutôt bon. Mais Kaze revint à la charge, lui demandant directement s'il était son type d'homme. Il resta un moment silencieux, en l'observant.

"En fait, physiquement tu es exactement mon type d'homme. Morallement, tu t'en sors très bien pour l'instant."

Il lui sourit, préferant garder une pointe de mystère. Sam était un joueur, il adorait jouer, provoquer, la vie était une cour de récrée pour lui. Mais secrêtement, le côté un peu comme lui de Kaze, ses talents, cachés ou non, lui plaisait, il l'amusait, le troublait. Mais bien sur, se n'était pas si facile à dire que ça. Il eut soudainement envie de lui pauser les mêmes questions.

"Dis moi, et moi, je suis ton type?"

Quoique qu'il se doutait qu'il n'avait pas dût recontrer beaucoup d'homme comme lui, surtout physiquement. C'était devenu plutôt rare, alors au Japon...Il remarqua alors une certaine rougeurs sur les joues de Kaze, il tentait de le séduir, réussissait d'ailleurs, mais il était bel et bien toujours un peu gêné. Il sourit.

"Rassures toi, tu pourras toujours mettre ça sur le compte de l'alcool."

Il repensa au cocktail qu'il avait lui même but avant de passer à table. La porte de sortie lui était également ouverte. Il songea un instant à...Non, il ne savait pas comment il allait réagir, il préferait attendre, même si se n'était pas l'envie qui manquait. Sam finit son plat, et commença à s'amuser avec la banquette du lit-table, tripotant les coussins. Il sourit, après tout il n'y avait personne dans la salle. Il s'allongea dessus et soupira, un petit sourire rêveur aux lèvres...

"J'adore ce concept. Je pourrais dormir ici..."

Il rouvrit les yeux et lança un regard malicieux, plein de sous entendus à Kaze.

"Tu pourrais même dormir avec moi, si tu veux."

Il rit, histoire de paraître sérieux mais pas trop. Il jouait au petit jeu de Kaze après tout. Lui faire le même genre d'avance voulait simplement dire par une façon détourné qu'il lui plaisait également.

Sam était rentré dans son petit jeu, comme on pouvait s’y attendre. Et cela ravissait Kaze. C’était à la fois amusant et riche en révélation. Sam répondit à la dernière question que lui avait posée Kaze, lui disant qu’il était tout à fait son genre, et lui retournant ensuite cette même question. Par contre la, le professeur ce sentit un peu bloqué. Il était inhabituel de rencontre des étrangers dans le style de Samaël, que ce soit physiquement ou mentalement. En plus de cela, Kaze n’avait eu que de très courte aventure et ne s’était jamais vraiment attaché à l’un de ses amants. Il avait pour rituel d’en choisir un qui lui plaisait à peu près physiquement, de passer la nuit avec lui puis de ne plus le revoir. Il n’avait donc pas vraiment de point de comparaison.

- Je ne saurais pas vraiment dire… Les hommes comme toi ne cour pas les rues, et puis je n’ai pas vraiment de type particulier. Soit ça me plait soit ça ne me plait pas. C’est au feeling je dirais. Donc on peut considérer que tu es tout à fait mon type puisque le courant passe plutôt bien.

Voila une réponse qui correspondait à peu près à ce qu’il voulait exprimer. Et c’est vrai qu’il pourrait mettre tout cela sur le compte de l’alcool mais il se rendit compte que ce serait hypocrite de sa part et pas vraiment sincère.

- Je préfère ne pas me chercher d’excuse, donc laissons l’alcool en dehors de tout ça si tu le veux bien.

Il lui sourit de nouveau et se remit à manger tranquillement. Une fois l’estomac plein, Sam se mit à l’aise sur les coussins de la banquette, continuant le jeu de provocation qu’avait lancé kaze tout à l’heure. Sauf que la, le blondinet se retrouvait pris à son propre piège, car les provocations de l’amérindien étaient bien plus intenses et direct que le siennes précédemment. Kaze ne put encore une fois s’empêcher de rougir face à l’invitation directe de son interlocuteur. Bien que gêné, il se dit que ce serait dommage d’arrêter ici le jeu, il avait envie de continuer et se concentra pour reprendre son regard provocateur, et pouvoir parler en toute liberté.

- Dormir ici… Hum, je suis sûr qu’il y a plus confortable, en plus ça sent la nourriture. Et puis… dormir serait ennuyeux. Mais bien que cet endroit soit étonnant je ne crois pas qu’il fasse hotel.

Et la serveuse revint sur le devant de la scène, prenant les assiettes vide et déposant la carte des desserts sur la table. Et la il ne put réprimer une très forte envie de taquiner cette pauvre jeune femme.

- Bien que le décort soit une chambre je suppose qu’on ne peut que manger ici ?
- Heu… Oui monsieur ce n’est qu’un restaurant ici pas un love hôtel ! Veuillez m’excuser !

Elle avait prit ses jambes à son cou après être devenu écarlate au vu de la question posé. Kaze rit aux éclats accompagné du rire cristallin de Sam, et prit la fameuse carte et observa les mets qui leurs était proposé. Principalement des glaces portant le nom des peintres les plus célèbres du monde. Le choix de Kaze ne ce fit même pas attendre lorsqu’il trouva sur la feuille le nom qu’il avait cherché instinctivement.

- Bon, pour le dessert je vais prendre un Salvador Dali, ou éventuellement un Samaël mais il n’est malheureusement pas proposé sur la carte alors…

Il offrit au beau brun un magnifique sourire et je regard joueur et malicieux, avec une pointe de désir non négligeable. Sylphil toujours rouler en boule sur sa pile de coussin écoutait toute la scène faisant mine de dormir. Elle était stupéfaite d’entendre ce que disait son alter égo, mais d’un autre coté elle trouvait cela très amusant. C’était rare qu’il se lâche de cette façon et cela lui faisait plaisir de le voir détendu, souriant. Elle décida donc de garder ses remarques pour elle et de ne pas déranger le petit couple très original qui mangeais tranquillement en tête à tête.

Les yeux fermés sur cette banquette aussi confortable qu'un lit, un coussin serré contre son torse, Sam profitait de tout les aspects de ce restaurant avec plaisir. Tiens, l'aspect le plus intéressant répondit à son invitation quelque peu direct, dessinant un sourire sur son visage d'ange. Ennuyeux de dormir hein? Ennuyeu, ça dépendait dans quels bras il se trouvait pour sa part. Il aimait bien dormir dans les bras de quelqu'un, même s'ils ne faisaient que dormir. Il adorait la tendresse presque autant que les flatteries et les regards que posaient les gens sur lui. Il s'imaginait très bien dans les bras de Kaze d'ailleurs. Il se contenta de lui répondre:

"Dommage..."

Il sourit de nouveau, ce petit jeu l'amusait. C'est étrange, en fermant les yeux, il venait de remarquer que la voix de Kaze était très agréable, grave, douce, même un peu suave. Il entendit des pas, et ne put s'empêcher de soupirer en pensant que c'était encore elle qui revenait. Il commençait à se demander comment il allait faire pour la virer rapidement, mais Kaze se débrouilla très bien tout seul. Sam avait rouvert les yeux et c'était redréssé, lorsque le jeune homme se renseigna sur les possibilités de faire, pour employer ses thermes "seulement que manger ici". Sam se mordit la lèvre pour ne pas rire, mais lorsqu'il entendit la réponse de la serveuse, un regard échangé avec Kaze suffit pour les faire éclater de rire. Rire avec quelqu'un était tellement agréable, surtout avec lui. Partit sur leur lancé, Sam prit un coussin et le balança vers Kaze.

"Idiot, qu'est ce qu'elle va penser de nous maitenant?"

Il y eut un cour silence, puis ils se remirent à rire. Sam leva son verre et trinqua contre celui de Kaze, encore à moitié en train de rire.

"A toi. Parce que tu as su prouver que tu pouvais être pire que moi...Et aussi à cette pauvre serveuse, qu'on martyrise depuis le début de la soirée."

Après avoir encore rit, ils se penchèrent sur la carte des desserts. Sam grogna, un petit grognement qui était d'ailleurs assez mignon, lorsqu'il vit le contenu de la carte. Il soupira...

"Les jap' et leur glaces chimiques..."

Il vit néanmoins un gâteau au chocolat à la menthe. Il haussa les sourcils, ravi. Il était en train de fantasmer sur le dessert Miro donc, lorsque Kaze le fit regarder par dessus la carte. Son regard malicieux était rieur. Il ne dit cependant rien, histoire de l'agaçé, et prit bien le temps de reposer la carte bien droite sur la table avant de lui répondre en feignant une mine boudeuse.

"Un Samaël ça ne se met pas sur une carte! Ca a pas de prix."

Il plaisantait bien entendu. Il sourit, et lança à Kaze un regard plein de sous entendus.

"Mais il peut y avoir une part de Samaël au dessert, si Sam a une part de Kaze."

Son regard s'égarra un instant sur les lèvres un peu trop tentante du beau blond, mais évidemment la serveuse rapliqua, un peu plus refroidi qu'au début, pour ne pas dire beaucoup.

"Se sera quoi?
_Un kaze.
_Pardon?!
_Un miro. Mais je préferais Dali comme peintre, pff. C'est vraiment dommage."

Ahélie eut un petit rire, elle reconnaissait bien là Sam, il allait encore s'en tirer sans payer le dessert s'il continuait sur cette lancée. Elle observa avec un air intéressé la scène.

"Dites moi, vous travaillez ici depuis longtemps?
_Euh, non. Ca va faire un mois.
_Vraiment? Vous êtes très douée pour le service vous savez.
_Euh...Merci beaucoup.
_Je pourrais dire à votre patron que vous êtes excelente si vous voulez.
_Mais...C'est à dire que...nos lits ne sont pas à loués.
_Je ne parlais pas des lits, cette fois ci.
_Je vois...C'est d'accord. Mais juste le dessert."

Sam lui sourit, encore un petit regard doux, et elle partait en rougissant. Ahélie sourit, il était doué à ce jeu là, malheureusement, au petit jeu que ce Kaze avait mit en place aussi. Et vu l'éclat dans les yeux de son humain, cet homme lui plaisait beaucoup. Elle ne l'avait pas entendu rire ainsi depuis longtemps. Alors...Elle avait décidé de ne plus émettre d'objection ce soir... Pendant ce temps Sam s'expliqua à Kaze.

"J'ai que 2000 yens sur moi. (à peu près 20 euros.) Et puis c'est à mon tour de payer, t'as déjà payer nos consommations au bar."

Même s'il n'avait prit d'un diabolo, il avait envie de faire plaisir à Kaze...Il le regarda dans les yeux et lui sourit.

"Je suis vraiment content que tu m'ais invité tu sais."

Il tenait à le remercier, il passait une excelente soirée. Il n'avait pas rit ainsi depuis longtemps. Et dîner en tête à tête avec un bel homme était très agréable. Il se demandait se que lui en pensait. Il aimerait bien le revoir, autre que dans leur travail bien sur...

Grâce à ses petites manœuvres, Sam avait réussi sans difficulté à ce faire payer une partie du repas. Malin, Kaze n’avait jamais pensé utiliser ce genre de stratagème pour arriver à c’est fins. Et c’était donc pour cela que Sam lui avait précédemment dit que quand on est beau dans la vie, on obtient tout ce que l’on souhaite. Et oui, la beauté était souvent un avantage dans ce monde.

- Tu sais les consommations au bar… j’ai plus payé les miennes en fin de comte. Et puis comme tu l’as dit à la base c’est moi qui t’es invité. Mais bon, c’est un beau geste, et puis il y a de la stratégie avec la serveuse derrière donc je te laisse faire, pour ne pas interrompre le spectacle.

Il lui sourit, la serveuse revint peu après armé de délicieux dessert, les déposa et repartit dans le sens inverse sans oublier de lancer à Sam un regard presque enflammer. Soit elle n’avait pas lâché le morceau, soit sa proposition de la complimenter en présence du chef d’établissement l’avait beaucoup intéressé. Peu importe, la glace multicolore présenter dans une coupe elle-même multicolore faisait très envie au jeune professeur. Il plongea sa cuillère dans l’étrange sorbet et le gouta. Le gout était… changeant, étonnant ! Il prenait différentes saveurs celons les endroits, ou les couches ou… il ne savait pas. Il ne comprenait pas comment ça pouvait être fait mais ce n’était pas désagréable. C’était même très bon et imprévisible à chaque bouché.

- Ces glaces sont peut être chimiques mais c’est tout à fait étonnant ! Et bon avec ça. En tout cas je trouve que ça porte bien son nom. Tu veux gouter ?

Il poussa un peu sa coupe en avant invitant ainsi Sam à plonger sa cuillère dans cette glace et à vivre lui aussi cette étrange expérience. L’amérindien n’avait pas vraiment l’air emballer par l’idée mais fini par ce laisser convaincre, peut être grâce au merveilleux sourire que lui offrait Kaze à chaque cuillère qu’il ingurgitait. Après avoir terminé ces petites douceurs, ni Sam ni lui ne bougèrent. A vrai dire, Kaze ce disait qu’a partir du moment où ils sortiraient du restaurant, leur rendez vous serait terminer et qu’ils se quitteraient. Il avait beau réfléchir, il ne voyait pas bien ou ils pourraient aller ensuite, et puis il commençait à ce faire tard et demain le travail les attendait tout les deux. Face à cette situation, le blond ne bougea pas d’un pousse, restant la à réfléchir au moyen de prolongé la soirée, moyen qu’il ne se présentait pas à lui. Il envisagea de lancer une conversation, au moins ça les feraient rester encore quelques instants.

- J’aurais voulu faire autre chose. Je veux dire, autre chose en plus de jouer du piano. De la guitare peut être, je ne sais pas trop, ou du violon… Mais maintenant je suis trop vieux pour apprendre. Je n'aurais plus la patience je crois. Enfin… Je ne sais pas pourquoi je parle de ça soudainement. Enfin si justement je sais pourquoi. Je n’ai pas vraiment envie que cette soirée ce termine…

Il soupira en regardant le beau brun et en essayant de ce faire une raison. Il allait bien falloir que ça finisse un jour de toute façon. Ainsi va la vie, il n’y pouvait rien et il pourrait sans doute ce revoir une autre fois. Et le plus tôt serait le mieux sans aucun doute. Les deux hommes finirent par ce lever et sortirent de la salle pour aller payer la note. Les revoilà encore en face de cette jolie petite hôtesse pleine de sourire pour Sam et de regard interrogateur envers Kaze. Elle devait se demander si ces deux la étaient vraiment ensemble, ou alors ce que le beau brun pouvait bien lui trouver. Kaze décida d’aller attendre à l’extérieur, Sam et la serveuse était de nouveau en train de discuter et il ne voulait pas interférer dans les manipulations habiles du bel étranger. Sylphil était revenu s’agripper autour de son cou et semblait décider à ne pas vouloir en bouger. Et la mauvaise habitude du professeur revint sans qu’il y fasse attention. Il sortit une cigarette et l’alluma, comme il le faisait à chaque fois qu’il attendait, sans ce souvenir de ce qu’il avait dit plus tôt dans la soirée. A croire que les habitudes ne s’effacent pas comme ça. Sam le rejoint sur le trottoir quelques minutes après. La cigarette était déjà consumer au trois quart, et c’est en le voyant apparaitre devant lui que Kaze ce souvint.

- Ah… heu… oups. J’ai pas fait attention j’avais oublier… Bon maintenant que c’est fait… tant pis… J’espère seulement qu’un jour j’arriverais à me corrigé.

Il jeta le mégot, presque impuissant devant sa faute. Il sourit à Sam espérant que ce dernier ne lui en voudrait pas de s’être ainsi intoxiqué plus ou moins volontairement. Et surtout qu’il ne penserait pas Kaze était finalement comme tous ces autres.

Bizarrement, Sam se sentait un peu triste à présent. La soirée touchait à sa fin. Et lorsqu'il vit la serveuse apporter les desserts, il aurait même put en recommander un, pas parce qu'il en désirait un autre, mais parce qu'il aurait voulu rester encore un petit instant de plus avec Kaze, à bavarder, à rire ensemble, à se faire des allusions, des petits jeux, à se regarder...Il n'avait qu'une peur, c'est de rentrer dans son appartement, et de se relever le lendemain pour aller lever les élèves feignants et faire le tris entre ceux qui étaient vraiment malade et ceux qui truandaient. Il acceullit le gâteau avec un sourire gourmand néanmoins. Il venait de goûter la première boucher de son appétisant petit remontant, lorsque Kaze lui demanda de goûter sa glace. Il fit la moue, pour lui faire comprendre qu'il n'en avait pas envie. Du moins, il aurait bien aimer goûter sur ses lèvres mais...Mais c'est quoi ce sourire totallement adorable? Sam leva les yeux au ciel, vaincu, et plongea sa cuillère dans cette mixture étrange. Il la mit avec appréantion dans sa bouche. Puis sourit à Kaze avec un air septique.

"Se n'est pas un goût naturel mais c'est sucré. J'aime bien le sucré mais pas le chimique. Le chocolat est bien meilleur...Sérieusement, se que tu me fais faire."

Il rit doucement pour taquiner encore un peu Kaze. Et demain? Ils allaient retourner bosser, peut être même ne plus se revoir. Kaze n'était pas le genre d'homme à trouver ridicule de se faire voir en compagnie d'un simple surveillant. Mais bon, les doutes restaient. Il avait envie de le revoir, le plus tôt possible. Si ça ne tenait qu'à lui il le reverrait dès le lendemain mais...Pour la toute première fois de sa vie Sam se maudit de ne pas avoir de portable. Puis il se rappela de ses crétins d'américains qui avaient mit les réserves indiennes juste à côté des centrales nucléaires, et se dit que finallement il faisait très bien de ne pas rentrer dans leur jeu. Si Kaze avait envie de le revoir, il le reverrait, pas besoin de portable pour ça, beaucoup de monde y arrivait bien sans. Puis il se mit à lui parler musique, il l'écouta avec intention, surtout parce qu'il appréciait l'entendre parler. Il n'avait vraiment pas envie de partir de ce restaurant. Rien que de penser que demain il devait se lever à sept heure le déprimait, il avait bien conscience qu'il ne fallait pas rentrer trop tard. Kaze lui avoua que lui non plus n'avait pas envie que la soirée se termine. Il lui sourit avec une petite mine triste.

"J'espère que tu voudras me revoir."

Cette phrase suffisait, elle voulait tout dire. Ils finirent leur desserts en bavardant de musique. Ils descendirent dans le hall du restaurant où Sam s'arrangea avec la serveuse pour avoir des sucettes gratuites, celles qui étaient payante sur la bar, paya enfin la note, et sortit. Il vit Kaze en train d'écraser son mégot, le pauvre le regarda avec un air "je suis pris sur le fait". Il lui sourit néanmoins, en feignant un air outré irronique pour lui faire comprendre qu'il ne lui en voulait pas. Ils restèrent un petit moment là à se regarder. Puis Sam se lança, il avança vers Kaze lentement, le dévorant du regard. Il approcha doucement ses lèvres des siennes, et se contenta de les pauser. Il en avait rêvé toute la soirée. Mais c'était mieux que se qu'il avait imaginé, elles étaient chaudes, douces. Ce simple baiser tendre, doux lui suffit. Il serait bien rester un petit peu, mais il ne savait pas se que voulait Kaze. Alors il se recula, heureux. Il lui sourit, espérant qu'il n'allait pas mal le prendre. Mais le jeune homme ne se voyait pas finir la soirée autrement qu'en sentant le goût de ses lèvres. Ne sachant quoi lui dire, il décida de plaisanter.

"Bizarre, la glace à meilleur goût sur tes lèvres."

Il lui sourit timidement, sans baisser les yeux, attendant une réaction de sa part. Il avait fait le premier pas, parce qu'il avait peur que Kaze ne le face pas. En tout cas, même s'il avait été transporter par ce baiser, il avait eut un instant de conscience, lui permettant de lui glisser un mot dans sa poche. Le mot disait "Merci pour cette soirée. J'espère qu'elle t'aura plut autant qu'à moi. Ni Kesasul. Si tu veux savoir se que ça veut dire, invites moi. Sam."

Un baiser. Si doux, si léger, si chaud. Un baiser dont il avait rêvé, celui qu’il avait espéré, qu’il avait attendu toute la soirée sans vraiment ce l’avoué. Le voila, il était tout proche, il allait enfin arriver. Et ce n’était pas un rêve. Sauf que Kaze était tellement peu sûr de lui qu’il n’osa pas bouger. Il resta la, sentant les lèvres du bel amérindien se poser si délicatement sur les siennes. Il n’arrivait pas à réagir à cet instant précis, il ne put rien faire à part apprécier le moment. Ses yeux se fermèrent pendant ses quelques secondes magiques ou sont cœur bondit dans sa poitrine et ou une étrange brise se leva autour d’eux. Il n’avait jamais ressentit ça. C’était la première fois qu’il se sentait comme ça. C’était si nouveau pour lui qu’il ne réalisait pas encore bien ce qu’il venait de ce passer. Il ouvrit ses paupières pour découvrir le beau visage de Sam, souriant timidement, après avoir fait sa remarque. Kaze se sentit soudain un peu gêné, à cause de la cigarette qu’il avait fumée juste avant.

- Je dois surtout avoir un gout de cigarette. Désolé pour ça.

Il le pensait réellement, et il avait les joues un peu rougie à cause de cela. Mais la gêne fut rapidement remplacer par l’étrange tristesse qui était en train de l’envahir. Mais c’était ainsi, la soirée était terminer, il devait s’y faire et rentré chez lui en vue de la journée qui l’attendait le lendemain. Il sourit une dernière fois à Sam, en essayant de paraitre le plus normal possible, camouflant le sentiment qui s’emparait de lui.

- Merci de m’avoir accompagné et d’avoir illuminé un peu ma journée qui avait très mal débuté pour tout dire. Merci beaucoup. J’espère qu’on se reverra bientôt, j’en serais ravi… Bon et bien… Bonne nuit alors, et à très bientôt…

Voila, c’est tout ce qu’il avait la force de dire. Il se retourna lentement puis commença à s’éloigner. Que faire d’autre ? Rien. Il avançait en ce repassant sans cesse en boucle la soirée qui avait commencé devant ce piano et fini sur le trottoir devant un petit restaurant. Il ne pouvait s’empêcher de sourire et de soupirer en ce remémorant ses moments, intenses, troublant parfois, drôle. Il avait été si heureux de rencontrer une telle personne. C’était étonnant, inespéré même, mais c’était arriver. Sans s’en rendre compte Kaze se rendit compte qu’il priait pour remonter le temps, ou pour que ce dernier s’accélère pour l’emmener le plus vite possible au lendemain, là ou il aurait des chances de le revoir. Il n’avait pas pour habitude d’être impatient mais c’était plus fort que lui, cette envie, ce besoin de le revoir au plus vite. Qu’est ce qui pouvait bien être en train de lui arriver. Il en avait eu des amants, il en avait fait des rencontres dans sa vie, mais jamais aucune n’avait atteint ce chamboulement, cette intensité de sentiment d’ailleurs inconnu pour lui. Cette sensation de picotement dans son cœur qui s’intensifiait à chaque pas qui l’éloignait de lui, qu’est ce que ça pouvait bien être ? Et cette envie fulgurante qu’il réprimait de faire demi-tour pour le rattraper.

Tout en réfléchissant à tout cela, en essayant de décrypter toutes ses sensations nouvelles, il marchait. Par habitude il mit les mains dans ses poches. Quelques choses le gêna dans l’une d’elle, il sentait quelque chose comme un papier. Il n’avait pourtant pas souvenir d’en avoir mis un dans sa poche… Il n’avait peut être pas fait attention. Cela tombait bien il était prés d’une poubelle. Il le sortit de sa poche et s’apprêta à le jeter quand quelque chose l’en empêcha. Il remarqua qu’il était plié soigneusement. Il ne l’aurait pas fait s’il avait eu l’intention de le jeter plus tard. Alors il l’ouvrit par curiosité, et découvrit une écriture qui n’était pas la sienne, une écriture qu’il ne connaissait pas. Il lu, et au fur et à mesure que ses yeux glissait sur la petite feuilles, ses jambes ralentissaient, pour finir par ce stopper en pleine rue. Un mot de Sam. Son cœur loupa un battement, voir deux. Il se figea totalement. Il avait tellement envie d’aller le retrouver, la tout de suite… Mais qu’est ce qui l’en empêchait au final ? Il se retourna en espérant ne pas être allé trop loin. Il aperçut sa silhouette de dos à l’ opposer de lui, à 200 mètres environs. Sans réfléchir il s’élançât. Il se mit à courir a toute vitesse, évitant les gens sur son passage, en bouscula une ou deux peut être. Peut importe cette envie était trop forte. Il se rapprochait. Il y était presque. Plus que cinquante mètre, quarante, trente, vingt, dix…

- Attend ! Attend ! Samaël je…

Il y était. Il s’était retourner, il le regardait. Kaze était éssoufler par cette soudaine course. Il ne pouvait s’empêcher de sourire, essayant de reprendre son souffle, expliquant sa présence devant lui.

- Je ne suis qu’un simple… nan un double, un triple crétin même ! D’avoir pensé… pensé que je pouvais accepter… de te laisser partir comme ça… je… je veux savoir… le mot… ce que ça veux dire… je veux… j’en veux plus… plus qu’un baisé…

Sam lui sourit du mieux qu'il peut, il n'avait pas vraiment esperer grand chose. Si, peut être qu'il l'embrasse à son tour. Il avait surement trop espérer, Kaze était peut être un peu timide. Ou alors peut être aurait il mieux fait de ne pas l'embrasser. Mais c'était un aurevoir qui lui convenait certainement mieux. Il rit doucement et lui répondit.

"Tu t'excuses encore..."

Il écouta se qu'il savait être la dernière phrase, le vrai aurevoir. Il avait illuminé sa journée, ou bien l'avait passé avec lui? A vrai dire, Sam savait qu'on se posait toujours des questions après ce genre de rendez vous. Lui ne réagissait, le pensait pas comme les visages pâles, il ressentait, exprimait, leurs idées, les frontières qu'ils mettaient entre eux, il ne les comprenaient pas. Il y était néanmoins habitué, alors il le laissa partir en espérant qu'il disait vrai, et qu'ils se reverraient très bientôt. Si ça n'avait tenu qu'à lui, ils seraient rentré ensemble, et il se serait glissé dans son lit pour dormir avec lui, pas couché, juste dormir. Dans sa logique lorsqu'une soirée c'était bien passé on la continuait. Il lui faudrait donc attendre, ce temps allait lui paraître long. Il se demandait si Kaze le prendrait mal s'il passait après son cour, demain soir...Non, il ne ferait rien. Il allait attendre un peu avant de le revoir, les visages pâles aiment bien faire semblant d'être indépendant, alors ils prétendent devoir attendre avant une deuxième rencontre. Ils étaient si étrange...Ils se compliquaient la vie en réalité, tout pourrait être tellement simple...

"Trouves toi un autre doudou."

Il se retourna et vie Ahélie. Il faisait nuit à présent et ses yeux brillaient dans l'obscurité. Il lui sourit et caressa sa tête. Oui, il aurait besoin de tendresse. Mais il n'en voulait pas un autre que Kaze. Alors il allait rester seul ce soir.

"Non ma belle. Je te câline ce soir.
_Je ne suis pas en peluche.
_*rires*
_T'aurais bien voulu qu'il reste, n'est ce pas?
_Oui.
_Mais Sam, viens on va dans n'importe quel bar, tu prends le blond que tu veux et on rentre. Tu peux tous les avoir.
_Oui. Mais je veux celui la.
_Qu'est ce que t'es exigeant, en plus il t'a laissé sur le bord de la route...On rentre?
_Non, on attend.
_Quoi encore?
_Je ne sais pas. Il va peut être revenir.
_Tu rêves. Viens Sam on...Oh non.
_Quoi?
_Tu avais raison. Je le sens."

Sam sourit et releva la tête vers la rue d'où était partit Kaze. En effet, les sens de Ahélie ne la trompait jamais, il vit le jeune homme revenir une minute plus tard. Il se planta devant lui, souriant malgré tout, lui expliquant qu'il était un crétin, qu'il ne voulait pas le laisser partir, le mot, plus qu'un baiser. Sam resta un instant sans bouger, ne sachant pas réellement comment réagir. Puis, il plongea son regard argenté dans le siens et se rapprocha de lui. Il avait bien fait de l'attendre, il savait qu'il reviendrait. Le côté un peu trop sur de lui de Sam refit surface, et se dit que les hommes ils devaient lui courir après, et c'était bien normal vu se qui les attendaient. Mais en réalité, il était tellement content que Kaze soit revenu qu'il reprima une réplique singlante et qu'il avança doucement sa main vers la sienne, pour la prendre en douceur, enlaçant leurs doigts.

"Je veux rentrer avec toi...Même si c'est dans ta...voiture de malheur. Et si tu restes avec moi, je pardonnerais peut être à ce double, ou triple crétin."

Il lui sourit.

"Je suis content que tu sois revenu...Je t'attendais."

Il approcha son visage du siens et déposa ses lèvres sur la joue de Kaze, un petit baiser, juste parce qu'il en avait envie, doux. Il recula doucement, caressant sa joue avec la sienne au passage, en guise de merci. Ils revinrent vers la voiture, sans dire un mot, Sam n'avait pas lâcher sa main, mais Kaze n'avait rien fait pour la retirer de la sienne. Arriver sur la parking, Sam fit monter Ahélie derrière, celle ci tellement blasée que le blond soit revenue n'opposa même aucune résistance, puis le jeune cheyenne vint s'asseoir à côté de Kaze dans la voiture. Il sourit en pensant qu'il l'avait laissé alors qu'il devait le ramener, mais du peu qu'il le connaissait, il avait du paniquer. Il risqua un regard vers Kaze, et lui sourit. Il avait encore envie de l'embrasser, de le caresser, de le prendre dans ses bras, mais il avait déjà fait le premier pas, il attendrait que Kaze face le reste.

Il était revenu, et pour son plus grand plaisir, Sam l’accepta, en souriant, en le taquinant un peu comme à l’habitude et en le fixant de son si beau regard. Il prit doucement sa main, déposa un baiser sur sa joue, et ils partirent tout les deux vers le parking, main dans la main. Une attitude qui aurait normalement plus ou moins choqué Kaze, par pudeur et de peur que les gens les voient. Mais cette fois il n’en avait rien à faire, d’abord il avait tellement envie de garder cette main dans la sienne et puis il faisait nuit, ils ne craignaient rien vis-à-vis du regard des gens. Arriver devant la voiture, puis installer à l’intérieur de celle-ci, Kaze eut un moment d’hésitation avant de démarrer. Il avait dit qu’il voulait rentrer avec lui, certes, mais devait il l’emmener chez lui ou le raccompagner au lycée. Dans le doute il demanda silencieusement à Sylphil toujours enrouler autour de son cou.

*- Heu… Je pars dans quelle direction à ton avis ? Chez nous ou… chez lui ? Imagine que je me trompe et qu’il le prenne mal…
- On rentre chez nous, et ce pour deux raisons : de un, je suis claqué et j’en ai marre de dormir sur toi, et de deux même si tu te trompe tu t’excuse et t’en profite.
- Comment ça j’en profite ?
- Tu vois très bien de quoi je veux parler.
- Oui mais…
- Ya pas de mais, fait le et c’est tout.*

Il décida donc d’écouter son daemon, en espérant ne pas se tromper et passer encore une pour un con, disons le. Il démarra et se mit en route, jetant de temps à autre des regards à Sam, pour voir ses réactions et surtout parce qu’il aimait le regarder. Il arborait un visage calme, paisible, magnifique. Kaze avait bien du mal à se concentrer avec lui à ses cotés. Il ne pouvait s’empêcher de l’observer et de le trouver si beau. Toutefois il se forçait à faire attention, avoir un accident n’était même pas imaginable, gâcher ce beau minois aurait été une si grande perte pour l’humanité. Enfin pour lui en tout cas, il ne voulait même pas y penser. Ils roulèrent dans le silence une quinzaine de minutes. Sam ne parlait pas et le professeur ne savait pas quoi dire. Puis ils furent arrivé sur le parking des résidences ou habitait Kaze. Malgré cela, le blond n’entreprit pas de sortir de la voiture et tourna son visage vers celui du beau brun.

- J’espère que… enfin… j’ai interprété ça comme ça mais tu voulais peut être que je te raccompagne chez toi non ? J’aurais dut demander avant hein ? Je suis vraiment un idiot… quand je suis avec toi je perds tout mes moyens j’arrive plus à réfléchir. Désolé… … et voila je m’excuse encore… pardon… aah nan, décidément c’est plus fort que moi.

Il le regarda de nouveau avec un air un peu perdu, et mal à l’aise. Ce soir il les faisait toute et apparemment ça n’allait pas en s’arrangeant. Mais plus il le fixait et plus il avait envie de le toucher, de l’embrasser. Mais il n’avait jamais fait ça avant, enfin si mais pas avec ces émotions qui le poussait à faire n’importe quoi et il avait terriblement peur de s’y prendre comme un manche. Il ne savait pas quoi faire, en plus ça devait ce voir ce qui le mettait encore plus mal à l’aise. Et cette envie qui le pressait. C’était un moment horrible d’incertitude. Il n’était pas du tout sûr de lui et il s’en voulait par-dessus le marché. Et la pensé que Sam devait le prendre pour un débile profond n’arrangeait pas la chose. Il se sentait comme un enfant, apeuré et terriblement seul avec lui-même pour prendre une décision qui changerait peut être son future. Mais il fallait quand même qu’il tente quelque chose, parce qu’il voyait bien que le bel amérindien le testait, qu’il voulait être sûr ou autre. C’était pour cela qu’il ne l’aidait pas et qu’il le regardait ce battre avec lui-même avec un air amusé.

Finalement le mieux c’était peut être de demander. Il se pencha sur le beau brun, posant sa main sur la sienne, son visage s’approchant du sien, doucement mais surement. Il avait la ferme intention de lui demander quelque chose du genre « est ce que je peut t’embrasser ? ». Mais arriver si près de son visage, il ne put se retenir, et sans rien dire, il posa doucement ses lèvres contre les siennes. Son autre main vint se poser sur la joue de Sam, s’éloignant un peu vers ses cheveux. Il décolla un instant ses lèvres, mais l’envie frénétique de recommencer le prit de force, et il l’embrassa de nouveau. Cette fois un peu plus profondément que la précédente, et il sentit le bel étranger répondre à son baiser. Les bouches s’entrouvrirent légèrement, et les langues vinrent faire connaissance, d’abord un peu timide, puis avec plus de facilité. Après un si doux baiser, Kaze se recula un peu, de façon à pouvoir regarder de nouveau ce beau visage.

- Heu… je…

En fait il ne savait pas quoi dire. Il resta là à fixer ses yeux magnifiques, envouter par ce regard, paralysé par ce baisé qu’il avait eu l’audace de lui donner.

Sam supporta la voiture sans un mot, la présence de Kaze l'apaisait, et il se concentrait à présent sur la paysage qui défilait. C'était étrange, cela le déformait, mais se n'était pas désagréable au final. Durant le temps du trajet, il ne dit rien, cela ne le gêna pas le moins du monde, lorsqu'il n'avait rien à dire, il se taisait, il n'y avait aucune honte à ça. Le silence peut parfois être aussi agréable qu'une discution. Se fut le cas. Il jetait parfois un regard au jeune homme, regardait son air concentré sur la route, il aurait adoré voir ce regard sur lui. Il ne put s'empêcher de sourire de plaisir lorsqu'il sentit ce même regard sur lui. Il fit mine de ne pas remarquer, le laissant contempler à sa guise un instant, puis tourna son visage vers le siens et rit gentiment.

« Tu ferais mieux de regarder la route. »

Il rit encore un peu. Il avait hâte de pouvoir à nouveau l'embrasser, prendre sa main dans la sienne, il avait envie de le prendre dans ses bras, de se laisser surprendre, comme il l'avait été tout au long de cette journée. Qui aurait crut qu'ils s'entendraient si bien? Le hasard fait parfois bien les choses. Très bien même. Il avait bien entendu remarquer qu'ils n'avaient pas emprunter la route du pensionnat, il savait qu'ils allaient chez Kaze. Sam était loin d'être duper, mais il souriait, regardant le paysage défilé paisiblement. Il avait hâte de voir son appartement, pur curiosité de sa part. En se qui concernait la suite, il avait simplement envie de rester encore avec Kaze, juste comme il lui avait dit. Il était du genre franc. Et si le chemin qu'il avait prit l'avait dérangé, il le lui aurait dit. Sam avait beau être encore jeune, il était adulte, et mature depuis longtemps. Un grognement sourd survint de la banquette arrière, c'était Ahélie, évidemment.

*Ce n'est pas le chemin du pensionnat...
_Quelle observation.
_S'il t'emmène chez lui, c'est qu'il veut te...
_Mmh, mmh, me?
_Tu le sais très bien!
_J'avais compris en effet. Quoiqu'il veuille je veux simplement rester avec lui.
_On aurait dut rentrer. Toi tu vas peut être t'amuser avec ta nouvelle trouvaille mais moi, squatter, chez ce type...
_Je suis sure que tu seras très bien. Et il me semble que je fais se que je veux ma belle.
_Ca oui. Mais tu aurais pu trouver mieux! Pourquoi tu choisis toujours ceux qui ne me plaise pas?
_Parce que aucun ne te plais?
_Ris autant que tu veux. Tu fais une erreur!
_Erreur ou pas, peu importe, les erreurs peuvent être positives. Il va encore t'embêter pendant quelques temps Ahélie, s'il le veut bien, je le crains.
_J'aurais essayé...Fais se que tu veux après tout. Mais tu vas voir, il va essayer lui aussi.
_Mmh, mmh. *

Ahélie grogna, déçue, furax. Elle avait bien envie de se faire les griffes sur cette voiture soudainement. Elle avait pourtant jouer la carte qui marchait le plus souvent: Sam n'avait rien contre le fait de coucher rapidement, mais il détestait qu'on le prenne pour un objet. Il était du genre à aimer qu'on le prenne pour une perle, qu'on l'aime, qu'on le caresse, qu'on ne puisse se passer de lui. Elle avait tenter, mais il avait refuser de l'écouter. Ce type allait essayer de lui mettre la main dessus, elle en était sure. Peut être que Sam aussi au fond. Elle grogna de nouveau. Sam, son Sam à elle toute seule. Elle l'observa en silence...Peut être qu'il avait des sentiments pour ce type...De toute façon toutes les histoires se terminent un jour, non? Alors, elle les laisseraient faire, attendant ce jour impatiemment...

La voiture se gara sur le parking d'une résidence de grands bâtiments contenant des appartements. Bizarrement, Sam ne sortit pas de la voiture, il tourna son beau visage vers celui de Kaze et se contenta de le regarder, comme s'il attendait quelque chose. En effet, se qu'il avait prévu se passa, Kaze se répandit en excuse. Sam le laissa faire, un petit sourire aux lèvres, il avait envie qu'il l'embrasse, pas qu'il s'excuse, mais il trouvait néanmoins cela adorable. Il attendit patiemment que le jeune homme ait terminé, et lui répondit d'une voix douce.

« Je t'ai dis que je voulais être avec toi. J'avais envie de voir où tu vivais. Alors je suis très heureux d'être ici. Ça veux dire que tu voulais toi aussi rester avec moi. »

Et puis, comme ça, il ne le quitterait pas de la nuit...Le regard de Sam se faisait plus insistant, impatient, il avait envie de l'embrasser encore, un vrai baiser cette fois. Il sentit enfin la main de Kaze sur la sienne, il fit un pas vers lui et enlaça leur doigts. Ensuite, le jeune homme se laissa faire, il sentit une douce caresse sur sa joue, et enfin, les délicieuses lèvres de Kaze sur les siennes. Ahélie pausa ses pâtes sur ses yeux pour ne pas voir ça. Sam était à cent lieux d'elle, transporté. Ce contact ne lui suffisait déjà plus. Il ferma les yeux, pour mieux ressentir et soupira d'aisance. Son baiser était si tendre...Il sentit la bouche de Kaze s'entrouvrir doucement, il fit de même, sa langue vint caresser la sienne, avec la même tendresse, mais le baiser se faisait plus...intense. Sam se laissait totalement guider, par ses envies, et par Kaze. Le contact de sa langue dans sa bouche, de sa main qui caressait la sienne. Il avait envie de le serrer dans ses bras. Sam soupira de nouveau, sa main remontant le long de son bras, venant se pauser sur son épaule, puis vint caresser sa nuque, il aurait put l'embrasser ainsi pendant des heures, mais la bouche si douce du jeune homme se retira de la sienne. Sam le regarda dans les yeux, plongea son intensément son regard dans le siens. Il sourit alors, Kaze se serait probablement encore excusé s'il n'avait pas été paralysé pas l'audace qu'il venait d'avoir.

« Tu?...Quoi? Tu n'as pas aimé m'embrasser? »

Il attendit un peu, un petit sourire aux lèvres, un peu timide, un peu heureux, un peu amusé, un peu choqué, le sourire de quelqu'un qui vient d'embrasser une personne pour la première fois. Sam passa doucement sa main de la nuque de Kaze à sa joue, qu'il caressa. Puis, il vint pauser sa bouche sur la sienne, savourant une nouvelle fois, puis il lui sourit. Le voyant un peu plus rassuré, il songea à l'embrasser de nouveau mais...

« Je vous rappel que la banquette arrière est occupée. »

Sam jeta un regard noir à Ahélie, qui le lui rendit bien. Puis, il se dit que finalement, ils feraient mieux de monter dans appartement. Un peu gêné, Sam sourit à Kaze en guise d'excuse, et sortit de la voiture, à présent impatient de voir l'endroit où il vivait. Il ft sortir Ahélie, qui avait un air exaspéré par le comportement de son humain. Sam revint vers Kaze, ils échangèrent un regard. Il avait hâte de le voir, cet appartement...