Escape to the sky... [PV Mikieru Johnson et Sakura Miwa]

Son sac à la main, Akimi Ashigaru arpentait les couloirs. Elle cherchait l’accès aux toits. Elle avait même enfilé une tenue très pratique pour cela. Un débardeur vert clair avec des tonnes de rubans vert pomme, un jupon noir, des collant résille et des Dr Martens vert flash. Il était rare que la théâtreuse choisisse des chaussures sans talons. L’impression était étrange. Une fois là-haut, Aki projetait de buller tranquillement et de réciter des textes.
Elle trouva enfin le bon escalier et la bonne porte.
La vue était splendide, le soleil lançait de délicates couleurs roses et orangées. Akimi s’assit précautionneusement, non pas qu’elle craignait pour sa tenue, mais il n’était pas rare que de mauvaises herbes poussent sur les toits. Elle ne voulait absolument pas les abîmer.
Elle sursauta, son portable sonnait. Elle le prit dans sa main et le regarda sans pour autant décrocher. Elle pensait l’avoir oublié dans son ancien appartement. La sonnerie persistait. Un bruit particulièrement désagréable subitement. Akimi le fixait toujours, puis brusquement lui hurla :
-Oh ! La ferme !
Et elle balança ce stupide objet électronique qui fit un rebond sur le toit et tomba. Immédiatement, elle regretta son geste. Non seulement elle n’avait pas regardé qui l’avait appelé (ça aurait pu être son avocat) et venait de polluer la nature. Il faudrait penser à aller le rechercher et à le jeter en bonne et due forme.
Elle aperçu alors un morceau de lierre grimpant qu’elle s’activa alors à faire pousser. Arrivé à bonne taille, elle entreprit d’en couper un long morceau avec ses ciseaux argentés. Puis elle se fit un chignon avec la plante. Quand toutes les mèches furent relevées, Akimi rechercha son passage préféré dans « notes de cuisine » de Rodrigo Garcia.
Le poney...
C’était vraiment génial. « Moi aussi j’ai eu une enfance merdique, moi aussi on me faisait monter sur les poneys quand j’étais petite ! ».
Elle avait eu ce rôle il y avait... 2 ans. Elle répondait à un acteur appelé Kyo. Elle aurait dû flirter avec lui. Elle était déjà mariée mais après tout son ex-mari n’était pas très à cheval sur la fidélité... Oui elle avait raté ça aussi. Mais quelle conne...
Elle voulut se servir une autre tasse de café mais ne le fit pas. Elle en était à sa quatrième tasse (et son cinquième verre de whisky). A ce train là elle serait vite dépendante.
Elle se lança dans un autre texte de R.Garcia. Le vent se levait et lui renvoyait des odeurs très délicates. Des pétales de rose et de la poussière valsèrent et rentrèrent dans les yeux d’Akimi.
Elle poussa un petit cris, et frotta ses yeux. Doucement pour ne pas enlever son maquillage.
Elle s’arrêta subitement. Elle venait d’entendre un bruit. Quelqu’un arrivait ? Oh merde, qui ?
Et si c’était un élève que devrait-elle faire ? Le punir ? Alors qu’elle non plus n’avait rien à faire ici ? Non... elle discuterait avec lui. Ou le laisserai tranquille. Après tout, les toits sont à tout le monde.

Sakura n'était pas encore très à l'aise en ce début d'année, bien que la rentrée se soit extrêmement bien passée. Elle était tellement contente qu'il n'y ait pas eu d'impairs commis cette fois avec d'autres élèves qu'elle respirait un peu, mais pas totalement. Comme son élément, l'eau, la fillette était vraiment intuitive, émotive, sensible. Les gens qui maîtrisaient l'eau se mettaient généralement en retrait des autres et c'était le cas de Sakura qui se sentait souvent harcelée par les émotions du monde et avait besoin de tranquillité pour son propre esprit et ses propres émotions. Néanmoins, ce caractère faisait d'elle une personne à la fois gentille et compréhensive. Mais pour réussir à être bien, elle devait parfois s'isoler. C'était pourquoi la jeune fille était montée sur le toit de l'établissement afin de trouver un peu de solitude pour réfléchir à ce début d'année. Mais sa surprise fut grande de trouver sur le toit une jeune fille. Elle n'était donc pas seule, mais peut-être cette fille avait-elle envie de rester seule. Sakura comprenait ce genre de besoins et ne tenait pas à s'imposer auprès d'une jeune personne qui ne voudrait pas d'elle. Elle décida donc de parler à cette jeune fille et de s'en aller s'il s'avérait qu'elle la dérangeait. Ca n'ennuierait pas Sakura.

"Bonjour, excuse-moi, je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un ici."

Mitsuko se réveillait toujours avec la radio, à la même heure que ses camarades de chambre néanmoins pour ne pas les déranger. Ce matin-là elle appris que la journée serait pluvieuse, voir même orageuse par moment. Après ce bulletin aux informations précieuses Mitsuko mît son uniforme, qu'elle portait avec des guêtres et une cravate violette, elle pris avec elle sa veste d'uniforme connaissant la météo de la journée. Les cours passèrent un à un, et Mitsuko fût bien heureuse de pouvoir sortir durant la pause. En passant dans un couloir elle se permit d'ouvrir une fenêtre, elle sentit tout de suite que la pluie n'allait pas tarder, elle referma la vitre précautionneusement puis partit en direction des toits. Elle préféra ne pas aller dans la cour, si on la voyait là-bas sous la pluie on lui ferrait forcement des reproches. Quand elle se trouva devant la porte de la cage d'escalier, elle enfila sa veste de façon à ne pas trop mouillé son uniforme, elle repasserait avant la fin de la pause dans sa chambre pour poser sa veste et se sécher les cheveux.
Mitsuko fût plutôt surprise de voir trois autres personnes sur le toit elle reconnue Akimi Ashigaru le professeur de théâtre, vu un homme qu'elle identifia comme le professeur d'anglais, et une élève.
- Pa... Pardon je ne pensais pas qu'il y avait autant de monde, je vais vous laisser.

Akimi avait l’impression que quelque chose était déréglé. Les toits (que celui qui a un jour pensé qu’ils étaient un lieu très fréquenté lui jette la première pierre) avaient été annexés en l’espace d’une dizaine de minutes par trois individus dont deux inconnus au bataillon.
Une jolie rousse aux yeux lapis-lazulis était arrivée la première.
"Bonjour, excuse-moi, je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un ici."
Akimi tiqua lorsque cette élève qui n’avait pas plus de 18 ans la tutoya. L’éducation que lui avait donné sa grand-mère était basée sur le respect et la politesse. Au collège et au lycée, elle avait donc vouvoyé tous le personnel et les élèves de peur de commettre un impair. Alors que cette gamine la considère comme une ado…
Finalement le professeur de théâtre décida d’être cool. Elle se releva tout de même. Sourit et, du haut de ses 1m79 exceptionnellement sans talons répondit à l’élève.
-Ne t’inquiète pas. Tu peux rester ici, il y a largement la place pour deux.
Puis elle hésita. D’accord elle ne voulait pas être considéré comme une gamine mais c’était plus flatteur d’avoir 16-18ans plutôt que 26.
Elle opta pour la réponse la plus honnête possible mais au moment de se présenter un autre individu déboula sur le toit.
Un prof, d’après sa façon de parler, mais avec un physique de gamin. Décidemment il y avait de gros problèmes avec les apparences dans ce pensionnat.
Le prof était autant typé japonais que l’autre intruse. Deux personnes aux cheveux et aux yeux clairs. Aki se sentait seule.
Tout à coup, elle devint livide puis s’empourpra. L’homme tenait son portable dans la main. Il ne s’était donc pas cassé ce c** ? Trop costauds ces machins.
« Faudrait vraiment éviter ce genre de chose à l’avenir. Lancé une pièce d’1€ du haut de la tour Eiffel. Elle atterrie sur la tête d’un mec. Vous êtes sûr qu’il se retrouve à l’hôpital. Personnellement, j’ai la tête dure. Et si je n’avais pas été là, ce malheureux petit objet se serait retrouvé dans la nature. Je ne tolèrerais plus aucun débordement de ce genre à l’avenir. »
Akimi continuait d’être traitée comme une élève. Elle avait vraiment l’impression d’être une jeune fille qu’on grondait. Elle bougea ses pieds vers l’intérieur, joignit ses mains et tordit ses doigts. Ça devait être sa tenue qui était trompeuse. Sans doute que les docs Martens n’étaient accessibles qu’aux adolescentes.
Après avoir pincé les lèvres, la demoiselle se décrispa légèrement.
-Euh. Il s’agit de mon téléphone. Je ne pensais pas qu’il tomberai aussi loin. Je… ne… pensai pas qu’il tomberai sur votre tête. Vous m’en voyez navrée. Puis-je le récupérer ?
Elle se rendit compte que la situation devait être éclaircie. Oui elle devait s’excuser mais non elle n’avait pas à rougir ! Elle était prof au même titre que celui qui se tenait en face d’elle !
Alors la théâtreuse reprit le dessus. Elle se recula légèrement pour voir parfaitement les deux inconnus et releva la tête.
-Je suis Mlle Akimi Ashigaru. Je suis le professeur de théâtre de ce pensionnat.
Puis une nouvelle arrivée la coupa net. C’était Mitsuko. L’une des élèves qu’elle avait accueillit. Elle lui adressa un sourire amical. La jeune fille lui avait beaucoup plu. Ses longs cheveux violets se mouvaient au gré du vent.
- Pa... Pardon je ne pensais pas qu'il y avait autant de monde, je vais vous laisser.
Les laisser ? Sûrement pas ! Mitsu était la seule qui savait qu’Akimi était vraiment une prof ! Elle s’empressa de rattraper son élève.
-Ne t’en vas pas ! Je pense qu’on ferait mieux de tous se présenter la discussion semble être quelque peu… désaxée ? Désordonnée ? Compliqué ? Bon disons qu’on ne s’y prend pas dans les règles. Monsieur pourrais-je récupérer ce portable ?

Sakura fut rassurée quand la jeune femme présente avant elle sur les toits lui fit un sourire et lui déclara qu'elle pouvait s'installer là si elle le souhaitait, que la place était à tout le monde et qu'il n'y avait aucune raison qu'elle en ait la primeur. Sakura trouva que la jeune personne était jolie d'apparence, et avait l'air gentille. Elle avait de longs cheveux noirs et de petits yeux mignons qui lui donnaient l'apparence d'une adolescente. Elle avait l'impression que la jeune femme était à la fois d'une infinie gentillesse mais qu'elle pouvait être sévère si on l'embêtait. Sakura percevait assez facilement les ressentis des personnes qu'elle rencontrait ainsi que leurs personnalités respectives.

Alors que Sakura se demandait qui était cette personne, un jeune garçon surgit brusquement. Sakura hésitait entre un professeur et un élève du lycée car son apparence et son comportement prêtait à confusion. Le jeune homme râla à propos d'un téléphone que la jeune femme présente quand Sakura était arrivée avait lancé par-dessus le toit. La jeune femme était apparemment agacée par quelque chose et elle déclara être la professeur de théâtre de l'école. Sakura se sentit aussitôt très troublée de l'avoir tutoyée. Elle n'aurait jamais fait cela si elle avait su qui était la jeune personne.

"Je suis désolée de vous avoir parlé si familièrement, professeur, j'espère que vous m'excuserez."

Une jeune élève arriva alors et, intimidée, déclara qu'elle allait repartir, mais la jeune prof lui déclara qu'elle pouvait rester et demanda à chacun de se présenter.

"Moi, je m'appelle Sakura Miwa et je suis élève de deuxième année."

(je répond pour l’instant Mitsuko n’étant pas là)

La rousse s’excusa de manière absolument charmante. Akimi se faisait appeler professeur. Le son était vraiment agréable à l’oreille.
Elle sût enfin le prénom de la jolie demoiselle. Sakura Miwa. En deuxième année. Mllle Ashigaru la détailla. Il y avait sans doute une chance qu’elle accepte de venir découvrir l’option théâtre. Si elle acceptait, les cours n’en seraient que plus intéressants. Sa démarche naturellement élégante et raffinée ferait une forte impression pour des rôles de nobles. Il serait aussi amusant de la voir dans des rôles dits de compositions. L’apprentissage de la démarche neutre, le chef indien, des tas d’exercices se bousculaient dans la tête de l’ancienne comédienne. Un peu plus et ses yeux brillaient. Oui, la jeune fille avait un physique idéal pour le théâtre. Elle n’était même pas trop petite.
Le professeur s’approcha d’une démarche nonchalante et déposa le téléphone sur le bord du toit. Il fit alors une réponse à laquelle Akimi ne s’attendait pas du tout.
D’un air profondément ennuyé, il déclara :
« Je ne vais pas me présenter, de toute façon je pars. »
Akimi était très attachée au respect dû aux ainées. Il n’était pas sûr qu’elle soit plus vieille que son collègue mais dans le doute il pouvait tout de même avoir un minimum de politesse! A quoi ça rimait de venir l’engeuler et de se barrer sans mot dire ? Ah non ça ne passerait pas !!!
En deux enjambés, Aki était près du prof et de la porte. Elle tendit le bras rapidement et ferma la porte qui fit un grand bruit.
-Non.
Elle fixa ce collègue impoli. Constata avec délectation qu’elle était un peu plus grande que lui-même sans talons. -Très bien je n’aurais pas du jeter ce portable, bien que je n’ai pas fait exprès de le lancer hors du toit et que je contais retourner le chercher. Toutefois, vous vous permettez de débouler sur le toit sans faire attention à quoi que ce soit, vous me tutoyez, me donnez un avertissement. Tout le monde à le droit à l’erreur alors je vous le signale mais là... Vous n’essayez même pas d’être un peu poli ou tout simplement de faire un minimum !
Le portable vibra. Akimi l’attrapa et le fixa. Puis elle se rappela qu’elle était en Docs Martens. Des chaussures très costaudes.
D’un air de défi, elle ajouta :
-Je vous remercie de m’avoir rendu le portable.
Elle posa l’engin délicatement le portable sur le toit. Leva le pied et le descendit très rapidement sur le mobile. Le bruit fut étrange. Des grésillements. Elle l’écrasa une seconde fois et tourna un peu le pied. Pas la peine de laisser le portable agoniser trop longtemps. Elle se recula pour admirer son chef-d’œuvre. Aaaaaaaaah ! Ça faisait du bien ! Tout en regardant le portable, elle ajouta à demi pour elle-même :
-Mais oui je vais tout bien nettoyer je suis pour l’écologie.

Voir qu'il y avait déjà quelqu'un était asses génânt ùais en plus ils étaient plusieurs, ce pendant quelqu'un retînt Mitsuko, elle se rendît compte que c'était Melle Ashigaru.
-Ne t’en vas pas ! Je pense qu’on ferait mieux de tous se présenter la discussion semble être quelque peu… désaxée ? Désordonnée ? Compliqué ? Bon disons qu’on ne s’y prend pas dans les règles. Monsieur pourrais-je récupérer ce portable ?
La jeune fille se présenta sous le nom de "Sakura Miwa" et elle vît alors que le jeune homme tenait un portable.
- Je ne vais pas me présenter, de toute façon je pars.
Elle remarqua alors que le professeur de théâtre s'énervait.
- Non. Très bien je n’aurais pas du jeter ce portable, bien que je n’ai pas fait exprès de le lancer hors du toit et que je contais retourner le chercher. Toutefois, vous vous permettez de débouler sur le toit sans faire attention à quoi que ce soit, vous me tutoyez, me donnez un avertissement. Tout le monde à le droit à l’erreur alors je vous le signale mais là... Vous n’essayez même pas d’être un peu poli ou tout simplement de faire un minimum !
Elle le remercia pour son portable avant de l'écraser, Mitsuko la regarda très étonnée. En général on evité de détruire son portable même si il devenait énervant.
-Mais oui je vais tout bien nettoyer je suis pour l’écologie.
En général les personne ayant le pouvoir de la terre sont écologiste, ils respectent la nature grâce à leur élément. Mitsuko choisi ce moment pour se présenter
- Je m'appelle Mitsuko Naossi, je suis en 4ème année

Sakura trouvait que la conversation commençait u n peu à partir dans tous les sens. Le jeune homme qui n'avait pas cru bon de se présenter commença par signaler que de toute façon, il n'avait pas l'intention de leur donner son identité et qu'il préférait s'en aller. Quant à la prof de théâtre, elle la contempla avec un regard très curieux et Sakura se demanda ce qu'elle cherchait à savoir d'elle. Puis, elle refusa violemment que le jeune homme s'en aille et s'excusa d'avoir jeté, puis écrasé le portable. Sakura trouva que la jeune prof n'était pas orgueilleuse car c'était rare que les professeurs reconnaissent leur erreur. L'autre élève fit comme Sakura et se présenta gentiment. Elle s'appelait Mitsuko et se trouvait en quatrième année. Le professeur d'anglais en profita pour s'en prendre à la pauvre élève qui n'avait absolument rien fait en la collant parce qu'elle n'était pas allée à son cours. Même si elle désapprouvait de sécher les cours, Sakura trouva la punition exagérée. Il déclara aussi que la prof ne pouvait pas être pour l'écologie.

"Elle pourrait être pour l'écologie et avoir la nécessité d'un portable. Quelque fois, on l'utilise pour des urgences."

Akimi eut pitié de Mitsuko. En un sens, elle comprenait la sanction. Sécher les cours était intolérable. Elle serait aussi intraitable là-dessus. Si elle trouvait suffisemment d'élèves. Mitsuko était en tort. Encore que... Vu le type de profeseur qu'elle avait, il était logique de vouloir rater les cours. Sans doute était elle venue sur le toit pour passer innapercue.
Puis se fut a son tour de déguster. Son collègue lui signala que pour l'écologie, il suffisait de ne pas acheter de portable. Et lui renvoya dans les dents qu'elle était franchement ignorante.
La prof de théâtre resta raide. Les poings serrés. Que pouvait elle répondre à cela?
*Figurez vous que dans mon autre vie, celle qui s'est finie depuis un peu moins d'un an, j'était une vraie poule de luxe. C'est mon ex-mari qui me l'a offert! Pour feter la première de Roméo et juliette! Il ne s'est pas foutu de moi hein?Vous constaterez que ce portable est très high-tech!*
A l'évidence, cela ne regardait personne et elle préférait que ses élèves potentiels ne sachent rien sur son passé. Le pire c'est que le professeur lui adressa un clin d'oeil. L'air de dire: Vas-y!! Trouve une bonne répartie!!
Sakura intervint, disant que les portables pouvaient être une nécessité en cas d'urgence. Aki trouva cette répartie adorable. Elle posa doucement la main sur l'épaule de Sakura. Certes c'était charmant de défendre un prof en état de faiblesse mais si elle répondait à un enseignant cela risquait de jouer contre elle.
D'une voix plus blanche qu'a l'acoutumée elle répondit:
-Vous avez raison ce n'est pas bon pour l'environnement. Quand on me l'a offert je me suis dit que cela me serait utile pour mon travail. Maintenant que j'en ai changé, cet objet me mettait sur les nerfs alors cela m'a fait un bien fou de le supprimer. Mais si vous me trouvez ignare ou stupide libre a vous de le croire.
La douce odeur qui émanait de l'adolescente à sa gauche la rabibocha un peu. Une senteur délicate et aérienne. Du parfum? Non, sans doute. Cela venait sans doute du pouvoir e cette jolie fleur de cerisier. Akimi huma doucement l'air. Un air marin. OK, il y avait deux possibilités:
1- La demoiselle avait le pouvoir de l'air
2- La demoiselle avait le pouvoir de l'eau
Tout bien réfléchis il y avait une dernière possibilité: Le japon étant une île, une légère odeur provenant des mers pouvaient se faire sentir.
-Ah et aussi, aurriez vous l'obligeance de me vouvoyer?
Mais oui... Merde à la fin! Elle faisait plus vielle que lui, non?!

hrp: je suis en allemagne et il n'y a pas de cédille avec le clavier dsl

Sakura savait que la gentille professeur de théâtre avait apprécié son intervention, bien qu'elle n'en dit rien, mais le simple geste amical consistant à poser une main sur son épaule fit comprendre à la jeune femme, très instinctive, que l'enseignante lui était reconnaissante de sa gentille. Elle décida de permettre à cette professeur de profiter de son pouvoir détendant, lié à son élément. Sakura, de par son entraînement, parvenait à tranquilliser les autres simplement grâce à son contact lorsqu'elle le souhaitait, mais cela lui demandait un peu d'énergie. Heureusement, cette jeune femme était réceptive et Sakura n'eut pas beaucoup d'efforts à faire pour lui donner du courage et de la confiance en elle.

Néanmoins, celui qui n'était pas réceptif aux dons de tranquillisation de la jeune fille, c'était ce professeur d'Anglais. Il ne semblait pas du tout satisfait de la situation qui se profilait et en particulier de la relation qui se nouait entre la prof et elle. L'autre élève, celle qui avait été mise en retenue s'était enfuie en pleurant. Sakura n'appréciait pas du tout cet individu batailleur, contrariant et qui n'avait aucun sens de la mesure. Il refusa tout net de vouvoyer sa collègue qu'il venait pourtant de rencontrer, refusant par là même de manifester à cette personne le respect qui lui était du, selon Sakura. La façon dont il l'empoigna ne lui plut pas du tout, il était violent et brutal. Il lui reprocha de lui avoir répondu et lui annonça qu'elle serait elle aussi en colle. Ceci était injuste et innaproprié. Sakura força son prof à la lâcher. Puis elle se détourna, les larmes dans les yeux.

"Je ne réponds pas à un prof, je manifeste mon avis et en tant qu'enseignant, vous devriez considérer l'avis de vos élèves comme important. Je viendrai à votre retenue, bien que je ne trouve absolument pas ça juste. Bonne journée, Monsieur !"

Elle se dirigea vers le bord du toit, menant à l'échelle.

La réponse du professeur choqua Akimi. Il ne voulait pas la vouvoyer parce qu’il n’aimait pas les gens qui n’admettaient pas leurs torts. C’était aberrant un truc pareil ! On ne refuse pas une marque de politesse parce que l’autre n’admet pas ses torts ! En en plus elle avait dit qu’on pouvait la trouver stupide ! Elle s’était même excusée !
Mais ce qui frappa le plus la prof de théâtre ce fut sa réaction avec Sakura. Il la collait pour avoir répondu à un prof ! Quand on pense qu’il s’entêtait à être absolument exécrable et malpoli avec tout le monde, il était assez paradoxal de punir une élève qui tentait de défendre son professeur.
Sakura, dont l’épaule était encore sous la main d’Akimi, se dégagea brusquement et la confiance et la tranquillité qu’Akimi percevait se désagrégèrent subitement.
Sakura tenta de se justifier auprès du prof imbécile mais s’arrêta et dit qu’elle irait à sa retenue, même si cette décision était injuste. Elle se dirigea vers l’échelle de la sortie.
Akimi bouillonnait. Elle jeta un regard noir au professeur et lui lança :
-Si vous collez vraiment Sakura, on se retrouvera dans le bureau du directeur. Je refuse qu’elle soit punie pour une faute inexistante.
Sur ce, elle lui décocha un regard noir et avança vers Sakura en deux enjambées de Docs Martens. Son élève ne bougeait pas. Aki n’avait qu’un seul but : La sauver des griffes de ce vilain prof. Elle entendit ce dernier fulminer derrière elle.
Elle ramassa rapidement son sac, ses livres, son thermos et les débris de son portable. Elle aurait aimé que la drôle de machine grésille encore, cela aurait été mignon.
Akimi vit alors la vue en dessous. Ils étaient au dessus du parc. Un petit carré de mousse avait poussé à côté d’un massif de fleurs roses. Juste sous leurs pieds. La théâtreuse sut alors ce qu’elle devait faire.
Une fois qu’elle fut à côté de Sakura, elle attrapa la jeune fille par la taille et lui murmura à l’oreille :
-Ne t’inquiète pas, on va juste fuir.
Car la solution la plus sûre était de fuir et de faire en sorte que le prof d’anglais ne les poursuive pas. Il valait donc mieux fuir vers le bas.
Aki mena rapidement la demoiselle jusqu’au bord du toit. Elle tendit sa main libre dans le vide et quand elle sut que la mousse lui obéirait elle sauta, entraînant son élève à sa suite. Elle sentit la peur de l’adolescente et resserra son étreinte. La mousse se modifia instantanément et épousa la forme des deux jeunes femmes comme un épais duvet moelleux. Le choc fut parfaitement amorti.
Akimi aida Sakura à se relever, rendit à la mousse son aspect originel et parti vers les arbres du parc afin d’être à l’abri. Elle regarda si Sakura la suivait.

-->Suite du rp dans le parc pour Sakura (si tu veux)
-->Suite du rp dans le bureau du directeur (si mael est d'accord) ou dans la salle des profs pour Mikieru (si il veut toujours coller mon élève!)