Zen...qui a dit Zen? [libre]

Ethan avait un passe-temps favori autre que d’embêter son monde, et bien oui, il adorait aussi squatter, c est ce qu’il faisait d’ailleurs le mieux. Parcourant juste les couloirs sans but précis, ne faisant pas vraiment attention ou il allait. Il y avait toujours deux choix lorsqu’on entrait en contacte avec lui soit il était d’humeur assez agréable soit d’humeur rebelle. Souvent ça dépendait de la situation ou de la personne mais là sortant du secrétariat qui lui avait prit la tête pour certains papiers, il était facile de deviner de quelle humeur était celui-ci. Il était habillé d un jean délavé avec sa ceinture en chaîne, et un t-shirt blanc assez banale à longue manche, ses cheveux toujours en batailles marchant la tête basse les mains dans les poches, une aura noir plané autour de lui faisant que beaucoup de gens l’ignoré et passé leurs chemins le plus loin possible. Il n’était pourtant pas violent de nature et donc pas vraiment besoin d’avoir peur mais pour cela il fallait le connaître un minimum.

Il était plongé dans ses pensés, repensant à son père ce qui eut le don de l’énervé un peu plus, il soupira se demandant vraiment ce qu’il fabriquait ici quand soudain quelque chose le percuta de plein fouet, relevant la tête surpris croisant un regard noir, étonné, il se figea observant le jeune homme qui s excusa ensuite en souriant, se demandant si il avait pas rêvé. Il prit un air moqueur et indifférent.

Le ton sec bien entendu alors que c'était lui qui était en tort n'ayant pas regarder où il allait mais s’adoucit que très légèrement en voyant les valises, soupirant constatant que c’était un nouveau. Les élèves dans le couloir semblaient s attrouper discrètement dans l espoir d’une bagarre ? Il les fusilla du regard puis soupira exaspéré regardant à nouveau le jeune homme contrarié.

On se demandait souvent ce qu’Ethan fabriquait, agresser les gens avant de leurs poser des questions, il suivait une logique que lui seul connaît, sa vraie nature le rendant bien plus sociale qu’on pouvait l’imaginer, surtout qu’ici c’était son humeur la cause de ce petit accrochage.