Pluie d'Automne Venez vivre en tant qu'élève ou professeur dans ce pensionnat presque normal ... [Yaoi/Yuri autorisé] |
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| Un peu de paix [PV Samaël Mickaëlis] | |
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| Sujet: Un peu de paix [PV Samaël Mickaëlis] Lun 28 Juin - 14:08 | |
| La journée avait été longue. Très longue. Trop longue… Kaze avait commencer par ce lever du mauvais pied, littéralement, et celui ci avait effectué une magnifique et mémorable chute à la sortit du lit. Il avait enchaîner sans attendre par une gamelle dans la salle de bain, avant de terminer par ce prendre le battant d’un placard en pleine figure. Le rêve ! Quand il réussi enfin à sortir indemne de son appartement, il monta dans sa voiture en direction du lycée dans lequel il enseignait. Il entra dans sa classe afin de donner son cour, comme tout les jours, sans évidemment ce rendre compte qu’il avait un caleçon coincer dans sa ceinture, ce qui lui valu un bon quart d’heure de ridiculisation total. Et comme toujours, il ne put rien dire, même pas ce mettre en colère, obliger d’enfouir tout ça le plus profondément en lui. Mais bien qu’il était habituer à cet exercice, il sentait tout de même une certaine pression peser sur lui. Si la journée continuait comme ça, il n’était pas sûr de tenir le coup jusqu'à la fin. Tout ce passa plutôt bien jusqu'à l’heure du déjeuner. Il s’apprêtait à rentré chez lui pour prendre un bon repas. Mais ces clefs de voitures avait mystérieusement disparut. Il les chercha partout, fit tout le chemin qu’il avait parcouru à l’envers sans rien trouver. Et à force de recherche, il ne se rendit pas compte que l’heure de reprendre les cours était arrivé. Il repartit donc travailler le ventre vide, sentant cette pression en lui de plus en plus pesante. Et pour ne pas arranger le tout, aujourd’hui ses élèves était pénible au possible. Sans compter qu’il avait cours toutes l’après midi sans interruption… Lorsque la sonnerie sonna enfin la dernière heure, Kaze ce sentit réellement soulagé. Tout allait bientôt ce terminer, il pourrait bientôt partir ce coucher et commencer une nouvelle journée qui effacerais celle la aussitôt. Sauf qu’il n’avait toujours pas retrouver ses clef de voiture auquel était accroché sa clef d’appartement… Il repartit donc à sa recherche. Et environs une heure après, il se retrouva à quatre patte, ramassant le butin qu’il avait tant espéré. Elles avait dut tomber de sa poche sans qu’il s’en aperçoive, et c’est Sylphil qui les avait vu scintiller depuis l’autre bout de l’allée. Peut être que les choses allaient s’arranger et que sa journée allait prendre un meilleur tournant. Le sourire aux lèvres et les clef en main, il s’apprêtait à s’en aller lorsque quelque chose attira son attention. Il se trouvais juste devant la salle de musique, qu’il savait pourvu d’un magnifique piano à queue. Se relaxer un peu, relâcher la pression en s’évadant par la musique était la seule chose qu’il pouvait faire. Bien sûr il avait un piano chez lui, mais il aimait l’idée de pouvoir rentré déjà apaisé, serein. Bien entendu, il savait que la salle était fermé et qu’a cette heure la, il n’y avait sûrement plus personne dans l’établissement, à part peut être les pensionnaire dans leur internat. Mais il se dit qu’après tout ces malheur, on pouvait bien lui accorder un petit miracle non ? Alors il posa sa main sur la poigné, la tourna et… un miracle ce produit, la porte s’ouvrit. Comment ? Pourquoi ? Il n’en savait rien, mais il allait profiter de cette bénédiction sans plus tarder. Il s’installa devant le clavier, Sylphil sauta sur le dessus de l’instrument et se roula en boule, attendant le ravissement de notes qui n’allait pas tarder à chatouiller ses oreilles. Les doigts de Kaze effleurèrent les touches… La mélodie résonna doucement… Il laissa partir toutes ces mauvaises émotion dans un flot de musique féerique, entourer d’une brise s’échappant malgré lui de son corps, mais trop fine pour l’épuisé. Il se sentait merveilleusement bien, et la plénitude qu’il arborait habituellement revint sans plus tarder. La brise portait naturellement les notes, et une mélodie d’Erik Satie, Gnossienne Nr.1, s’éleva lentement dans l’espace, imperturbable, transparente, envoûtante… |
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| Sujet: Re: Un peu de paix [PV Samaël Mickaëlis] Mer 30 Juin - 14:34 | |
| Nuit horrible, du mal à dormir dans ce contexte, trop de mauvaises ondes pour lui. Sam avait passé sa journée à tenter de ne pas s'ennuyer. Il était arrivé à l'heure, comme toujours près dortoirs des garçons, Ahélie avait grogner avec quelques un qui faisaient les yeux doux à son maître. Ils maudissaient ses stupides petites personnes, fades, ennuyeux à mourir...Il n'avait plus aucun mal à les envoyer en cour sans se plaindre à présent, un petit sourire, un battement de cil, et ils y allaient presque en courant. Pour les fortes têtes, Ahélie s'en chargeait. Ils faisaient une bonne équipe, vu de l'extérieur, seulement ils commençaient à sérieusement en avoir assez de cette école, et devaient constamment se remotiver. Les plus à plaindre, c'était certainement les profs.
Parfois, Sam allait coller son oreille près des portes de cours, et écoutait, c'était parfois intéressant, parfois mortel. Ils lui arrivaient même de comprendre certains élèves. Et se jour là, il se mit à quête d'un nouveau petit jeu qu'il n'employait que rarement, ce jeu consistait à suivre une personne intéressante, ou tout du moins, plus intéressante que les autres. Il alla coller son oreille près de la salle de magie, et faute de trouver un élève à punir et à se ravir de son expression outragé, il s'intéressa au prof. Il semblait plutôt blasé, un sourire naquit sur le beau visage de Samaël. Il lança un regard à Ahélie, qui attendait, allonger sur le carrelage, comme pour lui demander son avis. Celle ci fit oui de la tête.
Il attendit donc la fin du cour, et suivit discrètement le prof, le pauvre, il avait l'air d'avoir passé une très mauvaise journée. Et Sam une très ennuyeuse journée, se qui revenait au même. Ils le suivirent jusqu'à la salle de musique, sans trop se cacher non plus. Sam prenait son pied à voir les réactions des gens, il adorait la psychologie, et pour ses études préférait de loin la pratique aux livres. L'homme entra et se mit à jouer du piano. Les yeux de Sam s'agrandirent de surprise. Il pensait être le seul à connaître ce genre de musique et à savoir l'apprécier à son juste titre. Il sourit de nouveau, et se contenta d'écouter, avec délice, profitant d'un petit moment de plaisir, les yeux fermés, tapie dans l'ombre du couloir pour ne pas perturber. La musique détendait bien mieux que tout le reste...Lorsque le morceau fut fini, il se décida à apparaître, jugeant l'homme digne d'intérêt, se qui en somme était rare.
Il applaudit trois fois, les espaçant pour ne pas le faire sursauter. Il sourit au prof avec franchise, très rare également.
« Voilà une bonne manière de penser à autres choses qu'à vos élèves je présume. Je devrais donc vous remercier. »
Il garda son petit sourire bien à lui aux lèvres, les bras croisés sur son torse, fixant l'homme comme pour détailler quelque chose, comme s'il cherchait à savoir une chose bien précise. Sam était du genre compliquer, mais intéressant malgré tout. Se qu'il cherchait, c'est si cet homme l'était aussi... | |
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| Sujet: Re: Un peu de paix [PV Samaël Mickaëlis] Mer 30 Juin - 20:33 | |
| Complètement emporter par la musique, concentré comme jamais afin de reproduire au mieux son art, Kaze n’avait pas du tout remarqué la présence de l’homme qui rodait dans les parages. Et apparemment Sylphil non plus, car elle ne l’avait alerté d’aucune manière et était resté couché sans bouger. Ainsi le professeur fut prit au dépourvu au même titre que son daemon lorsque l’inconnu frappa dans ses main avant de prendre la parole.
Kaze tourna la tête, et fut encore plus abasourdi de découvrir l’homme qui se tenait en face de lui. Ce n’était pas le fait qu’il soit apparu soudainement qui le surprenait, non loin de la, il se doutait qu’il allait se faire surprendre à un moment ou à un autre. Mais le physique de cette personne était… vraiment… tout particulier, et Kaze ne l’avait encore jamais vu au sein du lycée. Il ne savait pas vraiment comment réagir, de quelle façon s’adresser à lui, il était intimider il faut bien l’avoué, par tant d’exotisme. Il n’avait pas l’habitude de rencontrer des étranger, surtout si plaisant à regarder. Il le fixa un moment sans bouger ni parler puis fini par reprendre le contrôle de ses pensé et répondit à l’inconnu, un sourire aux lèvres.
- Bonsoir… Oui c’est effectivement une manière pour moi d’oublier un peu toute cette agitation dont font preuve les élèves. Ils sont si turbulents et plein d’énergie… J’ai vraiment l’impression d’être vieux à coté d’eux…
Lui ne laissait rien sortir de son trouble intérieure, en revanche, son hermine n’en finissait pas de sautiller dans la salle, hésitant à s’approché de l’imposante panthère noir, revenant sur les épaules de son alter égo, repartant en direction de l’inconnu. Kaze essayait désespérément de la calmer en lui envoyant des messages imperceptibles, mais cela n’arrangeais guère les choses. Il choisi finalement de l’ignoré en priant pour que l’homme ne relève pas cette étrange attitude de la part de l’animal. Il reprit donc presque naturellement la parole.
-Vous n’avez pas à me remercier, après tout je jouais pour moi… Mais vous avez l’air d’apprécié la musique, vous voulez que je vous joue autre chose ? Pendant que je suis dans ma lancé cela ne me gêne pas. A moins que je n’ai rien à faire là, c’est vrai que je ne suis pas sensé être la à cette heure…
C'est vrai qu'en y réfléchissant, on se rendait bien compte que cet étranger était trop vieux pour être un élève, et trop jeune pour être professeur. Alors par deduction, cela devait être un des surveillant de l'établissement. C'était donc son rôle de remettre les choses en ordre avant le lendemain matin et par le fait, faire partir Kaze qui outre-passait ses droits. Mais ce dernier espèrait peut être que la tournure des évènement allait changer. C'est pour cela qu'il n’avait plus qu’à attendre la réponse de ce singulier personnage. Allait-il lui tenir compagnie un moment ou allait-il le virer de cet endroit ? Il n’en savait rien et ne se prononçais pas sur la chose. Il allait juste attendre la réponse.
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| Sujet: Re: Un peu de paix [PV Samaël Mickaëlis] Ven 16 Juil - 16:21 | |
| Ahélie observa l'hermine avec attention, une drôle de lueur inquiétante dans le regard, après tout, elle n'était qu'une panthère, autrement dit, une prédatrice. Elle lança un regard à Sam, il lui avait de mettre sur pause ses instincts primaire, du moins le temps qu'ils resteraient dans cette école. Elle qui le connaissait comme personne, elle notait chacune de ses expressions, et ce petit sourire qu'il abordait lui indiqua qu'il s'intéressait à l'homme qui jouait du piano. Ahélie n'aimait pas la musique, elle préférait le silence. Mais puisque son maître avait décider que cette personne était digne d'intérêt, elle ne dit rien et s'allongea sur le sol, fixant néanmoins l'hermine avec mélancolie. Elle n'était pas réputée pour être sympathique, elle était fière, et seul comptait pour elle son Samaël.
Le dit Sam, en effet, était intéressé. Contrairement à Ahélie, il aimait cette musique, elle le transportait dans un monde bien à lui, très loin de celui ci. Son éternel sourire s'élargit à l'entente de la phrase de l'homme. Il s'approcha lentement du piano, pour ne pas s'imposer. Il jeta un regard à son daemon, un regard suffit pour lui faire comprendre de rester en retrait, il la savait sauvage, et la petite hermine n'était pas forcément en sécurité. Mais il savait aussi que jamais elle ne lui désobéirait. C'est donc sans plus prêté attention à la magnifique panthère qui fixait d'un regard brillant de jalousie l'homme au piano, qu'il arriva prêt du l'instrument. Il sourit en entendant la fin de la phrase, et émit un petit rire, qu'il voulut légèrement gêné.
« Il ne faut pas leur en vouloir, ils sont puérils. Vous me paraissez simplement plus intelligent, pas forcément moins jeune pour autant. C'est une question de mentalité, pas d'âge. Alors rassurez vous. »
Il lui sourit...Puis, profita de la proximité pour observer avec un peu plus d'attention cet homme. Il n'avait pas la trentaine. Son visage était agréable, un peu surprit. Sam était habitué à cette expression, il n'y avait pas beaucoup d'étranger au Japon, d'autant plus que les indiens d'Amérique était, disons, en voix d'extinction. A la vue de sa peau métissée, de ses cheveux noirs brillants qui contrastait avec ses yeux argentés, les japonais avaient toujours un air allant de bête à surprit. Cet homme avait de la chance, il avait simplement l'air surprit. Il entrait donc dans la catégorie des gens intéressant. Il désigna du regard le piano.
« Vous êtes doué. »
Lorsqu'il releva les yeux, il sourit en voyant l'hermine paniqué sur l'épaule de l'homme. Il jeta un coup d'œil à Ahélie, elle fixait toujours avidement Samaël, et jalousement les deux nouveaux venus. Il reporta son attention sur eux.
« Dites lui de ne pas s'inquiéter, Ahélie est...très sociable. »
C'était une ironie bien entendu. La panthère grogna et enfouit sa tête entre ses pâtes.
« Mais elle n'a jamais fait de mal à personne. »
Finit il avec un sourire rassurant. Il ne tenait pas à se mettre cet homme à dos juste à cause de son daemon. Une panthère est un animal sauvage, sauf bien sur une exception portant le nom de Kawaï, mais étant également doté d'une stupidité qui dépassait l'entendement. Il espérait qu'à présent l'homme ne serait plus gêné par sa présence.
Sam passa doucement sa main sur le piano, tout en écoutant les paroles de celui qu'il soupçonnait être le prof de musique. Il planta son regard dans le sien.
« Vraiment, vous feriez ça? Oui, en effet, j'adore la musique, elle m'apaise, me fait oublier en quelque sorte où je suis pendant un instant, se qui fait vraiment du bien parfois, vous l'avez dit vous même. »
Il lui sourit et contourna lentement le piano pour venir admirer le clavier. Il pausa doucement son doigt sur une touche et sourit en entendant le son mélodieux. Il regarda de nouveau l'homme et expliqua:
« Cela fait des années que je n'ai pas joué. Parfois je me dis que c'est dommage. Mais vous, vous êtes bien plus doué. Vous devez être Hissori sensei, n'est ce pas? »
Il déposa ses coudes sur le piano, mit son visage sur ses mains, regardant intensément cet homme, attendant sa réponse.
« Et pour le fait que vous soyez ici à cette heure, ne vous en faites pas. Si vous n'étiez pas venu, nous ne nous serions pas rencontré. »
Sam lui sourit. Il allait oublier son rôle de pion ce soir, de toute façon il n'avait rien à dire à un professeur, surtout ceux qu'il aimait bien... | |
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| Sujet: Re: Un peu de paix [PV Samaël Mickaëlis] Dim 18 Juil - 19:49 | |
| Encore un sourire sur le visage de cet homme... Kaze peinait de plus en plus à ce contenir ce qui ce fit sentir malgré lui par une très légère brise qui s’envola dans la pièce. Elle était à peine perceptible pour la peau, mais rafraichit tout de même l’atmosphère de quelques degrés le temps que le professeur ce reprenne ; quelques secondes a peine. Le jeune homme s’approcha. Il parla d’une voix calme et douce, très agréable à écouter. Surtout qu’il lui disait des choses plaisantes à entendre. On disait souvent à Kaze qu’il était doué pour jouer de la musique, mais la, il sentait que c’était sincère et cela lui faisait réellement plaisir. Il ne rétorqua rien un peu intimider et ce contenta de sourire au jeune homme. Une façon de le remercier pour cette remarque. Lorsque l’inconnue lui parla de son daemon, Kaze resta calme, presque insouciant. Il ne se faisait aucun souci pour Sylphil, elle était petite certes et semblait vulnérable, mais elle était sans doute bien plus agile et rapide à courte distance qu’un gros quadrupèdes comme cette panthère. Et puis elle était plus que maligne et ne ressentait aucune peur face à cette bête pourtant véritablement énorme par rapport à elle. - Ne vous en faite pas, elle sait ce débrouiller. Elle à l’air tendu comme ça mais c’est ça façon d’être au quotidien, elle est très agité et pleine d’énergie.Oui il y avait de ça, mais elle était surtout agiter à cause du trouble évident qu’elle ressentait en Kaze. Un mélange de curiosité, de gène, de mal-être mais de bien-être a la fois. Elle le sentait timide mais avenant… Etrange mélange qu’elle amplifiait automatiquement face à la contrainte de son alter égo de tout retenir. L’homme ce rapprocha encore, sa main effleura Kaze, ce qui ne manqua pas de la troubler d’avantage, pour ce poser délicatement sur le piano. Le professeur tourna la tête et se retrouva soudain pris dans la profondeur des yeux clairs de celui qui le fixait presque avidement. Il déglutit sans le vouloir et ce sentait paralysé, emprisonner dans l’étreinte de ce regard intense. Le jeune homme parla sans doute, mais Kaze ne l’entendit pas, trop absorber. Il cherchait son souffle qui c’était couper sans lui demander son avis. L’inconnu le libéra enfin et Kaze s’empressa de baisser légèrement la tête et de fixer les touches, ce concentrant uniquement sur ça pour ne pas flancher à la prochaine interpellation. C’était décider, il ne le regarderait plus jusqu'à ce qu’il ait joué quelque chose pour ce calmer. Tien, il connaissait son nom. Cela vérifiait donc le fait qu’il travaillait dans l’établissement. En plus de cela il savait qu’il était professeur, les suppositions précédente était donc confirmer. Il décida de lui répondre, fixant son esprit sur le prochain morceau qu’il allait jouer histoire de ne pas bafouiller. - Oui c’est bien mon nom. Je m’appel Kaze Hissori j’enseigne ici, mais appelez moi Kaze ce sera moins formel… Et… Et vous ? Comment puis-je vous appelez ? Bon, la conversation avançait peu à peu, et peu à peu, Kaze réussissait à reprendre pleinement possession de ses émotions pour retrouver son expression mélancolique et froide habituel. Il soupira bruyamment sans s’en rendre compte. Il était rare pour lui de perdre ses moyens, et le fait de reprendre le contrôle le soulageait énormément. Il s’apprêtait à posé de nouveau ses mains sur le clavier, quand il fut interrompu par Sylphil qui c’était calmer elle aussi et c’était blotti dans le cou du professeur. * - Il te drague !
-Mais qu’est ce que tu raconte enfin…
-Je te dit qu’il te drague ! Et ça ce voit comme le nez au milieu de la figure !
-N’importe quoi…
-Je te dit que si !
-… Bon… et même si c’était le cas ? Qu’est ce que ça change hein ?
-Invite-le !
-Quoi ?!
-Oui, ça te ferais du bien un peu de compagnie nan ?
-C’est une mauvaise idée… Tu vois bien déjà comme j’ai du mal à me contrôler… je vais perdre le contrôle si ça continue et tu sais ce qui arrive…
-Hum. Comme tu veux. De toute façon si ce n’est pas toi qui le fait je suis sure que c’est lui qui le fera !
-…*Bon cette fois, il avait besoin de ce posé sérieusement. Cette petite conversation commençait à le faire réfléchir sur ce qu'il pourait ce passer dans la soirée, et il n'aimait pas vraiment ça... Sans plus attendre ses doigts se posèrent donc sur les touches et la mélodie s’envola. Calme et apaisante, juste ce qu’il lui fallait à cet instant. Le theme d’un film qu’il aimait énormément : Eternal Sunshine. |
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| Sujet: Re: Un peu de paix [PV Samaël Mickaëlis] Lun 19 Juil - 12:01 | |
| Ahélie grogna une nouvelle fois, son regard fixé sur cet homme, ce prof, d'un air menaçant, une lueur brillant d'inelligence malveillante à l'intérieur. Elle était en vérité folle de jalousie, elle ne supportait pas que Sam s'intéresse à quelqu'un d'autre qu'à elle. Il la délaissai et allait l'oublier une nouvelle fois. Une pensée douce et rassurante surgit alors dans son esprit, elle venait de son maître. La panthère cessa alors de fixer l'humain, quant à son hermine elle l'avait oublier depuis longtemps. Elle pausa ses pâtes sur ses yeux et s'allongea sur le flan en soupirant... Pendant ce temps, loins de penser à Ahélie, Sam écoutait les paroles légèrement tremblantes du nouveau venu. Il n'avait pas bougé sa position, il gardait son beau visage sur ses mains, coudes en appuie sur le piano, son éternel petit sourire au lèvres. Il regard un quart de second la petite hermine, en effet très agitée, avant de repporter son attention sur l'homme, qu'il jugeait bien plus intéressant. Sa voix tremblante, sa gêne, et son regard fuyant l'amusait autant que cela lui plaisait. Il répondit néanmoins sans aucune gêne apparante, avec son calme habituel. "Je vois ça. J'espère qu'elle ne mord pas."Il rit doucement. Il avait la voix douce, autant que Kaze avait une voix grave agréable de son avis. "Ahélie peut paraître un peu hostile, mais c'est un animal sauvage, il ne faut pas lui en vouloir. Tout comme moi d'ailleurs."Il rit doucement, il ne faisait pas plaisanté ceci dit, sauvage il l'était et le resterait. Son daemon l'agaçait parfois à fusiller du regard tout ceux qu'il approchait ou à qui il parlait. Néanmoins, après un rapide coup d'oeil jeté en sa direction, il put constaté que sa précieuse Ahélie se comportait bien cette fois ci. Il sourit à Kaze, riant légèrement d'un air un peu gêné lorsqu'il se présenta. Oui il savait son nom. En vérité, Sam avait un défaut, c'était celui d'adorer se mettre en avant, "en parade" comme disent certains. Il avait alors apprit la liste des noms des professeurs afin de les reconnaître dès qu'ils les verraient. (Lu lui avait en vérité suffit.) Il pensait que se faire bien voir des profs pouvaient lui être utils, mais finallement il n'imaginait pas à quel point. Il ne put s'empêcher d'avoir un nouveau petit sourire lorsqu'il entendit la voix de Kaze trembler. Néanmoins il fit mine de rien et lui répondit. "Je m'appelle Samaël. Appelez moi Sam. Je, je suis surveillant...Dites moi, vous avez l'air jeune pour enseigner, quel âge avez vous? Si se n'est pas trop indiscret bien sur."Bon, il fallait le reconnaître, la dose d'hésitation était voulue, oui, encore le vilain défaut, mais il était réellement intéressé par Kaze. D'ordinaire il ne s'intéressait pas aux autres, mais cet homme était capable de réellement apprécier une chose qui avait de l'intéret, la musique. C'était un argument suffisant de son avis pour avoir envie d'en savoir plus à son sujet. Lui demander son âge était une continuation logique. Et il comptait bien faire durer encore un peu de temps cette conversation. Si draguer quelqu'un signifiait être flatteur, dans ce cas on pouvait considérer que Samaël draguait presque tout le monde. Il avait apprit en venant au Japon que cette technique permettait d'avoir beaucoup de chose, et, venant d'un monde totallement différent, il n'y voyait aucun mal. Seulement s'intéressé à quelqu'un était pour lui très différent, il trouvait cette personne digne d'intéret, avait envie de la connaître. Cela arrivait rarement. Et lorsqu'il repensait à tout ses élèves...Il préfera ne pas y penser, car Kaze c'était remit à jouer. Il sourit, oui, il avait déjà entendu cette mélodie. Elle était comme il les aimaient, calme, appaisante. En faite la musique parlait, lorsqu'on savait l'écouter. C'était une des choses qu'ils avaient apprit chez lui, avec les amérindiens. Il écouta donc avec plaisir, fixant toujours Kaze de son regard argenté. Lorsqu'il eut finit il soupira de contentement, comprenant une nouvelle fois pourquoi un certain genre de musique le faisait frémir d'horreur. Son sourire s'élargie, et il se redressa, avant de contourner une nouvelle fois le piano. "C'est une très belle mélodie."Il vint s'asseoir sur le banc, au côtés de Kaze, posa ses doigts sur le clavier. "Mais je crois que celle que je préfère c'est...peut être celle ci."Il se mit alors à jouer avec une facilité étonnante, lui qui n'avait pas toucher à un piano depuis des années la 20ème nocturne de Chopin. Ses doigts filaient gracieusement, regardant parfois le clavier, parfois Kaze, lui souriant de son petit sourire bien à lui. Il se laissait bercé par la musique, une lueur brillant dans son regard. "Ou, celle ci aussi."Il se mit à jouer l'air bien connu Für Elise, la lettre à Elise. La plus connue certainement, mais de son avis l'une es plus belle et des plus parlante. Il se stoppa soudainement, net, et retira ses mains du clavier, les laissant tomber sur ses genoux. Ses cheveux noirs brillant tombaient à présent élégamment devant ses yeux, lui donnant l'air encore plus sauvage et exotique que jamais. "Excusez moi, je suis ridicule. Je n'ai pas joué depuis des années, à côté de vous..."Il releva son visage, remit ses cheveux en place, lui redonnant un air plus "correct". Il lui sourit de nouveau. "Comme ça vous savez mes goûts. J'aime bien les histoires d''amour."Il se remit à rire de sa voix cristaline. Il faillit le dire, mais préfera le garder pour lui: quoique Elise était une femme. Mais peu importait, la mélodie était magnifique. Quant à Chopin, ses nocturnes étaient pour Aurore, Georges Sand, une écrivain, encore une femme. Quel dommage. Un jour il devrait songer à écrire une histoire d'amour d'un homme à un homme avec un piano, ça changerait...Ses pensées le faisaient rire interieurement, mais cela se voyaient dans son regard qui pétillait de malice, fixant toujours Kaze avec une certaine insistance... https://www.youtube.com/watch?v=4_0umDHCfSEhttps://www.youtube.com/watch?v=feHg4BUmwdU&feature=related | |
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| Sujet: Re: Un peu de paix [PV Samaël Mickaëlis] Lun 19 Juil - 13:31 | |
| - J’ai 28 ans…Répondit-il simplement. Il ne demanda pas le sien, par peur d’être embarrassé si Sam s’avérait être un peu trop jeune pour lui. Puis sans qu’il est eu le temps de comprendre comment c’était arriver, le beau brin était assis là, juste à coté de lui, l’effleurant naturellement. Kaze retira rapidement ses mains du clavier, le laissant en disposer à son aise. Il l’écouta jouer ces morceau classique qu’il avait lui-même apprit il y avait des années de cela. Bien sûr il appréciait ce genre de mélodie, mais ayant étudié ces musiques toutes son enfance, il préférait aujourd’hui jouer des choses plus simple, qu’il trouvait plus difficile à reproduire pour donner la bonne intensité de sentiment à faire passer, et plus contemporaines. Le genre de celle que vous trouver à l’oreille sans avoir besoin de partition ou de professeur. - Vous jouez très bien vous savez, vous n’avez pas à vous sentir ridicule au contraire. En plus ces mélodies sont plus techniques que celle que j’ai joué et demande plus de concentration… J’aime aussi les histoires d’amour vous savez. Dommage que…Il se coupa dans sa phrase. La même pensé que celle de Sam venait de lui traverser l’esprit. Dommage qu’il n’y ai pas d’histoire d’amour écrite pour deux hommes… - Non rien, j’allais dire une bêtise… Mais j’aimerais vous faire écouter cette musique… Je n’ai réussi à la maitriser qu’après des années de travail acharner. Je ne suis pas si doué que ça finalement, sinon je n’aurais pas autant eu de mal je pense.Il rit doucement en ce souvenant du travail qu’il avait du fournir. Effectivement cela lui avait pris du temps et de l’énergie. Il reposa ses mains sur le piano, pris une grande inspiration et entama ce fameux morceau techniquement très difficile et émotionnellement éprouvant. Enfin, il le trouvait éprouvant, parfois sombre, puis haut en couleur, le faisant s’envoler puis plonger sous terre. Toute une aventure ! High in the sky, d’un de ces pianiste préféré, Takashi Matsunaga. Tout au long de la mélodie, il s’efforça de donner le meilleur de lui-même. Tout ce qui ce trouvait autour de lui ce trouva soudainement enfui sous cette musique. Elle effaçait tout le reste et le captivait entièrement. Seul ce son existait, et sa vie à ce moment ne consistait qu’à lui faire prendre vie sous ses doigts. Lorsqu’il eu terminé, il sortit doucement de sa transe, légèrement essouffler, les mains tremblante, une goute de sueur perlant sur son front. Il avait tout donné, et il adorait cette sensation. Il tourna la tête et regarda Samaël, un peu gêné par ce qu’il venait de ce passer. - Heu… excusez moi je me suis un peu... enflammer…Il resta deux seconde prostré sans rien dire, ses yeux dans ceux du beau jeune homme. Puis sans pouvoir se retenir il éclata de rire. Un rire vrai, franc, heureux. Il était à présent tout à fait détendu et cet homme ne l’intimidait presque plus. Il osait à présent l’observer, et le trouvait réellement magnifique. Ses yeux si clairs contrastant avec une crinière si sombre… Kaze se leva pour reprendre son souffle après avoir autant rit, et sortit machinalement une cigarette du paquet qu’il avait toujours dans la poche. Il l’a porta à ses lèvres et cherchait son briquet dans son autre poche avant de se rendre compte qu’il était encore à l’intérieur de l’établissement scolaire. - Ah mince… Une vielle habitude que j’ai gardé du lycée. Je crois qu’on va être obligé de sortir, enfin si vous voulez me suivre bien entendu. Au fait, vous en voulez une ?Un sourire franc aux lèvres, il commençait finalement à ce dire que penser à la suite de la soirée n’était peut être pas si mauvais. Cette idée le réconforta en quelque sorte, et finalement il décida de faire un pas vers cette personne qu’il avait envie de connaitre. En plus se serait l’occasion de savoir si oui ou non, il était intéressé. Kaze n’avait donc rien à perdre et décida de ce lancer comme on dit. - Et si ça vous dit, on peut aller boire un verre… Quelque part… Histoire de discuter. Qu’en pensez-vous ? |
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| Sujet: Re: Un peu de paix [PV Samaël Mickaëlis] Lun 19 Juil - 21:10 | |
| Vingt-huit alors...
"22 pour ma part."
Il sourit à Kaze, il était amusant de voir que six années d'écart ne représenté presque plus rien arrivé à l'âge adulte. Les années se creusent par contre dans le sens inverse, son viel ami monsieur Tatsuki n'avait que dix-huit ans, malgré tout ses quatres années semblaient plus conséquente que les six qui le séparait de l'âge de Kaze. Il sourit sans se privé à l'entente des compliments, il adorait ça comme tout le monde, sauf que lui ne s'en cachait pas, il trouvait cela bien plus naturel que de findre la modestie, qui, de son avis, n'existait en réalité pas. Le dommage que...le fit rire, encore une fois il ne se retint pas. Il sentait que la gêne de Kaze partait petit à petit, il se laissa donc plus de liberté dans sa façon de réagir également. Il le regarda dans les yeux, ayant comprit qu'ils avaient pensés à la même chose et chuchota comme s'ils partageaient un secret:
"Oui, dommage que n'est ce pas?"
Il rit doucement, repoussant une nouvelle fois ses cheveux noirs de devant ses yeux, afin de paraître politiquement-correct. Il regarda de nouveau Kaze et se contenta cette fois de lui sourire simplement.
"Mais je vous remercies...Allez y, je vous écoutes..."
Comme pour illustrer ses paroles, Sam prit un faux air sérieux et critique, qu'il ne parvint néanmoins pas à garder longtemps. Il rit, puis cessa de plaisanter pour écouter la mélodie. En effet la musique était belle, le niveau élevé, mais surtout il y avait ce petit quelque chose en plus qui rendait la musique parlante. La passion que Kaze y mettait sans doute. Loin de le trouver ridicule, il partit avec lui dans cette bulle qui se créait. C'était se qui rendait la musique si belle, en vérité, elle devait faire corps avec le musicien. C'était pourquoi de temps à autre des musiciens "en panne" comme on disait, venait prendre des cours dans les réserves indiennes. Mais ils avaient beau expliquer, jamais aucun n'était repartit en ayant comprit. Ressentir ne s'apprend pas, Kaze l'avait en lui. Sam sourit, cet homme était un homme bien. Lorsque le morceau s'acheva et que l'homme s'excusa, Sam émit un petit rire et se permit de donner une tappe gentille sur le bras de Kaze. Il lui sourit, sincèrement, comme il avait rarement sourit.
"Ne vous excusez pas pour être quelqu'un de bien. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai envie de vous expliquer quelque chose. Je suis amérindien, et chez nous on dit que la musique parle, qu'elle raconte. Mais seulement, et seulement, si le musicien sait la faire parler. Pour cela il doit être capable de ressentir. C'est quelque chose qui ne sapprend pas. Vous devez être fier d'avoir ce don en vous, alors, ne vous excusez pas...Vous devez trouver cela ridicule, mais croyez moi, peu en sont capables. Désolé, je dois vous enuyer avec mes histoires."
Sam sourit d'un air désolé, mais se laissa observer. Si Kaze trouvait son histoire ridicule, il le cachait bien. Il avait plutôt l'air de l'apprécier. En tout cas, se savoir regarder lui donnait une bonne excuse pour l'observer autant en retours, se qui était agréable. Il sourit en l'entendant rire, cet homme semblait vrai, et c'était rare, chez les visages pâles du moins. Il le regarda se lever et fit une grimace en le voyant sortir son paquet de cigarette. Il se leva à son tour. Mais comme il avait vraiment l'air désolé, Sam sourit néanmoins.
"Je compatis. Vous les visages pâles vous faites toujours les mêmes choses, aussi bien dans les actes, que vos vêtements, que votre nouriture, parce votre société veut que se soit "cool". Mais vous étiez jeune et innoncent, ils ont profités de vous comme beaucoup d'autre. Mais, il serait temps d'arrêter."
Il rit d'un air malicieux et taquin.
"Chez nous ons fume de la bonne herbe, des calumets de la paix. Pas du goudron. Merci, je m'en passerais. Mais ne vous gênez pas pour moi."
Il se leva à son tour, heureux que Kaze lui propose de venir avec lui.
"Avec plaisir, j'aimerais bien discuter encore avec vous. Vous, vous êtes différent, vous êtes quelqu'un d'intéressant, pas comme les autres visages pâle."
Sam se mit à rire et s'approcha de Kaze.
"Je vous tacine bien sur...Ahélie nas saï il day."
La panthère se releva et vint docilement vers Sam qui posa sa main sur sa tête, elle se mit à ronroner. Puis elle regarda d'un air mauvais Kaze et lança:
"Gisigu'l sis We’lekestaam! _Pff! Ahélie, sois gentille s'il te plais. Allez tewiet! _Oui, puisqu'il le faut...Ka-teh... _Je t'ai entendu! Et oui ma belle, il le faut."
Pas franchement ravie la panthère s'avança vers la porte, suivie par Sam qui pouffait encore de rire. Il lança un petit regard mis amusé mis désolé à Kaze.
"Vous aussi venez, avant que l'envie me prenne de vous prendre votre cigarette."
Il sourit à Kaze.
"Alors, où voulez vous allez pour poursuivre cette conversation?"
Regard plein de malice signifiait qu'il était très sincère, c'était un code chez lui. Il était content que Kaze l'est invité à le suivre, c'était un fait. Il n'aimait pas la sollitude, mais la préferait néanmoins à une présence gênante, Kaze pouvait donc s'estimer heureux. La lueur dans les yeux argentés de Sam en témoignait.
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| Sujet: Re: Un peu de paix [PV Samaël Mickaëlis] Lun 19 Juil - 22:17 | |
| « Quelqu’un de bien ». Personne ne lui avait encore dit ce genre de chose, et cela le touchait profondément. Les paroles de Sam étaient en plus de ça si sincère que l’espace d’un instant, Kaze eu envie de laisser couler une larme d’émotion. C’était comme si cet homme lisait en lui et qu’il avait instinctivement les mots qui le touchait. C’était une drôle d’expérience, et le professeur se sentait à la fois mal à l’aise, mais étrangement apaisé d’avoir peut être enfin trouvé quelqu’un qui le comprenait. Mais il n’y avait pas que ça. Cette façon de parler du monde qui l’entoure, ce mystère naturel qui planait autour de lui, cet air sauvage, ses yeux sincère… Tout chez cet homme poussait Kaze à vouloir en savoir plus. Quitte à se laisser découvrir, à laisser voir des partie de lui qu’il gardait d’habitude caché, à laisser tomber se masque permanent qui l’épuisait chaque jour depuis sa naissance.
Kaze l’écoutait parler, il se délectait de ce flots de paroles qui paraissaient si simples mais pourtant si juste et vrai. C’était sans doute l’œuvre de la philosophie de la nature, celle de son peuple et de ses terres natales. D’ailleurs, ses origines étaient elles aussi intrigantes. Que faisait un amérindien si loin de chez lui ? Sam n’était pas en voyage, il résidait sur cette petite île surpeuplée qu’est le Japon. Et depuis assez longtemps pour en connaitre la langue. Pourquoi un homme tel que lui issue de la bas était il venu s’entasser au milieu de toute cette foule étouffante, de ses immeuble tellement grand qu’il cache la lumière du jour, de ses lumière artificiel trop présente au point de couvrir la lueur des étoiles en pleine nuit…
Ses pensées avait tout à coup déferlé dans l’esprit de Kaze, et il était resté là, sans bouger, le regard dans le vide, tellement empli de questions sans réponses. Il retira lentement le tube blanchâtre de sa bouche, le fixa un moment, puis se décida à le ranger à sa place initiale ; bien au chaud dans sa poche entourer de son paquet en carton. Ce fut comme un électro-choque dans son cerveau. Il parla d’une voix presque absente.
- Vous avez raison… Il serait temps que je me détache de cette fâcheuse habitude…
A cet instant il pensa « pourquoi ai-je été si bête tout ce temps ? ». Samaël le renvoyait à la réalité sans doute malgré lui. Il se tourna vers ce dernier, le regard intense, remplie d’interrogations et du désir plus fort que tout de comprendre ce qui était en train de ce passé en lui. Il se disait « mais qui est tu ? Pourquoi je me sens soudainement bouleverser de cette façon ? » Lorsqu’il ce rendit compte de cela, face a l’expression quasi déconcerté qu’arborais maintenant Sam, il secoua un peu la tête avant de s’excuser.
- Je… J’ai eu un moment d’égarement… excusez moi. Je dois vous sembler étrange n’est ce pas…
Il eu un rire un peu forcer histoire de détendre l’atmosphère qui avait changé du tout au tout en un clin d’œil. Il n’allait tout de même pas gâcher la soirée comme ça. Il décida donc de reprendre la ou ils s’étaient arrêter précédemment, comme si de rien n’était, enfouissant ce nouveau trouble dans les profondeurs de son esprit.
- Bref… heu… Je connais un petit bar plutôt sympa pas très loin d’ici. La bas il y a de la musique agréable et jamais de vieux pochtron en train de baver sur une table. C’est assez tranquille et adéquat pour parler. On peut y aller a pied c’est à une vingtaine de minutes, ou j’ai ma voiture si vous préférez.
Kaze retrouva malgré lui son regard fuyant. Il se disait que Samaël devait le trouver soit complètement bizarre, soit ridicule. Ses actions ne s’accordaient pas et il changeait de comportement en un rien de temps. Bien sûr c’était dut à l’influence que l’étranger avait sur lui, mais ça il ne pouvait pas le savoir. En cherchant un endroit où poser son regard, ses yeux croisèrent ceux de l’imposante panthère. Et cela n’eut pas pour effet de le rassurer au vu de l’animosité que le professeur ressentait chez cet animal. Il ne lui avait pourtant rien fait mais elle ne semblait pas l’apprécié… Un élément de plus pour qu’il se sente mal à l’aise. Il décida d’essayer d’ignorer ce détail et parti en direction de l’escalier, suivi de Sam.
Sylphil qui ressentait doublement ce mal aise et cette agitation silencieuse qui se passait en lui essaya de le calmer par des messages imperceptible qui se voulait rassurant et tranquillisant. Mais c’était presque peine perdue. Elle l’avait poussé à inviter cet étranger mais elle se demandait si finalement c’était une bonne idée. Vu l’état dans lequel cela le mettait. Mais d’un autre coté, elle sentait que ce Sam avait une bonne aura. Elle espérait au fond d’elle, sans vraiment ce l’avoué, que peut être cette personne serait capable d’être le sauveur de son si cher Kaze. Avec ce tourbillon d’émotions qu’il déclenchait en lui, peut être parviendrait il à toucher son cœur devenu si froid au fil des années à force de toujours tout intériorisé.
Finalement les deux hommes ce retrouvèrent devant les porte de l’établissement. Il fallait choisir, partir à pied directement, ou faire un détoure par le parking pour prendre la voiture. Ce fut une sensation étrange qui décida Kaze à faire une proposition.
- Il va pleuvoir… On ferait mieux d’y aller en voiture, on sera à l’abri comme ça.
Le ciel paraissait pourtant dégagé à cet instant, et rien n'aurait put laissé supposer une averse. Ce pouvoir de « baromètre » pouvait parfois s’avéré utile. Bien sûr il n’était pas le seul à décider du choix à faire et attendait l’approbation de celui qui dorénavant l’accompagnait. Une voiture ça polluait et il était de toute évidence proche de la nature. Mais d’un autre coté marcher sous la pluie ce n’était pas vraiment agréable non plus…
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| | | Samaël Mickaëlis Surveillant / Élément: Air
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Fiche Daemon Nom: Ahelie Espèce: Panthère noire Sexe: Femelle
| Sujet: Re: Un peu de paix [PV Samaël Mickaëlis] Mar 20 Juil - 12:47 | |
| Sam se retourna lentement lorsqu'il entendit Kaze lui dire qu'il serait temps qu'il arrête de fumer. Il tourna vers lui un visage légèrement surprit, la bouche entrouverte, ses sourcils fins haussés. Il resta un moment indécis, à le regarder. Était il possible qu'il ait put trouver les mots justes alors qu'il ne le connaissait que depuis si peu de temps? Enfin, Sam lui offrit son plus beau sourire. Après tout, pourquoi réfléchir à la raison qui le poussait? Se qui comptait c'était le résultat. Il aurait peut être des séquelles physique un jour dans le pire des cas, mais son âme, elle, serait intact. Le jeune homme se rapprocha de Kaze et prit lentement la cigarette de sa main pour la remettre dans sa poche, au cas où il changerait d'avis. Mais s'il avait trouvé le déclic, il avait bon espoir. En tout cas une chose était à présent certaine, c'est que cet homme n'était pas encore pourri par cette étrange société.
Sam chercha un instant quelque chose à lui dire, mais il ne trouva rien de bien intéressant. Après tout, ils ne se connaissaient pas. Il se contenta de lui sourire. En l'observant, il vit néanmoins que Kaze semblait perdu dans ses pensées. Son teint pâli, mais le jeune homme le laissa faire, il avait peut être besoin de réfléchir un peu. Et puis regarder Kaze perdu dans ses pensées n'était pas un spectacle désagréable...Lorsqu'il revint à lui, en quelque sorte, il secoua la tête en guise d'excuse, se qui arracha un sourire au jeune homme.
« Se n'est rien. Si vous n'étiez pas étrange vous ne seriez pas normal, et puis, j'aime bien les gens bizarre. »
Il tenta de le rassurer en lui souriant de nouveau sincèrement. Se qu'il venait de dire, il le pensait depuis toujours. Cependant, il trouvait Kaze assez, non pas gêné comme il avait put l'être avant, mais peut être un peu perturber. Il avait seulement expliquer des choses basiques, jouer du piano ensemble, mais une sorte de déclic était apparemment passé. Sam écouta la proposition du prof, et eut un petit sourire un peu gêné.
« J'en serais ravi. Mais, j'espère ne pas vous avoir perturber. Si c'est le cas je peux partir si vous le désirer. »
Même s'il n'en avait pas envie. Il avait tendance à aimer passer du temps avec quelqu'un, surtout ce genre de personne qu'était Kaze précisément, même s'il détestait les voitures, il s'en accommoderait très bien si ça lui permettait de continuer de discuter avec lui. Sam suivit Kaze sans rien dire, son éternel petit sourire affiché sur ses lèvres. Loin de le trouver stupide, il le trouvait naturel, et bizarre, certes, mais il raffolait des gens comme ça. Sam avait la fâcheuse tendance d'apprécier les personnes les plus étranges qu'il soit. Donc, on pouvait dire que Kaze l'avait séduit, avec ses changements d'humeur, ses pertes de conscience avec la réalité intempestive, mais également ses airs au piano et sa conversation. Sam lui même un étrange personnage, il ne s'en cachait pas.
Ils marchèrent jusqu'au devant de l'établissement, c'est alors que Kaze lui annonça qu'il allait pleuvoir, et que, par conséquent, ils feraient mieux de prendre la voiture. Sam jeta un coup d'œil à Ahélie qui ferma les yeux d'un air fière et catégorique.
« Jamais! _Si Ahélie, il le faut. Le trajet ne sera pas long, viens. »
Il suivie Kaze jusqu'au parking, pas franchement ravi de prendre la voiture, mais ravi d'être en sa compagnie. La lueur dans son regard ne s'éteignait pas, il détaillait l'homme du regard, fixait ses moindres gestes. Il avait conscience que ce comportement pouvait gêné certaine personne, mais il adorait regarder les gens, il trouvait cela fascinant. Ils arrivèrent près de la voiture de Kaze, Sam ouvrit la portière arrière et due pousser et traîner Ahélie à l'intérieur, celle ci refusant obstinément. Il prit pour sa part place à côté du chauffeur.
« Je ne saurais jamais conduire ce genre de...appareils. _Et t'en mieux pour toi! »
Ahélie grogna de nouveau toute sorte de paroles déplaisante en apache, tentant avec ses pâtes d'ouvrir le verrou de la portière que Sam avait eut le bon sens d'activer. Elle finit par renoncer, mais ne perdit pas espoir néanmoins.
« Toi l'hermine, ouvres moi cette portière! Immédiatement! _Ahélie, se que tu peux être autoritaire! »
La panthère le fusilla du regard et Sam se mit à rire de sa voix cristalline et envoutante, afin de la convaincre, il savait qu'elle lui obéirait. Mais la raison de son rire était surtout du fait qu'il se savait bien plus autoritaire qu'elle. Seulement, elle avait aussi le défaut de détester les autres daemons, elle ne considérait égal voir supérieur aux humains.
« Très bien, je reste, puisque cet humain te plais. Mais c'est la dernière fois que tu me fais monter dans une horreur pareille. _Mmh, mmh! »
Le mmh mmh de Samaël signifiait en général, ou bien un mauvais coup à venir, ou bien qu'il trouvait la situation intéressant, ou bien, et c'était le cas, qu'il se fichait complètement de se que l'on pouvait lui dire. Ahélie s'allongea de tout son long sur la banquette, furieuse. Sam, lui, sourit un peu nerveusement à Kaze.
« Vous allez encore me trouver stupide, mais c'est la première fois que je monte dans une voiture. »
Il avait dit cela un riant doucement, afin de détendre Kaze. Mais il le sentait tendu, même son daemon le semblait.
« Est se que...j'ai dis quelque chose qu'il ne fallait pas? »
Il mourrait d'envie de poser cette question depuis tout à l'heure. Sam n'était pas stupide, loins de là, seulement le malaise de Kaze lui échappait encore...Il espérait juste ne pas l'avoir blessé. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un peu de paix [PV Samaël Mickaëlis] Mar 20 Juil - 14:00 | |
| Décidément les paroles de ce bel amérindien était vraiment douces et rassurante. Autant sur le fait qu’il ait dit aimer les gens bizarre que sur le ton attentionner qu’il avait pris lui disant qu’il pouvait se retirer s’il le gênait. C’était touchant. Une fois le chemin décidé, et les portières de la voiture ouvertes, Kaze ce rendit compte que Sam pouvait se sentir mal dans une « cage en métal », au vu de la réticence bien visible de son daemon à prendre place. Il réussi finalement à faire entrée la panthère après quelques exercices de forces. Kaze pris place, Sylphil toujours dans son cou, et Sam s’asseyant à coté de lui. Soudain il sentit que sa petite hermine était très tendue, elle lui mordillait d’ailleurs légèrement l’oreille pour le lui faire sentir. * - Qu’y à t’il Syl ?
- Je n’aime pas du tout ce daemon ! Elle est méchante ! Et elle ose me donner des ordres en plus cette garce !
- Reste polie s’il te plait… Qu’est ce qu’elle t’a dit ?
- Elle me commande comme si j’étais à ses ordres ! Nan mais franchement je crois qu’elle ne sait pas à qui elle s’adresse celle la ! Je vais lui faire sa fête si ça continue !
- Enfin calme-toi ! Elle se sent peut être simplement mal parce qu’elle est en voiture voila tout.
- Mais non ! Ne te ment pas ! Tu à bien vu son regard non ?! Elle ne nous aime pas, et peut être que lui aussi va savoir. Vu ce qu’elle dégage ça ne m’étonnerais même pas qu’il joue la comédie et qu’il se moque de toi !
- Bon c’est vrai que j’ai remarqué aussi que cette panthère ne nous apprécie pas plus que ça… mais de la à dire que Sam joue la comédie… tu exagère peut être un peu… * Leur conversation silencieuse fut interrompue par Sam justement, qui déclara avec un petit rire que c’était la première fois qu’il montait en voiture. Kaze eu un geste de la main pour caresser la tête de son daemon comme pour lui dire « tu vois je te l’avais bien dit », puis tenta de rassurer un peu le jeune homme. - N’ayez pas peur il n’y a rien de dangereux. Et puis je suis un fin pilote, déclara t’il en riant. Mettez juste bien votre ceinture on ne sait jamais. Il illustra sa phrase en mettant la sienne. Puis il mit la clé dans la fente prévu à cet effet, et fut de nouveau interrompue par Sam alors qu’il s’apprêtait à mettre le contact. Il tourna la tête vers lui, ne sachant pas vraiment quoi répondre à sa remarque. Il ne pouvait pas lui dire qu’il le bouleversait lorsqu’il lui parlait. Il ne pouvait pas non plus lui dire que finalement, il se mettait à douter à cause du comportement de la panthère, comme il ne pouvait pas lui dire non plus qu’il n’aimait tout simplement pas l’attitude de son daemon. Il fallait trouver rapidement une parade. Et c’est tout naturellement qu’une idée passa dans son esprit, et il ne prit même pas le temps d’y réfléchir avant de la lancer à haute voix. - Non ça n’a rien à voir avec vous rassurez vous. J’étais juste en train de me dire que s’il lui prenait l’envie de faire ses griffes sur la banquette ma voiture allait être fichue.Il rit en entendant sa propre bêtise mais se dit que ça pourrait peut être passé. Il ne rajouta donc rien, et démarra l’engin. Sylphil descendis sur ses genoux et se glissa sous la ceinture de son alter ego, comme pour s’éloigner un peu plus de l’imposante bête sauvage qui commençait sérieusement à l’horripiler. Le trajet ne dura qu’une dizaine de minutes au cour desquels le ciel se couvrit d’énormes nuages grisâtre qui laissèrent sans plus tarder échapper leurs milliers de larmes froides. Après avoir effectué plusieurs tours de parking avant de trouver une place (et oui se garer en ville ce n’est pas facile), Kaze détacha le ruban noir qui le tenait coller au siège mais ne bougea pas. - Bien… Nous voila arriver à destination. Mais nous devrions attendre quelques minutes que le temps ce calme, l’averse sera bientôt terminé.On aura put l’appeler monsieur météo celui la. Mais ce qu’il dit s’avéra exact, et à peine cinq minutes après, l’averse ce stoppa comme elle avait commencé : soudainement et brusquement. Kaze se décida donc à ouvrir sa portière et à sortir. Il ouvrit aussi rapidement celle à l’arrière afin de libérer Ahélie qui apparemment mourrait d’impatience de quitter l’appareil. Mais Kaze n’eut même pas droit à un petit feulement de remerciement. Tant pis, si elle avait décidé d’être exécrable avec lui tant pis. Il n’allait pas rentré dans son jeu, et lui fit même un petit sourire alors que son regard se voulait très agressif. Kaze tourna alors la tête en direction de la place ou aurait dut ce tenir à cet instant Sam, sauf qu’il n’y avait personne. Il baissa le regard et le vit en plein combat avec la ceinture. Il avait apparemment quelques difficulté à se détaché. Le professeur ne put réprimer un léger rire. C’est vrai que la situation était comique de son point de vu, mais à la tête angoissée que Samaël faisait il se reprit immédiatement et s’empressa d’aller le secourir. C’était normal, il pouvait comprendre la sensation d’emprisonnement qu’il pouvait ressentir à cet instant. Kaze fit donc rapidement le tour de la voiture, ouvrit la portière et se pencha sur le jeune homme, le frôlant naturellement. - Attendez je vais vous aider.Il détacha le jeune homme qui eu une lueur dans le regard indiquant à Kaze qu’il était soulager et reconnaissant. Un sourire plus tard, les deux hommes accompagnés de leur daemon poussèrent la porte du bar… [suite >>> ici |
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