Pas encore ?! ... (pv)

Il avait hâte… Non, en fait il n’attendait que ça. Le revoir. Enfin dans de bonnes conditions, enfin seul tout les deux et sans rien ni personne pour les déranger un temps soit peu. A cause de cette impatience omniprésente, la journée lui avait parut absolument interminable. Les heures passait horriblement lentement, c’était une vrai torture. Il avait jeté des coups d’œil discret à sa montre toute la journée, environs tout les quart d’heure. Ce que ça pouvait être long. Cela lui rappela ses années de lycée, quand il était dans le même état d’esprit, surveillant les minutes sans répits, comme si le temps allait s’écouler plus vite pour qu’il puisse finalement partir de l’établissement. A présent, il était professeur. Il passerait toute sa vie à l’école, là ou le temps se distordait à coup sûr, plutôt ironique comme situation. Mais le pire n’était pas encore arrivé. Pour plus de « sureté » pour lui, et surtout pour évité de faire des vagues, resté le plus discret possible quand à sa relation amoureuse était la chose la plus prudente à faire. Ainsi, il décida de rester dans l’enceinte du pensionnat, patientant péniblement afin d’être le dernier sur les lieux. A cette heure là, les élèves avait déjà tous déserté, mais les personnes les plus dangereuse, en somme, les autres professeurs, était pour la plupart encore en train de corrigé des piles de copie. Ce qu’il pouvait détester ses collègue dans ses moments la…

Il faisait donc mine de travailler comme les autres, de préparer ses futures court. Ce qu’il faisait d’ailleurs réellement, mais plus distraitement du monde, la majorité de ses pensées étant inexorablement tourné vers son amant. Puis, venu l’heureuse heure ou la vaste salle des professeurs commença à se vider. Lentement mais surement. Il rentrait chez eux un à un, entrainer par le mouvement qu’avait créé le premier qui s’était éclipser. Si bien qu’une demi heure après, il n’y avait plus personne, ou presque. Evidemment, il restait lui, mais également un autre professeur. Il était arrivé il y avait peu, afin d’effectuer un remplacement si ses souvenirs était bon. Il était plutôt jeune, peut être 25 ans à tout cassé, mais surtout, il était encore présent et extrêmement gênant pour le pauvre Kaze qui n’en pouvait plus d’attendre ses retrouvailles amoureuse. Et ce dernier ne semblait vraiment pas décidé à partir, à croire qu’il le faisait exprès. Tant pis. Le blond décida de partir malgré les risques que cela pouvait présenter. Et puis s’il était découvert tant pis, après tout il ne faisait rien d’illégal, son cher et tendre était un surveillant, pas un élève. Mais comme pour le mettre sur les nerfs, lorsqu’il se leva, voila que l’autre se mit à ranger ses affaires. Il l’aurait tué, il n’aurait pas put le faire plus tôt non ?!

Bref, il prit donc le chemin de la partie des chambres réservées au personnel pour enfin retrouver son Samaël qui lui manquait tant. Mais bien entendu, voila que l’autre le suivait. Pourquoi ? Sans doute parce que c’était le même chemin que celui qui menait à la sortit. Mais cette hypothèse tomba bien vite à l’eau lorsqu’il continua à le suivre alors qu’il aurait du prendre une bifurcation. De plus en plus étrange. Et maintenant il l’entendait accélérer, comme s’il voulait le rattraper. Qu’est ce qu’il lui voulait ce type ?! En plus, à bien s’en souvenir, il l’avait déjà surprit en train de le fixer avec un regard plus ou moins insistant. Un admirateur secret ? C’était un peu tiré par les cheveux si on considérait le fait que Kaze n’avait rien d’une star ou même d’une personne connu. Tant pis, il finirait bien par le semé lorsqu’il passerait la porte qui interdisait l’accès aux personnes étrangère au personnel résident dans l’établissement. Mais même pas, il continuait à le suivre. La, ça l’agaçait sérieusement. A quelque mètre de la porte du petit appartement de Sam, il décida de faire face à ce… traqueur ? Histoire de savoir ce qu’il lui voulait. Imaginer un peu, ce genre de situation était quand même un peu flippante. Mais avant qu’il puisse sortir un mot, ce fut l’autre qui l’interpella.

- Je me demandais si tu allais finir par te retourner.

Kaze fixa un moment le bohome sans comprendre, on aurait dit qu’il le connaissait, alors que lui était certain de ne l’avoir jamais vu.

- Pardon mais vous êtes ?
- Alors tu ne te rappel pas ? J’en étais sûr. Mais même si je te disais mon nom ça ne te dirais rien. Mais on se connait tout les deux, très bien même. On pourrait aller prendre un verre, histoire que je te rafraichisse la mémoire. Il lui lançât un clin d’œil plein de sous entendu, aucun doute, il le draguait carrément.
- Désolé mais je ne sais pas qui vous êtes et je suis attendu, alors si vous poiviez me laisser…
- Hors de question le coupa l’autre, je vais te faire te souvenir de moi. Et la sans crier gare il lui sauta littéralement dessus et tenta de… lui rouler une pelle. Complètement surpris le blond mis une seconde a réagir mais le repoussa violement.
- Mais enfin je ne vous permets pas !!
- Pourtant tu m’as déjà permis par le passé et ça ne semblait pas te déranger.

Hein ?! Mais c’était qui ce type ?! Il fallait vraiment qu’il se rappel… hum… effectivement à y regarder de plus prêt, son visage lui disait vaguement quelques chose… Une ancienne conquête ! Ça ne pouvait être que ça !

- Oh, je… vois… Il fallait trouver les mot juste pout tout simplement lui faire comprendre qu’il était déjà pris et qu’il fallait qu’il laisse tomber. Mais comme je te le disais je rejoins quelqu’un, je ne suis pas du tout intéressé.
- Ah oui ?! Voila que l’autre se mettait en colère. Mais ce n’était pas tout, il venait de l’agripper au col et de la plaquer… Contre la porte de Sam… génial. Espèce de salaud, tu ne sais même pas à quel point tu à put me briser le cœur ! Et tu ne te souviens même pas de moi ! De toute façon celui la finira comme tous les autres avant lui et avant moi ! Tu va le balancer comme une vieille chaussette quand tu te seras lassé ! Alors rien ne t’empêche de venir prendre du bon temps avec moi hein ?!

Bon, c’est vrai qu’il n’avait pas toujours était d’une réel délicatesse quand à ses ruptures passé, mais quand même, il n’aurait jamais pensé faire ce genre de chose à quelqu’un. Lui brisé le cœur avait il dit… Surement, à vrai dire il ne s’était jamais préoccuper de quelqu’un d’autre à part lui avant de rencontré Sam, alors c’était bien possible. Mince alors, et maintenant il fallait qu’il réussisse à le faire dégager avant que son beau brun surprenne ces « révélation » et se pose de désastreuse questions quand à la véracité des paroles de Kaze… Quoique qu’il avait peu d’espoir quand à ça, car il ne doutait pas du fait que Sam était derrière la porte en train d’écouter, sans doute ameuté par sa cher et tendre Ahélie, trop heureuse d’avoir peut être trouvé un argument de poids pour l’éjecté purement et simplement de sa vie si parfait avant qu’il mette ses main sur son lié adoré. Il tombait vraiment mal ce type…

"Sam, calmes toi. Je te dis que ça ira très bien se que tu as fais. Il s'en accoutumera très bien."

Le pauvre Samaël était avachie contre la table de la cuisine, déprimé. Après trois tentatives de faire cuir des pâtes, il venait enfin de réussir. Il fallait dire qu'il lisait en même temps qu'il cuisinisait et que les nouilles devenaient bien trop vite à son goût marron, voir marron foncé virant dangeureusement vers le noir. Le pauvre amérindien venait de terminé après un dur labeur son plat de ramn préparer avec amoure, et avoir l'espoir de s'occuper au lieux de tourner en rond en attendant Kaze désespérément. D'ailleurs à chaque fois qu'il l'attendait ça virait au drame, allez savoir pourquoi...Cependant le beau Sam avait confiance en son blond, et avait tout bien rangé chez lui, et avait même, donc, préparer le repas. Il déprimait à présent, parce qu'il avait emprunter un livre de cuisine à son collègue, et voisin de chambre, dans lequel était incrit la recette des rament: FACILE. En comptait le nombre de tentative et de temps perdus, le pauvre cheyenne était dégoûté. Il sourit à Ahélie qui tentait tant bien que mal de la rassurer.

Oui, tout irait bien. Il en rêvait de cette soirée, il en rêvait depuis que Kaze était partit. Il lui avait manqué, presque autant qu'il avait maudit Jake, se qui représentait beaucoup. Rien que Kaze et lui, toute la soirée devant eux. Il aurait simplement désirer cuisiner mieux que son amant. Et en plus avec ses bétises il n'avait même pas eut le temps de préparer un dessert! Il sourit soudainement, il pourrait toujours lui servir du choco Sam? Oui, voilà qui semblait une idée constructive.

Il fila sous la douche histoire de se détendre, de se faire beau pour Kaze et pour voir ses interminables minutes passer plus vite. Il soupira, souriant. Il avait tellement hâte de le serrer dans ses bras, respirer son odeur, prendre sa main dans la sienne, sentir ses lèvres sur les siennes. Ou encore mieux, sentir sa peau contre la sienne et tout se que cela impliquait. Il se mordit la lèvre en souriant. Il en rêvait depuis tellement longtemps...

En tout cas, niveau effort, Sam en avait fait. Même si les gosses avaient été très chiant, comme par hasard, aujourd'hui, il avait néanmoins observer attentivement le comportement des couples. Il avait même prit des notes, et avait décidé de changer un peu son comportement. Parce qu'il avait saisit que dans ce pays, on ne faisait pas pareil que chez lui. Et il tenait énormément à garder Kaze prèt de lui, ses sentiments pour lui ne cessaient de grandir, et il avait envie d'en profiter et d'apprécier leur amour à cent pour cent. Il tenait également à se que le beau professeur en profite aussi. Il allait devoir calmer ses pulsions, sa jalousie, et surtout son côté sauvage, influence en grande partie par sa chère et tendre Ahélie.

Il sortit de la douche et s'habille avec ses vêtements préférés, autrement dit, ceux qui lui avaient vallut le plus de compliment, se qui n'était pas peur dire. Il avait aussi remit en question son narcissisme accrue, mais il y avait encore beaucoup de boulot. Il mit donc un jean simple, plutôt foncé, et un pull prèt du corps noir qui épousait bien ses formes et lui allait très bien. Il fit exprès, mine de rien de garder ses cheveux mouillés, histoire de plaire encore plus à l'élu de son coeur. Il se regarda dans la glace et sourit à son daemon.

"Je trouve tout de même que Kaze a de la chance.
_Moi aussi."

Il sourit et caressa la tête de sa divine Ahélie. Il se pencha pour embrasser sa tête lorsque ses oreilles se redressèrent.

"Tiens, il est là."

Sam sourit, se sentant soudainement léger, et heureux. Il fila dans l'appartement et pausa sa main sur la poignet en attendant qu'il frappe, une vieille habitude qu'ils avaient prit avec Ahélie. Il était là, il reconnaissait sa voix, pourtant, il ne frappait pas. Quoi? Il lui faisait encore un adorable petit coup de stress? Il sourit, attendrit. Lorsqu'il reconnut une autre voix, masculine, il fronça les sourcils, perdant par la même occasion son beau sourire. Il entrouvrit la porte sans faire le moindre bruit et frémit de rage en entendant la conversation. Il en tremblait tellement il était en colère. Il fut rassuré, et son coeur fit un petit bond lorsqu'il entendit Kaze lui demander de partir. Mais lorsque l'autre abrutit insulta son gesalat et qu'il lui fourra sa langue dans la bouche se fut trop. Il sortit en claquant la porte et s'approcha du type rapidement. Puis, il se rappela miraculeusement de se qu'il avait apprit des couples japonais. Ne sachant pas quoi faire, il préfera demander à Kaze:

"Gesalat? Je peux le frapper? S'il te plais?"

Mais attendre la réponse fut trop insupportable. Jake, plus lui en plus, çan faisait trop, trop pour la même semaine, il avait envi d'exploser.

"Toi tu dégages avant que je ne t'offres une nouvelle gueule! Pas pire que celle ci t'inquiètes surtout pas. Mais crois moi tu regretteras l'ancienne! Je veux plus te voir t'approcher de lui, il est à moi, t'entends?! Et puis tu t'es vus? Et toi, tu m'as bien regarder? Si j'étais toi j'aurais tellement honte d'être aussi laid fasse à moi que j'irais me cacher. Disparais enfoiré![b]

Dans sa colère noir il avait oublier certaine de ses bonnes résolutions, donc celle de ne pas faire de démonstration de narcississme devant Kaze. Il se mordit la lèvre, ses yeux lançant des éclairs. Ahélie grognait, s'approchant du type, le poil irrisser. Nan mais pour qui il se prenait à aggresser les gens comme ça?! Sam prit la main de Kaze dans la sienne et plongea son regard dans le siens.

[b]"Sa va? Je sais que ce connard t'as agresser mais, j'espère que tu veux toujours passer la soirée avec moi? Et toi dégages on t'a dit! Attaques Ahélie."

Il sourit à son daemon, qui comprit le message: simplement faire peur. Elle s'avança alors faire le type, en longeant le sol: technique de chasse féline bien connue.

Et voila, ça recommençait. A croire que le blond avait le chic pour créer ce genre de situation. Sam venait de sortir en trombe de derrière la porte et de complètement s’énervé sur le type qui harcelait le pauvre professeur. D’un coté ce n’était pas plus mal, au moins il comprendrait qu’il était réellement prit et qu’il n’avait rien à faire dans les parages. Et effectivement, le bel amérindien assisté de sa chère panthère était très efficace dans ce genre de rôle. Mais sans s’en rendre compte, il se prit à trouver ça bizarre, le fait que son amant prenait toujours sa défense alors qu’il y avait des faits indéniable qui le faisait passer pour un goujat. Déjà, pour le coup avec Jake, c’était lui qui l’avait embrassé et pas le contraire, et la l’autre avait de très bonne raisons de lui en vouloir, puisqu’il c’était conduit avec lui comme une véritable enfoirée de première, et qu’en plus de ça il ne s’en souvenait même pas !!! Mais le beau brun, tel un preux chevalier était toujours près à prendre son partie, même comme si là, sa situation ne semblait pas pouvoir être sauvé du tout. L’autre le fixa un moment avec un air mauvais, et recula prestement quand Ahélie l’approcha d’un peu trop près, puis il lança un regard désolé vers Sam.

- Pauvre de toi si tu crois à ses mensonge, mais il te jettera comme un minable, comme les autres ! Tu verras bien !

Sur ces adorables paroles, il tourna les talons et s’en alla sans se faire prier, mis en fuite par le fauve à l’air assoiffé de sang. Kaze soupira lourdement, soulagé que le type soit enfin partit. Puis il reporta son attention sur celui qui occupait son cœur. Il le regardait d’un air un peu désolé. Désolé d’avoir encore fait du grabuge, et désolé de ce que venait de dévoilé un de ses « ex ». Après tout, Sam avait toute les raisons de croire à ce qu’il venait de dire. Jusque la, le blond n’avait pas été des plus exemplaires, autant dans sa façon de vivre (total célibataire…) qu’avec l’incident avec l’américain, et maintenant ça… Le professeur voulu dire quelque chose pour sa défense, pour s’excuser, pour s’expliquer ou que sais-je encore ? Mais finalement il ne dit rien. Déjà se justifier ou se défendre aurait parut plutôt louche, et ensuite, vu son habilité à parler correctement en présence de son amant… non, il ne voulait pas ce lancer sur un terrain aussi incertain.

- Heu… désolé pour ça…

Il se contenta simplement de ça. C’était court, concis, facile à prononcé et cela traduisait très bien son exaspération du moment. En plus, il ne savait pas très bien quoi dire d’autre. En ce moment il n’arrêtait pas de créer des catastrophes autour de son couple, mais son bel amant ne lui en tenait jamais rigueur. Peut être… Non en fait, il n’y avait quasi aucun doute sur le fait que Sam devait l’aimer infiniment plus que lui ne l’aimait… C’était malheureux de penser une telle chose, mais ça semblait tellement vrai. Il essaya un peu de s’imaginer dans les situations ou le beau brun c’était trouver, et il ne faisait aucun doute qu’il aurait très mal réagis, et qu’il aurait douté de lui en premier lieux au lieu de faire preuve envers lui d’une totale confiance et de le défendre.
Ça lui pinçait le cœur de penser une telle chose, ou plutôt de se rendre compte d’une telle chose. Sam l’aimait tellement comparer à lui… ça n’avait même pas l’air comparable en fait.

Il prit son amant par la main et l’entraina à l’intérieur, fermant la porte derrière lui, avant de le prendre dans ses bras et de le serrer fort contre lui. Il se sentait comme coupable de ne pas lui rendre son amour autant que lui en offrait son amour. Il avait tellement envie d’être avec lui, de le sentir contre lui, et de le consoler d’une chose dont il n’était pas conscient. Et puis il lui avait terriblement manqué. Le retrouver enfin était une totale libération. Il se sentait si bien comme ça.

- Tu m’as manqué… chuchota t-il.

Il se décolla doucement de lui, et sans pouvoir attendre, pris amoureusement ses lèvres entre les sienne, savourant infiniment ce contact. Sa langue glissa doucement retrouver sa jumelle qui l’attendait dans la délicieuse cavité sucré, douce, chaude et humide de son amant tant désiré. Il aurait put l’embrasser comme ça pendant l’éternité toute entière. D’ailleurs il ne ce stoppa pas, pour une fois, il ne serait pas celui qui romprait ce baisé magique, il en profiterait autant que possible.

Sam avait terriblement mal à la gorge et avait une boule douloureuse dans le ventre lorsque Kaze l'entraîna à l'intérieur. Il était désolé. Lui aussi. Sur ce point au moins ils s'entendaient. Sam était encore sous le choc de la vision d'horreur qu'il venait d'avoir, après l'épisode Jake, il venait de voir le blond se faire galoché par un type qu'il ne connaissait même pas. Il n'avait pas prêtté attention aux dernière paroles du type, il savait à quoi s'en tenir avec les mecs comme lui. Seulement voilà, ça faisait beaucoup en peu de temps. Ils se rencontraient, ils étaient à peine ensemble que déjà des pluies de problèmes leur tombaient dessus. Il se sentait très mal à l'aise, et avait plus envie de repousser Kaze qu'autre chose lorsqu'il l'attira contre lui. Oui, à lui aussi il lui avait beaucoup manqué, mais il ne savait plus s'il devait lui faire confiance ou non. Et le voir avec ce type n'avait pas été le meilleur stimulant amoureux qu'il puisse avoir. Kaze l'embrassa, Sam le laissa faire, tentant d'oublier se qu'il avait sur le coeur, mais il n'y parvins pas. Il le repoussa doucement sans le regarder. Pas très sympa, certes, mais tant pis. Il avait bien le droit de faire la gueule s'il en avait envie après tout.

Il alla s'adosser contre le mur, en fasse Kaze. Quitte à se qu'il aille mal, autant lui en parler. Cette situation le faisait chier, mais vraiment. Pourquoi rien n'allait jamais entre eux? Ils devaient être maudit, c'était pas possible. Il soupira. Heureusement que Sam était d'une nature extrêmement calme, et qu'il ne voyait jamais l'utilité de s'énerver. Il décida néanmoins de lui parler, calmement encore une fois.

"Ecoutes. Tu serais sympa de m'expliquer deux trois trucs là, parce que c'est la goûtte d'eau qui fait déborder le vase. Tu sais Kaze, j'ai vraiment des sentiments pour toi. J'irais même jusqu'à dire que je commence à t'aimer. Mais c'est tout de même le deuxième mecs qui te galoche en deux jours. Alors comprends moi, m'embrasses pas juste après. Je suis quelqu'un de très calme, et heureusement pour toi, mais faudrait voir à pas trop abuser. Voilà."

C'était clair, il était vexé, blessé, et il tirait la gueule. Il ne s'en voulait pas, même si se n'était pas la faute de Kaze ce coup si. Après tout, après l'épisode Jake il aurait eut le droit de faire la gueule, mais il avait rélféchit calmement et c'était dit que s'il voulait garder Kaze il devait lui laisser une chance. Pour ce nouvel évènement il ne dirait rien puisque le blond n'y était pour rien, cependant, il l'avait mauvaise, et c'était bien normal. Mine de rien, il était de très bonne consistance le Sam. Il encaissait souvent tout sans rien dire, il avait vécut pire, c'est sur...Il regarda Kaze et lui lança à voix basse pour éviter de paraître trop énervé:

"Et évites de prendre la fuite cette fois. C'est peut être pas ta faute ce coup ci, mais pour l'affaire Jake...J'ai même pas envi d'en reparler. Je veux pas me disputer avec toi."

Il soupira de nouveau et alla dans la cuisine. Il était tout à fait hors de question que Kaze parte, ou même qu'ils se disputent. Depuis le temps qu'ils voulaient cette soirée ensemble, que Jake avait eut le bon goût de remettre à plus tard par ailleurs. Non, hors de question que ce salopard gâche leur soirée. Sam avait juste besoin d'un peu de temps pour penser à autre chose. Il se consentra sur le fait qu'il était heureux d'être avec Kaze, néanmoins l'horrible pensée qu'il ne devrait peut être pas s'attacher à lui le rattrapa.

Il alla dans la cuisine et décida de se concentrer sur son plat qui semblait finallement corect mine de rien. Il le mit à chauffer, en espérant que Kaze ne se déroberait pas cette fois. Inconciemment il aurait adoré qu'il vienne se mettre derrière lui et qu'il lui fasse un câlin pour le rassurer. Il aurait voulu l'entendre lui dire je t'aime aussi. Même si se n'était que le début de leur relation, Sam aimait entendre ses mots et les disaient souvent. Même à ses conquêtes d'un soir il le disait, il aimait cette phrase, et il la trouvait belle. Surtout vue la situation, se serait tellement bien. Seulement voilà, avec Kaze, il y avait une chance sur dix qu'il vienne se justifier en bafouillant, une chance sur cent qu'il vienne le câliner et une chance sur mille pour qu'il lui dise des mots d'amour rassurant. Par conséquent, il se contenterait de l'attendre, sans oublier de saler ses ramens.

Sam le repoussa, comme il l’avait prévu, seulement, il le fit beaucoup trop tot. En plus, il ne l’avait pas sentit plus passionné que ça dans leur échange. Quelque chose clochait. Finalement les derniers mots de l’autre abrutit l’avait peut être plus touché que ce que le professeur aurait pensé. Il regarda le beau brun s’éloigné de lui, la mine un peu triste, en appréhendant les reproches et les doutes qu’il s’attendait à prendre en pleine face. Mais ce qui sortit d’entre les délicieuses lèvres de son amant n’était pas tout à fait ce à quoi il s’attendait, et en fait, c’était bien pire. Kaze avait fait des une erreur avec Jake, c’était vrai, mais son amant ne lui avait il pas pardonné ? En plus, là, ce n’était pas du tout sa faute. Il n’y était vraiment pour rien, mais ça sembler toucher l’amérindien bien plus qu’il ne l’aurait crut, et cette histoire avec le jardinier avait dut le travailler un moment pour qu’il réagisse de la sorte. Mais alors qu’il aurait voulu lui parler calmement, doucement pour le rassurer, il se surprit à débiter ses phrases sur un ton beaucoup trop énervé à son gout.

- Ecoute, je veux bien qu’avec Jake tu m’en veuille, ok, c’était ma faute, j’ai fait une erreur, et je t’ai déjà dit que j’en étais vraiment désolé. Mais alors ça tu ne peux pas me le reprocher ! Je n’ai rien demandé moi ! Tu crois vraiment que préméditer que ce type, dont je ne me souviens même pas d’ailleurs, me saute dessus et essaye de m’embrasser ?! Enfin Sam s’il te plait !

Tiens, aucun problème d’élocution, il n’avait pas cherché ses mots, ses phrases étaient complètes et bien tournés… Etrange. C’était peut être l’incident de la veille qui l’ait fait se réveiller un peu. Constater ainsi son impuissance face à son amant l’avait forcé à se « durcir » un peu devant lui, parvenant ainsi à être totalement maitre de lui-même. Ça, c’était une bonne nouvel qui ne pouvait lui apporter que des avantages dans le futur. Il pourrait enfin communiquer comme quelqu’un de normal…
Sam quand à lui se détourna et partit dans sa cuisine. Il boudait ? Ou bien… Et merde, et voila, Kaze avait encore tout gâché. Sam était occuper à faire la cuisine, ils auraient dut passer une soirée tout à fait parfaite et agréable, mais la les tentions pointaient déjà le bout de leur nez. Il soupira lourdement, se traitant intérieurement d’imbécile d’avoir put être si négligeant par le passé, et de s’être laissé emporter à l’instant. Il s’approcha de son beau brun, restant tout de même à une certaine distance de lui.

- Je suis désolé… Rien de tout ça n’aurait dut ce passé et c’est plutôt toi qui aurait eut raison de t’énerver, pas le contraire… excuse moi…

Il espéra ne pas avoir fait une trop grosse boulette et ne pas avoir énervé Samaël pour de bon. Il s’en voudrait sérieusement sinon. En plus, cette situation commençait à lui fait peur. Leur début d’histoire ressemblait un peu à ses mauvais film romantique, ceux ou il arrivait toujours des choses incroyable au amoureux, ceux ou quand celui qui se refusais à dévoiler ses sentiment finissait par dire je t’aime, l’autre s’enfuyait à toute jambe. La veille il lui avait enfin réellement dit ce qu’il ressentait, sincèrement, venant profondément de son cœur, et voila que le lendemain à peine ça repartait en malentendus, malaises… Et en fait, il ne s’en prenait qu’à lui, et il avait raison. Tout ça était entièrement de sa faute.
Mais alors qu’il venait tout juste de le trouver lui, de trouver son premier amour, qu’il s’y était déjà accrocher sans s’en rendre compte et s’en rien avoir put faire, la trouille de le perdre si tôt lui tenaillait le cœur et les tripes. Non, c’était impossible, il ne pourrait pas le supporter. Il venait tout juste de s’ouvrir, s’il le quittait, il se renfermerait tellement qu’il faudrait des années de travail pour qu’il s’ouvre de nouveau. Et encore, s’il s’ouvrait à nouveau… C’est donc la peur au ventre qu’il se rapprocha plus près, tendit son bras pour doucement attraper la main de son amant dans la sienne. Le brun ne le regardait toujours pas, et ça lui faisait mal.

- Sam…

Fini il par chuchoter. Il ne savait pas quoi dire d’autre. Il voulait arranger les choses mais ne savait pas comment s’y prendre. Il le fixait, amoureusement avec au fond des yeux, un éclat d’angoisse.

saler, poivrer un peu, tenter de se changer les idées alors que Kaze commençait à séchauffer. Il avait bien essayer de l'embrasser et de se blottir dans ses bras pour oublier en claquant des doigts tout à l'heure, seulement voilà, il n'avait pas réussit. Voir Kaze avec la langue d'un autre dans la bouche l'avait carément bloqué, et pour sa part il trouvait ça compréhensible, mais bon. Kaze se mit à lui dire, pour résumer et lire entre les lignes, qu'il ne comprenait pas pourquoi Sam ne lui avait pas pardonner pour l'histoire Jake. Le jeune cheyenne eut un petit rire irronique. Ca l'avait blessé tout simplement, il avait énormément prit sur lui pour ne pas perdre Kaze, mais la vision de leur baiser le hantait encore de temps en temps. Il lui lança un regard qui se voulait irronique, mais il ne pouvait totalement cacher qu'il était agacé et triste. Il soupira et se mit à remuer un peu trop vite les ramens, signe qu'il était,malgré son air calme, énervé.

"Je t'ai pardonné. Mais c'est que ça vas pas disparaître de mon esprit en claquant des doigts. Maintenant je t'ai dis que je te pardonnais alors je ne vais pas venir te le reprocher encore. Seulement tu dois te douter que je ne vais pas sauter de joie non plus. Et puis je te l'ai dis j'ai pas envie de m'engeuler avec toi."

Il soupira, pausa la cuillière et alla vérifier au frigo s'il n'avait pas un dessert néanmoins, histoire de bien faire les choses. Il se rendit compte une nouvelle fois de ses sentiments pour lui, ça lui faisait mal de se fâcher avec lui, mal de se rappeler le mec de tout à l'heure, mal de l'imaginer avec Jake. Il soupira en constatant qu'il n'avait rien qui puisse convenir, tant pis, il aviserait. Il revint rumer ses ramens, se qui était tout à fait inutile à présent par ailleurs, lorsqu'il sentit la main de Kaze prendre la sienne. Il le regarda avec un air contrarié, mais en voyant sa bouille triste, et la façon dont il dit son prénom. Il ne put s'empêcher de se trahir: il sourit. Kaze le faisait craquer, il n'y pouvait rien...

Il rit doucement, agacé mine de rien de craquer dans sa bouderie si vite. Il se dépêcha de venir l'embrasser. Exactement le baiser qu'ils auraient dut avoir tout à l'heure. Il l'embrassa en y mettant toute la passion et l'amour dont il était capable, en gardant de la douceur. Il était si heureux de le retrouver, maintenant ils pourraient vraiment profiter l'un de l'autre. Sa langue vint caresser la sienne alors qu'il passait ses bras autours du cou de son beau blond. Sa main caressa doucement ses cheveux, il continuait de l'embrasser, et il se sentait heureux enfin, apaisé. Il rompit tendrement leur baiser et se mit à rire.

"Toi alors! Tu me fais peut être craqué, il n'empêche que je tiens encore à discuter avec Jake. T'as intéret de te faire pardonner ce soir!"

Il donna un petit smack à Kaze, lui fit un clin d'oeil et se recula à contre coeur après avoir caresser sa joue. Il se mit alors, tout fier de lui, à servir son plat dans des assiettes. Avant de se rendre compte que...Il n'avait que des converts européens. Il les montra à Kaze et se mit à rire. Il avait hâte de voir comment il allait s'en sortir avec ça. N'ayant pas la chance d'avoir un grand appartement, mais seulement une chambre de personnel, il servit dans son petit salon. Il espérait que Kaze se plairait chez lui, même si c'était petit. Il avait tout de même fait une déco assez classe, sobre, mais classe. Il s'assit et sourit à Kaze.

"Allez, t'as le droit de manger. Te forces surtout pas à me dire que t'aimes hein."

Il sourit à Kaze, et goûta. Tiens, étrange, c'était bon. Se demandant comment il avait bien put réussir ça, il regarda le blond, tentant de savoir si le plat lui plaisait, ou non.

Ça, c’était du Sam tout craché. Ce sourire, ce regard. Et il pouvait passer si vite d’une émotion à l’autre. Et heureusement pour Kaze qui pouvait enfin profiter de ses lèvres si douces… Quel délice… Il fit durer ce baisé merveilleux le plus longtemps possible, après tout si après ça Sam décidais de se remettre a faire la tête, ce serait maintenant ou jamais d’avoir ce contact. Et puis il était si beau comme ça, les cheveux encore humide tombant sauvagement sur son visage parfait. Ses yeux qui le transperçaient de part en part. Franchement, comment résister à une telle vision ? Tout simplement impossible pour n’importe quel mortel bien constitué. A son plus grand désarroi, son amant se décolla de lui mais pour son soulagement, il ne semblait plus avoir envie de bouder. Ouf ! Kaze le rejoint dans le salon et s’installa en face lui, pour déguster le repas qu’il avait si amoureusement préparé rien que pour eux deux. Les couverts à l’européenne ne lui faisaient pas peur. Il avait déjà mangé pas mal de fois dans des restaurants étrangers avec ses parents lorsqu’il était jeune, et il se débrouillait plutôt bien. En plus, il était plus facile d’apprendre à manger avec ce genre de couvert que pour les étrangers d’apprendre à manger avec des baguettes.

Il se posa donc et s’assit confortablement, faisant face au plat qui n’avait pas l’air mauvais. Décidément, Sam était plein de ressource, dessinateur hors pair, excellent amant, et maintenant cuisinier, il avait hâte de gouter. Il prit donc sa fourchette dans sa main droite, la tourna un peu entre ses doigts pour voir comment la saisir au mieux, puis la plongea dans les ramens. Mouais, pas facile à prendre quand même avec cet ustensile. Mais il fini par porter une fourchette de nouilles a sa bouche et dégusta. C’était… hum, comment dire… pas commun. Ce n’était pas mauvais, non loin de la, ça avait très bon gout mais c’était plutôt surprenant en fait. L’assaisonnement était tout à fait différent de ce qu’il avait l’habitude. Cependant il ne releva pas et mangea tranquillement. C’était sans doute un coté des origines de Sam qui était ressortit malgré lui alors qu’il cuisinait. Et comme en plus ce n’était pas dérangeant, pourquoi le faire savoir au risque qu’il le prenne mal.

Un petit sourire au coin des lèvres, il lui jetait parfois des coups d’œil discret. Il ne pouvait s’empêcher de l’observer. Depuis se baisé, il avait envie de le regarder, et plus il le regardait, plus il avait envie de lui… Raaah ! Désir malsain ! Quitte ce corps, ce n’est pas le moment d’avoir ce genres de pensées ! Surtout à table, on ne pouvait pas faire plus malpoli. Il dut donc prendre sur lui pour arrêter de le désirer des yeux, et se concentrer sur son assiette, qu’il fini d’ailleurs assez rapidement. Preuve peut être de son impatience ? Qui sait… Toujours est-il qu’il avait terminé et que maintenant il avait une bonne raison pour fixer son regard sur le beau brun.

- Merci pour le repas, c’était bon !

Il lui sourit, heureux d’être là avec lui, reput, et avec une véritable œuvre d’art vivante à détailler. Sans s’en rendre compte, il le fixait à la façon d’un affamé devant un buffet, et pour ajouter au tout, voila qu’il passait sa langue sur ses lèvres a la manière d’un loup qui se lèche les babines. S’il avait vu son expression à se moment la, déjà il aurait eut honte d’avoir un tel regard, et ensuite il se serait sans doute pendu pour ça. Oui, il avait très envie d’un choco-Sam pour le dessert, non il ne le demanderait pas si crument et oui, il fini par détourner les yeux et perdre cet air de prédateur. Car il avait beau avoir toute les envies du monde, si son bel amant n’était pas dans le même schéma de pensé, il ne ferait rien, et ne demanderait rien. C’est un mec certes, mais pas un goujat. Le respect, la chose la plus importante dans un couple, avec la sincérité et l’amour forcément. Enfin lui le voyait comme ça.

Bon, en attendant, se changer les idées… Tiens, le beau brun venait de finir à son tour, débarrasser, en voila une bonne idée ! Il se leva et aida son amant chéri à ramener toute la vaisselle dans la cuisine, et au diable le nettoyage, ce serait pour plus tard. La, il ne tenait plus. En plus avec l’invitation que lui avait envoyée le bel amérindien un peu avant avec son clin d’œil et son « T’as intérêt à te faire pardonner ce soir ! » ça oui, il n’y manquerait pas. Il se colla doucement contre le dos de Sam, déposant un doux baisé dans le creux de son cou, entourant sa taille de ses bras. Son souffle effleurait sa peau, une de ses main s’aventura naturellement sous le haut qui recouvrait cette peau tant désiré, caressant doucement le ventre parfait du beau brun, titillant gentiment son nombril, plus pour l’embêter qu’autre chose. C’est qu’il avait envie de lui…

Sal pouffa de rire en voyant la tête que fit Kaze lorsqu'il réussit enfin à mettre une minuscupe bouchée de ramen dans sa bouche: il appréhendait. Normal, le jeune cheynne lui avait déjà confié qu'il n'avait jamais cuisiné de sa vie. A son grand bonheur il sembla pourtant apprécier, et même comprendre rapidement comment fonctionnait une fourchette. Sam sourit, et dire que lui galérait toujours, il était trop fort gesalat. L'amérindien commenca à manger goûlument, fallait dire qu'il avait faim, il avait tellement galérer en cuisine qu'il n'avait avalé qu'un bout de gâteau à midi. Il ne tarda pas à sentir le regard de son amant sur lui, il releva les yeux et lui sourit malicieusement. Il sentait bien que Kaze le regardait avidemment et il avait comme l'impression que son amant ne serait certainement pas contre un choco Sam en dessert. Mmmh, chouette alors. Histoire de le taquiner un peu il prit le temps de manger, lentement, très lentement même. Mais le regard de Kaze si insistant sur lui commençait à le troubler. Il s'en amusait, mais il sentait néanmoins des frissons parcourir son corps lorsqu'il croisait son beau regard bleu. Il faut dire que le blond dégageait quelque chose de très...sexy. En plus d'être très beau. Sam sourit, celui la...Il le rendait dingue.

Il finit de manger et se leva aussitôt, d'un bond. Il alla dans la cuisine en se demandant si c'était bien raisonnable de céder à l'envie si vite sans avoir discuter un peu avant. Après tout, ils pourraient toujours discuter après, des confidences sur l'oreillet, on appelait ça comme ça non? Il regarda Kaze le suivre et un joli petit sourire se dessina sur sa bouche. Impossible de lui résister, comme s'il ne le savait pas! Mais Sam le comprenait, il savait qu'il pouvait être terriblement désirable lui aussi. Sans compter que c'était lui même qui lui avait demander de se faire pardonner. Il pensa très fort que si Kaze n'avait pas été traîner chez Jake ils seraient moins à fleur de peau, mais il ne dit rien, tout simplement parce qu'il appréciait ce genre de tension.

Il ne comptait pas faire le premier pas, si c'était toujours lui qui le faisait se n'était pas drôle. Il continua donc mine de rien, en lançant des regards insistant à son amant histoire de se faire bien comprendre néanmoins. Il se mit à faire la vaiselle, lorsqu'il le sentit se coller doucement à lui et enfouir son visage dans son cou. Il déposa ses lèvres chaudes dans le creux de son épaule, faisant soupira Sam qui ferma les yeux en sentant ses mains venir sur ses hanches. Il sourit, impossible de lui résister, totalement impossible. Il adorait ce genre d'approchement par derrière et était fou de ses baisers dans son cou. Il avait envi de lui à présent, et puis, ils avaient du temps à rattraper, et toute la nuit devant eux. A cette pensé il se mordit la lèvre d'avance, avant d'avoir un petit sursaut en sentant ses mains venir caresser son ventre.

Il se retourna et se serra sensuellement contre son amant. Ses lèvres trouvèrent aussitôt les siennes. Il l'embrassait tendrement, alors que sa main descendait sur son épaule. Il avait terriblement envi de le toucher, de le caresser, de sentir sa peau, son goût, mais il tentait désespérement de ne pas aller trop vite. Seulement voilà, Kaze embrassait très bien, surtout lorsqu'il avait envi bizarrement. Le bel amérindien ne put résister plus longtemps et passa sa main sous le tee-shirt du blond pour venir à son tour sentir sa peau si douce. Sa langue vint caresser celle de son amant avec délice, alors que leur baiser se faisait plus passionné. A force de trop vouloir le sentir, Sam passa doucement sa jambe entre celles de Kaze, appuyant légèrement sur son entre-jambe. Sa main caressait du bout des doigts sa peau, remontant jusqu'à le haut de son torse.

Il rompit leur baiser d'un seul coup et rouvrit les yeux. Dans son élan d'envi il avait comme oublier qu'ils se trouvaient dans la cuisine. Certes le faire dans une cuisine était une idée qui ne lui déplaisait pas, mais pour commencer, il vallait mieux être confortablement installés dans son lit. Rien que lui et Kaze, sa peau brûlante contre la sienne. Il lui sourit, un sourire qui voulait tout dire et vint chuchoter d'une voix sensuelle à son oreille:

"T'as envies de te faire pardonner?"

Il mordilla gentiment son oreille pour le taquiner, puis s'éloigna en lui lançant des regards brûlants. Il alla doucement vers sa chambre, espérant bien qu'il le suivait. Il s'approcha de son lit et l'attendit. Lorsqu'il le vit entrer, il prit sa main dans la sienne et l'attira vers lui. Il l'embrassa passionnément, y mettant tout son désir, caressant sa langue presque fougeusement et le serra dans ses bras. Il passa ses bras autours du cou de Kaze et s'assit sur son lit, puis s'allongea, l'entraînant doucement dans sa chute. Il soupira en le sentant sur lui, son corps si proche du siens. Il avait tellement envi de lui qu'il se demandait si la moindre caresse pourrait provoquer une réaction. Il avait tellement envi de lui, tellement...

La demande était des plus explicites, et la réponse aussi. Lorsque son amant se retourna pour saisir ses lèvres, il ne se fit pas prier intensifier ce baisé si plaisant. Son désir ne cessait de s’accroitre, et plus il était plus près de lui, plus il avait envie d’être encore plus proche, toujours plus proche. Sam semblait ressentir ce même désir, venant caresser ses peau, se coller à lui, et sa jambe venant se coller contre l’intérieur de sa cuisse, effleurant doucement son intimité était tout a fait irrésistible. Sa voix sensuelle s’ajouta à la scène, lui demandant s’il voulait se faire pardonner. Ça oui, il en avait plus qu’envie. Il crut mourir lorsque le beau brun se décolla de lui, mais il l’invita à continuer ailleurs, lui lançant un regard ardent. Kaze se demanda un instant s’il ne resterait pas la a terminé la vaisselle, juste histoire de le taquiner et de se faire désirer. Mais l’homme est faible, et comme un faible il ne tarda pas à cédé à la si douce tentation qui s’offrait à lui. Il le rejoint presque immédiatement, le retrouvant près de son lit, aves ses yeux luisant de désir qui l’attiraient. Il était comme envouter par cet être si parfait, et n’en revenait toujours pas d’avoir la chance de l’avoir rien que pour lui. Comme s’il possédait la plus importante richesse du monde entier.

Enfin, de nouveau tout contre lui, le bel amérindien se pressa de retrouver sa bouche, la mordillant doucement, glissant sa langue contre la sienne, attisant la flamme qui brulait déjà dans le corps du professeur. Le brun se laissa tomber sur le lit, attirant Kaze dans sa descente, se serrant contre sa peau brulante encore entravée de vêtements bien trop encombrants.

[suite en hide =p]

Désolé j'ai eus un bug internet hier soir j'ai pas pu poster é___è




Il sourit, un beau sourire satisfait, comblé même. Il repoussa la couette qui tomba par terre, il avait définitivement bien trop chaud. Kaze était tellement doué qu'il l'avait épuisé. Sam se retourna pour le prendre dans ses bras. Il était fatigué à présent, mais c'était de la bonne fatigue, et en fait après réflexion il se sentait même en pleine forme. Il se mit à câliner son amant, lui donnant plein de petits baisers dans le cou, sur sa bouche, sur ses joues. Caressant tendrement chaque passerelle de peau qui s'offrait à lui. Enfin...Depuis le temps qu'il attendait ça. Certes il aimait Kaze, mais il ne pensait pas que c'était ne pas le respecter que de penser qu'il le rendait dingue de désir, et qu'il avait des tonnes de pensées érotiques en pensant à lui. Des positions, des lieux, tant qu'il était dans ses bras il était comblé. Pour l'instant c'était plus une atmosphère de tranquillité qui le dominait, et il n'avait qu'une envie, c'était de se serrer contre lui. Il plongea son regard argenté dans celui de son amant et lui chuchota:

« Je t'aime... »

Il déposa un baiser plein de tendresse sur ses lèvres, puis déposa son visage contre son torse...Ils restèrent enlacés un petit moment, un moment de bonheur complet pour se qui était de Sam, jusqu'à se qu'un désagréable vibrement le tira violemment de son monde parfait. Il grogna d'une façon adorable. Soupira profondément. Puis il se mit à tatoner par terre et trouva enfin son portable. Il se dégagea à contre coeur des bras douiller de Kaze en lui lançant une adorable petite moue toute triste. Il prit néanmoins sa main dans la sienne, et décrocha.

« Quoi?!
_Quelle bonne humeur Sami. Ca fait plaisir. »

Sam soupira profondément. Mika...Il était désolé pour Kaze, mais cet idiot ne comprenait rien d'autre que l'anglais. Il se mit donc à lui parler dans sa langue:

« Évidemment crétin! Il est une heure du mat'!
_Oh merde. Désolé j'avais oublié. Bah, c'est que je pars au boulot moi, il est huit heures.
_J'te déteste...
_Moi? Ah ça c'est con, parce que je comptais te filer rencard chéri.
_Il me semble que je t'ai plaqué ça fait six ans de ça, non?
_A mon grand regret. Mais je te rappel que ta précieuse panthère m'a laissé un souvenir douloureux dans le dos. Remarque, les hommes aiment, ça fait guerrier.
_Tu m'en vois ravis.
_N'empêche que tu m'en dois une! Allez, juste une petite fois, pour se rappeler le bon temps?
_Bon? Parles pour toi hein.
_Roooh, méchant. T'es pris c'est ça?
_Ouai. Mais même sans ça.
_Tsss. Bon, peu importe, c'est pour ça que je t'appelle. C'est à propos de Adriel.
_Quoi? Grand-père a un problème?
_Bah je sais pas. Ouai je suppose. Il a décidé de partir au Japon. »

Sam se releva d'un bond. Non, il déconnait là?

« Tu plaisantes là Mika?!
_Bah nan désolé. J'ai bien essayé de lui dire que tu viendrais le voir, que tu allais bien, que ça servait à rien qu'il y aille. Mais il dit qu'il a ressentit qu'il devait te voir. Encore un de ses trucs de traditions pourries.
_Je te rappelle que ces traditions c'est les tiennes aussi crétin. N'insulte pas grand-père.
_Ouai, ouai. Mais un bon burger c'est cool aussi non? Quoiqu'il en soit il a dit qu'il partait ce matin, il a prit la jeap, et il fait escale je sais plus trop où. Mais le vieux va à Los Angeles Sami, tu t'en rends compte? La bonne blague!
_Il va avoir une attaque...
_Meuh nan. T'inquiètes pas. Des travelos il sait se que c'est ma sœur lui a expliquer.
_Génial, tu diras merci de ma part à Sharon. Je te laisses, je suis pas seul. Essaies de lui téléphoner pour le stopper entre temps.
_Ouai je vais essayer. Et si un jour tu reviens squatter dans le nevada appelles moi. On pourrait passer une petite soirée en tête à t... »

Sam soupira et raccrocha le portable avant de l'éteindre. Quel gros bouler ce type...C'était vraiment parce qu'il n'y avait que lui dans la réserve. Mais qu'est ce qui arrivait à Adriel?! S'il venait au Japon il allait être choqué, et Sam risquait de se trahir dans sa passion pour les hommes. Si le vieux sage l'apprenait, il ne jurait de rien concernant sa réaction...Il se recoucha, complètement choqué. Là, il était vraiment dans la merde...Il soupira et dit sur une voix inquiète:

« Oh gesalat, je pense que j'ai un sérieux problème. Mon grand-père veut venir ici... »

Il vint retrouver les bras de son amant, et se mit à passer tendrement ses doigts sur son torse. En faite il ne savait pas quoi penser de la situation, se qui était sur c'est que tant que Kaze serait dans ses bras ça irait...

Quelle joie, quel bonheur, quelle extase ! Il l’avait encore fait, et encore une fois ce fut tout à fait magnifique bien que différent. La nouvelle sensualité et cette ardeur profonde qui c’était élevé lors de ces ébats avait été tout à fait plaisant. Son amant se colla contre lui, il devait être tout les deux en surchauffe interne, mais ils avaient besoin de ce contact, et ils en profitaient pleinement. De douce parole franchir les lèvres délicieuses du beau brun. Il lui disait qu’il l’aimait, encore, et Kaze aurait put lui faire répéter des centaines de fois il s’en serait toujours autant délecté. Mais une chose sortit tout droit de cet horrible modernité vint casser ce moment de délice. Le portable de Sam, lui signalant un appel… Ce fut plus que désagréable de ce décollé ainsi de lui, mais apparemment nécessaire, le beau brun devait répondre. Ce pouvait être important. Il lui offrit tout de même sa main avec tendresse, comme pour se faire pardonner d’avance, avant de prendre l’appel.

Là commença une longue, et incompréhensible conversation. Kaze avait toujours été nul au niveau des langues, et l’anglais n’était vraiment pas son fort. Il reconnue tout de même la langue, récupéra quelques mots au passage. Mais isolés, cela ne voulait pas dire grand-chose. Mais une chose était indéniable : Ce que Sam pouvait être sexy quand il parlait étranger ! Pour un peu il lui aurait ressauté dessus alors qu’il était pleine conversation, seulement, le ton et les expressions mi catastrophé, mi surprise de son bel amérindien le retinrent. Quelque chose était en train de ce passé, quelque chose qu’il ne parvenait pas à comprendre. Misère ! Il aurait dut être plus sérieux que ça dans ses études, ça l’aurait aidé un peu. Au moins juste pour se rendre compte si la situation était grave, triste, pressé ou autre. Il ne pouvait rien faire, et ne savait pas quoi faire, alors une seule option s’offrait à lui : l’attente.

Lorsque Sam lâcha enfin son téléphone, il lâcha un long soupire, plus exaspéré que traumatisé par une nouvelle qui l’aurait chamboulé. Cependant, le professeur ne demanda rien, non. Si son amant désirait lui parler de ce qu’il se passait, il le ferait de lui-même. Il ne voulait surtout pas l’importuné ou le mettre mal à l’aise en lui demandant ce genre de chose plutôt personnel, et qui en plus ne le regardait en rien. Mais cela ne l’empêchait pas s’inquiété, et il fut soulagé lorsque le beau brun lui annonça la nouvelle, tout en se blottissant de nouveau dans ses bras.

Donc, le grand père du jeune homme avait décidé de venir le voir au Japon, d’après ce qu’il avait comprit. Oui et bien ? Il ne voyait pas du tout en quoi cela pouvait être un « gros problème » comme le disait Sam. C’était vrai, en fait, Kaze le voyais un peu comme un vieux sage, d’après ce que le beau brun lui avait dit sur lui. Un homme gentil, compréhensif et grand d’esprit. Pas un seconde il ne pensait au choc qu’il pouvait recevoir en débarquant en plein cœur d’un pays tel que le Japon. Il serra donc l’amérindien dans ses bras, d’une façon apaisante, enveloppante, comme s’il le rassurait rien que par ce geste. Il déposa un doux baisé sur son front et parla d’une voie douce qui se voulait tranquille.

- Ce ne doit pas être si grave que ça. Ton grand père à l’air d’un homme bien et sage de ce que tu m’en as dit. Je ne vois pas pourquoi tu dis que c’est un gros problème. A moins que…

Il percuta soudain. Mince, si le vieux venait, il s’installera forcément chez Sam, et le professeur ne pourrait pas le voir chez lui. En plus il poserait surement des questions si le surveillant découchait du pensionnat. Bon, il ne pensait pas qu’il prendrait mal leur relation amoureuse, d’après ses informations, les amérindien avait été un des premier peuple à avoir accepté l’homosexualité. Par contre, si Samaël le laissait souvent seul, il l’accepterait peut être avec plus d’amertume. Il fallait comprendre, faire tant de kilomètre pour se retrouver esseuler n’était pas la meilleure chose dont on pouvait rêver.
En plus, Kaze n’était pas bête, et il se doutait bien que cela ferait également très plaisir à son amant de passer un peu de temps avec un membre de sa famille, tout droit venu de sa terre natale.

- Tu sais, s’il veut s’installer ici un moment, et que vous voulez passer du temps ensemble, ce qui serait tout à fait normal, cela ne me dérange de m’éclipser un instant, le temps de son séjour. Tu dois être heureux qu’il vienne de voir ! Et je ne voudrais surtout pas vous déranger. Je t’assure que ça ne me dérangera pas. Bon tu me manqueras c’est sur mais, je survivrais en t’attendant.

Il déposa un léger baisé sur ses lèvre. Il se voulait rassurant et compréhensif. Il voulait aider Sam et rien de plus, et si son grand père arrivait très bientôt, cela lui donnerait une bonne raison pour s’occuper de lui avec beaucoup d’amour avant de les laisser seul. Ça oui, il en profiterais avant de passer dans l’attente. Mais cette condition marchait seulement si ce temps restait relativement court, sinon, il trouverais une solution pour le voir sans être dérangé. Il ne pourrait pas tenir bien longtemps sans lui.

Een raccrochant son téléphone, Sam eut un petit sourire en voyant l'air totalement charmé de Kaze. Il semblait que gesalat trouvait que lorsqu'il parlait sa langue natale, Sam était apparement assez sexy. C'était bon à savoir. D'autant plus qu'il l'avait déjà plus ou moins remarqué lorsqu'il avait parlé en cheyenne avec Ahélie. Il allait pouvoir garder cette petite info dans un coin de sa tête et s'en servir à bon essiant. Il vint se blottir contre Kaze, et lui avoua pour son grand-père. Le ton de sa voix inquiet avait passé sous l'ombre la question gênante de l'amoureux jaloux à savoir: "c'était qui au téléphone?". Et tant mieux, parce qu'en prime d'être son meilleur ami, Mika était aussi un ex collant. Il était beau, quoique très chiant, mais dans une petite réserve indienne il avait prit se qu'il trouvait de mieux. Peu importait pour le moment, il pourrait toujours le dire à Kaze si ça le démengeait plus tard. Se qui importait vraiment c'était comment dire à son beau blond que sa famille, enfin son grand-père pour résumer, ne savait rien de sa sexualité. Il la vivait très bien, il avait souvent joué avec même, au Japon il n'en cachait rien, mais il n'avait jamais put le dire à Adriel qui réclamait sans cesse des arrières petits avant avant de partir. Chose qu'il serait totalement incapable de lui donner, même s'il avait été hétéro soit dit en passant.

Il écouta Kaze lui dire que Adriel était un homme bien, certes, sage, oui aussi. Mais il restait un homme avant tout, et un vieille homme. Il risquerait de mal le prendre, se n'était pas de sa génération, il ne comprendrait surement pas. Soudain Kaze sembla comprendre que le vieux cheyenne ne savait rien, et Sam se mordit la lèvre, appréhendant sa réaction. Kaze était un homme plus mature que lui, enfin ça dépendait surement des situations, et très proche de ses parents, ils étaient certainement au courant pour leur part. Il attendit, puis le professeur lui dit qu'il acceptait plus ou moins de se cacher. Sam poussa un gémissement agacé, il n'avait pas encore penser à ça...A non, quelle horreur! Il venait à peine de retrouver Kaze et voilà que Adriel allait tout compliquer. Hors de question. Lorsque Kaze vint l'embrasser, le jeune cheyenne répondit aussitôt, il caressa sa joue tendrement. Puis planta son regard argenté dans le sien.

"Non, hors de question qu'on soit séparer. Je trouverais bien quelque chose. Avec un peu de chance Mika pourra le retenir avant qu'il prenne son avion. Il sera bien obligé d'aller à Los Angeles pour prendre un avion, y en a pas tellement dans le désert. S'il arrive à le contacter se serait bien...Sinon, bah je te cacherais sous mon lit."

Sam rit doucement et déposa ses lèvres sur celles de Kaze. Il imagina un instant son beau blond tout le temps à sa disposition sous son lit mais...Bien que tentante, cette idée ne le ravissait pas, il adorait que Kaze lui résiste, ça le rendait dingue. Il sourit, préferant garder cette idée pour lui, au cas où gesalat aurait envi de s'en servir pour le taquiner. Il repensa à Adriel, et préfera tout avouer directement à Kaze:

"Tu sais j'adore mon grand-père. Mais il est ma seule famille et je veux pas risquer de le perdre. Il est super gentil, sage, mais il a soixante ans passé et c'est pas de sa génération. Ca risquerait de le blesser. Surtout que tu sais comment son les grand-parents, il est toujours en train de me demander quand je lui ramene une fille, et il veut des arrières petits enfants. Il est dingue! Tu me vois avec un gamin? Pff, de toute façon je suis trop jeune...Non, je lui dirais rien, mais hors de question qu'on se voit moins."

Sam soupira. Forcément, il était stressé du coup. Normal, il n'avait pas revu son grand-père depuis plus de deux ans maintenant. Il s'assit dans le lit et sourit à son amant. S''il pouvait il aurait raconté à qui voulait l'entendre qu'ils étaient ensemble, parce qu'il trouvait qu'il avait beaucoup de chance. Exception faite de Adriel bien entendu. Mais pour le moment il n'était pas encore au Japon, et Sam et Kaze étaient tout les deux, tout seul...Tentant...Le jeune cheyenne se pencha de façon assez sensuelle vers son beau blond, ses mèches noirs venant chatouiller gentiment le visage de Kaze. Il approcha encore un peu plus et vint lui chuchoter à l'oreille.

"On va prendre une douche?"

Il adorait prendre des douches à deux depuis qu'il avait été passer la nuit chez Kaze...

Sam était vraiment adorable quand il disait qu’il ne voulait pas se séparer de son amant. Oui, adorable au possible. Kaze le fixais de son regard bleu, se régalant de la vision qui se présentait à lui et des paroles qu’il entendait. En fait, il raffolait de ça, quand son amour lui disait si simplement qu’il tenait à lui. C’était beau, et tellement naturel que ça le touchait profondément. De plus, c’était le genre de choses que Sam débitait comme ça, sans y accorder d’importance, sans se rendre compte des impacts qu’elles pouvaient avoir dans le cœur devenu si chaud du professeur. Le beau brun enchaina ensuite sur son grand père. On sentait qu’il l’aimait énormément, et a quel point il tenait à lui. Mais la suite ne ravi pas plus que ça le blondinet.

Alors le réel problème était là : c’était leur relation en elle-même qui serait gênante. Mince, il avait fortement espéré le contraire mais apparemment, ça n’avait servi à rien. Et vu comme le disait Sam, son grand père n’allait surement pas bien le prendre. Voir pas bien du tout. C’était normal, tout homme de son âge rêve de voir perdurer son nom, de voir s’agrandir sa famille, évoluer sa descendance avant de partir du monde des vivants. Mais le pire, ce fut quand le bel amérindien lui demanda s’il le voyait avec un enfant. Kaze y réfléchit un instant, et se surpris à tout à fait l’imaginer entourer de bambin, un magnifique sourire aux lèvres. Il ne voyait pas de femme à ses coté, non, rien dans ce genre, mais il l’imaginait tellement heureux, protecteur et posé…

Il se perdit un moment comme ça, dans ses pensés prenantes, à imaginer son amant avec une famille. Il revint à la réalité quand Sam lui demanda s’il était partant pour une douche. Mais le blondinet avait la mine un peu renfrogné. En fait, ses pensées l’avaient attristé malgré lui. Il attira le beau brun contre le lui et le serra dans ses bras, soupirant légèrement de bien être et de tristesse. Il n’y avait pas que cet histoire d’enfant, il y avait aussi le fait qu’il lui ait affirmé qu’il ne dévoilerait rien de sa situation à son grand père. Bien sûr que c’était quelque chose de compréhensible, mais Kaze ne pouvait s’empêché de se sentir horriblement inexistant. C’était blessant de se faire zapper comme ça. Sa fierté d’homme resurgit, motivé par cette « injustice ». Pourtant, il se contint, et ne dévoila rien de se frustration. Lui, ça le gênait, mais il comprenait totalement son amant et ne voulait pas réagir comme ses femmes, à lui ordonner de tout dire, d’être présenter à sa famille ou de poser un ultimatum. Beurk, rien que d’y penser, ce genre d’action le révulsait. Chacun faisait bien comme il le voulait, et il décida d’intériorisé et d’enfouir bien profondément ce sentiment, histoire de ne pas devenir chiant et le lui reprochant un peu plus tard.

Il se décolla de son homme et lui offrit un tendre baisé. Il ferait comme il voudrait. Et pour l’instant il ne pensait qu’a une chose : profiter du temps qu’ils avaient rien que tout les deux. Il se redressa, embarquant le beau brun au passage et l’embrassa encore. Il retrouva un visage tranquille et souriant.

- Une bonne douche me tente bien ! déclara-t-il simplement.

Kaze attrapa le drap froissé qui gisait sur le sol. Il se drapa dedans, Sam tout contre lui. Il ne voulait pas risquer de choquer Ahélie ou autre, alors recouvrir leurs deux corps le temps du trajet lui semblait de circonstance. Ils se dirigèrent en direction de la salle de bain, l’un contre l’autre, envelopper d’une sensation tout à fait exquise et agréable de se tenir ainsi, peau contre peau. Arrivé dans la petite pièce, le tissu tomba, dévoilant leurs corps encore brulant et presque tendu. Le professeur ne put résister à l’envie de se coller de nouveau contre son amant, se serrant tout contre lui, lui embrassant avidement le cou, ses mains parcourant son dos inlassablement. Il aurait bien reprit un peu de Sam pour le dessert. Et d’ailleurs, si son amant se montrait désireux, il répondrait avec le plus grand plaisir à ses attentes. Mais bien entendu, tel un « gentleman », il attendrait la demande et ne se jetterais pas sur lui comme un rustre.

Ses lèvres remontèrent doucement le long de sa jugulaire, allant taquiner son oreille tentante et qu’il savait sensible. Puis il dériva lentement sur sa joue, pour finalement accéder à ses lèvres, l’embrassant amoureusement. Sa langue alla chercher la sienne, l’invitant à une dance sensuelle et passionné. Kaze frissonna à se baisé, la moindre parcelle de sa peau se fit plus réactive, stimuler par la chaire de poule qu’il venait d’avoir. Ainsi il sentait d’une façon amplifier son corps touchant celui de son amant, les mains de se dernier passer sur lui. C’était délicieux. Tellement délicieux qu’il aurait put continuer pendant des heures, toute la nuit, peut être même des jours entiers.
Il était vrai qu’à présent, la perspective d’être séparer plusieurs jours voir plusieurs semaine de cet être si sensuel lui paraissait aberrant. Il ne pourrait vraiment pas tenir longtemps sans revivre ses moments magiques et tellement bon…

Sam aperçu le petit air inquiet sur le visage de Kaze, il perdit légèrement son sourire mais ne dit rien. Il n'avait pas envi de parler de ça avec lui, pas ce soir, il était hors de question de gâcher le moment magique qu'ils passaient ensemble. Bien entendu les disputes étaient naturelles dans un couple, mais ils reviendraient à la normalité plus tard, ou jamais si possible. Après tout Sam n'avait jamais été normal de sa vie. Il sourit à son amant et l'embrassa passionnément avant de lui proposer une douche. Une bonne douche chaude avec son Kaze, voilà de quoi le détendre et le combler plainement. Il en frissonnait d'avance, rien que d'imaginer, en se remémorant la fois chez Kaze. Il sourit lorsque le professeur l'attira contra lui, les enveloppant dans le drap. Sam se serra dans ses bras, l'embrassant aussi passionnément que lui le faisait. Ses mains ne purent s'empêcher de venir caresser du bout des doigts, trop impatientes. Quand on a touché cet homme une fois, on n'arrive plus à attendre la deuxième. Il était tellement doux, et sexy à la fois. Il le rendait dingue lorsqu'il commençait à le toucher comme ça...

Ils traversèrent rapidement le salop. Ahélie qui avait passé sa soirée à lancer des regards méfiant à Sylphil eut le poil hirissé en les voyant ainsi. Lorsque la serviette tomba, elle grogna et enfouie son visage sous ses pâtes pour ne pas regarder. Ce type lui volait son Sam! Elle continua à bouder, prise néanmoins d'une joie euphorique, elle maudit Sam en réalisant qu'elle n'arrivait pas à chasser ce sentiment ridicule. Le jeune cheyenne lui s'en fichait, il était très bien là, en train de fermer le verroux de la porte de la salle de bain.

Mais évidemment, l'homme qui est bon au lit ne l'ait pas en tout, et son amant ne trouva rien de mieux à faire que d'allumer l'eau froide sur eux, puis de tomber, entraînant Sam dans sa chute. Il soupira, puis sourit finalement en voyant la mine désolé de Kaze. De toute façon s'il voulait ses câlins il ne devait pas se fâcher contre lui, histoire de logique. Il se releva donc et tourna le bouton vers l'eau chaude avant de déclenché le jet sur Kaze en riant:

« Magie! »

Il pouffa de nouveau de rire puis l'aida à se relever. Heureusement que Sam était de bonne consistance et qu'il fallait beaucoup pour le mettre en colère. Il régla la température et vint ensuite se blottir contre son amant. Il déposa un baiser sur ses lèvres et caressa innocemment ses fesses, là où il était tombé évidemment.

« Mon pauvre gesalat, tu t'es fais mal? Tu veux un massage dis? »

Même si Kaze était un grand maladroit, Sam avait le chic de trouver ça totalement craquant, et de surcroit si ça lui permettait de pouvoir le masser il allait plutôt le remercier. Sans compter le fait que son amant venait de lui faire tellement de bien qu'il serait mal avisé de lui faire la gueule pour si peu. Il ne tenait pas particulièrement à se que Kaze se fasse mal, il voulait pouvoir le câliner encore et encore, et faire l'amour encore et encore sans qu'une quelconque blessure vienne les déranger dans leur superbe projet. Ils prirent une douche bien chaude (finalement), se lavèrent, et surtout se câlinèrent. Sam était d'une humeur très câline, certainement dût au plaisir que son amant lui avait donné, et ne cessait de l'embrasser passionnément. Puis, le jeune cheyenne sortit de la douche et prit les peignoirs qu'il disposait toujours que le radiateur, oui il avait prévu le coup. Il en tendit un à Kaze, avant d'enfiler le sien. Il se regarda dans la glace, et sourit en constatant qu'il était très sexy lui même avec ce peignoir noir, et ses beaux cheveux dégoulinant d'eau. Un Sam reste un Sam...

Il sortit de la salle de bain en souriant et vint caresser Ahélie qui venait à sa rencontre.

« Enfin terminé? Bah dis donc il est doué ton petit copain, dix minutes à peine!
_Oui très doué. Merci de t'inquiéter de ma vie sexuelle ma belle.
_Pff. Mika a téléphoné, il a laissé un message.
_Merci. »

Sam qui avait parlé à haute voix lança un petit clin d'oeil à Kaze en riant puis alla appuyé sur la boite vocale de son téléphone fixe. Il avait bien envie de manger quelque chose mais, une chose, un idiot, lui en coupa l'envi.

« Salut Sam, bah c'est encore moi. Je suppose que t'es bien occupé hein, hein, hein? rires de débile Dis, j'arrive pas à joindre Adriel. Alors je me suis dis que je pourrais toujours venir moi aussi. Tu vois, si ça se trouve je le trouverais avant et je lui dirais de pas venir hein. Mais au fond j'ai toujours rêver de voir le Japon et tout ça. Dis, par contre, Adriel prend une chambre d'hôtel, mais moi je suis pas aussi riche que lui. Alors tu vas devoir m'héberger quelques temps. Je suis sur que ça te dérange pas. T'es le meilleur Sam, à très bientôt! »
Il...déconnait? Non apparemment pas! L'abrutit. Sam poussa un gémissement déséspéré. Et dire que son grand-père avait prit une chambre d'hôtel, et que l'idiot et village était très content de lui annoncer qu'il allait venir perturber sa vie de couple encore plus que avant l'arriver du vieux cheyenne. Il allait le tuer cet imbécile, il allait voir! Il allait le sentir passer son petit séjour touristique. Mais en attendant...Sam jeta un petit coup d'oeil avec une mine adorable à Kaze avant d'aller effacer le message. Il se rapprocha de lui avec un air totalement...Kawaii pour faire simple.

« Dis, gesalat, euh...Faut que je te parles d'un truc très, très chiant. »

Il l'entraina sur le canapé et sortit son bloc à dessin pour lui montrer le portrait qu'il avait fait de Mika, au cas ou, peut être qu'il le prendrait mieux. Il n'avait qu'à pas lui préciser que cet idiot était son ex, de toute façon ça n'avait pas durer et ils étaient très jeune à l'époque. Une erreur de jeunesse comme qui dirait. Sam sourit à Kaze mine de rien.

« Lui c'est mon meilleur ami, enfin, le seul que j'ai du moins. Il s'appelle Mika. Et il va venir squatter, euh, quelques temps. Lorsque mon grand-père sera là. Histoire de visiter et de me soutenir au cas ou il découvrirait quelque chose. Il sait pour nous, alors ça ne posera pas de problème je te jures...Il est bien dessiné tu trouves pas? »

Du moins il l'espérait...Parce que de l'avie de Kaze ce meilleur ami était certainement un peu trop mignon, et correpondait surement un peu trop au type d'homme de Sam avec ses cheveux blonds bouclés et ses yeux bleus. Mais ce type était un idiot fini, et sa bouille d'ange n'y changeaient rien. Nan, rien n'y faisait, ce type était une erreur de jeunesse...

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Pourquoi il n’était maladroit qu’au mauvais moment ? Nan mais franchement, c’était le genre de choses qui ne lui arrivait absolument jamais ! Mais à chaque fois qu’il était avec Sam, il fallait que ce genre de chose se produise. C’était déroutant, mais pas insurmontable. Ça passerait sans doute… ou pas. Le professeur saisi la main que son amant lui tendit, après bien sûr avoir rétablit une température de l’eau beaucoup plus appréciable. Il souriait, et ne semblait pas tenir compte de ce petit incident. Heureusement, sinon le beau brun n’aurait pas fini d’être mécontent. La douche redevint finalement agréable, son amant se serrant contre lui, bien que la douleur de la chute reste bien présente, irradiant le bas de son dos. M’enfin, ce n’était pas une petite douleur qui allait l’empêcher de profiter de ce moment avec son bel amérindien, qui d’ailleurs n’était pas en reste de démonstration… d’amour ? Ses lèvres ne cessaient de venir chercher celle de Kaze, et son corps retrouvait un maximum le toucher du sien.
Lorsqu’ils sortirent de la cabine de douche, Sam s’enveloppa d’un peignoir et en tendit un autre à son amant. Le tissu était agréablement doux, absorbant doucement l’humidité de la peau, gardant au chaud cette dernière. Après l’avoir passé, Kaze surpris son beau brun en train de s’admirer dans son miroir. Cela le fit rire, le beau jeune homme (qui avait d’ailleurs un peu trop conscience de sa beauté) ne changerait jamais. Mais d’un coté, c’était mignon de le voir ainsi, si sûr de lui, si fier de son physique et tellement naturel dans des gestes qui seraient plus que superficiel chez n’importe qui d’autre.

Ils regagnèrent la pièce qu’il avait précédemment quittée. Ahélie dut faire quelque commentaire désagréable car Sam lui répondit à voix haute. Mais à son étonnement, il sembla la « remballer ». En même temps, elle avait surement attaqué directement les capacités « physiques » du professeur, et ce dernier fut bien content d’être défendu ainsi par son amant. C’était agréable de trouver du soutient face à ce fauve qui ne le supportait toujours pas.
Toujours était il qu’elle avait également transmit un message à Sam de ce qu’il avait put en conclure, car ce dernier se dirigea presque immédiatement vers son téléphone fixe. Chose qu’il ne faisait que très peu en présence du professeur. Il ne semblait pas vraiment se soucié des messages que se soit sur son portable ou sur sa ligne fixe. Peut être avait il des nouvelles de cette histoire avec son grand père qui avait soudainement décidé de venir au japon. Kaze ne posa pas de question et se contenta d’attendre que le beau brun lui explique de lui-même s’il le souhaitait, car évidement, la voix qui sortit du répondeur parlait en anglais.

Après écoute du message, Sam semblait comme… désespéré. Il n’avait pas vraiment l’air heureux de ce qu’il venait d’entendre. La curiosité du blondinet fut soudain piquée au vif, mais il n’osa rien demander pour autant. Il se promit tout de même de prendre quelque cours d’anglais car ce genre de situation l’énervait vraiment… Ne rien comprendre était frustrant. D’autant plus que bizarrement, lorsque le beau brun se tourna dans sa direction pour sans doute lui expliquer ce qu’il se passait, son expression prit un tout autre aspect. Il devint vraiment… mignon, craquant, irrésistible. S’il avait été une friandise, le professeur lui aurait sauté dessus pour le dévorer tout crus, bien qu’il ne soit pas fan de choses sucrées.
Kaze se reprit soudain en secouant légèrement la tête, et en analysant de manière objective la situation. Ce changement n’annonçait malheureusement rien de bon. Comme si le bel amérindien avait quelque chose à se faire pardonner tout à coups. Et la phrase qu’il prononça n’eut pas vraiment pour effet de le rassurer. Un truc très chiant ? Allons bon, qu’est ce qui allait encore ce passer ?...

Sam l’entraina vers le canapé et le fit s’assoir. Il dégaina ensuite son carnet à dessin pour lui montrer le portrait d’un jeune homme hum… comment dire… beau ? Oui oui, c’était bien cela. Rappelons-nous que le beau brun à un don particulier pour ce qui est de représenter très fidèlement les gens, en plus du fait qu’il ait apparemment pris la mauvaise habitude de croquer tout ses amants… Donc il était en train de lui montrer tout naturellement un de ses ex sans doute, et en plus de ça pas moche du tout. Pour l’instant la situation ne l’amusait pas vraiment. Mais bon, attendons la suite. Et la suite ne fut qu’amplifier l’impression de total désastre qu’avait le professeur.
C’était son meilleur ami, très bien. Il était très beau, beaucoup moins bien. Il allait venir habiter chez Sam ?! Alors la non, totalement impossible. Kaze n’avait aucune, mais alors aucune envie de laisser ce type qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam, vivre avec SON Sam ! Il tourna son regards vers les yeux argenté, restant de façade tout a fait calme, mais ne l’étant pas vraiment intérieurement.

- Bien dessiner oui… J’aurais préférer le contraire mais bon… soupira il. Bon. Alors ce type va venir habiter avec pendant… une durée non défini c’est ça ? Hum…

En fait, il réfléchissait à une solution. En énumérant ainsi les éléments du problème, il espérait pouvoir éliminer les plus gênants sans difficulté. Mais la, ce n’étais pas ce qu’il y avait de plus facile. Quoique ? Une idée venait de lui traverser l’esprit, et elle ne lui semblait pas mauvaise du tout.

- Mais en fait, ce… Mika le nom sortit difficilement de sa bouche. Tout ce qu’il veut c’est un endroit ou séjourné c’est ça ? Et il veut rester chez toi on est d’accord ? il attendit la confirmation de Sam qu’il lui offrit d’un hochement de la tête. Mais, il n’a pas précisé chez toi et AVEC toi. Donc tu pourrais peut être provisoirement… enfin le temps qu’il reparte chez lui… Enfin, tu vois quoi ?

Bon, lui annoncer comme ça de but en blanc qu’il n’acceptait pas le fait qu’il habite si soudainement avec un autre homme n’était pas possible. Il se faisait donc comprendre comme il pouvait. Mais il n’osait pas non plus lui demander directement de venir habiter avec lui. Même si ce n’était que pour une période, ça faisait un peu trop officiel. Enfin c’était l’excuse qu’il donnait au fait qu’il n’avait tout simplement pas le courage de lui faire si ouvertement cette proposition. Mais comme pour le taquiner, Sam fit mine de ne pas comprendre ou il voulait en venir. Le professeur fut donc obliger de prendre sur lui pour trouver le courage de sortir ça.

- Bah je veux dire tu pourrais… enfin heu…

Et voila qu’une crise de bégaiement le reprenait alors qu’il croyait avoir dépasser cet handicap…

- Ce que j’essais de dire c’est que tu pourrais… enfin… chez moi… venir… t’installer ? Juste pour un moment hein. C’est pas que je ne veux pas que tu vois ton ami hein, crois pas ça non non. C’est juste que je ne serais pas forcément… pas forcément très rassurer de te savoir seul ici avec lui donc bah… heu… enfin… voila…

Même si ce n’était pas de la manière la plus parfaite, il avait tout de même réussis à le sortir. Il n’y avait plus qu’a espéré que Sam accepte de venir chez lui, sinon, Kaze sentait qu’il passerait les prochains jours dans un état disons… pas bien du tout. Il s’inquiéterait, serait peut être un peu angoissé, penserait à tout et n’importe quoi, imaginerait cet étranger en train de posé ses sales pattes sur son Sam… Beurk quelle horreur ! Il fallait vraiment qu’il accepte.

Totalement craquant. Sam se retenait de sourire pour ne pas paraître trop ravi de voir son homme dans une pareille situation de désespoir. Mais se qu'il pouvait être adorable comme ça, à bafouiller tous ses mots, une jolie rougeur aux joues. Il aurait adorer lui faire un câlin et l'embrasse comme un fou s'il ne venait pas de lui annoncer l'arriver de cet imbécile de Mika. Il aurait aussi put l'appeller pour le convaincre de ne pas venir, mais il était du genre très tétu et rien ni personne n'arrivait à avoir de l'enfluence sur lui, même pour se qui était du choix de la pizza à commander. Finallement, ils auraient l'occasion de discuter, de rigoler et de regarder des films toute la nuit comme ils le faisaient lorsqu'ils étaient ados...Ou pas. Kaze ne semblait pas franchement embalé par l'idée que le beau blond vienne vivre en tête à tête avec Sam. Et ça le rendait encore plus craquant. Sam ne put s'empêcher de sourire cette fois ci, il était adorable lorsqu'il était jaloux. Sous le charme, le jeune amérindien pouffa de rire. Il trouvait plus ebérante l'idée de sortir de nouveau avec Mika que celle de quitter Kaze, c'était pour dire.

Comme il s'y attendait, le compliment sur son dessin n'était qu'une façade lui permettant de ne pas paraître trop jaloux. Craquant! Sam repira un bon coup, histoire de retrouver son sérieux, parce que apparemment son beau blond l'était lui, et pas qu'un peu. Oups, la durée. Bah il n'avait pas préciser cet idiot.

"Ne t'inquiètes pas. Il ne peut pas se permettre de quitter son boulot trop longtemps. Il va surement rester une semaine pas plus."

Puis la situation devint ingérable pour un pauvre Sam totalement sous le charme lorsque son Kaze devenait jaloux. Il gardait son air sérieux, mais Ahélie grogna en levant les yeux aux ciel. Non vraiment, ce Kaze était loins d'être laid d'après elle finallement mais de là à le trouver mignon...D'après le cheminement de pensé du professeur, Mika voudrait seulement un endroit où squatter. Le seul problème c'est qu'ils étaient amis, et qu'il ne se voyait pas le laisser seul alors qu'il prenait des vacances pour venir le voir. En plus il faudrait que Sam prenne une chambre juste pour faire plaisir à Kaze et calmer sa jalousie. Soudain l'horrible vision de létat de la chambre de Mika lui revint à l'esprit et il fit la grimace.

"Gesalat, t'es bien mignon. Mais je vais pas aller à l'hôtel pour rien. Mika vient me voir et c'est mon meilleur ami, il aura qu'à dormir sur le canapé t'inquiètes pas. On va juste rigoler et regarder des films. En plus si je le laisse une semaine seul ici il aura réussi à démolir la moitié de mon appartement. Non vraiment t'as pas à t'en faire. Ma décision est prise, je reste ici point!"

Décision prise, hors de question de partir. Il croisa les bras et fit une moue adorable, toutes les techniques étaient bonnes pour faire plier son petit ami à sa volontée, même s'il devait user de son charme. Et puis non, il ne voyait pas où Kaze voulait en venir. Il jugea bon de ne pas remettre sur le tapis le "baiser" avec l'autre endouille de borgne qui ne ressemblait à rien, sans compter son connard d'ex qui c'était jetté sur lui. Même si Mika et lui avaient eut une relation, elle dattait, et était devenu l'exemple de la relation foireuse à de ne pas retenter. Depuis les deux jeunes hommes étaient devenus amis, et pour une fois quil pouvait le voir il n'allait pas le laisser en plan.

Puis Kaze eut une petite rougeur accentué sur les joues, et Sam ouvrit grands ses yeux argentés qui c'étaient mit à pétiller. Que...Quoi? Il était sérieux? Oui, apparemment...Le jeune cheyenne le scruta un instant, interdit, essayant sans doute de savoir s'il se moquait de lui ou non. Puis, il finit par s'avouer la vérité, Kaze lui proposait de passer une semaine chez lui, de vivre une semaine avec lui...Le rêve! Sam se leva d'un bond du canapé.

"Yata! Ma décision est prise, on laisse l'appart' à Mika et Chinoa, Ahélie ma belle, on va chez Kaze!
_On ne peut pas discuter?
_C'est où Sylphil ou Chinoa, choisis.
_Sylphil. On part.
_Je suis entièrement d'accord ma précieuse. Oh Gesalat t'es un amour!"

Il se pencha et déposa un baiser sur les lèvres de son beau blond. Voilà une très bonne raison pour le mettre d'excelente humeur toute la semaine, non, tout le mois entier même. Il avait bien conscience qu'en faisant ça Kaze assurait surtout ses arrières mais il n'allait pas s'en plaindre. Qui est l'idiot qui a prétendu que la jalousie était un vilain défaut? Un excelent défaut. Il aurait bien préparer ses bagages tout de suite, mais il ne voulait pas non plus faire encore paniquer Kaze. Pour Sam il était hors de question de laisser son cher et tendre appartement, mais pour une semaine en amoureux avec Kaze, oh que oui! Il se rassit et vint se blottir dans les bras de son beau blond.

"Il est vraiment génial Mika. Une semaine rien que toi et moi. J'adore quand tu es jaloux gesalat, ça te rends totalement craquant tu sais."

Un petit sourire malicieux, un visage d'ange, une bouille adorable, une caresse sur la joue de Kaze, un regard envoutant. Voilà de quoi le remercier. Sam vint l'embrasser comme il c'était retenu de le faire tout le temps de leur petit débat. Sa langue vint caresser la sienne avec un soupire de contantement. Il aurait presque accepter de jouer avec les dès de l'autre idiot de borgne, presque hein. Après la soirée, la douche et maintenant la bonne nouvelle, Sam était plus que comblé. Et puis tant pis pour Mika, ils iraient se promener en ville, manger au restau, ils regarderaient des dvds, et ensuite Sam rentrerait tranquilement chez Kaze. <3 De son côté, Ahélie grognait, très mécontente. Pour une fois, elle s'adressait à Sylphil, surement parce qu'elle savait que Sam refuserait d'entrer en mode commérage vu son état de béatitude.

"Une idiote, incapable, et stupide! Golden retriver en plus, un air bete et béat. Le style j'aime tout le monde, une vraie abération de la nature!
_Toi ma belle tu n'aimes rien.
_Si, toi. Moi au moins j'ai ma fierté.
_Certes. Mais Mika est un être dépourvu d'intelligence, ne l'oublie pas. Tout le monde ne peut pas être comme toi et moi.
_On les a insulté, viré, frappé même, et ils restent ses idiots! Pourquoi sont ils convaincus qu'on les aime? Pyonh me rapelle Chinoa parfois.
_Mmmmh, pas faux ma toute belle. Mais moi j'aime Mika, c'est mon meilleur ami, il me fait rire. Sa stupidité m'amuse. Et frapper, moi je n'ai rien fais. C'est toi qui a jugé bon de lui arracher le dos avec tes griffes.
_Il pausait ses mains sur tes fesses impunément, l'imbécile. Il y réfléchira à deux fois maintenant.
_Ca c'est sur."

On pouffant de rire Sam rejoint Ahélie qui ne dit pas non à une caresse. Décidement la chance leur souriait en ce moment. En plus de ça, le jeune homme remarqua que Ahélie n'avait pas lancé de regards noirs à Sylphil depuis un bon bout de temps, cela faisait au moins une bonne heure. Elle progressait, s'habituait à leur présence certainement. Mine de rien quelque chose lui disait qu'elle n'y était pas pour rien dans l'arrivé de son grand-père. Mais ils en discuteraient plus tard. Sam s'éloigna de Kaze et lui sourit.

"Tu veux manger quelque chose? Je sais qu'il est très tard, ou très tôt, mais tout ça m'a donner faim."

Tout d’abord, le professeur ne fut pas très rassuré des réactions de son amant. En effet, ce dernier lui assurait que cette cohabitation n’allait pas durer longtemps, qu’il n’avait pas à s’inquiéter et tout ce qui s’en suivait. Malheureusement, il ne semblait pas comprendre les intentions du blond, qui, intérieurement, refusais catégoriquement de le laisser seul avec cet inconnu. Il parla même d’aller à l’hôtel… non, il était tout à fait à coté de la plaque. Heureusement que Kaze réussi à sortir avec les bons mots ce qu’il était en train de lui proposer, sinon ils ne se seraient jamais comprit tout les deux. Heureusement, pour le plus total soulagement du professeur, lorsque Sam comprit enfin qu’il l’inviter à venir passer ses journées et ses nuits chez lui, le beau brun sauta littéralement de joie. Ouf, il acceptait de venir ! Voila qui était parfait ! En plus de pouvoir l’avoir sous les yeux pour le « surveiller », il pourrait avoir une première expérience de « vie de couple ». Puisqu’ils vivraient tout les deux, rien que tout les deux, ensemble, dans le même espace, qu’ils partageraient, tout le temps…

Là, Kaze était atteint d’une soudaine prise de conscience. Non seulement ça faisait très officiel, mais en plus ce serait sa première fois de « vie commune », et la première fois qu’il partagerait son espace vitale plus de deux jours avec quelqu’un ! Quelqu’un qu’il verrait tout le temps, avec il se coucherait, puis avec qui il se lèverait, margerait, se doucherait… Il se demandait s’il était vraiment prés pour ça, même si ce n’était que pour une courte durée. En fait, il avait la trouille. Et si ça ce passait mal ? Si Sam voyait des parties de lui au quotidien qu’il n’avait pas encore découvert et qu’il n’allait pas apprécié ? Si lui-même ne supportait pas se partage constant ? Autant de question qui resteraient sans réponses tant qu’il n’aurait pas essayer pour voir le résultat. Et de toute façon, il n’avait plus le choix. C’était lui qui avait fait cette proposition, et il ne pouvait se permettre de se désister d’un seul coup.

Il prit sur lui pour ne pas montrer ses soudaines émotions, et sourit tendrement à son amant avant de lui offrir un doux baisé. Sam lui déclara qu’il adorait quand il était jaloux. Oui, ça lui faisait prendre des décisions sans vraiment réfléchir aux conséquences. Alors que le beau brun était aux anges, lui se maudissait d’avoir agis de façon si… impulsive. Mais bon, pourquoi être négatif après tout. Si ça ce trouve, tout allait bien se passé, il découvrirait une part de lui plus sage et moins « célibataire ». Qui sait ? Il n’y avait qu’en essayant qu’il serait fixer. Il se rassura donc comme ça, en ce disant que ce serait une semaine de rêve avec l’homme qu’il aimait, une semaine rien que pour eux deux et surtout une semaine qui se passerait de la meilleur façon qui soit.

Comme pour le sortir de ses pensé, le bel amérindien lui proposa quelque chose à manger. Il pourrait se concentré sur autre chose et évité ainsi de se « prendre la tête » en appréhendant la suite des événements. Bien que ça le titillait inconsciemment. En attendant, manger ou ne pas manger, telle était la question. Il écouta son estomac qui lui signalait bien un petit creux, moui… Mais le plus important restait quand même le sommeil ! Il avait court le lendemain, et apparemment la nuit était plutôt avancée… il balada son regard et tomba sur un cadran : 2h14 du matin. Ouille, il fallait qu’il soit en forme avec cette bande de garnement intenable à qui il avait à faire tout les jours de la semaine. Il ne soupira rien qu’a cette pensée. Il n’avait pas vraiment envie de travailler là, mais bon, il n’avait pas le choix. Il attendait avec impatience les prochaines vacances qui lui permettrait de sortir et de faire un peu ce qu’il voulait sans avoir à tenir de tels engagements. Car en temps que professeur, il se devait de montrer le bon exemple au plus jeune et de se fait, ne pas revenir avec des cernes immense sous les yeux quand il arrivait en cours. D’autant plus que le regard des autres professeurs serait plus qu’accusateur face à ce genre de comportement. L’heure était venue de dormir.

- Non je vais plutôt aller me coucher. Il se fait déjà tard et avec le travail demain… Je préfère être un maximum en forme.

Il se leva donc avec un certain mécontentement et se dirigea vers le lit, dans lequel il dormirait ce soir accompagné de la plus charmante des personnes dont l’on puisse rêver. Mais la vu du lit encore complètement défaits des événements précédent lui rajouta comme un poids sur les épaules. La couette était par terre, le drap encore étaler dans la salle de bain… Tant pis. Il ramassa la couette et la remit plus ou moins en place, et au diable ce drap ! Il s’installa ensuite dans celui-ci et se poussa sur un coté, laissant l’autre libre pour son amant. Il ferma les yeux mais ne s’endormi pas immédiatement. Le beau brun était en train de manger un morceau, il l’attendrait avant de ce laissé aller aux bras de Morphée. Et tant qu’a faire, en attendant, au lieu de ne rien faire et de patienter sagement jusqu'à ce qu’il vienne se lover dans ses bras, autant mettre quelque petits point au clair pour quand il viendrait chez lui.

- Au fait tu… tu viendrais quand ? Je veux dire chez moi… Tu sais quand ton « ami » arrive ?

Ben oui, au moins il aurait peut être quelques jours pour se préparé autant mentalement que… ben oui physiquement. Il fallait bien l’avoué, Sam n’était pas avare de caresse ne de demande de caresse. Et puis il fallait aussi qu’il mette son appartement en ordre, qu’il lui libère de la place pour qu’il puisse y mettre ses affaires etc. Encore un grand chamboulement dans son ancien train-train. Ça n’arrêtait plus depuis que ce beau brun s’était naturellement fait une place dans son cœur comme dans sa vie.

Décidement que de bonnes nouvelles lui tombaient dessus, ça allait finir par inquiéter le jeune homme, qui pour le moment se contentait d'embrasser amoureusement Kaze avant de le regarder partir dans sa chambre. Bien qu'étant totalement réveiller, Sam avait soudainement envie d'aller se coucher lui aussi, pour se blottir dans ses bras. Il souriait, aux anges. Si on passait sous silence l'histoire de l'ex chiant et colant de son amant, tout se déroulait à merveille. A un tel point que le jeune cheyenne se demanda un instant quand la prochaine crasse allait lui tomber dessus. Il pensa inévitablement à Mika, puis sourit. Non, il lui faisait confiance, il ne ferait certainement rien de chiant devant Kaze. Son ami avait la facheuse tendance de le draguer pour le taquiner, même si c'était vrai, il regrettait le temps où ils sortaient ensemble parfois. Sam s'en amusait, mais il était clair que ce genre de comportement ne serait pas du goût de son cher et tendre. Il ne tenait pas à une dispute entre les deux hommes, au contraire il était très heureux qu'ils puissent se rencontrer. Il aurait simplement à remettre les pendules à l'heure avec Mika juste avant qu'il ne puisse rencontrer Kaze. Sir devastates...

Il fila dans la cuisine et sorti une brioche qu'il enduie de nutela histoire de célébrer l'histoire. Son meilleur ami venait le voir, et son amour lui proposait de passer une semaine en amoureux. Il se fichait bien des bonnes ou des mauvaises intentions de Kaze, tant qu'il pouvait squatter chez lui. Ca ne lui faisait pas peur de passer du temps dans son appartement, au contraire il s'en rejouissait. Déjà Kaze cuisinait bien, ensuite son appartement était cool, et puis surtout il lui faire des messages, des câlins et accessoirement faire l'amour dans son lit, et dans sa douche, et sur son canapé, et que de projets tous plus intéressant les uns que les autres. Sam lécha la cuillère en souriant d'un air coquin pour lui même. Certes son petit ami était très sexy, mais plus il passait de temps avec lui, plus il sentait qu'il s'attachait. Ca, ça lui faisait peur. Mais bon, tout se passait bien entre eux alors il tentait d'oublier ses sentiments lorsque tout ça commençait à l'angoisser. Si son beau blond lui avait demander de vivre avec lui, même s'il était amoureux de lui, il aurait refuser. Sam était sauvage, c'était sa nature, il ne comptait pas se laisser dompter par qui se soit, même par un Kaze.

Ahélie entra dans la cuisine et soupira en regardant Samaël croquer goulument dans sa brioche au nutela avec un air plus que ravi. Pour sa part, elle voyait d'un mauvais oeil cet expérience. Pour elle, il était clair que Kaze ne faisait qu'assurer ses arrières, elle n'avait pas confiance en ses sentiments et tentait plus que tout de préserver Sam de ce type. Certe, il devait l'aimer, voilà pourquoi elle le tolérait, mais sa méfiance était aguisée, et elle s'inquiétait de leur relation. Sans compter qu'elle n'était pas ravi de l'arriver de Mika au Japon, il la gênait, l'agaçait, et s'ennuyait, autant que Sam s'en réjouissait et s'en amusait, malgré qu'il admette tous les reproches que son daemon lui faisait. La belle Ahélie fixa Sam, qui l'interrogea du regard.

"Je n'ai pas confiance en Kaze. J'ai réfléchi, je crois qu'il serais préferable de rester ici, même si nous devons supporter Mika.
_Tu plaisantes? Gesalat m'a invité chez lui, toute une semaine un beau Kaze rien que pour moi, je prends!
_Je n'ai pas confiance en lui. Ni en ses sentiments. Il a parfois l'air si amoureux, et parfois si appeuré. S'il te lâchait par lâcheté, parce qu'il a peur de ses sentiments j'ai peur que tu sois déjà attaché à lui.
_Moi, attaché? Non ne t'inquiètes pas. Je l'aime, ça oui, beaucoup même. Et sincèrement. Mais on est sauvage ma belle, nous ons ne s'attache pas. C'est rien que toi et moi ma belle.
_Tu as confiance en lui alors?
_Oui Ahélie. On ne va pas remettre ça sur le tapis.
_Moi je suis très méfiante à son égard. Preuve que tu doutes de lui.
_C'est dans ton caractère, rien à voir avec moi. Moi je vais chez lui en tout cas, essaies donc de rester pour voir.
_Moi je reste, essaies donc de partir.
_hun, hun! Ca marche pas. C'est toujours moi le plus fort à ce jeu la, alors on y va, et puis c'est tout. Pareil si t'es pas contente."

Il partit dans la chambre, toujours ravi, alors que Ahélie le fixait avec inquiétude. Elle lui lança alors qu'il sortait de la cuisine:

"Une partie de toi veut rester Sam.
_Et une autre a bien l'intention de passer la meilleure semaine de sa vie avec lui et te fais remarquer que tu chiante ma belle. Ganatana!"

Il lui envoya un baiser d'amour, trop occuper par ses rêves bleus pour se soucier d'elle ce soir. Il entra dans sa chambre et craqua littéralement devant la vue de son bel endormi...A non, pas endormi, encore mieux. Il se glissa avec délice dans les draps froids et vint tout de suite se blottir contre Kaze. Il sourit en respirant son odeur et vint déposer un long et tendre baiser sur ses lèvres si douces. Là, tout de suite, il ne lui trouvait que des qualités. Il sourit à cette pensée en se disant: pourvu que ça dur! Kaze lui demanda alors quand il comptait venir chez lui, il dut se contenir pour ne pas lui proposer de venir dès demain. Il réfléchi un instant qui lui permit de se calmer, Ahélie avait raison, ça le stressait un peu tout de même, mais c'était du bon stress. Il rit doucement en entendant l'intonnation avec laquelle Kaze avait prononcer le mot "ami".

"Roh gesalat! Bon d'accord Mika et moi on a été ensemble, mais on avait seize ans et je l'ai plaqué. On est ami depuis toujours alors t'as pas à t'inquiéter, vraiment, ce type est débile. Sinon je viens...Dès que tu as rangé ton appartement je présume?"

Il rit doucement, il adorait le taquiner un peu. Il vint déposer un autre baiser sur ses lèvres avant de fermer les yeux, blottit contre son torse. C'était tellement agréable...Il s'endormit comme un ange sans pouvoir ajouter autre chose, finallement ses emotions eurent raison de lui...Et dire qu'il allait devoir supporter de laisser partir Kaze voir ses connasses d'étudiantes qui bavaient sur lui toute la journée, la plaie...

Alors que ses yeux se faisaient de plus en plus lourds et que son esprit commençait à vagabonder, s’aventurant dans des mondes de songeries, son amant le rejoignit, le tirant de cet état de demi-sommeil. Il se glissa doucement sous les couvertures, venant se coller contre son corps nu et déjà un peu endolorie. Le simple fait d’avoir posé la tête sur l’oreiller avait eu pour effet de totalement l’ensommeiller. Il se sentait cotonneux. Puis son amour répondit à la question qui lui avait posé un peu avant, et comme il s’en était douter précédemment, lui et ce… Mika… avait été ensemble par le passé. Bien sûr, maintenant il avait minimisé les chances qu’il se passe quelque chose derrière son dos. Mais le risque existait toujours, et il commençait à comprendre pourquoi Sam l’avait si mal pris quand il avait appris pour le baisé entre le professeur et le jardinier. Rien que le fait d’imaginer son amant être touché, caresser, embrasser ou pire encore par un autre que lui le faisait rager. Alors c’était donc ça ? La jalousie ? Encore un sentiment qu’il ressentait pour la première fois, mais celui la n’était pas vraiment pour lui plaire. De plus, il sentait qu’a cause de ça, s’il devenait soupçonneux ou méfiant, il agirait de manière inconsidéré et comme un crétin. Le fait qu’il s’en rende compte tout de suite était pourtant un bon point, car si une telle chose arrivait vraiment, peut être serait il en mesure de ce contrôler. Du moins, de tenter un maximum de le faire. Ce n’était donc pas plus mal.
Bref, sortons de ses pensées pas forcément positives. Sam l’interrogea sur le « quand » il pourrait venir. Oui, il avait plutôt bien résumé la situation. Il devait remettre un peu d’ordre et ce serait bon.

- Hum, oui c’est un peu ça… « dit-il d’une voix endormi. » Tu n’a qu’à venir quand tu veux… quand tu sauras quand il arrive… Je t’attendrais…

Au fond, c’était assez mignon comme déclaration. Sam lui offrit un doux baisé et ferma les yeux, alors que le blondinet le serrait doucement dans ses bras. Il lui murmura une dernière parole, un « Bonne nuit. » puis il se laissa aller lui aussi à la joie de s’endormir tout contre ce corps, cet être qu’il chérissait. Sa dernière pensée fut qu’il ne le lâcherait pas de si tôt, et elle s’envola, emporter dans la nuit fraiche de l’automne.
Il se réveilla au matin, il était seul. Sans doute le travail de son amant l’avait pris à lui quelques heures plus tôt pour aller réveiller les étudiants du pensionnat. Tant pis. Kaze se leva donc seul, enfin seul, il y avait Sylphil heureusement qui se hâta de grimper sur son épaule. Il ramassa ses affaires qui trainait de ci de la sur le sol. Un peu froissé oui mais rien de grave. Il s’habilla rapidement, regardait l’heure. Pile à l’heure pour aller donner son premier cours de la journée. Ce n’était pas si mal que ça d’habiter sur place finalement. Mais bon, il préférait encore se réveiller dix minutes plus tôt et avoir son vrai chez lui que de passer sa vie dans l’école. Il regarda rapidement autour de lui. L’idée de laisser un mot pour son amant lui traversa l’esprit mais il abandonna l’idée. De toute façon ils se croiseraient bien dans la journée, et ils pourraient s’envoyer des sms comme le faisait sans cesse les jeunes. Chose qui l’irritait d’ailleurs plus que tout quand il en surprenait en train de faire ça durant don cour.

Il fit un tour dans la salle de bain histoire de se passer un peu d’eau sur le visage et toutes les petites choses essentielles avant d’aller bosser. Il rassembla ses dernières affaires et quitta enfin le petit appartement. Il ne ferma pas à clé derrière lui parce qu’évidement, il ne l’avait pas, la clé. Avant de sortir dans le couloir il regarda à droite et a gauche, la voix était libre. Il recommença l’opération pour arriver dans les couloirs autorisé aux élèves, et alla directement à la salle des professeurs, comme tous les matins, comme s’il venait directement de chez lui. Il prit les feuilles dont il avait besoin pour faire ses cours du jour, croisa son ex qui l’avait harceler la veille. Il sentit son regard sur lui mais décida de l’ignorer. Moins ça ferait d’histoire, mieux ce serait. Il voulu envoyer un message a Jake pour lui dire que tout c’était bien passé et pour le remercier, puis il se ravisa. Il préférait plutôt le voir directement ou l’appeler. Il le ferait ce soir. La sonnerie de début des cours retentit. Il soupira mais se dirigea tout de même vers sa salle. Au détour d’un couloir, il remarqua la silhouette de son amant qui lui tournait le dos. Il marchait tranquillement, Ahélie à ses coté. Un sourire se peint sur le visage de Kaze, et finalement il alla donner son court avec un peu plus d’entrain qu’il n’aurait pensé. Cette vision lui mit du baume au cœur. Il commençait à être presser que Sam vienne chez lui en fin de compte.