Par la fenetre ? Ou pas .... ( Pv Miki)

Invité

Un vent frais et calme soufflait par la fenetre qu’il venait d’ouvrir, dans la salle des professeurs. Les cours venaient de commencer et notre petit CPE , qui avait du mal à s’acclimatait à l’ambiance de son nouveau lycée, s’était accoudé au rebord une cigarette sur l’oreille entre ses meches blanches. Il fixait la cour vide et le silence qui y régnait. Pour lui , c’était presque surnaturel. Il avait été habitué à un établissement, et les sécheurs de cours n’étaient pas rares. Ils se battaient même dans la cour au lieu d’être en cours. Cela était devenu l’anarchie et il avait du répartir les élèves dans différents pensionnat aux alentours pour percer l’apcés. Les professeurs avaient tellement peur de venir en cours qu’ils ne venaient même plus et ne prévenaient pas de leur absence. Il avait dû en venir à defier les élèves pour imposer son autorité et faire régner l’ordre de manière certes violente , mais au moins il restait un semblant d’ordre, par la crainte et l’angoisse des jeunes face à lui.

Ici , tout était tellement différent. Les élèves obéissaient , et le personnel était respecté. La hiérarchie se faisait par la parole , la menace de prévenir les parents et les colles. Rien a voir avec ce passé, et cela lui manquait un peu tout ce desordre et ce bazar d’autorité, mais au final, il se fatiguait moins ici. Il n’y était pas si mal, même s’il n’aimait pas ce silence. Là d’où il venait le silence ne présageait rien de bon… Et sans compter qu’il n’avait pas le droit de fumer ici. Les règles étaient strictes et il s’avouait à lui-même qu’ils n’avaient pas envie de les respecter, mais il n’avait pas le choix, il était pour montrer l’exemple, et même s’il n’était visible de personne, il se devait de ne pas les enfreindre.

Ca le demangeait atrocement pourtant. Il fit rouler sa clope sur le rebord de la fenetre, avant de poser une fesse sur la petite planche de bois qui devançait le geranium rougeâtre, et fixa l’extérieur. Il se racla la gorge et prit le vent dans les meches avec un plaisir certain , tant la chaleur de la journée l’accablait. Il maitrisait le feu certes, mais la chaleur seche et étouffante n’avait pas son pareil pour le rendre nerveux et pour l’épuiser… Il ferma les yeux pour appuyer sa tète contre le montant vertical, et remonta sa jambe sur la fenêtre , légèrement repliée . Le cours allait passait très lentement… Trop lentement… il ne fallait pas qu’il s’endorme… Il ne fallait surtout pas… il ne manquarait plus qu’il ne vacille par la fenetre en plus, même si elle n’était pas bien haute.

Invité

(désolé, pas fameux )

Cette nouvelle journée s’annonçait chaude, lourde et insoutenable.
Mikieru en était sûr. Dès son réveil il sentit la chaleur extérieure envahir sa chambre par la fenêtre resté ouverte durant la nuit. Il ouvrit les yeux et avait le regard fixé sur le plafond. Les bras le long de son corps il soupira et referma un instant les yeux, avant d’écarter la couverture et se redresser sur son lit. Il se sentait tout collant. Certainement qu’il avait transpiré durant la nuit.

Le jeune professeur se leva donc du lit et, habits sur les bras, il alla dans la salle de bain et, se déshabillant, il se plaça sous la douche. Le jet d’eau frais vint rafraîchir son corps. Laissant couler l’eau sur son visage, Mikieru ferma les yeux, appréciant ce moment délicieux. Hm, ça faisait un bien fou.
Il se savonna rapidement le corps et les cheveux et rinça le tout. Malheureusement, il ne pouvait faire durer cet instant de bonheur éternellement. A contre cœur il coupa l’eau et sortie de la douche.

Après s’être rapidement sécher il enfila un bermuda noir et un t-shirt fushia. Puis, s’étant brosser rapidement les dents, il sortie de la salle de bain et s’installa sur son lit. Il soupira et se passa une main dans ses cheveux, encore mouillé. Qu’est ce qu’il allait bien pouvoir faire aujourd’hui ? Il pourrait se promener, mais avec les 32 °c qu’ils se payaient aujourd’hui, la motivation de Mikieru n’était pas au top. Mais tout de même. Il n’avait aucune envie de rester dans sa chambre.

Soupirant à nouveau il se leva et sortie de sa chambre. Certes, il n’avait aucune idée où il allait, mais il ce n’est pas grave. Il allait se laissé guider et suivre ses pieds (de toute façon : avait-il un autre choix ?).
Ce fut donc, après être sortie dans la suprême chaleur et avoir gravit quelque marche que, rapidement, notre apprentie prof arriva à la ‘salle des professeurs’. Et bah tient. Le destin avait bien choisie son jour.

Il poussa donc la porte et entra.
La pièce était plutôt spacieuse, comportant deux grandes tables et plusieurs petites répartie un peu partout dans la salle.
Mikieru ne se laissa pas le temps d’observer plus longtemps la pièce que déjà il se dirigea vers la machine à café. Il faisait chaud, oké, mais notre jeune prof ne laisserais en aucun cas passé son café quotidien. Il appuya donc sur le bouton « on » et, pendant que la machine chauffait l’eau, Mikieru s’empressa de mettre une tasse en dessous, sans oublier de mettre du café dedans.

Alors que la boisson coulait dans la tasse, notre guitariste vit son attention porté sur un autre homme. Celui-ci se tenait à la fenêtre, assit sur le rebord intérieur.
Après avoir attendu la fin du ‘coulage de café’, Mikieru pris la tasse en main et dit doucement :

« Horrible la chaleur aujourd’hui. N’est-ce pas ? »

Sirotant sa boisson, il attendit une réponse de l’inconnue.

Invité

Takeshi entendit des pas et ouvrit un œil , un peu déboussolé par ce bruit qui cassait l’ambiance ennuyeuse dans laquelle il avait enfin réussi à se plonger. Son instinct de séducteur redescendit direct et il observa calmement le petit être qui venait de rentrer ici . Ca ? Un professeur ? Ola, il fallait pas le prendre pour un idiot non plus, ce type avait tout au plus 16 ans.

Le jeune CPE dévisagea le jeune homme qui n’était pas si mal . Oui mais non, c’était un élève et ça aussi c’était du passé. S’il se faisait prendre à draguer un élève bien que certains étaient réellement mignons, mais il devait se retenir, non pas qu’il n’était pas adulte, mais il avait eu un penchant pour les petits jeunes, mais la lassitude des débutants l’avaient fait préféré les personnes plus matures et … il pencha la tête . Mais c’est qu’en plus, il se servait un café. Takeshi se leva et se racla la gorge en se disant que c’était peut être un gamin comme il y en avait tant d’où il venait. Les élèves étaient tellement osés qu’il arrivaient parfois a se faire passer pour un prof, à la place de celui qu’ils avaient tabassé.

Il s’approcha du jeune homme qui avait pris la tasse, et lui ôta la tasse des mains, gentiment , le visage fermé et un peu trop sevère pour être rassurant.

« Bien essayé mais ça ne marche pas… Pour se faire passer pour un prof , il faudrait avant tout que tu aies la maturité physique de l’un d’eux. Tu es en quoi ? Troisième année… bon allez quatrième, en émettant que tu n’aies pas tant mûri… »

Il le fit reculer contre le mur et posa sa main à plat sur le mur derrière lui , le bloquant ainsi en tenaille, le regard toujours aussi dominant. Sa voix grave résonna à quelques centimètres du visage de l’inconnu et sa main gauche déposa la tasse sur un coin de table avant de regarder de nouveau le jeune homme.

« Tu sais que les élèves sont strictement défendu de venir ici….Alors tu as quoi pour ta défense ? »

Invité

« Bien essayé mais ça ne marche pas… Pour se faire passer pour un prof, il faudrait avant tout que tu aies la maturité physique de l’un d’eux. Tu es en quoi ? Troisième année… bon allez quatrième, en émettant que tu n’aies pas tant mûri… »

Mikieru esquissa un sourire amusé. La maturité physique ? Nouveau mot ? Evidement qu’il comprenait ce que son collègue ( ?) voulait dire par là, mais notre jeune adulte devait vraiment se retenir d’éclater de rire. Oui oui, il avait l’habitude qu’on le prenne pour quelqu’un qu’il n’était pas, mais tout de même. Cela le faisait toujours bien rigoler.
Au moment où il voulait reporter son café à ses lèvres, il constata avec étonnement que la tasse avait disparue. Evidement, c’était l’autre inconnu qui l’avait pris en main. Mikieru leva alors son regard vers le jeune homme. C’était sûr que lui au moins on ne le confondrait pas avec un élève. Mais à quoi bon essayé de le lui faire comprendre ? De toute façon, l’écouterait-il ? Encore qu’il pouvait lui montrer les copies des élèves, qu’il n’avait malheureusement pas sur lui.

Au même moment il se sentait pousser vers l’arrière jusqu’à ce que son corps atteigne le mur opposé. Durant tout le trajet il avait observé l’inconnu, qui maintenant avait posé une main sur le mur. Le visage très rapproché, il déposa de sa main gauche la tasse de café sur la table puis reprit la parole, demandant ce qu’il avait à dire pour sa défense, étant donné que les élèves étaient strictement interdits ici.

Ayant suivi la tasse du regard, Mikieru reporta son attention sur le jeune adulte et le fixa. Il esquissa un sourire sur ses lèvres, bordé d’un regard doux. Puis, approchant légèrement ses lèvres de l’oreille de l’inconnu, il susurra:

« Admettant que je suis vraiment élève de troisième année, y’a t-il tant de mal de vouloir prendre une tasse de café et, par la même occasion, se mettre à l’abri du soleil ? »

Il recula sa tête et la posa contre le mur. Continuant d’observer l’inconnue, sourire sur les lèvres, il se demandait bien comment il allait régir.

Invité

Takeshi commença à douter, de l’assurance et du franc parler du mome et se demanda s’il n’avait pas fait fausse route, dans quel cas, il allait passer pour un abruti. Il ne bougea pourtant pas, et maintint sa place devant lui , en contre haut de ce petit … petit quoi d’ailleurs ? Eleve .. ? Professeur ? Surveillant ? Comment se faisait-il que s’il était surveillant, il ne le connaissait pas, après tout , il bossait avec constamment…Et puis si c’était un professeur, il était sacrément… Le jeune CPE fronça les sourcils et le fixa , quand il le vit s’approcher de lui et ouvrit de grands yeux, incrédules du comportement du jeune en face de lui. Il l’avait bloqué. S’il avait été un élève , en théorie , il aurait du paniqué. Pas oui il aurait du , mais cela n’avait pas été le cas, et il avait même souri. Donc , à moins qu’il soit ultra inconscient et arrogant comme élève, Takeshi s’était visiblement planté en beauté sur le compte du ce type.

Sa voix résonna au creux de son oreille comme une douce musique provocante et lui arracha un petit sourire. Tiens donc, ici aussi , il y avait de petits malins qui draguait ? Ou alors était-ce son imagination ? Pourtant cette voix était… Takeshi se recula de quelques centimètres, et le regarda dans les yeux :

« A parce qu’il n’y a que la salle des professeurs pour boire un café chaud par trente deux degrés, et aussi que les salle des professeurs pour s’abriter du soleil ? Hum…je doute…Alors on fait quoi maintenant ? Je ferme les yeux ou bien je te colle ?Le problème vois tu , c’est que si je ne te colle pas, c’est que je ne fais pas mon travail et le directeur va me tomber dessus…Mais pour toi , ce serait plus sympa que je passe l’éponge …Alors tu préfère quoi ? »

Il continuait dans l’optique qu’il était toujours un élève, et s’obstina dans sa gentillesse sévère, lui laissant un peu le choix de la tournure de la chose, mais cette voix… Merde, fallait pas lui parler comme ça…Surtout depuis le temps qu’il s’était plus ou moins abstenu de ne draguer personne au travail…Il allait s’y tenir… Non… oui … non… Il devait ne pas penser à cette perspective. Il attendait tranquillement sa réponse, sans avoir bouger d’un poil… toujours devant lui , mais il s’était surpris à dévisager un peu plus le visage du jeune homme…

La chaleur tapait toujours et ses meches blondes sur son cou , commençait à coller à sa nuque, sa chemise blanche devenant même un tissu difficilement supportable.

Invité

[l

Décidément, cet inconnu était vraiment obstiné à prendre notre guitariste pour un élève. Mais qu’il continue. De toute façon Mikieru n’avait pas que sa à faire.
Alors qu’il écoutait vaguement les paroles de son interlocuteur, il reporta son attention sur sa tasse, encore remplis de café. Il n’avait même pas eu le temps de le boire, que déjà on le lui avait retiré. Regardant son bol avec envie, il reporta ensuite son regard émeraude sur l’inconnu et le regard, ennuyé. Puis esquissa un sourire légèrement amusé. En effet, il avait décidé d’entrer dans son propre jeu et donc pouvoir se moquer un peu de lui. Et, qui sais, peut-être le rendre mort de honte ? Mwahaha ! Quoi qu’il en soit, ça allait être marrant
Puis, d’une petite voix plaintive, affichant une légère moue sur son visage, il dit :

« Oh non, s’il vous plait, ne me coller pas. J’aimerais pas que le dirlo vous ‘tombe dessus comme vous le dites si bien, mais je vous en supplie. Tout sauf la colle! Elle pourrait détruire mon image de bon élève, travailleur et toujours engager»

N’en faisait-il pas un peu trop ? Mais non. De toute façon, toute façon on lui avait souvent dit qu’il était bon comédien et pouvait très facilement mentir et donc manipuler les gens. Certes, il se servait de ce ‘don’ que très rarement mais tout de même. Lorsqu’il le voulait, il pouvait vraiment le mettre à son profit et donc, généralement tout le monde marchait.

Espérant que cet inconnu n’y vit que du feu, Mikieru rentra légèrement la tête dans ses épaules, se faisant encore plus petit qu’il ne l’était déjà. Mais autant faire la totale. Puis jeta un coup d’œil discret à son café et posa une main sur le torse de l’inconnu, le repoussant légèrement. Tournant sa tête vers lui, il dit doucement :

« M’sieur, vous pouvez reculer s’il vous plait ? J’étouffe là. »

Il se devait, en tant que bon élève, être un minimum insolent. Insinuant donc que l’adulte était trop proche, il espérait ainsi l’énervé pour de bon.

Invité

Il le suppliait ? Là d’où il venait , on l’avait supplié pour ne pas se faire tuer, et là il avait peur d’une colle ? Où était la logique ? Il ne comprenait pas le fossé hallucinant qu’il y avait entre ces deux mondes, mais bon , c’était déjà ça, il ne voulait pas être puni, bien que Takeshi se donnait à cœur joie pour infliger des sanctions à ceux qui le méritait mais il se retint et sourit un peu, satisfait du résultat, et puis au fond il ne voulait pas le traumatiser ce petit.

« Je n’ai pas envie de te coller de toute manière, il y a bien d’autres moyens de te punir… »

Il se decalla et lui laissa l’accés à la tasse pour savoir s’il allait retenter la chose. Manquaerrait plus que ça tiens. Il aurait un sacré culot en tout cas et ça plairait à Take sans aucun doute. Il le fixa et pencha la tete, sans se soucier de sa crainte de se faire punir. Mais les paroles l’avait un peu ebranler quand même. S’il croyait qu’il allait le laisser sortir comme ça , il se plantait en beauté ce mioche.

« Un bon élève qui fait ce genre de chose ? Mmm…Je doute… Mais tu te complimentes donc tu as avoir suffisamment d’audace pour faire bien plus qu’une simple tasse de café dans la salle des profs….Et cesse d’être arrogant s’il te plait , ça pourrait aggraver ton cas. »

Il était devenu ferme et intransigeant dans le regard. Oserait-il encore tenter la provoc ou pas ? Takeshi attendait de voir sa réaction. Il se ferait un plaisir de répondre en conséquence, mais il ne pouvait pas lui coller une branlée sur le moment , donc , il faudrait probablement qu’il l’envoie chez le directeur s’il abusait. Ah oui…Zut … le bureau du directeur , il était où d’ailleurs.

Invité

Décidément, cet inconnu était vraiment trop marrant et assez naïf pour croire notre jeune professeur. La façon qu’il avait à le regarder, effaré, à parler et à lui laisser le passage vers sa tasse de café, tout cela était réellement hilarant. Mais quoi qu’il en soi, Mikieru n’hésita pas longtemps et profita la brèche que lui laissait ce jeune homme afin de s’échappé et d’attraper son bol de café. Alors qu’il portait sa boisson à ses lèvres, il se tourna vers l’inconnu qui venait de reprendre la parole. Il lui dit quelque chose comme quoi il avait assez de culot pour se complimenter lui-même ainsi qu’il ne devait pas être arrogant. Cela aggraverait son ca ? Oui oui, c’est sa. Et si il lui envoyait son café encore assez chaud dessus, il le frapperait ? Héhé. Mikieru était bien tenté de la faire, néanmoins gâcher un café pour ce genre de conneries … non non très peu pour lui.

Il baissa légèrement sa tasse et se plaça devant le jeune homme. Portant sur lui son regard émeraude, il se demandait bien ce qu’il allait bien lui faire. Autant ce que l’inconnue pourrait faire à notre guitariste, que le contraire. L’apprentie professeur soupira doucement et d’une façon quasiment inaudible, puis, sans hausser le ton de sa voix, il dit doucement :

« Et donc ? Qu’es-ce que tu veux me faire ? M’envoyer chez le CPE ? Ou le Directeur ? Si tu ne connais pas la direction, je me ferais une joie de te la montrer. »

Sans réellement s’en rendre comptes, Mikieru venait de le tutoyer. Peut-être qu’il pèterait définitivement les plombs ? Quoique, notre jeune guitariste l’espérait intérieurement, il savait pertinemment que l’inconnu ne le ferait pas. Mais s’énerverait-il au moins ? Ne serait-ce qu’un petit peu et notre jeune homme aura atteint son objectif.